Géopolitique Cours - Professeur : Frédéric Munier PDF

Title Géopolitique Cours - Professeur : Frédéric Munier
Course grands enjeux géopolitiques
Institution SKEMA Business School
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Professeur : Frédéric Munier...


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GÉOPOLITIQUE CM 1 — LES GRANDS ENJEUX GÉOPOLITIQUES La géoπ s’est imposée comme grille de lecture du monde Mackinder : géoπ est la manière dont les nazis veulent conquérir le monde Ponomarev : Justifier les actions des impérialistes => Connotation 2e GM Gogwilt : Ni une science, ni une philosophie mais une fiction Leibnitz : cosmopolitica pour une meilleure collaboration VS géoπ met bcp plus l’accent sur les conflits, la π. Leibniz est le premier à avoir introduit le terme de « geopolitica » dans son Encyclopédie (1679), une notion qu’il avait d’abord choisi d’appeler « cosmopolitica » et qu’il définissait comme l’étude de la « terre relativement au genre humain, qui comprend l’histoire universelle et la géographie civile. » Economistes : cherche à penser aux effets directs et indirects, tente de lutter vs biais cognitifs pour avoir une vision dans la généralité Pascal Boniface, Comprendre le monde, Paris, Armand Colin, édition 2019 I.

Comprendre la puissance : géopolitique de la géopolitique

A) La géopolitique matérialiste 1. Une géopolitique allemande axée sur les terres et marquée du sceau du nationalisme Discipline née en Allemagne dans un contexte raciste, belliqueuse, nationaliste, extrémiste… par Friedrich Ratzel (1844-1904), Géographie politique, 1898. Botaniste de formation Pour lui les Etats sont comme des animaux, les plus forts l’emporte sur les autres, parlent de géographie politique. Décrit les “lois” de développement spatial des Etats, selon lesquelles les Etats seraient appelés à entrer en conflit, “comme tout organisme vivant”.  D’après lui l’All fort doit s’emparer des petits états qui sont proches de lui. Notion géoπ vient de Rudolf Kjellen (1864-1922), L’Etat comme forme de vie, 1916. Juriste La géopolitique est « la science de l’Etat en tant qu’organisme géographique, tel qu’il se manifeste dans l’espace... ». La nation n’a de substance que sur un territoire donné (et sacralisé) qu’est l’Etat. Karl Haushofer (1869-1946), Les frontières et leur signification politique, 1927. Les Etats doivent s’étendre par la guerre au-delà de leurs frontières.  Fonde les prétentions du III ème Reich à s’étendre en Europe centrale ie mit les idées géoπ au service du Reich All 2. Une géopolitique anglo-saxonne entre mer et terre Alfred Mahan (1840-1914), The Influence of Sea Power upon History, 1890. Montre, historiquement, la supériorité des puissances maritimes sur les puissances continentales. La prospérité américaine reposerait sur la sécurité que lui confère son « insularité » par rapport à l’Eurasie.

 Les grandes puissances historiques sont toutes maritimes (thalassocratie), cherche à montrer l’importance d’une flotte (dans une optique nn conquérante : une flotte maritime pour le commerce et une flotte militaire pour la protéger) Cf Chine ajd a tout compris (acquisition récente port au Sri Lanka) Sir Halford Mackinder (1861-1947), The Historical Pivot of History, 1903. Le moteur de la géopolitique mondiale est l’affrontement entre puissances maritimes et continentales... Notion de « Heartland » / Pivot : zone pivot au cœur de l’Eurasie, dont la maîtrise permettrait le contrôle du monde  Théorie cf présence brit dans les indes et le golfe persique // cherche à justifier les intérêts de leurs pays Nicholas J. Spykman, (1893-1943), La géographie de la paix, 1944. Récuse l’opposition terre/mer. Notion de « Rimland » : région côtière stratégique La question n’est pas de maitriser la mer ou la terre pour maitriser un espace mais les marges. A inspirer la doctrine du containement cf Truman qui cherchait à contenir les soviet -> durcissement des frontières extérieures. CF Depuis novembre 2011, la traque des réseaux Al-Qaïda a entrainé l’installation de bases militaires américaines au Tadjikistan, au Kirghizistan, en Ouzbékistan (fermée depuis) et en Afghanistan…Ce dispositif complète les bases américaines dans le Golfe ; au sud-est, au Pakistan ; à l’ouest, en Turquie ; et depuis 2003, en Irak. En juillet 2019, les EU ont annoncé qu‘ils ouvraient une base en Arabie saoudite. 3. Critique des thèses matérialistes Un critique, contemporains des premiers matérialistes : Albert Demangeon (1872-1940), Le déclin de l‘Europe, 1920. Il soulignait le caractère peu scientifique de la démarche des matérialistes : « On sent tout de suite tout ce que cette conception anthropomorphique de l’Etat contient d’artificiel. On abuse quand on assimile l’Etat à un individu doué de vie et d’âme. » A. Demangeon, « Géographie politique », Annales de géographie, n°3, vol. 41, 1932.  Des idées marquées par un fort déterminisme  Des idées destinées avant tout à nourrir des programmes politiques  Interdite d’enseignement après 2GM (même Pinochet été prof de géoπ) en Allemagne aussi bien qu’en URSS. Aux Etats-Unis, les « relations internationales » (IR) sont devenues la discipline reine de lecture et d’interprétation des rapports de force mondiaux. B) L’école étatiste ou géoréaliste 1. La géopolitique après 1945 : de l’ostracisme à la renaissance ; l’impulsion américaine Réhabilitation du terme grâce à l’oubli, à travers ntm Yves Lacoste 90’ (Fondateur de la revue Hérodote, 1976). Guerre d’Afghanistan, Guerre du Liban, Guerre Irak-Iran, invasion du Cambodge par le Vietnam, effondrement du bloc de l’Est...partout où il y a des rivalités de pouvoir sur un territoire, une situation géopolitique à analyser.

2. La géopolitique après 1945 : de l’ostracisme à la renaissance, l’école française Une définition moderne de la géopolitique par Yves Lacoste, Géopolitique, La longue histoire d’aujourd’hui, Paris, Larousse, 2006. Le terme « géopolitique » (…) désigne en premier lieu, tout ce qui concerne les rivalités de pouvoirs ou d’influences sur des territoires et des populations qui y vivent, qu’ils s’agissent de rivalités entre des pouvoirs politiques et de toutes sortes (et pas seulement entre des Etats et des nations), mais aussi entre les Etats et des mouvements politiques ou des groupes armés plus ou moins clandestins – toutes ces rivalités ayant pour objectif le contrôle, la conquête ou la défense de territoire de grande ou de petite taille. » 3. Une géopolitique critique L’exemple russe : la géopolitique à l’ère de Vladimir Poutine 

Géopolitique formelle - Concept d’un « étranger proche » forgé dans les années 1990 par des groupes nationalistes favorables au rapatriement des russes vivant hors de Russie. Cette question, au départ périphérique, est progressivement accaparé par le pouvoir russe dans une optique néo-impériale.



Géopolitique pratique - Constitution de la CEI (1991), de l’Union économique eurasiatique (2014) - Définition d’une « conception de politique étrangère russe » succédant à l’âge bipolaire et insistant sur la multipolarité et la reconnaissance de « zones d’intérêts privilégiés » (2008) - Interventions directes ou indirectes en Ossétie du Sud, en Abkhazie ou en Ukraine depuis 2014



Géopolitique populaire : - Défense de la politique de Vladimir Poutine - Sentiment de grandeur retrouvée après l’humiliation des années 1990 C) Géopolitique et économie : une autre manière de voir la géopolitique 1. Une première approche

2. Conceptualiser la puissance économique Un concept relatif : la puissance d’un acteur s’analyse par rapport à celle d’un autre acteur. Deux grands facteurs à capturer : - La capacité financière à s’engager dans un conflit. - La capacité à infliger des pertes économiques à un pays. Trois grands indicateurs : - La part du PIB dans le PIB mondial. - La part du commerce dans le commerce mondial. Permet de nuire à l’autre indirectement ou directement - La part des capitaux extérieurs dans les capitaux extérieurs mondiaux. 2010’ : USA n’est plus la seule puissance au cœur des échanges cf piège de Thucydide 2020’ : va devenir la puissance économique dominante 2030’ : Inde risque aussi de la devenir  A nouveau les puissances démographiques sont devenues des puissances économiques 3. Géographie, économie, puissance Le développement économique est source de puissance La géographie : est-elle un déterminant fondamental du développement économique ? Si oui, la géographie est une source de puissance. On constate que plus on s’éloigne de l’équateur, plus on a la chance d’être riche.  Souvent rentre en compte le climat, l’enclavement et les voisins - Climat : si on passe notre vie à essayer de se nourrir, on ne se dev pas car perte de temps OR avec tel climat le potentiel agricole est très faible + production de choses indésirables tq des maladies (palu), échauffement des appareils - L’enclavement : difficile de se développer sans mer mais plus facile le faire si on est encerclé par le succès car les économies communiquent (Suisse) - Voisins : stables, bonnes structures, frontières claires  Géographie est corrélée au dev éco ie peut l’entraver mais cela ne veut pas dire que l’on ne peut pas surmonter les obstacles.  La géopolitique finalement étudie l’ensemble des rapports de force qui s’exercent dans l’espace entre différents types d’acteurs. Elle prend appui sur une analyse de l'espace et de multiples facteurs, économiques, politiques, culturels. II.

Interpréter pour agir : différentes grilles de lecture

A) La méthode géopolitique -

Identifier et les acteurs Identifier les enjeux et les représentations qu’en ont les acteurs Identifier l’espace et l’échelle

B) Le diatope : l’apport de l’école de géoπ française Yves Lacoste et le diatope « J’appelle diatope le schéma qui montre la superposition de cartes en perspectives de grande échelle (en bas) et de petite échelle (en haut) : tope, du grec topos qui signifie le lieu et par extension, l’espace, dia du grec qui signifie séparation-distinction mais aussi à travers. Les différents diatopes donnent une représentation de l’espace terrestre comme s’il était vu d’avion par un pilote qui « pique » sur un objectif au sol. » Implosion de l’ex- Yougoslavie : conflit a surtout divisé et opposé la Serbie et la Croatie, frontière qui s’est réactivée a près de 1500 ans => s’explique par l’histoire cf influence des turques, présence d’un empire, ≠ de religion… C) L’importance des représentations Friedrich Nietzsche (1844-1900) « Il n’y a pas de faits mais seulement des interprétations. » => question de perception Max Weber (1864-1920, La vocation du savant, 1919.) et la question du « polythéisme des valeurs ». « La vie ne connait que le combat éternel que les dieux se font entre eux ou, en évitant la métaphore, elle ne connaît que l’incompatibilité des points de vue ultimes possibles, L’impossibilité de régler leur conflit et par conséquent la nécessité de décider en faveur de l’un ou de l’autre. »  Weber reconnait « l’impossibilité de se faire le champion de convictions pratiques au nom de la science. » Max Weber entend par là que si la raison peut parvenir à la vérité, c’est dans le champ exclusif des sciences. Pour toutes les autres interrogations telles que les questions métaphysiques, morales, politiques (et donc géopolitiques), la raison est démunie car les intuitions morales ou métaphysiques ne relèvent pas de sa compétence. Cela signifie que les jugements de valeurs mettent en jeu des décisions, des choix personnels et relèvent à ce titre de la liberté des personnes. C’est ce que l’on appelle le « décisionnisme ». Dire que les valeurs sont l’objet de choix consiste à reconnaître leur caractère arbitraire et conséquemment l’idée qu’ils sont indécidables rationnellement parlant. Cela revient à admettre le relativisme et le fait que le « polythéisme des valeurs » puisse dégénérer en guerre des dieux. Voilà pourquoi il est fondamental en géopolitique d’interroger les valeurs, les représentations des acteurs en jeu. Soft power : penser avec des catégories qui ont été pensées par d’autres. Ils pensent des représentations cohérentes du monde entre réalisme (état qui fait les choses), libéraux (institutions internationales pour surmonter les institutions), les constructivistes (sur les idées qui animent le monde) => permet de maitriser le monde

CM 2 — LE MONDE ACTUEL : DU NOUVEL ORDRE AU NOUVEAU DÉSORDRE INTERNATIONAL Introduction : Un nouvel ordre mondial 91, Nations unies sont libérées de l’impasse de la gf et sont donc en mesure de réaliser la vision historique de leurs fondateurs (1ere fois que les USA et URSS sont d’accord pour l’intervention en Irak en réaction à l’invasion du Koweït par Saddam Hussein). - En Europe : crise grecque depuis 2011, crise ukrainienne en 2014 (G8/G7), Brexit, divisions multiples au sujet des migrants, gouv populistes et/ou illibéraux, Italie… - En Afrique : progression de l’islamisme (Boko Haram, AQMI…), intervention fçs en Centrafrique, décomposition de la Libye, de la Somalie, crise au Burundi, recrudescence d’Ebola en Afrique guinéenne… - Au Proche-Orient : crise syrienne, lutte vs Daech, crise des migrants, tentative de coup d’Etat en Turquie, tensions avec l’Iran, violences dans la Péninsule arabique et le Golfe persique… - En Extrême-Orient : tensions Japon-Chine, crise avec la Corée du Nord… - En Amérique : crise π au Venezuela, difficultés éco générales en Amérique du Sud… Cadre dans lequel nous évoluons est important, monde caractérisé par (Stephen Walt) : - L’anarchie : il n’existe pas de puissance, de gouv mondiale dictant des règles applicables par tous. - L’ordre provient de l’équilibre de la puissance. Ajd on parle d’ordre multipolaire - Avantages comparatifs : affaire n’est pas seulement affaire de volonté, les avantages comparatifs sont décisifs - - Mauvaises perceptions et calcul erronés : Bush 2003 Guerre en Irak sans avoir d’idée de ce qu’était le monde arabe dans sa diversité => pensait mettre en place une démocratie pro-américaine qui pourrait se répandre - Construction sociale : nous agissons I.

Un nouvel ordre mondial ?

A. Une prise de recul historique Le monde ancien, un monde hobbesien : théorie du bon sauvage idéalisation de la nature avant l’existence de la civilisation. Homme né pure mais pervertie par la civilisation en réalité on avait 1 chance sur 2 de se faire tuer par son voisin => manque de bonne civilisation et d’État L’État a le monopole de la violence : qd il y a un État, le taux de mortalité violent baisse drastiquement car l’État est un organisme qui impose des institutions = règles du jeu dt l’une d’entre elle est qu’on ne fait pas justice soi-même. B. Un nouvel ordre mondial ? Imagination d’un nouvel ordre mondial géré par la SDN (Wilson) dt le but est la paix. Mais ordre ne voit jamais le jour : création ONU 45 et début des tensions Truman vs Jdanov => débouche sur un ordre bipolaire.

L’ordre mondial promis en 45 n’a pas été possible car l’un des deux grands est tombé et bien de fait le nouvel ordre mondial sera un monde garanti par un seul grand et l’ordre américain va devenir le new ordre mondial. Fukuyama, les hommes veulent juste être libres, il n’y a plus de tensions > il n’y a plus de principes opposés, tout le monde et d’accord donc il n’y aura plus de grand affrontement idéologique entre 2 modèles = la fin du monde  Paix, justice, liberté. Tendance générale : baisse considérable du nombre de guerre après 90 cf pivotement du monde. Le temps de l’hyperpuissance américaine . 1990-1991 : Intervention ONU sous commandement américain en Irak . 1992-1993 : Intervention américaine en Somalie sous mandat ONU, « Restore Hope » . 1993 : Accords d’Oslo (Bill Clinton – Yitzhak Rabin – Yasser Arafat) . 1994 : Opération « Uphold Democracy » à Haïti (Jean-Bertrand Aristide) . 1995 : Soutien aérien aux forces de l’ONU/OTAN en Bosnie-Herzégovine puis négociation des Accords de Dayton . 1998-1999 : Intervention OTAN au Kosovo A la suite de Arvind Subramanian et Martin Kessler, on peut définir l’hypermondialisation comme : 1. Un accroissement des flux internationaux de biens, de services et de capitaux… 2. … couplé à une participation accrue de l’ensemble des pays à un processus d’ouverture économique C. Un nouveau désordre mondial ? En fin de période depuis 2010’ les guerres remontent ntm avec une new arc de crises au MO. Notion dév par Bernard Lewis et Zbigniew Brzezinski à la fin 70’. Il s’agissait d’une stratégie visant à balkaniser le Moyen-Orient pour bloquer l’influence soviétique dans la zone. Aujourd’hui, la notion désigne plutôt l’ensemble des pays fragilisés de la zone et dont la situation peut, directement ou indirectement, peser sur l’ordre mondial. Cet arc s’étend du Liban à l’Ouest jusqu’à l’Afghanistan à l’Est. II.

Aujourd’hui, quel ordre mondial ?

A. Difficile recomposition d’un ordre multipolaire ? Les puissances économiques d’hier…et de demain : Chine si elles arrivent à traduire leur puissance éco et puissance π, elle risque de prendre la tête de la gouvernance mondiale. Débat autour de la 1ere puissance dépends des facteurs pris en compte => parfois c’est la Chine parfois les USA cf importance du PIB B. Ou d’un monde apolaire en recherche d’ordre ? Ajd y a des pôles, chaque pole ne s’entend pas cf Nielson monde apolaire, explique que le monde est totalement chaotique et instable. Védrine : si on arrive à reconstituer un ordre mondial, ce ne serait pas sur laπ, ni sur l’économie mais sur l’écologie car le risque est là pour tous = ennemi commun permet de faire front. C. Le bel avenir de la guerre ?

III.

L’Union européenne : chaos ab ordo ?

A. Une construction et ses difficultés B. Zone euro : une gouvernance économique incomplète C. L’UE, vers son démembrement ? CM 3 — DE LA GÉOPOLITIQUE À LA GÉOÉCONOMIE : LE TEMPS DE LA GUERRE ÉCONOMIQUE ? Les libéraux ont voulu retirer à l’État le monopole de la vérité et ont voulu donner au marché le monopole de l’efficacité => volonté d’un passage de la guerre à la paix. Aux yeux des libéraux, le commerce est forcément vecteur de paix. Au lieu de se battre avec les personnes d’en face indépendamment de leurs religions, il est plus intéressant de commercer avec eux => benef pour tous et obligé d’être en bonnes conditions avec lui. Edward N.Luttwak : en 90’, avec la fin de la Gf, il affirme que les conflits geoπ ont tendance à se raréfier et qu’il n’y aura plus de conflits périphériques politiques MS il pourra rester une conflictualité de +/+ économique. A rebours des idées libérales, se dev des idées populistes, nationalistes… et ntm paradoxe des USA à l’origine du libéralisme > phase où les libertés sont de -/- présentes (USA, Brésil, Chine…) cf instrumentalisation de la liberté. Axes : the balance of power, comparative advantage, misperception and miscalculation. I.

La guerre économique, fille de la mondialisation ?

A. La vision économique libérale Montesquieu « l’effet naturel du commerce peut porter à la paix ». On apprend à se connaître, on a des intérêts mutuels et cela a un effet pacificateur. Thèse reprise dans La mondialisation heureuse, Alain Minc. Mais cela n’est pas toujours vrai dans les faits. A partir 50’, échanges économiques ont commencé à s’accentuer MS pb sur graphique on s’aperçoit que les conflits locaux perdurent or normalement les États proches, commerce plus, or là rentre aussi plus en conflit. Les relations commerciales bilatérales réduisent la probabilité de conflits car : - Le commerce entraine une dépendance bilatérale… - … ce qui accroit le coût d’opportunité d’un conflit Les relations commerciales avec des pays tiers augmentent la probabilité de conflits car : - Le commerce multilatérale réduit la dépendance bilatérale… - … ce qui diminue le coût d’opportunité d’un conflit Donc : 1. l’argument du doux commerce n’est pas valide dans un monde à plusieurs pays 2. La mondialisation peut favoriser des conflits locaux 3. La mondialisation devrait réduire les conflits globaux NB : ce mécanisme peut expliquer la tendance actuelle à la fragmentation étatique

 Oui commerce international réduit les conflits MS en même temps augmente la probabilité qu’il y en ait. Tout dépend du point de vue et de l’échelle. B. De nouveaux débats Paul Samuelson, prix Nobel de l’économie, 2004 pose la question suivante : « Est-il possible que la mondialisation accrue ne crée pas de gains pour les deux partenaires ? » : ne remet pas en cause les gains à l’échange pour un pays en autarcie. Pr...


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