Fiche - Le mal PDF

Title Fiche - Le mal
Author Thomas Dumats
Course Philosophie
Institution Université de Reims Champagne-Ardenne
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Introduction au thème du mal « Il faut ne pas pleurer, ne pas rire, mais comprendre » SPINOZA. La réflexion philosophique butte sur le problème de mal.  Comment le monde, Dieu, le cosmos, sont-ils constitués pour que le mal soit possible ?  Pourquoi dans l’histoire, y a-t-il un salut de l’homme ? Agir bien, c’est pouvoir agir mal. On peut aborder la question du mal par l’angle humain, de la liberté. (cf. texte de RICOEUR, avant-propos de Finitude et culpabilité). L’humanité se questionne sur la nature de notre radicalité. C’est à l’homme de prendre en charge la responsabilité du mal. L’homme est précédé par le mal en lui. Je n’en suis pas la source radicale mais la responsabilité ne m’en ait pas moins imputée. « L’humanité de l’homme est, en toute hypothèse, l’espace de manifestation du mal ».

I.

Platon

A. Ménon (77a.-78a.) Nul ne fait le mal volontairement  « Désir des bonnes choses joint au pouvoir de se les procurer ». Ménon, en citant un poète. La réfutation se fait en 2 temps : pléonasme car on désir toujours les bonnes choses. Par ailleurs, puis-je définir la vertu comme un pouvoir ? Ménon confond l’excellence morale avec l’excellence sociale.  Nul ne veut le malheur, or commettre le mal c’est se rendre malheureux. Ce qui est en jeu au fond, c’est une réflexion sur le désir. Il y a une parenté entre le désir et le bien. Le désir est foncièrement bon et le bien est foncièrement désirable. L’homme qui agit mal confond bien apparent et bien réel, ce qui engendre une réflexion sur l’utile. Le mal dans sa pleine nature de mal ne peut être que nuisible. Personne ne peut désirer cette ignorance (Le tyran est en fait le plus malheureux des hommes).  Faire du mal à autrui c’est faire du mal à soi. (Gygès est-il enviable ?). Pour Ménon, faire le bien, c’est faire du bien à ses amis, du mal à ses ennemis. Or la morale refuse la distinction catégorielle et prône un principe d’universalisation du bien. L’injustice ne souffre pas de distinction entre celui qui la commet et celui qui la subit. Elle ne se justifie pas.  Nul ne peut vouloir le mal comme mal. C’est une thèse qui qualifie la philosophie platonicienne comme une parenté réciproque entre le bien et le désir. Le désir attend le bien et le bien est désirable.  La vertu est savoir. Le mal est une erreur (= un manque de connaissance). La faute est faite en connaissance de causes. La philosophie, comme clé d’excellence est donc primordiale. Cela ne signifie pas non plus qu’un intellectualisme garantirait le bien. « La vertu n’est ni un don de nature, ni l’effet d’un enseignement, (…) elle vient par une faveur divine ». B. La République, Livre II – X Klaus Barbie= « vous avez votre logique, j’ai la mienne, nous ne pouvons pas discuter »  L’ignorance est-elle excusable ? L’homme peut-il se dédouaner de sa responsabilité par son ignorance ? Platon pense que l’on a toujours les moyens de savoir.  Dans le mythe d’Er (fiche de lecture I), Platon insiste sur les choix qui s’imposent à notre existence. L’idée du choix était de montrer l’ampleur du soupçon : ne faisons nous le bien que par peur du châtiment et de la contrainte sociale ?





II.  







Glaucon et Adimante vont creuser le soupçon sur la question du désir de la justice pour elle-même, pour les biens qu’elle procure, pour un caractère désirable intrinsèque. Socrate y répond par une analogie, la « métaphore des grosses lettres » (petites lettres dans l’individu, grosses dans la cité). Pour comprendre ce qu’est la justice, il faut réfléchir à ce qu’est l’individu dans la société et dans la cité. C’est un traité éducatif, moral, politique. Finalement, on substitue au choix personnel de la justice la crainte de la punition. Le langage du mythe vient faire prendre conscience du caractère indélébile de nos choix de vie. Il faut donc interpréter le mythe, qui n’est pas à prendre comme l’histoire de ce qui se passe effectivement, mais comme une autre manière de dire la responsabilité (cf. mythe du Gorgias).

Saint-Augustin (Les confessions, Livre II) « j’allais aimer ». Texte sur le désir, l’amour, mais aussi de la honte « ayons honte d’avoir honte » car c’est un désir mimétique. Le regard d’autrui de ce que je fais est perverti et engendre une fuite de soi. Toutes les Confessions sont un travail d’introspection, de retour sur soi et la conquête d’une intériorité à l’intérieur de laquelle il va trouver une présence plus interne à luimême. Le genre des confessions, est une relecture de soi, le « je » n’est pas un moi empirique. L’identité n’est pas permanente mais retour perpétuel sur soi, dans le dialogue avec Dieu, source de soi. Dans le larcin, c’est aussi l’expérience personnelle de ce qu’est l’acte gratuit qui choque plus que la valeur de l’acte. Il va s’efforcer de distinguer toutes les notions qui ont une raison d’être de celle qui n’en ont pas. Le mal est un mal à l’état pur car il n’existe que pour lui-même. Il va montrer une sorte de perversion où l’homme, créature de Dieu, par sa volonté libre, décide d’inverser l’ordre établit par son créateur. Historiquement, Augustin est véritablement à la jonction entre l’Antiquité et le MoyenAge. C’est un philosophe romain de l’Afrique du Nord et un des obstacles à sa conversion était que la Bible était trop irrationnelle. De plus, il ne va avoir de cesse de s’affronter aux grandes hérésies. Il se bat contre le manichéisme antique qui établit une puissance dualiste du réel (mal dans le corps, la matière) (corps> soma, soma sema = corps-tombe dit Platon dans le Phédon. Le corps, le sensible est occasion de chute mais c’est l’âme qui décide « nous les humains, sommes comme assignés à résidence. » « Le corps est comme la prison de l’âme » le corps contredit l’âme et la tyrannise car il la détourne de ce à quoi elle aspire pour la soumettre à ses propres exigences de confort et de satisfaction sensible). Même dans les plaisirs charnels, il s’agit d’une errance du désir. Le mal ne réside pas dans un corps mais dans l’ambivalence de notre désir. Cette conception antique déresponsabilise l’homme. Augustin contribue à faire surgir la notion de sujet, de personne, de liberté, doté d’une volonté infinie. Hegel dans la Principe de la philosophie du droit, « le droit de la liberté subjective constitue le point critique et central de la division entre l’Antiquité et le Moyen-Age ». La liberté a le pouvoir de se détourner de Dieu, d’inverser l’ordre ce qui est la marque de l’infini de la liberté. Des objets finis ne peuvent pas nourrir cet infinité du désir et donc renvoient à quelque chose d’origine extérieure à l’intérieur de moi. Augustin s’oppose aussi contre les Pélagiens (l’homme décide seul de son existence, est à l’origine du mal et donc aussi du bien. L’homme n’a pas besoin de la grâce divine ni du péché originel pour agir vertueusement. Il peut le faire par la seule force de son libre arbitre). L’homme peut-il avec sa seule volonté, faire le bien ? Comment articuler l’existence de Dieu et la liberté de la volonté infinie ? L’homme est libre de répondre ou



non au bien, mais il n’est pas la source de cet amour pour le bien. Il vient souligner le caractère indispensable de la grâce qui vient rappeler cet amour pour le bien, donné à l’homme. Dieu pour Augustin est à la source du salut de l’homme. Ce texte a une dimension universelle et non pas seulement théologique. Dans De libero arbitrio, Augustin montre qu’il y a 2 sortes d’hommes « le choix est ou bien un intellect qui veut ou bien un appétit qui juge ». Plus d’une chose a de valeur, plus elle doit être aimée. Le mal va toujours consister à méconnaître cet ordre. La loi temporelle a uniquement pour but de maintenir la paix entre ceux qui recherchent l’ordre temporel (monologue d’Harpagon dans l’Avare de Molière. Il y a une inversion du vocabulaire du désir. Décalage entre le discours presque mystique et l’objet du désespoir, l’argent qui est substantialisé. Il y a une inversion dans le rapport de possession, c’est l’argent qui le possède). Dans le livre 11 des Confessions, sur le temps, Augustin pense la nouveauté du rapport au temps introduit par la révélation. Il inscrit une vérité dans l’histoire et la rend linéaire.

INTRODUCTION AU THEME DU MAL Spinoza : « penser le mal, c’est déjà penser mal » « ne pas rire, ne pas pleurer mais comprendre » 

Question de la présence du mal dans le monde, le monde, le cosmos, Dieu sont ils constitués pour que le mal soit possible.  Question du mal que l’homme fait à l’autre homme L’homme qui agit par liberté, agir libre, c’est choisir entre le bien et le mal, choisir d’aborder la question du mal par le biais de la liberté humaine. C’est plus modeste, car en questionnant ce mal je n’explore par la racine du mal – Pourquoi le mal ? Je pars du constat du mal. Question de la responsabilité

On fera le choix de la seconde problématique. RICŒUR : On est renvoyé à l’homme, car c’est un espace de manifestation du mal, et manière de prendre en charge ce problème radical. Ce mal a toujours été en moi, l’homme est précédé par le mal (idée du pêché originel), non pas que l’homme ait déjà pêché mais qu’il trouve toujours une faille, le mal existe dans la possibilité que j’ai à le faire. Exercice de ma liberté. Le moment de l’aveu, où j’assume en première personne le mal que j’ai commis. Peut-on vouloir le mal ? PLATON Réflexion en deux temps. Moment du Menon qui fait l’examen de la thèse « nul ne fais le mal volontairement ». Le Menon pose la question : « qu’est-ce qu’enseigner la vertu » Exigence de définition réaffirmée à Menon et la définition réaffirmée que ce premier « désir des bonnes choses joint à la volonté de se les procurer. Effort de cette définition en citant un poète : argument d’autorité  La définition que Menon produit est très classique, et donc Menon : « Désir des bonnes choses » – pléonasme – on ne peut pas dire la recherche du bien car le bien est désirable à tout homme – la vertu est-elle puissance, puis-je la définir par un pouvoir, Menon confond l’expérience morale avec l’expérience sociale. Le texte consiste dans la réfutation de la thèse de Menon La thèse de Menon est « on ne peut désirer le mal », Montrer que le mal est malheur et nul ne peux vouloir le mal comme mal, nul ne veut le mal car il apporte malheur L’enjeu majeur :

Le bien est foncièrement désirable 1. Réflexion sur l’apparence : le méchant qui fait le mal, confond un bien apparent et bien réel, qui entraine une réflexion sur l’utile. Le mal ne peut être qui nuisible, c’est confondre un bien apparent et un bien réel, et comme ce bien apparent est nuisible, personne ne peut désirer le mal. 2. Montrer que le tyran est le plus malheureux des hommes Ce qui est le modèle de vie des interlocuteurs est le tyran – celui qui fait tout ce qui veut est le plus malheureux des hommes. Celui qui désir ainsi un bien apparent se trompe. Confusion entre désirer le mal pour soi et désirer le mal pour autrui. Dénoncer l’idée que faire du mal à autrui c’es se faire du mal  Faire du mal à autrui c’est se faire du mal à soi Le moment socratique et platonicien c’est le moment où s’affirme le pt de vue moral : un règle ne va pas constituer une différenciation entre des catégories Vertu = excellence (perfection) Menon : la vertu c’est faire du bien a ses amis, du mal à ses ennemis. La morale refuse la distinction catégorielle Ce n’est pas parce que j’ai subit l’injustice/le mal que je suis autorisé à le commettre. Nul ne peut vouloir le mal comme mal Conclusion : - Parenté du désir et du bien Le bien est désirable et le désir attend le bien, on veut toujours le bien mais on ne sait pa toujours quel est le bien pour nous. - La vertu est savoir si le mal est ignorance. Le mal est une erreur tandis que la faute est punissable  Importance de la connaissance : le philosophe est le plus heureux des hommes – LA VERTU EST SAVOIR Ce n’est pas pourtant un intellectualisme La connaissance est toujours morale, on ne peut pas distinguer le champ pratique et théorique, le choix de mes connaissance = choix de vie Connaitre la vertu chez Platon c’est déjà s’y convertir, comprendre que l’essentiel n’est pas la réussite sociale. Je sais que je ne sais rien est déjà assumer que l’existence de vérité suppose que je reconnaisse que je ne la détient pas – connaitre engage tout notre être. Connaitre pour Platon c’est de changer de vie, de changer notre rapport au monde. L’obstacle chez Menon ce n’est pas l’intelligence. Certaine manière d’aborder le vrai. L’intellect n’est pas divisible de l’intellect, qqn qui se trompe peut se corriger. La séparation amie/ennemie ne vaut pas – le savoir est condition de la sagesse, dire que le bien est connaissance n’est pas dire que c’est un intellectualisme, connaitre la vérité c’est déjà s’être tourné vers elle (ex : fanatique) Nul n’est méchant volontairement, idée de déresponsabilisation de l’homme ? L’ignorance est elle une excuse ? - L’ignorance n’est pas une excuse, comme la connaissance est aussi une choix de vie on a une responsabilité entière de connaissance. La République va venir clarifier ce point (Mythe d’Ehr – responsabilité des choix de notre existence) - La faute c’est de rester dans la situation d’illusion Ex : Eichmann Il va être le modèle du bureaucrate – « je gérai des trains, moins de désagrément possible pour les voyageurs » « Etes vous sure que vous ne pouviez obéir ? » La République va indiquer que l’homme va être rendu responsable des choix qu’il fait de la parole du mythe et donc la thèse de ce double extrait.

Le bien ne se réduit pas à une apparence sociale et est désirante, et rend l’homme responsable de sa propre existence. L’idée de choix était de montrer l’ampleur du soupçon dans la mesure où le texte fait suite au livre I. Je choisis le juste et le mal – PAS POSSIBLE Le juste est l’homme de bien Livre II – est-ce qu’on ne pratique pas le mal par peur du châtiment, la justice ne se réduit-elle pas à la peur du châtiment, - Glaucon et Adimante vont creuser le soupçon Si j’étais comme Gygès, je choisirai l’injustice, désir de la justice pour elle-même. Le but de la République et de montrer que la justice est désirable en elle-même – pourquoi Gygès choisirait la justice –rendre compte du soupçon. La méthode pour répondre : - Analogie : métaphore des « grosses lettres » - analogie de ce qui est écrit en petites lettres dans l’individu et en grosse lettres dans la cité La République est construite sur ce parallélisme constant. Pour comprendre ce qu’est la justice il faut réfléchir ce qu’est la justice dans une cité. On construit pour comprendre comment elle fonctionne – justice dans la cité et justice dans l’individu. Traité philosophique, moral, éducatif, puis un traité politique en réfléchissant ce qu’est le juste. Mq qu’il est désirable d’âtre juste même quand on ne sera jamais pris sur le fait (Gygès)

Le mythe semble renouer avec une attitude extérieur à l’égard de la morale, au sens où Socrate pourrait tomber dans la crainte du châtiment qui nous rend juste après la mort. Menace : si vous êtes injuste ici vous serez puni, on substituerait la crainte de la punition.  Mais ce n’est pas ainsi qu’il faut voir le mythe mais mettre en relation avec la thèse « nul n’est méchant volontairement » - la responsabilité de nos choix d’existence, le mythe vient dans le langage du mythe nous rend conscience de nos choix de vie. Le mythe va utiliser le récit, l’infinité des détails que même si nous ne choisissons pas notre position dans l’existence, nous ne sommes pas responsable des choix que nous faisons. Le mythe permet de nous faire prendre conscience de ce choix de responsabilité (choix de la responsabilité qui peut être vu comme choix d’âtre libre). Ne pas prendre le récit au pied de la lettre. Si le mythe est un reflet des croyances des grecs. Le mythe qui a une portée philosophique dit les choses qui doivent être interpréter : on raconte une histoire pour raconter autre chose que cette histoire.

AUGUSTIN On le considère comme un grand philosophe. Les confessions sont un ouvrage unique en tant que c’est une confession de confesser son parcours (relire son existence sous le regard de Dieu) et confesser sa foi – projet apologétique de promotion philosophique de ;a foi chrétienne. Partis pris premier de bienveillance – abandonner le style indirect – s’approprier ce qu’il dit. Intimité avec l’auteur. Voir les formules qui nous touchent. Réflexion sur l’imitation : « avoir honte d’avoir honte ». Le désir est plutôt désir de désirer- dans cette insatisfaction du désir le rôle d’autrui. Regard d’autrui – mis en perspective, le mal que l’on fait seul et ma que l’on fait à plusieurs. Dimension du désir, celle de forme de rivalité des désirs. La question du regard ou du jugement d’autrui que consiste d’avoir honte d’avoir honte. La conquête d’une intériorité, la quête de l’intériorisation de soi contraste avec le fuite en dehors de soi, la honte est perverti dans un moment de fuite de soi. L’épisode phare qui fait la valeur de ce livre 2 fait

l’expérience personnelle du mal gratuit, choque plus dans la mesure ou Augustin éliminait les raisons nécessaire (pas un vol par nécessité) – acte de destruction, de saccage, porter atteinte gratuitement pour rien. Augustin le distingue de tous les actes mauvais qui ont des raisons d’être, il va découvrir ici le mal comme le fait de la liberté, un mal à l’état pure car il n’existe que pour lui-même. C’est ce moment que représentent les confessions. Acte sacrilège, perversion où l’homme, dans cet exercice de la volonté mime ou s’approprie cette infinité de Dieux, de poser un acte et de l’affirmer, l’homme peut décider d’inverser le rapport qui le constitue. Historiquement et dans une grande tension, l’importance d’Augustin c’est qu’il est à un tournent de la culture - début du moyen-âge, il est formé par les philosophes de l’antiquité, et puise dans Cicéron, dans les néoplatoniciens, et va chercher avec cette culture gréco-latine à pencher vers le christianisme. Augustin né philosophe romain de l’Afrique du Nord, né vers Carthage, algérien, à la frontière du monde antique et du moyen-âge, de l’Europe à l’Afrique du Nord. Sa mère fervente dans la foi, se sacrifie pour se donner les moyens d’une éducation ambitieuse. Et pour étayer. Il avait avant le sentiment que la Bible était trop personnelle et que le christianisme était une religion balbutiante. Il n’a eu de cesse de penser philosophiquement la volonté humaine, de s’affronter aux grandes hérésies, ce qui a été vécu s’est fondé sur un dogme (ex : dogme de la trinité) il va devoir s’affronter à des courants qui représente des dévoiements quand à l’interprétation. Le corps est lieu d’une puissance maléfique et pense la philo comme une purification de soi par un détachement du corps. Platon n’est pas manichéen, l’âme choisit l’orientation qu’elle donne à son désir Le sensible est occasion de chute, l’âme est enfermée dans une prison dont elle constitue elle-même les barreaux, le corps n’est pas un lui-même responsable. Il y a une structure manichéenne, le progression des plaisirs charnels, même dans les plaisirs charnels ce sont les plaisirs de l’âme. Continuité dans le livre Ii : ne pas savoir par quoi orienter le désir. Possibilité de choisir le bien ou le mal. Ce texte a une puissance philosophique Loi éternelle, consiste à mettre les choses à leur place, plus une chose à de valeur, plus elle doit être aimée, le mal va inverser cet ordre. La loi temporelle elle, a uniquement pour but de sauvegarder la paix entre ceux qui recherche des biens temporels. Il n’y a pas de choses mauvaises en elles-mêmes, si un homme se soumet à l’argent il se soumet à qqchose d’inférieur à lui. L’argent est le médiateur de tous les désirs, et donc en cela il est étalon de nos désirs, à un rôle dans l’éducation du désir et l’argent est ni laid, ni malsain en lui-même mais il est lieu d’une inversion. L’amour rend semblable à ce que l’on aime. Livre 11, sur le temps, où Augustin va penser la nouveauté par la révélation (avant, pdt, après) et rend l’histoire linéaire. Il va essayer, dans une grande difficulté, de penser la nouveauté de l’expérience du temps, dans les transformations. Il va donc quitter la compréhension manichéenne ...


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