Fiche 5 - Comptabilité et finance PDF

Title Fiche 5 - Comptabilité et finance
Course Comptabilité Analytique
Institution Université Paris Dauphine
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Co Comptabilité mptabilité et fi finance nance Objec jecti ti tifs fs : - Énu Énumé mé mérer rer les pri principaux ncipaux griefs des financiers à l’égard des comptables traditionnels. - Propo Proposer ser de dess répo réponses nses à ces grief griefs. s. - Identifier l’intérêt rela relatif tif des différents types de comptabilit comptabilités és pou pourr un actionnaire press pressé. é. La finance et la comptabilité, bien qu’elles soient jumelles, ont souvent de mauvaises relations. La comptabilité est souvent accusée de livrer des informations inexactes ou inutiles et d’être sans aucune base théorique alors que la finance, armée d’une théorie solide, peut livrer des informations sûres et pertinentes. I – EX EXAME AME AMEN N DES REPROC REPROCHE HE HES S ADRESSÉS À LA « COMPTABILITÉ » : Un clivage profond est apparu entre la « comptabilité » et la « finance » (plus précisément la « finance de marché »). Un développement théorique et pratique de cette dernière a conduit certains de ses représentants à critiquer fortement les principes et les méthodes utilisées par les « comptables ». Les accusations visent essentiellement les comptabilités de type dynamique. 1 – 1. La comptabilité a des règles d’évaluation inadéquates : La « pollution » de la comptabilité par des évaluations de type fiscal ne concerne que les comptabilités de type fiscal et non la comptabilité : il existe des comptabilités dynamiques et statiques qui ne sont pas concernées par ce problème. S’agissant de la non prise en compte de l’inflation, il existe des comptabilités d’inflation aptes à rendre des services. Si on n’en sert pas, c’est de la faute des normalisateurs et des utilisateurs. 1 – 2. La comptabilité a des règles d’évaluation arbitraires : La critique vise essentiellement les comptabilités en terme de charges et produits qui recouvrent au concept d’amortissement. L’approximation de la durée de vie d’un bâtiment n’est pas forcément chose arbitraire. La finance de marché et la comptabilité actuarielle, lorsqu’elles recourent à des taux d’actualisation prévisionnels (voire historiques) pour calculer la valeur de marché des actifs d’une entreprise sont bien obligées de procéder à des approximations qui ne sont pas pour autant totalement arbitraires. 1 – 3. La valeur comptable d’une entreprise ne peut représenter sa valeur de marché : Une comptabilité peut traiter des valeurs et parmi elles de valeurs actuarielles : il « suffit » de lui demander de le faire ! Les valeurs actuarielles ne constituent qu’une sorte d’évaluation ; il existe de nombreuses valeurs différentes qui toutes présentent un intérêt en fonction d’objectifs différents. 1 – 4. Le taux interne de rentabilité (TIR) : Il existe une relation entre les taux de rentabilité comptable et les TIR . La moyenne des taux de rentabilité calculée sur la base d’une comptabilité dynamique pendant une période de temps permet de retrouver le TIR cher aux financiers. Toutes les comptabilités se « rejoignent » dans certaines mesures. 1 – 5. La comptabilité est tournée vers le passé : Pour évaluer la valeur actuarielle d’une entreprise à un moment donné, il faut faire une hypothèse sur les flux de trésorerie ultérieurs générés par les investissements de cette entreprise : la comptabilité actuarielle est donc nécessairement tournée vers le futur. Par ailleurs, la plupart des comptabilités de type dynamique réglementées traitent du passé : elles enregistrent des événements déjà survenus (dont les conséquences futures doivent être éventuellement prises en compte) mais ne tiennent pas compte d’événements ultérieurs (de ventes ultérieures par exemple). Les comptabilités peuvent aussi « bien » faire des bilans du passé que des bilans prévisionnels : une bonne partie des comptables, dans les services de contrôle de gestion, passe d’ailleurs son temps à établir des bilans prévisionnels et termes « dynamiques » ou même actuariels. Page 1

II – LA RELA RELATION TION ENTRE LES DIVERSES COMPTABILITÉS : Une comparaison des différents types de comptabilités peut être tentée. (1) À la naissance de l’entreprise, tou touss les comptab comptabil il ilités ités enregistrent le capital ini initi ti tiaal : elles partent de la même origine. (2) À la mort de l’entreprise, au moment de sa liquidation, toutes les comptabilités « affichent » un montant égal : elles se rejoignent en fin de période période. (3) Dans un univers où les capitaux initiaux et finaux sont identiques, les rrésultats ésultats accumulés sont égaux. (4) La montant total des résultats comptabilisés est égal au montant total des recettes diminuées du montant total des dépenses. 𝑆𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑠 − 𝑆𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 = 𝑆𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑐𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 − 𝑆𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑑é𝑐𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 (5) Les taux de rentab rentabilités ilités gl glob ob obaux aux sont égaux égaux. La rentabilité moyenne arithmétique : 𝑅é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡 𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙 𝐶𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑙 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙 La rentabilité moyenne géométrique : 𝐹𝑛 𝐶0 = (1 + 𝑖 )𝑛 (6) Néanmoins, les résultats périodiques de chaque comptabilité se diffèrent. (7) Les capitaux périodiques se diffèrent même si les capitaux initiaux et finaux sont égaux. (8) Les rentabilités périodiques se diffèrent même si les rentabilités globales sont égales. (9) Les taux de rentabilités périodiques (partiels) permettent de retrouver soit la rentabilité globale arithmétique soit la rentabilité globale géométrique (ou TIR). (10) Chacune des comptabilités fournit une information différente mais pertinente et juste en fonction des objectifs : - la co comptabilité mptabilité dyna dynami mi miqu qu quee renseigne sur l’efficacité périodique du capital engagé. - la co comptabilité mptabilité aactu ctu ctuarielle arielle renseigne sur les valeurs théoriques de revente en Bourse de l’entreprise et sur la performance périodique. - la co comptabilité mptabilité sstatiq tatiq tatique ue renseigne sur les valeurs de revente des actifs et ne fournit pas d’information sur la performance de l’entreprise. - la co comptabilité mptabilité ffiscal iscal renseigne sur le résultat fiscal imposable et ne mesure pas la performance. Ces diverses comptabilités présentent différents intérêts aux yeux d’un actionnaire.

Les diverses co comptabilités mptabilités proposent une interprétation du monde en partant d’une base commune de richesse ; dans la mesure où ces comptabilités sont pures (non mélangées) elles ont toutes un intérêt et sont pertinentes par rapport à l’objectif qui leur est assigné. La comptabilité dynamique joue un rôle irremplaçable pour la mesure de la performance périodique des entreprises et une distribution saine de dividendes. Malheureusement, sur le plan pratique, les comptabilités sont maltraitées parce qu’on n’en respecte pas les principes fondateurs et parce qu’on les mélange entre elles, ce qui est le cas des IFRS.

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