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La dépression une illustration du changement de paradigme La position psychanalytique L’amour que l’on porte à qlq ou qlq chose est ambivalent = objet porteur d’émotions positives et négatives → mélange compliqué : amour, haine. Confrontation à la perte : le modèle psychanalytique dit que ce qu’il se passe est que tous les éléments positifs vont être attachés, associés à l’objet perdu → idéalisation de la perte et tous les éléments négatifs vont se retourner contre nous-même → mvt d’auto-évaluation et devient pathologique, excessif. Dès que le mécanisme est excessif ça devient pathologique.

Cadre analytique C’est ce qui vient réglementer le travail entre un patient et son psychanalyste ; pose des règles. On parle de cadre tiers. Le cadre a une fonction de tiers dans la relation patient/psychanalyste, chacun d’eux s’y réfèrent. La fonction tierce est la condition préalable à l’élaboration du transfert et du contre transfert. On dit que le cadre fait tier : sentiment pour le patient où il va venir raconter des choses comme à un « pote » → le cadre vient mettre la distance (le fait que l’on vouvoie son patient, le non-contact physique, la séance on la commence à l’heure et on l’a fini à l’heure…), le cadre c’est donc tout un dispositif qui permet de maintenir une forme de distance et de travail avec le patient. Dispositif de la cure analytique : - La position allongée : permettre la libre association, en détournant l’activité psychique du patient de « toute impression sensorielle ». Extraire du regard le patient et le thérapeute ; retirer au max les perceptions sensorielles qui viendrait influencer le travail d’élaboration. Il ne s’adresse à personne, il ne voit pas le thérapeute, c’est aussi pour pouvoir relâcher ses muscles → permet la libre association - La durée et la régularité des séances. Tjs mêmes horaires, pendant 3 quarts d’heures. - Le paiement : marque le rôle et l’investissement de chacun. Ces trois éléments font partie du cadre analytique, posé dès le départ avec le patient. Ils s’engagent sur ces trois points. La « règle fondamentale » de la technique :

La règle de la libre association : « dites tout ce qui vous passe par l’esprit […]. Enfin, n’oubliez jamais votre promesse d’être tout à fait franc, n’omettez rien de ce qui pour une raison quelconque, vous paraît désagréable à dire (...) » Freud, 1904. L’association libre : voie d’accès à l’inconscient → travail sur les résistances Dépassable à condition que le patient se sente en confiance ; non jugé. Il faut s’extraire de la question du bien et du mal - La règle de « l’attention en égal suspens » : le psychanalyste laisse en suspens ses propres jugements, avec la distance acquise lors de sa propre analyse, afin d’écouter de la même façon les propos du patient. C’est tout le travail du contre-transfert (ressenti du thérapeute vis-à-vis du discours du patient). - Règle de l’abstinence : interdiction de tout passage à l’acte dans le cadre de la cure (amoureux, agressifs...). Elle s’applique au patient comme au psychanalyste. Même à l’extérieur. -

Transfert = « désigne le processus par lequel les désirs inconscients s‘actualisent sur certains objets dans le cadre d ‘un certain type de relation établi avec eux et éminemment dans la relation analytique. Il s‘agit là d ‘une répétition de prototypes infantiles vécue avec un sentiment d ‘actualité marqué ». Ces évènements ont vécu une place très importante, qd on arrive chez son analyste on rejoue ses évènements inconsciemment. Contre-transfert = il s‘agit du transfert du côté de l‘analyste : réactions inconscientes de l‘analyste face au transfert du patient....