Espagnol grammaire 3 PDF

Title Espagnol grammaire 3
Course Espagnol
Institution Université de Limoges
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Espagnol grammaire...


Description

Espagnol :

Structure du substantif : les désinences nominal C'est un élément fondamental de la syntaxe nominal. Il reçoit les incidences. I. Les préliminaires A. Définition – Le lexème → formant (racine, élément lexical, substance prédécature) constitutif dans un substantif – Le substantif ou nom → unité du lexique correspondant à une substance (être, chose animée, concept...) Un nom propre est un substantif. Ex: « Un alsacien » – Le déterminant → grammème indépendant avec marque du genre et du nombre du substantif qu'il spécifie. Ça regroupe : Adjectif possessif, Démonstratif, Indéfini, Interrogative, Exclamative, Numérale, Article. (déterminant possessif à la place de adjectif possessif...) Le déterminant permet de comptabiliser et / ou d'identifier les objets évoqués d'un discours. On dit qu'il actualise le substantif, on dit que l'article défini actualise ( fait allusion aux choses réelles ) et détermine (il renvoit à qqch dont l'identité est connu) le substantif. – Syntagme → Groupe d'élément linguistique formant une unité, on parle de syntagme Nominal (un hombre : déterminant + substantif) ou Prépositionnelle (En la paradería : préposition + syntagme nominale ) ou bien Verbale ( entra en la paradería :verbe et syntagme prépositionnelle) B. Structure du substantif Tout substantif est formé d'un lexème auquel peut venir s'ajouter un ou plusieurs gramème dépendant que l'on appelle « Formant ». Les gramèmes dépendant sont de deux types : → Désinence nominale (genre / nombre). Tout substantif a obligatoirement un genre et un nombre pour cette raison on dit que les désinences nominal sont des Formant constitutif. Mais elles

n'apparaissent pas obligatoirement dans la morphologie du substantif. Ex : « Mesa » est un substantif Féminin / singulier avec un lexème « mesa», le subsatntif « meso » n'existe pas. « Perras » est un substantif féminin / pluriel : avec un lexème « perr » et avec un gramème de genre « a » et un de nombre « s ». • Morphème du genre → tous les mots peuvent devenir pluriel mais les masculins en peuvent pas tous devenir féminin. • Invariabilité générique → Mot change pas de genre (ex : mesa) → Les Affixe se sont les préfixe, infixe, suffixe et les éléments de liaisons. Tout les substantifs n'en comportent pas. Pour cette raison, on dit que se sont des Formant facultatif. II. Le grammème de Genre Tous les substantifs espagnol sont classés en deux genre : masculin / féminin. a. Genre réel ou naturel On parle de genre réel ou naturel quand le genre correspond à la réalité. Ça concerne des être animé, distinction genre repose sur la sexualité (ex : el hombre / la mujer) b. Genre Arbitraire ou fictif On parle de genre arbitraire ou fictif pour les inanimés. En effet, dans ce cas la différenciations de genre est arbitraire. (ex : la mesa / el banco) 1. Les marques du genre réel – Opposition de type lexical : Le lexème entier varie. Il n'y a pas grammème de genre. Cette opposition est fréquente dans les mots qui donnent la parenté et pour les animaux. (Ex : Hombre / mujer ; padre / madre ; yerno / nuera ; carnero = mouton / oveja = brebis ; Caballo / yegua). – Opposition de type morphologique : Nous avons un même lexème pour le masculin et le féminin, puis on fait varié un grammème de genre (Ex : el gato / la gata ; el conde / la condesa ). – Opposition marquée par un déterminant : Il s'agit de substantif qui accepte les deux genres. (Ex : Pianista / una pianista ; un poeta / una poeta...)

– Opposition de genre non marquée : c'est la définition des mots épicènes : ce sont des substantifs de genre unique soit masculin tout le temps soit féminin tout le temps. Il appartiennent à la catégorie des animés et ils peuvent désignés le mâle ou la femelle. (Ex : la rata = le rat ; el ratón = la souris (m ou f) ; la victima (m ou f) Remarque : La plupart des noms épicènes désignant des êtres humains sont féminin. (Ex : el individuo (m ou f) mais en pratique il est utilisé pour les hommes ; El personaje ; El vástago = le rejeton) → En espagnol, il y a peut de noms épicènes pour les noms de métiers car la capacité à féminisé les noms est beaucoup plus grande en espagnol qu'en français. (Ex : Escritor / escritora ; catedrático / catedrática = prof de fac; alcalde / alcaldesa : jefe / jefa ; medico / medica). La féminisation est allé encore plus loin en Espagnol d'Amérique, nous trouvons : La animala / la criminala / la individua... En français, beaucoup de profession n'ont pas de féminin car : – Il n'y a pas d'équivalent féminin (chef) – La mot féminin existe mais il signifie autre chose (le médecin → la médecine) – Il existe en français une certaine misogynie inscrite dans le langage. Marina Yaguello appelle ça des dissymétrie sémantique. Le terme féminin est déprécié par rapport au terme masculin. (Ex : un courtisan et une courtisane (= pute) un gars et une garce ; un entraîneur / une entraîneuse ; le secrétaire (du partie) / la secrétaire). Dès que le métier est un peu prestigieux, le masculin est privilégié. – Les Québécois sont allés beaucoup plus loin dans la féminisation. 2. Les marques du genre fictif Dans le domaine de l'inanimé, on attribut un genre à un substantif. En espagnol, beaucoup de mot masculin se terminent en “o” et les féminins en “a”. (Ex : La sábana = le drap) Parfois, le genre est indiqué par le déterminantl (Ex : la sangre / el pesebre . Il y a aussi des mots féminins qui terminent par un « o » (Ex : La moto / La mano). Il existe des mots féminins qui terminent par un « a » (Ex : El problema). - Oppositions signifiantes : Quand un même lexème, il existe un mot masculin et un mot masculin qui n'ont pas le même sens. L'opposition est marqué soit par l'emploie du déterminant soit dans la morphologie. Ex : El frente / La frente (= le front de guerre / partie du corps ; el cólera

/ la cólera (= la maladie / la colère) ; el cometa / la cometa (= la comète / le cerf-volant) el orden (ordre, rangement) la orden (l'odre, commandement) El vocal ( l'assemblé) / la vocal (la voyelle) ; el parte (les nouvelles, le faire-part)/ la parte (le partie)) L'opposition entre le masculin et le féminin peut reflété la différence entre l'usagé d'un instrument et l'instrument Ex : El trompeta / la trompeta ; El especha / la espacha (celui qui manie l'épée / l'épée) ; el cámera / la cámera Opposition marqué dans la morphologie : la marque « a » du féminin est souvent utilisé comme une marque augmentatif avec différente nuance. Différence grande taille, petit taille : Ex : El mazo / la maza (maillet / massue) ; un charco / una charca (une flaque / une marre) Différence particulière : El banco / la banca (la banque / système bancaire). La notion de collectif par rapport à un singulier : Ex : el leño / la leña (= une bûche / le bois de chauffage). L'emploie du « a » comme augmentatif vient du fait qu'un certain nombre de pluriel latin en particulier les neutres pluriels avaient une désinence en « a ». Donc le morphème « a » a été ressentit comme la marque du féminin. Et ces mots sont devenues féminin lors du passage à l'espagnol. L'impression de pluralité véhiculé à l'origine a permit à la terminaison de fonctionner comme augmentatif. L'opposition entre « o » et « a » peut également refléter la différence entre l'arbre et le fuit Ex : El Manzano / la Manzana El castaño / La castaña (châtaigne) 3. Les propriétés du masculin Quand un langue oppose plusieurs genre comme le masculin, le féminin, le neutre, il y en a toujours un qui est pris comme base du système. Les autres genres sont conçu par rapport au genre de base. En espagnol comme en Français, le genre de base est le masculin. On dit que c'est le genre « non marqué », Alors que le féminin est le genre

« marquée ». Ça va avoir différente conséquence. – Le masculin a un caractère générique. Un caractère globalisant. Ça lui permet de désigné toute place d'être au sein de laquelle on ne souhaite pas faire apparaître l'opposition masculin féminin. Ex : El perro es el fiel amigo del hombre. (on désigne une classe d'être pas un individu) – Quand le genre est mixe c'est à dire qu'il incluse le masculin et le féminin, on emploie le masculin. L'espagnol y a recours beaucoup plus systématiquement que le français. Ex : Los padres (= les parents); los tíos (oncle et tante) Los reyes (le Roi et la Reine)

– Si on additionne des noms de genre différents, on fait l'accord au masculin pluriel. Ex : Mi padre y mi mardre están contentos de verte. – Lorsqu'on substantive toutes sortes de mots, on emploie l'article masculin. Ex : El correr me cansa (= Courir me fatigue) El ayer y el mañana (= Hier et Demain) El por y el contra (Le pour et le Contre) Más vale un toma que dos te daré (= un tien vaut mieux que deux tu l'auras)

– La formation des adverbes : → Les adverbes qui ne sont pas « mente », on emploie la terminaison « o » au masculin. Ex : Demasiado, poco, mucho... → Les adverbes qui terminant pas « -mente », on prend l'adjectif au féminin (on fait l'accord avec « mentis » qui était un mot féminin en latin qui indique la disposition d'esprit (seríamente). Plusieurs attitudes sont possibles pour la féminisation des noms de métiers.

→ Certains disent que la masculin étant le genre nom marqué, il peut désigné aussi bien le masculin que le féminin. Il n'y a donc aucune raison pour féminisé les noms de métiers. C'est ce que disent beaucoup de linguistes. → D'autres disent que l'évolution du langage doit aller de pair avec celle de la société. Avant la femme était au foyer et les hommes au travail. Du coup, les noms de métiers ont été masculinisé. Maintenant que les femmes exercent les mêmes métiers, il faut les féminisé également. 4. Exercice Décomposé le mot « Huerta » en nommant les différents éléments et faire les commentaires qui s'imposent. « Huert » lexème nominal « a » grammème de genre féminin a valeur dimensionnel avec le masculin désignant quelque chose de plus petit que le masculin. – Huerta : plaine potagère – Huerto : jardin potager c. Le grammème de nombre 1. Les aspects morphologiques (Les marques du nombre) – Le singulier : c'est la forme de base, la forme non marqué. Il n'existe pas de marque spécifique ajouté au lexème. « Ø » symbole absence de marque. – Le pluriel : c'est la forme marquée, on l'obtient à partir de la forme non marqué, le singulier. En fonction de la constitution phonique du singulier : • Substantif terminé par une voyelle. Ex : La casa : las casas / El sofá : Los sofás. • Si le substantif se termine par un « i » tonique ou un « u » tonique, le pluriel en « -es » existe aussi. Il est même préféré pour les gentilicios ( = les habitants d'un lieu, les gentilés). Ex : El israelí / los israelís / los israelíes. El esquí / Los esquís / Los esquíes.

• Substantif terminé par une consonne, sauf « s » ou « x » dans une syllabe atone. Ex : El sol / La ley / El mar = Los soles / Las leyes / Los mares • Substantif terminé par « s » ou « x » dans une syllabe atone, on ne rajoute rien. Ex : El lunes / El atlas / El análisis / La sintésis / El fénix – Le duel Cette troisième catégorie existe dans certaines langues. Elle sert à dire la dualité, c'est ce qui est deux par opposition à un ou plus de deux. Cette catégorie existait en Indo-Européen langue-mère du latin. En latin, il n'est resté que la forme « AMBO », qui signifiait « deux en même temps », « tous deux ensemble », « les deux ». Cette « AMBO » désignant une certaine pluralité a reçu par analogie la marque du pluriel des noms et, est devenu « AMBOS ». C'est cette forme qui est resté en Espagnol. En espagnol d'Amérique, il existe le substantif « Ambo » qui désigne un ensemble pantalon + gilet du même tissu, un ensemble conçu pour fonctionner par paire. 2. Les aspects sémantiques – Les substantifs comptable / les substantifs non-comptable • Substantifs dit Non-comptable ou Massif : la notion est perçu comme un TOUT indivisible. On dit qu'elle a un caractère continu. Il n'accepte théoriquement pas le pluriel. Ex : El olfato : l'odorat el vino : le vin el agua : l'eau • Substantif dit comptable : La notion est perçu sous une forme d'unité multipliable, on dit qu'elle a un caractère discontinu. Il accepte le pluriel. Ex : Los coches / Las vacas … → On peut recatégorisé un substantif non-comptable en substantif comptable. Et vice-versa. Ex : Las aguas minerales El coche / La Vaca ... – Le pluriel interne En principe, le singulier sert à dire l'inusité du référent tandis que le pluriel renvoi à un multiple. Cependant, le pluriel peut renvoyer à un objet unique. On parle de pluriel internet quand le substantif qui est du sens singulier adopte une morphologie de pluriel. La morpholie est de pluriel car le mot

fait référence à une réalité pluriel. Ex : El paraguas : le parapluie Las tijeras : les ciseaux (Deux parties symétrique, articulé) Las gafas : Les lunettes (Deux parties symétrique ) Las costumbres : Les moeurs Las bodas : Le mariage (plusieurs étapes successif) – Les propriétés du singulier et du pluriel → Le singulier est le nombre non-marqué, il a, comme le masculin, un caractère générique (racine : genre) qui tant vers l'abstraction. Il a un caractère généralisant (inverse de spécifique). Ex : La vendinia : les vendanges El ganado : le bétail El hombre es mortal : L'être-humain est mortel → Un nombre au singulier peut avoir un sens concret ou abstrait. Ex : Un alma : une âme (abstrait) No va un alma por la calle : il n'y a pas âme qui vive (concret) → Le pluriel, dans la mesure ou il permet de comptabiliser, donne toujours une impression de concret. Ex : La bondad / las bondades : La bonté (abstrait) / Les attentions (plus concret) Chaque fois que l'on veut substantivé un infinitif ou un groupe de mot, c'est toujours l'article masculin, singulier qui est utilisé. Ce sont des entités très abstraite. On ne peut pas les additionner comme on additionnerait n'importe quel objet. Ex : El llorar : Les pleures El que me lo dias no importa : Le fait que tu me le dises m'importe peu Exercice : Commentez les valeurs que peuvent avoir en discours le singulier et le pluriel. Vous illustrerez votre propos à l'aide des mots soulignés cidessous.

– Yo tenía unas tijeras (ciseaux) y se me han perdido : pluriel interne (valeur singulier) – Ese hombre tenía lo todo : cuchillo, tijeras... : pluriel valeur généralisant En principe le pluriel renvoie à un multiple c'est ce que nous avons dans le cas b. La notion de pluralité est fourni par le contexte. Il peut également renvoyé à un objet unique, c'est le pluriel interne. Comme dans le cas a. – El hombre de la izquierda se parece a Luis. : – El hombre del paleolítico : singulier à valeur généralisant En principe, le singulier renvoie à l'unicité du référant. C'est ce que nous avons dans la cas c pour lequel l'article « el » et le complément de nom « de la izquierda » détermine un homme en particulier. Quant au cas d, le singulier exprime la pluralité, car le cas d désigne les hommes et les femmes du paléolithique. De même que le masculin est le genre non-marqué, le singulier est le nombre non-marqué. Ils ont donc tous les deux une valeur générique globalisante. Le masculin peut désigné les hommes et les femmes et le singulier un nombre collectif. A eux deux, ils permettent de désigner toutes classes d'êtres au sein de laquelle on ne souhaite pas distinguer les individus en fonction du sexe. – La muchedumbre se fue alejando. : Le singulier a une valeur généralisant, il s'agit de la foule, c'est un ensemble de personne, un nombre collectif....


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