Pourquoi faire de la sociologie PDF

Title Pourquoi faire de la sociologie
Course Sociologie : outils et méthodes
Institution Université de Lille
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CM – SOCIO B – Outils et méthodes – 17.09.19 [email protected] La sociologie essaye d'étudier la société de manière scientifique. La science se fait avec des outils et méthodes. Pourquoi a-t-on besoin d'étudier la société ? Pourquoi faire de a sociologie ? Partie 1. Pourquoi faire de la sociologie ? La sociologie est une discipline qui étudie la société, les hommes et femmes qui vivent ensemble. Les interrogations sur la société sont anciennes. La manière que la sociologie à d'y répondre date du XIXè siècle. Les bouleversements de l'époque poussent les penseurs à la réflexion. La RF et la RI sont les principaux bouleversements. Jusqu'aux XIXè siècle la France était en majorité rurale. Avec la RI, la face du monde occidental change ; l'exode rurale et l'urbanisation transforme les modes de vie ainsi que la salarisation. Les guerres et crises ont apporté le besoin de créer une discipline répondant aux interrogations de la société : la sociologie. Si on doit faire de la sociologie, c'est pour essayer de comprendre et d'expliquer ce qu'il se passe aujourd'hui dans la société, ici et maintenant, la sociologie s'intéresse aux société telles qu'elles sont et non telles qu'elles ont été ou telles qu'elles devraient être. Il faut commencer par mettre au jour ce qu'il se passe dans la société (ex : la rémunération des hommes et des femmes est inégale, mais avant d'expliquer pourquoi il faut d'abord le prouver grâce aux statistiques). La statistique est une méthode pour montrer ce qu'il se passe dans la société. (ex : les taches domestiques, les femmes participent d'avantage que les hommes, ça a été déterminé grâce au discours des individus). Le problème du discours c'est qu'il n'est pas forcément représentatif des pratiques. Capter la réalité sociale, ce n'est pas évident. Il faut se donner les moyens de montrer le social. Une fois qu'on a montré le social, il faut expliquer ce qu'il se passe, l'objectif de la sociologie est d'expliquer pourquoi les choses se passent telles qu'elles se passent, comment ça se fait que … ? P. Bourdieu « la sociologie c'était se demander comment ça se fait que ? ». L'objectif est de lever le voile sur ce qui à l'air naturel, pourquoi cela semble naturel ? Le but est de refuser la perspective naturalisante. Pour la sociologie dans le monde social il n'y a rien de naturel. Tout est social et culturel, c'est socialement construit, ce qui signifie que ça aurait pu être différent. Il faut dévoiler les mécanismes sociaux, expliquer leurs fonctionnements afin de rendre possibles les changements futurs. Explications apportées par la sociologie : les femmes gagnent moins que les hommes car (1) elles sont plus nombreuses à travailler à temps partiel car elles ont plus de tâches domestiques que les hommes et elles peuvent moins s'investir dans leur travail à cause de la charge mentale de la vie de famille ; (2) les hommes et femmes ne mènent pas les mêmes études, les femmes vont vers l'artistique et le soins, donc vers les profession les moins bien rémunérées ; (3) les métiers les mieux rémunérés sont exercés par les hommes ; (4) la maternité sous-entendant des absences engendre des discriminations qui expliquent les inégalités de salaire ; (5) la socialisation est le processus de transmission des normes et des valeurs pendant l'enfance (socialisation primaire) explique les inégalités de salaire car la socialisation primaire est différenciée selon le genre, pas la même projection future, pas la même éducation, pas les mêmes jouets, on a tendance à valoriser la réussite familiale chez les filles et professionnelle chez les garçons.

Chapitre 1 : Mon Montre tre trerr le social social.. La sociologie comme sci science ence comme science du d dévoilemen évoilemen évoilementt des ffaits aits sociau sociauxx I. Qu'est-ce que la sociologie ? 1. La sociologie étudie le social a) L'objet de la sociologie : le social b) La sociologie : une quatrième blessure narcissique c) L'importance de dévoiler le social 2. La sociologie, une discipline scientifique a) Qu'est-ce qu'un fait social ? b) Qu'est-ce qu'un fait social ? c) La sociologie cherche à produire des connaissances objectives sur le monde social

Chapitre 1 : Mon Montre tre trerr le social social.. La sociologie comme sci science ence comme science du d dévoilemen évoilemen évoilementt des ffaits aits sociau sociauxx II. Qu'est-ce que la sociologie ? 1. La sociologie étu étudie die le social Montrer le social est un enjeu en soit car il ne se donne pas à voir. a) L'objet de la sociologie : le social Il y a 3 sens du mot social : – – –

le sens courant (faire du social, travailler dans le social, être un cas social, les politiques sociales, tout ce qui renvoie aux difficultés sociales, les difficultés des individus à exister dans la société), le sens politique (un mouvement social, les luttes sociales, revendications sociales, tout ce qui est collectif), le sens savant (ce qui relève de la société dans les comportements humains).

Le social dans son sens savant à 3 caractéristiques : –

– –

Le social pèse sur nous, nos choix, goûts et représentations. Les choix que nous opérons sont en partie déterminés par la société. Le social nous contraint donc on est pas totalement imperméables aux influences extérieures. Le rôle du social dans nos vies est inconscient (l'habillement : il n'y a pas de lois sur comment s'habiller pourtant personne en slip, peu de garçons en robe), cela semble naturel, le job de la sociologie est d'expliciter le social (dans la réussite, dans les goûts, dans les choix de prénoms, de partenaire, de mort) qui s’immisce partout. TOUT CONTIENT DU SOCIAL. On est pas des robots sociaux mais nos marges de manœuvres sont encadrées par le social qui est contraignant. On peut aller à son encontre mais il est là. Le social est extérieur aux individus, on a pas de prise dessus. On ne peut pas revenir sur la socialisation. Le social est immatériel.

b) La sociologie : une quatrième blessure narcissique Freud amène la théorie des 3 blessures narcissiques de l'humanité : – le géocentrisme de Copernic, l'Homme n'est pas le centre de l'Univers – la théorie de l'évolution de Darwin, on est les cousins du singe – l'activité psychique n'est pas pleinement consciente, Freud explicite l'inconsciente B. Lahire amène quant à lui la théorie de la 4ème blessure narcissique : – la sociologie : elle fait tomber l'illusion que chaque individu serait libre et maître de son destin c) L'importance de dévoiler le social – – –



refuser l'idée que l'individu est pleinement libre (fiction pour Lahire) si on ne le fait pas on à l'impression que c'est naturel et normal, ce qui légitime l'ordre du monde, cela sert à remettre en cause l'ordre des choses cette posture invite à reconsidérer un certain nombre de justification à l'ordre social (ex : du point de vue de la richesse, il faut déconstruire la posture du self-made-man, la sociologie ne croit pas au talent, le mérite non-plus) on mesure le projet politique de la sociologie, dire que quelque chose n'est pas naturel c'est dire que ça pourrait être autrement, ce qui montre un projet de transformer la société 2. La sociologie, u une ne discipline scientifique

a) Qu'est-ce qu'un fait social ?

C'est un fait objectif, fréquent, contraignant, immatériel, extérieur aux individus qui peut être un comportement, une représentation, un goût etc. qui ne peut être réduit à des caractères psychologiques, biologiques ou physiques (inégalités scolaires, de genre, choix du conjoint). La notion est lié à l'objectivité, il est conforme à la réalité, mais celle-ci peut être une construction sociale donc il n'y a pas d'objectivité pure, car l'objectivité est un fait social, ce qui est reconnu comme objectif varie selon les milieux sociaux. Pour étudier un fait social, la sociologie s'appuie sur des méthodes pour tendre vers l'objectivité. b) Qu'est-ce qu'un fait social ? La sociologie parle du social (délinquance, école, inégalités) différemment que ce qu'il se passe dans la société car elle a une prétention scientifique, prétention dès la naissance de la sociologie. Le caractère scientifique de la sociologie est plus ardue à défendre que pour les sciences de la nature (mathématiciens, chimistes etc.). « Une science c'est tout corps de connaissances avant un objet déterminé (le fait social pour la sociologie) et reconnue (opposé à la sociologie) et une méthode propre. » c) La sociologie cherche à produire des connaissances objectives sur le monde social La sociologie est la science des faits sociaux, de ce qu'il se passe dans la société. En tant que science, la sociologie va chercher à produire des connaissances objectives sur le social. Elle cherche à démontrer des faits sur la société. Si on peut voir les sciences comme productrices d'objectivité, la sociologie l'est alors aussi sur le monde social. Les méthodes permettent de se détacher de la subjectivité, des opinions qu'on a sur l'objet d'étude. Pour produire de l'objectivité sur le monde social, on adopte une posture basée sur Les Règles de la Méthode Sociologique, E. DURKHEIM en 1895, il faut « considérer les faits sociaux comme des choses », une chose extérieure, il faut extérioriser les fait sociaux pour les étudier le plus objectivement possible, sans prénotion. L'opinion ne doit pas parasiter le regard qu'on porte sur les choses. La sociologie devient alors l'étude de ces choses que sont les faits sociaux.

II. Qu’ Qu’est est est--ce que n’ n’est est pa pass la sociologie ? 1. La sociologie et le déterminisme 2. La sociologie n’est pas une « culture de l’excuse » 3. Les différences avec les autres sciences a) Les sciences humaines et sociales, les sciences formelles et les sciences de la nature b) La sociologie et les sciences humaines et sociales 4. Politique et sociologie

1. La sociologie et le déterminisme Reproche fait à la sociologie, c'est le déterminisme radical, penser que les gens ne sot pas du tout libre et autonome, l'avenir est tracé et écrit. Ce déterminisme existe dans certaines religions, c'est un reproche fait à la sociologie que refuser l'idée que les individus aient une marge de manœuvre, une part de libre arbitre. On est ni totalement déterminé (car marge de manœuvre) ni totalement libre (car les fait sociaux nous contraignent). Il n'y a pas de déterminisme radical, de loi universellement et de tout temps vérifiée. On est en partie déterminée, c'est une illusion de penser qu'on serait totalement libre. DDHC « Tous les être humains naissent libres et égaux en droit », dans les faits pourtant on est inégaux, il y a un certain déterminisme. La vertu du travaille de sociologie est de contourner les déterminant. Bourdieu « Nous naissons déterminés, nous avons une toute petite chance de finir libre, nous naissons dans l'impensé, nous avons une toute petite chance de devenir des sujets » : si on dévoile cette part de déterminisme, on peut prétendre la combattre (ex : mettre au jour les inégalités permet d'en prendre conscience et d'espérer les changer).

2. La sociologie n'est pas une « culture de l'excuse » Elle est régulièrement « accusée d'excuser » en particulier par les politiques en exemples dans le texte : 9 janvier 2016, VALLS en hommage aux victimes de 2015 « Il ne peut y avoir aucune explication qui vaille car expliquer c'est déjà vouloir un peut excuser. ». La sociologie en cherchant à expliquer en viendrait à excuser. C'est une erreur sur ce qu'est la sociologie. Il confondent différents plans, expliquer n'est pas excuser. Dire qu'il y a plus de délinquance car moins de moyens ce n'est pas excuser les délinquants. L'explication sociologique se situe au niveau de la science, l'excuse se situe au niveau moral, le sociologue n'est pas moraliste, il n'est pas habilité à excuser.

3. Les différences avec les autres sciences a) Les sciences humaines et sociales, les sciences formelles et les sciences de la nature Les sciences humaines et sociales s'intéressent à l'humain et à la société. Les sciences formelles s'appuient sur des formes, des symboles : mathématiques, informatique, statistiques etc.. Les sciences de la nature étudient la matière et le vivant : physique, chimie, etc. Pour certains ces sciences sont de même nature, pour d'autres non. C'est un débat d'épistémologie, sur le fondement des sciences. Pour différencier ces regroupements de sciences, il faut plusieurs pistes : • elles n'étudient pas le même objet (formelle : abstractions ; h&s : l'humain en communauté, corps social ; nature : l'être en individuel, corps humain) • difficulté à établir une différence entre une parole savante et une parole profane (ignorant), pour donner son avis il faut maîtriser la chose (tout le monde parle de ce qu'il se passe dans la société, mais seule la sociologie en parle de façon scientifique) • personne ne conteste le caractère scientifique des sciences formelles et de la nature, alors que celui des sciences h&s est toujours remis en question, il existe donc une hiérarchie des sciences à l'intérieur de nos sociétés, c'est un fait social (série S au lycée : ne contient qu'une partie des sciences, prédominance dans l'imaginaire collectif de seulement certaines sciences), pour la sociologie c'est un combat sans fin de faire valoir sa scientificité.

b) La sociologie et les sciences humaines et sociales La sociologie a une visée empirique : elle se base sur les faits (mesures, statistiques, expériences), des « matériaux », ça s'appuie sur des concepts. La philosophie n'est pas empirique. La différence entre sociologie anthropologie ethnologie ethnographie. Historiquement la sociologie s'intéresse aux sociétés proches, l'anthropologie aux sociétés lointaines. Il y a une différence de niveau, l'ethnographie étudie des groupes locaux, l'ethnologie étudie des groupes plus larges, l'anthropologie se présente comme une science de l'homme au sens universel, elle monte en généralité. De plus les frontières sont grandement abaissées. R. CHARTIER, Le sociologue et l'historien, discussion avec P. BOURDIEU, il nous dit que l'avantage des sujets de l'histoire sont morts, en ethnologie ils sont lointains, alors que la sociologie parle du contemporain, elle peut se donner à voir, à entendre, à lire par celles et ceux qui étudie la sociologie. Le dévoilement qu'opère la sociologie sur les faits sociaux, en particulier quand elle s'opère à dévoiler les rapports de domination, peut être vécu de manière violente car ça montre qu'on est pas totalement maître de son destin (la sociologie dit au bourgeois qu'il n'a aucun mérite, il doit tout à ses origines sociales, elle dit aux enfants d'ouvriers qu'ils ont peut de chance scolairement de réussir, elle peut chambouler les certitudes des individus). À l'inverse il ne faut pas exagérer la spécificité du regard sociologique. Il a des points communs avec les démarches historiques, économiques etc. Pour certains travaux la frontière est très faible.

4. Politique et sociologie La sociologie est une science chaude, matière à discussions politiques, elle s'expose à être lue, entendue par les individues qu'elle étudie. Les éthologues n'auront pas de problèmes car les animaux ne lisent pas. Pour les sociologues c'est particulièrement polémique. La sociologie s'intéressent aux faits sociaux contemporains brûlant politiquement (immigration), elle s'expose à des discours engagés sur son objet d'étude. Il faut toujours avoir en tête la séparation entre la démarche scientifique et la démarche politique, elles sont foncièrement différentes.

III. Des ex exemples emples de fa faits its sociaux À fait en sorte de prendre des faits qui semblent relever du choix individuel, décision afin de montrer qu'il y a du social jusque dans les choix intimes.

1. Le choix du prénom a) Naissance du prénom b) Rôle de l’État c) Le choix du prénom comme fait social 2. Le mariage et la fécondité a) Éléments d’histoire du mariage b) Le mariage et la fécondité aujourd’hui 3. Le suicide 1. Le choix du prénom On peut se dire que le choix relève des goûts des parents, mais il y a du social dans ces goûts. L'étude du choix des prénoms révèle jusque où va le social. Au cours du temps la possibilité de choisir le prénom s'est accrue, on est de plus en plus libre de choisir mais il y a le social qui joue. a) Naissance du prénom Cela fait longtemps qu'on nomme les gens, pourtant le prénom comme catégorie juridique date de 1792, le prénom se généralise au XIXè siècle. Avant le prénom n'avait pas de catégorie immuable, pour changer de prénom il faut une autorisation légale. Dans la suite de la RF, on a eu besoin de fonder une catégorie juridique pour le prénom car c'est la naissance de la citoyenneté, et pour être citoyen il faut pouvoir être nommé. L’État s'est toujours intéressé à la façon dont on nomme les gens car ça participe à la façon qu'on a de voir l’État. À l'époque, Jean est un prénom donné en masse à l'époque puis il était décliné selon ses caractéristiques physiques et morales, selon sa position sociale et professionnelle, selon le lieu de vie, la parenté etc. Plus l'autorité de l’État se renforce plus l'identité de l'individu va se fixer et devenir permanente, le service militaire, la, carte d'identité, la sécurité sociale, etc. ils exigent tous une identité unique. b) Rôle de l’État La loi de 1792 a mis du temps avant d'être appliquée, donc l'idée d'un prénom unique a pris du temps. Les choses changent progressivement. Avant le XIXè siècle c'est le système du prénom hérité, on glisse progressivement vers le prénom choisi. Le rôle de l’État a consisté à régulé le choix du prénom à travers plusieurs aspects : la francisation (notamment lors des naturalisations), en limitant les possibilités (1955, il est demandé aux officiers d’État civile de refuser d'enregistrer les prénoms fantaisistes, 1966 une circulaire certifie que les enfants français doivent normalement recevoir des prénoms français. Depuis 1993, les officiers d’État civil ne peuvent pas refuser un prénom, sauf s'ils jugent que le prénom est contraire aux intérêts de l'enfant (Titeuf → Grégory, deuxième prénom choisi ). On a tout de même assisté à une libéralisation du choix des prénoms, mais ce n'est pas l'anarchie car il y a du social dans le choix du prénom.

c) Le choix du prénom comme fait social Si on prend Jean et Marie : s'ils étaient donnés au hasard, ce serait aléatoire t on aurait pas de régularité. Si on regarde la fréquence de don de ces prénoms, on voit une certaine régularité. Les prénoms suivent les modes. Si les prénoms n'avaient aucune influence, on aurait aucune régularité (voir les 3 schémas). Au sujet du 3è schéma, la forme en cloche des courbe montre le social dans le choix du prénom. La façon de nommer suit des modes. Les prénoms les plus à la mode le sont de moins en moins longtemps et demeurent moins donnés que ceux de quelques décennies avant (Kevin donné deux fois moins que Michel). Le choix du prénom ne dépend pas du hasard. La régularité est une preuve de l'importance du social. Le stock de prénom utilisé est de plus en plus important.

2. Le mariage et la fécondité Encore plus en avant dans l'intimité. Poser sociologiquement la question du mariage c'est se demander s'il y a du social dans l'amour. a) Éléments d’histoire du mariage b) Le mariage et la fécondité aujourd’hui

3. Le suicide L'action de mettre fin à ses jours et l'acte le plus intime qu'il y ait, mais il a des origines sociales. 2. Le mariage et la fécondité a) Éléments d’histoire du mariage Depuis toujours il y a l’alliance : union entre deux individus Le mariage se développe dans les années 1600 en France grâce aux efforts de l’église et du pouvoir royal : ils poussent les gens à se marier dans l’optique d’une moralisation de la vie familiale, voulant réprimer la sexualité pré-conjugale, on voulait stabiliser la société : les gens mariés sont casés. Ce sont souvent des mariages de raisons (arrangé), à partir seulement du 18èm siècle l’idée du mariage amoureux se diffuse de manière progressive. Jusqu’à la révolution française l’institution religieuse à elle seule permettait de reconnaître le mariage, après la révolution on peut réaliser le mariage devant des représentants de l’état : mariage civil. Le mariage se stab...


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