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Cours de Mme Bon en master MEEF SVT...

Description

K. Bon

La digestion

La digestion La matière organique est apportée par l’alimentation des organismes. Le tube digestif et ses fonctions En fonction des animaux on a des différences dans l’organisation du tube digestif. Ces différences sont spécifiques à un régime alimentaire. La digestion est seulement la simplification moléculaire. Les glandes annexes et de la paroi du tube digestif vont permettre l’absorption grâce à la sécrétion d’enzymes adéquat. La motilité du tube digestif permet de mélanger et véhiculer la matière organique le long du tube digestif.

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Plexus de Meissner – d’Auerbach : fait partie du système nerveux entérique qui fait partie du système nerveux végétatif.

B : Le duodénum (intestin grêle) a des glandes de Bruner C : Jéjunum Attention : les microvillosités sont les invaginations de la membrane apicale / différent des villosités qui ont des microvillosités.

LE FOIE Dans les espaces portes on a 3 types de vaisseaux : des vaisseaux artériolaires (riche en O 2 mais pauvre en nutriments) – vaisseaux du système portes (réseaux de capillaires en série) (riches nutriment mais pauvre O2). Les capillaires sinusoïdes sont très poreuses, leur membrane a un aspect de dentelle et présent dans le foie. On retrouve des canalicules biliaires (« contient » du milieu extérieur).

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LE PANCREAS

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On a la présence de mouvements de : -

Segmentation : mélange contenu avec sécrétion Péristaltisme : avancée de muscles

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L’intestin a une activité musculaire autonome. Sa membrane a un potentiel instable, avec un rythme de base. Les potentiels de pointes sont des rythmes de potentiel rapide. Il y a des cellules pacemaker : les cellules avec un rythme rapide sont en amont du tube digestif vont imposer leur rythme aux autres. Entre acétylcholine et adrénaline, il n’y a pas les mêmes récepteurs.

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Les expériences historiques sont à connaitre globalement.

Lazarro Spallanzanie (1729-1799) reprend les travaux de Réaumur et confirme la part prépondérante des sucs digestifs dans la digestion (1783). Il réalise la première digestion in vitro de l’histoire. William Beaumont (1785-1853), chirurgien militaire en poste au canada, va tirer partie de la blessure d’un trappeur canadien qui a pris un coup de fusil à l’abdomen. Sa blessure cicatrise mais la paroi de l’estomac se soude à la peau, formant ce qu’on appelle une fistule. Grâce à cette voie d’accès,

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Beaumont va pouvoir introduire des aliments directement dans l’estomac et étudier leur digestion (1825 à 1832).

*Expérience de Magendie* 9 : aliments dans la bouche entraine production de suc gastrique. On a des récepteurs dans la bouche permettant de stimuler le système nerveux puis lui-même va stimuler l’estomac et la production de suc gastrique. Le pepsinogène est stimuler par le pH. L’hormone de l’estomac est la gastrine. Certains aliments vont stimuler les cellules G (neuroendocrine) qui vont produire la Gastrine. Das les glandes de Lieberkhun on a des antérocytes (absorption), cellules caliciforme (sécrétion mucus basique : neutralisation du bol alimentaire en faisant devenir neutre le pH). Glycocalyx : constitué par les microvillosités.

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Les facteurs influençant la production de suc gastrique Nerveux: le nerf vague active la sécrétion de gastrine, d’HCl, de pepsinogène. Hormonaux: - gastrine, histamine et GRP produits par la muqueuse de l’estomac. (action positive) - sécrétine, GIP produits par la muqueuse duodénale (action négative). Locaux: Certains éléments du bol alimentaire stimulent la sécrétion de gastrine.

11 : lors HCl dans le jéjunum on a la production de sécrétion pancréatique. Cette expérience met en évidence l’hormone : la sécrétine. L’entérokinase est une enzyme du glycocalyx, participe à l’activation des enzymes libéré par le pancréas.

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L’arrivée du bol alimentaire dans le duodénum induit: • la production par la muqueuse intestinale de plusieurs hormones: -la sécrétine et la pancréozymine qui stimulent la production de suc pancréatique. (la sécrétine inhibe également la production d’HCl au niveau de l’estomac). • La stimulation des sécrétions pancréatiques par le nerf vague. • L’activité de plusieurs enzymes localisées sur la bordure en brosse - l’entérokinase - des aminopeptidases, disaccharidases, phosphatases alcalines.

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Schéma de synthèse de l’action des enzymes dans la digestion

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La digestion se fait dans le milieu extérieur (lumière du tube digestif), les organismes protozoaires, unicellulaires, vont phagocyter le bol alimentaire, il y a des vacuoles digestives, ces vacuoles ont un contenu de milieu extérieur. Les enzymes sont envoyées dans les vacuoles, pour faire la digestion (simplification moléculaire). Les lipides sont commencés à être cliver dans la cavité buccale. L’amylase salivaire n’est plus active dans l’estomac, elle est inactivée par l’acidité stomacale. Les enzymes accrochées au glycocalyx vont terminer la digestion. Ceci permet d’assimiler les glucides et protéines complexes. Le glucose, le galactose et le fructose sont les monosaccharides pouvant être absorbé. 2/3 des sucres viennent de l’amidon, on a du glycogène, de la cellulose, de la chitine, de l’inuline (rhizomes – topinambour) et du raffinose (haricot, choux, asperges). Les enzymes présentes chez les mammifères, ont une spécificité d’action à une liaison. Pour les enzymes glucidiques, il y a besoin d’une spécificité d’un composé. Ces enzymes sont présentes dans plusieurs organes, libérés dans la lumière. Amidon – glycogène (savoir schématiser) α-amylase, va couper les liaisons α-1,4 ; libérant des disaccharides. On se retrouve avec des sucres dont on ne sait pas digérer. Si la digestion des disaccharides n’est pas simplifier en mono, ils ne seront pas assimilable par l’organisme. Mais les bactéries vont pouvoir les digérer et produire des gaz par fermentation.

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La digestion Maltose

Motif de structure de la cellulose

Les lipides ne sont pas solubles dans l’eau, mais leurs enzymes oui. Ils vont avoir tendance a former des gouttelettes lipidiques. Afin de séparer les lipides, il y a le brassage mécanique de l’estomac. Cette émulsion de gouttelettes vont être stabilisé dans les sels biliaires (foie les synthétisent à partir du cholestérol – les vésicules biliaire les stockent). Les lipides contiennent des vitamines. Ses sels vont permettre aux enzymes lipidiques d’avoir une surface d’échange plus grande et moins complexe. Les sels biliaires sont réabsorbés (95%) de l’intestin grêle vers l’iléon.

Carrefour duodénal

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Figure 12 : transport actif secondaire. Le glucose est absorbé par la membrane apicale par le symport de sodium. Ce qui pousse le sodium de passer par ce passage facilité est le gradient mis en place grâce à la pompe Na +/K+ ATPase. SGLT : sodium – glucose – transporteur : est un transporteur actif secondaire, est au niveau de la paroi digestive (absorption du glucose contre son gradient). Il est présent dans l’intestin et le rein.

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L’assimilation Schéma de synthèse des processus d’absorption au niveau d’un entérocyte La majorité des lipides passent par le système lymphatique avant d’éventuellement passer dans le sang.

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Figure 13 : Le lapin : Le caecum est très développer, il a beaucoup de bactéries. Le lapin va produire deux types de fèces : crottes molles (avec les bactéries, elles sont stockées dans l’estomac, les bactéries vont digérés les fèces, le lapin va donc digérer les bactéries : 25-30% de protéines ; les vitamines indispensable au lapin sont apportés par les bactéries) et durs (élimination direct).

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Les ruminants : ont une panse avec un estomac polygastrique (panse, bonnet, caillette). La caillette est le seul estomac véritable, car il a la même organisation qu’un estomac. L’herbe est stockée dans la panse, les bactéries vont digérer l’herbe. Les bactéries libèrent des gaz par éructation (rots), les bactéries récupèrent le glucose. Les bactéries libèrent les acides gras volatiles qui seront récupérer par la vache. La vache va digérer les bactéries, et récupérer les produits des bactéries, mais pas les sucres. C’est une symbiose tripartie (vache – bactéries – ciliés).

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Le microbiote a une part importante dans la régulation et la mise en place de maladies. (Diabètes, obésité, maladies neurodégénératives). Le microbiote est difficile a étudié car il est anaérobie stricte. L’ensemble des bactéries est loin d’être connue car on ne peut pas sortir le microbiote à l’air, sinon il meurt.

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