Hubertine Auclert doit-elle entrer au Panthéon PDF

Title Hubertine Auclert doit-elle entrer au Panthéon
Course Histoire - Histoire du XIXe siècle
Institution Institut d'Études Politiques de Paris
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Nicolas Smaghue...


Description

Hubertine Auclert doit-elle entrer au Panthéon ? Réclame l’égalité parfaite. Bibliothécaire au sein du mouvement L’avenir des femmes. Question du vote des femmes n’est pas une priorité. Congrès International des droits des femmes 1878 où elle n’est pas acceptée. Elle peut se faire entendre au Congrès de Marseille en 1879. Crée son journal La Citoyenne en 1881. La femme ne doit pas être résumée à ses actions de charité. Pourquoi si elle ne vote pas la femme doit voter des impôts ? Auclert refuse de payer ses impôts « Je ne vote pas, je ne paie pas ». Elle est profondément républicaine. 1892 : fonde le conseil national des femmes françaises. Pionnière du suffragisme. 38% à travailler au début du XXe siècle. Les femmes devaient participer à l’effort de guerre mais n’ont pas le droit de vote. Le droit de vote et d’éligibilité est obtenu le 21 octobre 1944. Son enfance va expliquer son engagement. Elle est orpheline, envoyée dans un couvent dont elle est renvoyée. Anticléricalisme. Religion est une forme d’oppression de la femme. Grève de l’impôt en 1880. A réclamé la féminisation de certains mots. Son père était républicain, maire pendant la IIe République. Foi républicaine a développé son féminisme. Elle ne demande pas seulement le droit de vote mais aussi le droit d’éligibilité. C’est une des seules à l’époque à le faire. Statut réel de la femme : soumise à l’autorité du père et du mari. Femmes mariées ne pouvaient pas accéder au lycée et à l’université. Olympe de Gouges. Les femmes qui s’engagent sont lettrées. Donc elles sont peu nombreuses. 40% des femmes du XIXe siècle travaillent dans le milieu agricole et sont illettrées. 1861 : première femme à obtenir le bac. Pendant la IIe République, les féministes avaient l’espoir d’obtenir le droit de vote. Les personnages qui entrent au Panthéon ne pose pas spécialement débat. Par exemple, Jean Moulin a un engagement indiscutable. Action d’éclat : saccage des isoloirs. Question de la parité dans l’entrée au Panthéon ? Les femmes du XIXe ont des vies très différentes en fonction de leur milieu social. Si elles ont une chose en commun c’est le rapport par rapport au droit et à la place qu’elles occupent dans la société de l’époque. Question du travail de la femme, question des revendications que l’on peut qualifier de féministes se posent. Code Napoléon définit le statut de la femme en 1804. Exclusion des femmes du suffrage universel en 1848. Rétablissement du droit au divorce pour les femmes en 1884. Lois Jules Ferry qui permettent sur un plan laïc que les filles et les garçons aient le même droit à l’éducation. 1911 : droit d’accès des femmes aux universités. Cela pose une question pour Marie Curie, elle obtient le prix Nobel en 1903 et avait fait de la recherche bien avant (avec son Marie). Le consulat et l’empire établissent une hiérarchie des sexes. La femme dans le Code Civil est naturellement « inférieure aux hommes ». C’est inscrit dans la loi. Elle est exclue de la politique. Peu de droit, exclue du suffrage. Education n’est pas une priorité pour les femmes au XIXe : confiée à l’Eglise ou aux mères, chargées de faire de leurs filles de bonnes ménagères et épouses. On peut penser que les lois Ferry changent quelque chose. Mais

quand ces lois sont votées il y a énormément de débats sur la question de l’éducation des filles. L’éducation des ouvrières était prise en charge par les patrons. Les femmes ont une personnalité civile, un statut. Hubertine Auclert revient sans arrêt à ce statut civil. Mais elles n’ont pas de droit. Quand elles ne sont pas mariées leur responsable est le père et ensuite le mari. Tout au long du XIXe, elles obtiennent des évolutions. Elles vont obtenir le droit d’avoir des salaires (même quand elles étaient ouvrière, le salaire revenait au père ou au mari, salaire très inférieur à celui des hommes). L’enseignement primaire va faire qu’elles vont pouvoir construire un discours. Après la première Guerre Mondiale, les femmes seront plus sensibles aux affiches et discours car elles sont plus alphabétisées. Le travail des femmes. On peut se demander si les femmes travaillent au XIXe. Elles étaient paysannes, fileuses, dentelières, couturières, commerçantes… Les choses évoluent au XIXe car leur travail devient visible. Quand beaucoup de femmes vont travailler dans les usines, cela leur permet d’obtenir un statut. On leur donne un travail qui correspond à ce que les patrons pensent comme leur qualité naturelle notamment dans le textile. Elles travaillent et s’occupent des tâches domestiques. On établit une hiérarchie dans le travail des femmes. Au sommet, on place la marchande. Ensuite, les domestiques, la maitresse d’école. Un cran en dessous, l’ouvrière, la sage-femme. Ensuite, la paysanne et la religieuse. Les revendications féministes. Elles apparaissent au moment de la Révolution Française et de la révolution de 1848. Le XIXe siècle ouvre la voie du féminisme. Il construit la citoyenne du XXe siècle. Il y a dans l’étymologie de féminisme quelque chose d’intéressant : au départ désigne un homme manquant de virilité dans le domaine médical. Combat revient en 1880. Brûlent le Code Civil, se présentent comme candidates aux municipales, refusent de payer l’impôt. Actions d’éclat et médiatisées. Victor Hugo va être le président d’honneur de la ligue française pour le droit des femmes. « Il y a des citoyens mais il n’y a pas de citoyennes. C’est là un Etat violent il faut qu’il cesse ». C’est à partir de là qu’un mouvement suffragiste se développe. La presse parle de suffragettes, comme en GB. Auclert souhaite que les femmes investissent les structures du pouvoir, veut les mêmes droits et devoirs. On peut se demander si certaines mesures de parité ne sont pas entrain d’aller dans un sens différent que les revendications du XIXe et du XXe. Est-ce juste et démocratique d’imposer une femme et un homme à parité égale ?...


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