La liberté chez Spinoza PDF

Title La liberté chez Spinoza
Author Javier Pasr
Course Droit international et européen Droits fondamentaux
Institution Université Paris-Saclay
Pages 2
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Summary

La liberté chez Spinoza...


Description

La liberté chez Spinoza Première question que S va avoir a traité vis-à-vis de la liberté est celle de la liberté religieuse. La liberté religieuse : dans son traité il commence dès l’intro en disant qu’il n’est pas athée, contrairement à la rumeur je ne suis pas athée et je vais le prouver. Que lui vaut cette accusation ? cette accusation se fonde sur plusieurs points - Spinoza décide après des années de lecture religieuse qu’il faut traiter la religion comme la philosophie cad droit de regard sur les écritures sacrées ; c’est évidemment terrible pour certains garants du dogme et cela va l’être encore plus lorsqu’il va arriver à des découvertes tonitruantes : S va par exemple remettre en cause un des fondements de la pensée juive et catholique cad le pentateuque ne serait pas écrit par Moise car il y a des éléments dans ces 5 livres ou Moise n’a pas pu exister. S ne dit pas que dieu n’existe pas, il veut juste discuter de la religion comme la philosophie. On est dans un climat dogmatique. - L’argument de la critique de l’anthropomorphisme de Dieu, penser que quelqu’un vous regarde pour dire que c’est bien ou mal c’est une insulte à dieu, dieu par essence est l’infini, il n’est pas dans la vision individuelle et utilitaire de Dieu (Dieu homme père qui nous juge depuis les Cieux). - Si Dieu n’est pas un homme, une forme qui nous observe et qui nous juge alors qu’est-ce que Dieu ?  Dieu est l’essence de toute chose, dieu est la cause première, Dieu est la nature. De la né un courant, le panthéisme : ceux qui assimile Dieu à la nature, qu’on a tendance désormais à opposer au Déisme (on accepte que Dieu soit un anthropomorphe). - Chez Descartes il existait le dualisme entre l’âme et le corps, Spinoza rompt avec Descartes et parle de monisme, il y a une seule essence et une multitude d’attributs, Dieu est partout, dieu est dans tout et non plus dieu est en dehors, dieu est séparé. Cela peut remettre en cause la place de l’Église, encourage les personnes à regarder la nature et non pas interroger un prêtre. Met de cote la chasse gardée de l’Église sur les questions divines. Contre le cléricalisme (comme le nommera Gambetta plus tard), le dogmatisme, dit que Dieu est bcp plus puissant que cela. Déisme (déisme qui peut être monothéiste ou encore Grand Horloger de Rousseau) contre panthéisme (ne personnalise pas Dieu) Monisme (matérialisme en découle) et dualisme (visible et invisible, matière et non matière) Puis vient la question de la liberté de l’être. La liberté de l’être : Spinoza s’oppose à 2 idées ; que nous serions complètement esclave que nous serions totalement libre (partisans du libre arbitre) – la personne qui arrive et qui dit entre le carreau noir et le carreau blanc j’ai choisi le carreau noir donc je suis libre mais Spinoza dit que non car on ne sait pas pose la question de pourquoi on veut Sur l’idée qu’on a du libre arbitre, Spinoza nous dit que c’est une illusion car on ne pose pas la question de la raison de cette volonté, la vraie question c’est qu’est ce qui désire en moi, qu’est ce qui m’a fait choisir la case noire, la Spinoza va connecter avec qql chose qui n’’est pas vu de la part des religieux, il dit que nous sommes des

êtres de passions, de désir, des êtres organiques, Spinoza amène au questionnement de la connaissance de soi, la liberté passe par la connaissance de notre être, être libre c’est savoir ce qu’on est, ce qu’on va désirer, ce qui est bon pour nous. Qu’est-ce que je suis ? pose une nouvelle définition qui est le conatus : le conatus c’est l’effort par lequel toute chose tende à persévérer dans son être. Diffèrent de la finalité, on veut être libre on doit savoir ce qu’on est et pour savoir ce qu’on est on passe par le conatus cad l’effort de persévérance – métaphore du tropisme du tournesol, le tournesol se tournera toujours pour avoir les pétales face au soleil. Toute chose a sa nature et persévérance – la table se définit par le fait de tenir bon, permettre que les choses soit posé sur mon dos. L’homme cherche à vivre, survivre, s’adapter, intuition de trouver les choses, conatus permet à l’homme de savoir s’il y a un danger etc. Pour Spinoza le conatus devient notre véritable boussole, question sur notre rapport à la nourriture, parent, voyage, sexe etc., déterminant pour une vie heureuse qui est de persévérer dans notre être et d’agir, il ne faut plus avoir qu’un jugement moral, la passion est bien, moment où on bouscule un rapport extérieur a nous et qui nous pousse à nous questionner Spinoza dit connait ton conatus pour être heureux, si tu ne connais pas ton conatus et que tu agis tu fais une erreur, il faut réfléchir, vers où te projette ton conatus, connait toi et maitrise toi. Conatus dans lolita Qu’est ce qui relève du conatus et de l’habitus ? Point de sagesse, on se pose la question de ce qu’on veut en nous. Si chacun cherche son conatus de manière trop poussé on est un peu dans une morale individualiste. Mais Spinoza nous dit qu’on doit quand même vivre en société, conatus lié avec les autres et de fait il ne faut pas agir de manière négative par rapport aux autres....


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