Title | ITEM 113 - Prurit V2 - Notes de cours item 113 dermato |
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Author | Chloé Tallon |
Course | dermatologie |
Institution | Université Jean-Monnet-Saint-Étienne |
Pages | 3 |
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ITEM 113 : PRURIT Prurit = sensation provoquant le besoin de se gratter : localisé ou généralisé, concernant la peau ou certaines muqueuses ou semi-muqueuses - Prurit physiologique : discret, plus important le soir et/ou le matin quand le malade se dévêt - Prurit pathologique : lésions de grattage et/ou retentissement sur le sommeil ou les activités - Retentissement : insomnie, troubles du comportement, importance des lésions de grattage, retentissement sur l’état général, gêne dans le travail ou les activités de la vie quotidienne - Circonstances aggravantes (hypersudation, repas, douche…) ou apaisante (bains froids…) - Contexte : métier, prise médicamenteuse, traitement local, éventuel caractère collectif du prurit, horaire
S F
S C
Lésions de grattage non spécifique s Signes étiologiq ues
D D
- Excoriations et stries linéaires, voire ulcérations dans les zones accessibles au grattage - Prurigo : papulo-vésicules, papules excoriées ou croûteuses, nodules - Lichénification (prurit chronique) : peau épaissie, grisâtre, recouverte de fines squames dessinant un quadrillage - Surinfection : impétigo, pyodermite - Lésions cutanées non expliquées par le grattage - Dermographisme - ADP périphériques palpables, hépatomégalie, splénomégalie
- Sensations cutanées : dysesthésie, paresthésie, douleur Urticaire
- Papules œdémateuses rosées, fugaces, migratrices et récidivantes
Dermographis meurticarien
- Papule urticarienne induite par frottement peau
Mastocytos e cutanée
++ enfant : urticaire pigmentaire
Eczéma Ecto- parasitose
Psoriasis
= Atopique ou de contact : placards érythémato-vésiculeux d’extension progressive - Gale : prurit à recrudescence nocturne, épargnant le visage, avec topographie caractéristique et mise en évidence de sillons scabieux - Pédiculose corporelle : ++ contexte de précarité, prurit du tronc et racine des membres - Prurigineux chez > 50% des patients - Papules de couleur brunâtre ou violine, recouvertes de petites stries blanchâtres en réseau
Lichen plan
DBAI Mycosi s fongoï de
- ++ à la face antérieure des poignets, des avant-bras, des coudes, des genoux, de la région lombaire, de façon symétrique - Lésions muqueuses possibles (++buccales) : lésions blanches réticulées érythémateuses ou érosives non prurigineuses Biopsie cutanée : infiltrat cellulaire dermique superficiel en bande - Prurit fréquent, souvent sévère, pouvant précéder les lésions Lymphome T cutané épidermotrope : le plus souvent chez le sujet âgé - Placards érythémateux et squameux, prurigineux - Evolution vers une infiltration de la peau, avec squames peu épaisses, prurit important insomniant - Syndrome de Sézary : forme érythrodermique et leucémique du mycosis fongoïde
Afecton générale
Médicament Parasitose interne Carences Autres Facteurs envi.
Prurit difus sans lésion cutanée spécifque = « sine materia »
Que des lésions de grattage +/- lésions de prurigo - Avec ou sans ictère Cholestase - Prurit souvent intense et insomniant dans les ictères obstructifs par cancer des VB/pancréas - Souvent révélateur dans la cirrhose biliaire primitive IRC - Prurit rarement révélateur, mais très fréquent en cas d’hémodialyse (ø prurit si IRA) - Lymphome : tout prurit chez un sujet jeune doit faire évoquer un lymphome ! (Hodgkinien Maladie ou NH) : prurit fréquent, de pronostic défavorable, parallèle à l’évolution de la maladie hématologique - Polyglobulie de Vaquez : prurit aquagénique, surtout en bain chaud - Cause plus rare : leucémie lymphoïde chronique, anémie ferriprive - Hyperthyroïdie, surtout maladie de Basedow Endocrinopathies - Hypothyroïdie (plutôt du à la sécheresse cutanée) !!! pas le diabète (plutôt paresthésies), ni la goutte et l’hyperuricémie !!!
Agent irritant Prurit aquagénique Sécheresse cutanée
- Opiacé ++, allergie, médicament responsable d’une cholestase, autres médicaments… = Avec migration tissulaire et hyperéosinophilie - martiale et vitaminiques - Paranéoplasique : exceptionnel, ne justifiant pas la recherche d’une néoplasie - Maladie du SNC - Agents végétaux - Laine de verre - Produits caustiques : antiseptique mal rincé, hygiène, cosmétique… = Immédiatement après un contact avec de l’eau, quelle que soit sa température, sans aucune autre manifestation cutanée, éliminer cause hémato sous-jacente (++Vaquez) Souvent un facteur favorisant de prurit de cause externe (++SA)
Prurit localisé
- Bilan standard : NFS, plaquettes, bilan hépatique (GGT, PAL), créatininémie - TSH Bilan de 1ère - Sérologies VIH, VHB, VHC intention en cas - Radiographie thoracique de prurit sans - Echographie abdominale cause évidente La biopsie cutanée n’est pas indiquée en 1ère intention : possible en 2nd intention en cas de suspicion de lymphome cutané ou de dermatose bulleuse auto-immune à un stade précoce Candidose /Dermatophytose Mycose Ectoparasitose
= Prurit localisé avec ou sans lésion élémentaire - Prurit de la nuque ou du cuir chevelu, en particulier chez l’enfant ou le SDF : poux - Prurit généralisé : gale
Helminthiase tropicale
A évoquer systématiquement après un séjour en pays d’endémie Hyperéosinophilie + syndrome de larva migrans cutané.
Parasitos e Piqure
Prurit du cuir chevelu
TT
partculiers Cas
Prurit psychogène
Grossesse Sujet âgé Infection VIH
- Dermatite des nageurs macules érythémateuses prurigineuses et disséminées dans les Parasitose heures suivant un bain en étang ou en mer. Disparition en quelques jours. autochtone = ++ banale de prurit saisonnier, associé à des lésions urticariennes, ±centrées /point purpurique ou nécrotique - Rechercher systématiquement une pédiculose - Autres causes : - Intolérance ou eczéma de contact aux produits cosmétiques/capillaires ; Etat pelliculaire simple ; Psoriasis ou dermatite séborrhéique ; « Névrodermite » : lichénification de la nuque Diagnostic d’élimination, à différencier d’un prurit idiopathique - Rechercher une pathologie psychiatre associée et évènements stressants déclenchant - Disparition après prise en charge psychiatrique adaptée - Cholestase intra-hépatique de la grossesse : prurit généralisé, sévère, nu, confirmé au bilan hépatique - DBAI spécifique de la grossesse : pemphigoïde de la grossesse, éruption polymorphe de la grossesse… - Dermatose polymorphe de la grossesse (PUPP) au 3ème trimestre Prurit « sénile » : fréquent, dû aux modifications physiologiques liées au vieillissement - Primo-infection : prurit isolé ou accompagné d’une éruption papuleuse
- Traitement étiologique - Arrêt de tout médicament suspect non indispensable - RHD : - Limiter les facteurs irritants, Ne pas porter de vêtements trop serrés ou rêches, Couper les ongles courts - Xérose cutanée : Emollients sur tout le corps, savons surgras et syndets pour la toilette TTT - Dermocorticoïdes : seulement en cas de lésions provoquées par le grattage - Antihistaminiques : !!pas des traitements du prurit isolé !! Anti-H1 de première G (hydroxyzine, symptomatiq doxépine) =anxiolytiques et hypnotiques, possibles en cas de prurit insomniant le soir ue - Photothérapie UVB après avis dermato...