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1) Définitions: Picking: prélèvement, action qui consiste à préparer une commande à partir des produits stockés dans un entrepôt, sur une plateforme ou directement en les prélevant dans les rayons d'un point de vente, où ils avaient pourtant été placés dans un premier temps pour une vente en libre-service. Les personnels dédiés à cette opération de prélèvement sont appelés les pickers (pickers). Source: http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire/Picking238525.htm#VldouO9ypfZgqfaX.97 Cross-docking: Le cross-docking est une technique logistique utilisée notamment en grande distribution qui consiste à répartir le contenu d’un camion vers d’autres véhicules directement sur les quais d’un centre logistique ou d’un magasin sans repasser par de l’entreposage. Le crossdocking peut être utilisé sur une plateforme logistique d’une enseigne ou sur les quais d’un point de vente. Dans ce dernier cas, le cross-docking est donc une forme de collaboration logistique entre magasins, d’une même enseigne. Source: http://www.definitions-marketing.com/definition/cross-docking/ Réassort: Dans le commerce, le réassort (raccourci pour réassortiment) désigne l'action de réapprovisionner un rayon ou un stock. Le réassort joue un double rôle dans une structure commerciale. Quand il touche au réapprovisionnement d'un produit en rayon, il assure sa disponibilité visuelle auprès du client. Lorsqu'il concerne un réapprovisionnement des stocks, il permet de prévoir les ruptures et de faire face efficacement à une augmentation des ventes. Source: http://www.ecommercemag.fr/Definitions-Glossaire/Reassort245349.htm#cZwxLKyS2MEke0LX.97

2) Avant 2008, l'enseigne de jardinerie Jardiland ne s'appuyait sur aucune logistique. Elle ne possédait aucune centrale d'achat, pas d'entrepôt, pas d'assortiment défini, pas de transport massifié, ni aucun système d'information dédié. Ces caractéristiques présentent donc des faiblesses: le

personnel de magasin devait traiter à la fois la "facturation et l'inventaire d'un stock couvrant quelque 30 000 références articles en moyenne", en plus de sa première mission qui est la vente (hétérogénéité de l'offre entre les magasins, rotations lentes des références, surstocks vieillissants,... étaient les contrecoups de cette gestion délicate).

3) Depuis la mise en place du projet OSCAR, des changements sont intervenus. En effet, ce projet a permis de réduire de plus d'un tiers ses coûts de stockage et de transport entre les entrepôts et les magasins. En ayant à présent une logistique structurée,axée sur une centralisation à la fois des commandes fournisseurs et des réassorts magasins, l'enseigne peut espérer voir à la hausse ses ambitions pour 2015 (nette amélioration de la rentabilité de ses magasins grâce à une augmentation de son chiffre d'affaires moyen), ce qui permettrait aussi d'attirer de nouveaux franchisés sur un réseau qui compte aujourd'hui 219 magasins. La gestion des stocks par la centrale d'achats a permis de superviser les volumes et les fréquences d'approvisionnement, et donc de limiter le risque de rupture et aussi de permettre une meilleure disponibilité du produit.

4) La solution OSCAR n'est pas étendue à l'ensemble des points de vente Jardiland. Elle n'est pas étendue aux magasins franchisés car il s'agit d'une démarche longue et compliquée, nécessitant un accompagnement des personnels des surfaces de vente dans la mesure où on leur supprime une partie de leur indépendance.

5) DHL est un prestataire de logistique chargé de s'occuper de la distribution des produits après réception des fournisseurs. DHL doit synchroniser ses actions en fonction aussi bien des campagnes promotionnelles que des livraisons courantes. DHL exploite deux sites d'entreposage dans lesquels environ 30% des flux transitent....