La mémoire PDF

Title La mémoire
Course Psychologie générale et différentielle 1
Institution Université de Lille
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Summary

Processus de traitement de la mémoire, évaluation de la mémoire humaine, pluralité des mécanismes mnésiques ( Mémoire à court terme, à long terme), les modèles sur la mémoire. ...


Description

La mémoire Bibliographie → La psychologie cognitive, Rosny, BREAL, Roulin (p 267-325) → Psychologie, science humaine et science cognitive, bruxelles, De Boeck, Godefroid (chap 2 p 439-474)

I – Définition et identification des processus de traitement A) Définition → Définition : « un système à mémoire est un dispositif de traitement naturel ou artificiel qui présente la caractéristique de pouvoir coder l'information extraite de son expérience avec l'environnement, de la stocker dans un format approprié, puis de la récupérer et l'utiliser dans les opérations qu'il effectue ou les actions qu'il mène sur le monde » Lecocq, 1993. → Dans cette définition : on parle de dispositif de traitement naturel ou artificiel : on s'intéresse à la mémoire humaine, animale (naturel) ou la mémoire de machines qui peut stocker de l'information (artificiel). C'est une définition générale de la psychologie cognitive. → On se demande à quoi sert notre mémoire. Dans cette définition, a une première réponse : la mémoire sert à enregistrer de nouvelles connaissances. C'est l'enregistrement, l'intégration en mémoire de qqc de nouveau. → Selon cette définition, le paradigme d'étude de la mémoire implique de s'intéresser à 3 phases : – encodage – stockage – récupération

Phase de codage, d'acquisition, d'enregistrement → Ce qui va être stocker ce n'est pas le réél mais une représentation du réél. Donc, on construit une représentation en mémoire =encoder. → D'une personne à l'autre, le souvenir d'un événement n'est pas le même car elles n'ont peutetre pas la même représentation : dépend de la perception et de la sensibilité de la personne à tel ou tel détail. Donc un souvenir est une représentation de la réalité. → Conditions d'encodage : Situation dans laquelle on veut mémoriser une information. Il y a 2 conditions d'encodages différentes : – apprentissage intentionnel : On élabore des stratégies d'apprentissage. – apprentissage incident : ce sont les choses que l'on retient sans vouloir forcément les retenir. C'est simplement le fait d'avoir été attentif qui a entrainé l'encodage de manière automatique.

Phase de stockage → On stocke l'information en mémoire. Ce qui a été encodé, la représentation qui a été constituée va être stockée pour une durée variable. → Stockage latent : souvenir en mémoire mais pas en activité, « en état de sommeil ».

Phase de récupération, réactivation → C'est le fait de réactiver un souvenir en mémoire.

Schéma → la période de temps qui sépare l'encodage de la récupération est l'intervalle de rétention. Cette durée peut etre très variable.

STOCKAGE LATENT

ENCODAGE INTERVALLE DE RETENTION

RECUPERATION

→ La mémoire se résume à ses 3 phases mais le soucis c'est que la mémoire n'est pas diretement observable. En effet, on ne peut pas observer ni l'encodage, ni le stockage ni la récupération.

B) Identification → Donc, on étudie ces phénomènes indirectement. On fait réaliser des tâches aux sujets relatives à la mémoire et à partir des résultats, du comportement observables, on essaye de comprendre les processus internes de la mémoire = c'est ce que cherche à faire la psychologie cognitive. → Lorsqu'on étudie la mémoire, on peut expliquer un fait de 3 manière différentes. Par exemple, on peut expliquer un oubli de 3 manière différentes : – pas d'encoadge réalisé pour le fait en question – problème de stockage, stockage fragile – problème de récupération : on n'accède plus au souvenir. → La diversité de la mémoire est évidente notamment quand on étudie les amnésies : diversité des processus, diversité des types de souvenirs et de connaissances. En effet, les amnésies touchent une partie de la mémoire et les autres sont intactes. Il y a donc plusieurs facettes à la mémoire. → Cas de CW : musicien qui a été atteind d'une encéphalite. → Il a été dans le coma et quand il en sort il présente une amnésie. Il est devenu incapable de former de nouveaux souvenirs durables. Il est donc incapable de mémoriser qqc de nouveau au delà de 1h-2h environ. C'est une amnésie de fixation(antérograde): incapacité à fixer, consolider de nouveaux souvenirs.

→ Quand il voit le personnel de l'hopital, il ne les reconnait jamais car il ne les connaissait pas avant le coma. Mais sa femme, il la reconnaît car il la connaissait avant le coma. Donc distinction entre avant/après le coma. Il reconnaît les personnes qui lui était le plus familières. Même choses pour les évènements vécus. → Le fait de ne pas se souvenir des évènements anciens c'est une amnésie rétrograde. Chez CW il y a une amnésie de fixation forte et une amnésie rétrograde légère. → Par contre, toutes les connaissances relatives au language, au sens des mots est intacte → dépend aussi de la mémoire. Jouer des instruments reste également intacte chez lui.

II- L'évaluation de la mémoire humaine → On peut avoir recours à 2 méthodes : – tests de rappel – tests de reconnaissance

A) Le test de rappel → 3 types de rappel : – Libre : on lit une liste de mots, de chiffre, d'items et le sujet rappel les mots dans l'odre qu'il veut, comme les mots lui viennent. La façon dont les informations sont rappelées par le sujet donne des indices sur les stratégies d'encodage. Par exemple, des mots de sens proches peuvent être rappelés à la suite. – Ordonné : les mots, items doivent être rappelés dans l'ordre. – Indicé : Les informations fonctionnent par paires : un indice et une cible. On présente ensuite l'indice et le sujet doit rappeler la cible. On parle d'indice de rappel. C'est l'information qu'on donne à quelqu'un et qui lui permet de trouver la cible, l'information. → On distingue : – le rappel immédiat : intervalle de rétention de quelques secondes. On teste la MCT – le rappel différé : au dela de quelques secondes, on entre en rappel différé. On teste la MLT

B) Le test de reconnaissance → La tâche est de reconnaître des objets préalablement présenté parmis d'autres éléments. On inclut donc des éléments présentés et non présentés. Par exemple, le sujet doit retrouver les mots ciblés parmis une liste de 20 mots ciblés et de 20 mots distracteurs. Cible Reconnu Non reconnu

Distracteur

Reconnaissance correcte Fausse alame Omission

Rejet correct

→ Les performances en reconnaissance sont bien meilleur qu'en rappel. Lorsqu'on apprend, on est capable de reconnaître mais pas forcément de rappeler au début de l'apprentissage. En relisant un cours par exemple, on fait de la reconnaissance mais c 'est pas pour ca qu'on peut rappeler. Le risque dans une apprentissage est de s'arreter à la reconnaissance.

III – La pluralité des mécanismes mnésiques → il y a 3 manières différentes de stocker l'information. On dinstingue donc 3 formes de mémoire : – Le registre de l'information sensorielle (RIS) – La mémoire à court terme (MCT) – La mémoire à long terme (MLT) → On distingue 4 caractéristiques : – la durée de stockage : combien de tps l'information est-elle maintenue – la capacité : la quantité d'information stockée – le codage : sous quelle forme l'info est-elle stockée – l'oubli : les causes de l'oubli

A) Le registre de l'information sensorielle Caractéristiques → RIS : une première forme de stockage, très éphémère, sous la forme d'une persistance de l'image sensorielle. → La perception d'un stimulus active dans le cerveau une image sensorielle et cette image persiste après la disparition du stimulus. La persistance de l'image est une première manière de conserver dans l'organisme quelque chose qui a disparu dans l'environnement. → Il y a autant de RIS que de modalités sensorielles : – Mémoire iconique : RIS visuel (Sperling) – Mémoire Echoïque : RIS auditif (Neisser) – ...

Mise en évidence → C'est une des expériences de Sperling qui a mis en évidence le RIS en 1960. → Tachistoscope : machine avec un tube entièrement noir que l'on peut éclairer pendant un temps très court. A l'intérieur de se tube, Sperling présente des cartes avec des lettres pendant 50 ms. Le sujet doit ensuite dire les lettres qu'il a vu et doit en restituer le plus possibles. La moyenne de restitution est de 4-5 sur 9. → Sperling cherche à expliquer ses résultats : – 1ere hypothèse : le temps (50ms) trop court pour que les sujets identifient les 9 lettres. Cette hypthèqe est plus en terme de perception que de mémoire.

– 2ème hypothèse : les sujets identifient bien les 9 lettres mais le tps qu'ils les restituent, il y a un risque d'oubli même si c'est très rapide. → Expérience pour tester les hypothèses : présentation d'une carte stimulus comportant 9 lettres pendant 50 ms puis les lettres disparaissent et on voit un petit carré noir sur l'emplacement d'une des lettres. Ensuite apparaît une carte blanche pendant une durée variable. Puis, l !e sujet doit dire la lettre qui était sous le carré. → On se demande si la durée de la carte blanche fait varier le pourcentage de bonnes réponses : – si la carte blanche reste moins de 500 ms, 100% de bonnes réponses – si la carte blanche reste plus de 500 ms alors 50% de bonne réponses. → On observe doncu un seuil à 500ms → Ces résultats suppriment l'hypothèse 1 car si on a 100% de bonnes réponses alors les 9 lettres ont bien été identifiés. → L'hypothèse 2 est validée : Il y a une persistance de l'image visuelle pendant 500ms environ et au dela on oubli c'est pourquoi le pourcentage de bonnes réponses diminue. → On en déduit que la durée du RIS est de 500ms. Au dela des 500ms, les 50% de réponses s'expliquent par le passage d'une partie du RIS en MCT.

B) La mémoire à court terme Caractéristiques → La MCT a une capacité de stockage très limitée. Cette capacité limitée est à la fois un inconvénient et un avantage : – Inconvénient car tout ce qui est dans le RIS ne rentre pas dans la MCT – Avantage car tout ce qui est dans le RIS n'est pas pertinent à mettre en MCT. → Donc entre le RIS et la mémoire à court terme il y a un philtre important → c'est l'attention. On sélectionne les infos pertinentes dans le RIS que l'on va stocker plus longtemps. On a souvent des pb de gestion de la capacité de MCT. → La mémoire à court terme est unique et elle est dominée par les aspects verbaux. C'est le lieu a court de laquelle on a un discours intérieur : subvocalisation. On répète mentalement dans la MCT pour ne pas oublier. → On distingue : – Autorépétition de maintien : on se répète intérieurement l'information pour ne pas la perdre, la maintenir plus de 20s en MCT. – Autorépétition d'intégration : on veut transferer l'info en MLT. Cette auto-répétition facilite l'encodage de l'info en MLT. → La MCT a une capacité qu'on nomme l'empan mnésique. On présente des listes de mots par nombre croissant. L'empan mnésique correspond a la plus longue liste d'items que le sujet peut restituer après une seule présentation. On considère que l'empan est de 7 + ou – 2 items.

→ Nous sommes capables de faires des regroupements d'élements, d'informations qui forment une unité mnésique : c'est le chunking. C'est plus économique. En effet, 1 items peut être 1 mot, une lettre ou un assemblage d'éléments qu'on appelle alors un chunk. C'est une manière de gagner de la place, de la capacité.

Mise en évidence → Le paradigme de Brown-Peterson (TD7) → Expérience : on présente 3 lettres puis un chiffre et le sujet doit décompter de 3 en 3 ce chiffre pdt une durée variable. Enfin, le sujet doit rappeler les 3 lettres. On fait varier l'intervalle de rétention (temps de décomptage). → On constate dans les résultats que le pourcentage de rappel est de 80% avec 3 secondes de décomptage et diminue progressivement avec l'augmentation du temps de décomptage jusqu'à être presque nul à 18 secondes. → Le décomptage empêche la subvocalisation (l'auto-répétition) et donc le maintien de l'information en MCT. Donc si on fait pas d'auto-répétition, on perd l'info en MCT au bout d'environ 20 secondes. → Les effets sériels (TD8) → Les effets sériels : pour chaque mot de la liste, en fonction de sa position, on peut calculer un pourcentage de rappel. → En rappel immédiat, on obtient une courbe de position sériel : – Les derniers mots de la liste bénéficient d'un effet de récence. – Les premiers mots de la liste bénéficient d'un effet de primauté. → Effet de récence : Les derniers mots sont mieux rappelés que ceux du milieu. → Cet effet est du au fait que les derniers mots de la liste sont encore en MCT sous l'effet de l'auto-répétition de matien. → L'effet de récence est lié à la stratégie d'auto-répétition des 5-6 derniers mots prononcés par l'expérimentateur. → D'ailleurs lorsqu'on décompte après la lecture de la liste, l'effet de récence disparaît car l'auto-répétition est empéchée. → Effet de primauté : Les premiers mots de la liste sont mieux rappelés que ceux du milieu. → Moins puissant que l'effet de récence. → On considère que l'effet de primauté est du au passage en MLT des premiers mots.

C) La mémoire à long terme → On ne dispose d'aucun argument qui permet de fixer une limite à la MLT donc on considère que la capacité de la MLT est illimitée.

Le codage sémantique → Comment les infos sont organisés en MLT : structure ? Logique d'organisation ? Critères de classification ? On compare souvent la MLT à une bibliothèque : chaque souvenir a des caractérisitques qui le situe par rapport à d'autres souvenirs. On parle de codage sémantique c'est-à-dire basé sur le sens, la signification. Pour qu'on information s'intégre en MLT, il faut connaître son sens : c'est comme cela qu'on peut la classer par rapport aux autres infos déjà en MLT. → Exemple de « Mais où est donc Ornicar ? » On retient mieux cette phrase que la liste des conjonction de coordination car c'est une phrase qui a du sens, un contenu sémantique et qui forme donc un chunk. C'est un exemple de stratégie mnémotechnique : Moyen de retenir de manière plus efficace et pratique (Cicéron en a décrit bcp). → 2 principes de bases aux stratégies mnémotechniques : – Organiser l'info que l'on veut retenir – Donner plus de sens qu'elle en a au départ Quand on a une liste, le mieux est d'organiser ses mots dans une histoire. Avec cette technique, Tammett est capable de donner environ 150 chiffres de pii après la virgules.

Théorie de niveaux de traitement ou de la profondeur de l'encodage (Craik et Lockhart, 1972). → On distingue : – Le traitement superficiel avec très peu d'analyse du sens. – Le traitement profond c'est-à-dire basé sur la compréhension. → Ces 2 traitements sont un continuum : on va du superficiel au profond. → Plus le traitement est approfondi, meilleur sera le rappel à long terme.

Réseau sémantique → Définition Les souvenirs ne sont pas isolés, indépendants de connaissances et d'autres souvenirs. Les informations sont connectées les unes aux autres sur la base de leur signification, de leur contenu sémantique dans un réseau sémantique → Exemple : Quand on cherche un mot dans le dictionnaire, il est défini par d'autres mots eux même définis par d'autres mots : c'est un réseau sémantique.

→ On a l'illustration d'un réseau sémantique. Aller du bas vers le haut revient à aller du plus particulier au plus général. Donc les concepts sont liés de plus ou moins loin. → On met plus de tps pour répondre à la question : « le canari est-il un animal ? » que « le canari est-il un oiseau ? » car il n'y a pas la même distance à parcourir dans le réseau sémantique. → Diffusion de l'activitation dans le réseau sémantique → Le fait d'accéder à un souvenir permet d'accéder à un d'autres souvenirs proches (auxquels ont aurait éventuellement pas pu accéder directement) par diffusion de l'activation dans le réseau sémantique → Par exemple, j'active « pomme » dans le réseau sémantique. Cette activation entre l'activation d'autres concepts proches comme « poire » : c'est la diffusion de l'activation dans le réseau sémantique. → Des tas de phénomènes sont expliqués par ce principe.

Mémoire sémantique et mémoire épisodique (Tulving, 1973) → Il y a différents types de connections dans un réseau sémantique : – Des connections solides qui sont très peu sujettent aux amnésie. Ce sont des liens sémantiques très profond, élémentaires. Exemple : connection pomme/poire. – Des connections dues au circonstances, évènements. Ce sont des connections qui se font par des circonstances et qui est donc plus fragile. → Il faut donc distinguer : – La mémoire sémantique – La mémoire épisodique

→ Tulving en 1973 définit ces 2 mémoires : – « la mémoire sémantique concerne le stockage et l'utilisation des mots et des concepts, de leus propriétés et de leurs interrelations. » – « La mémoire épisodique concerne le stockage et la récupération d'évènements ou épisodes temporellement datés, spatialement localisés et personnellement vécus ainsi que les relations entre ces évènements. » → Donc, la mémoire sémantique caractérise des connaissances qui nous sont communes. On a tous en mémoire le même concept de chien par exemple. Bien sur, d'un individu à l'autre cette mémoire est plus ou moins riche, précise, ect.. → Donc, la mémoire épisodique est une mémoire qui nous est totalement personnelle, c'est notre expérience. → Les connaissances sémantiques nous ont été apprise à un endroit précis dans une situation précise donc c'est forcément épisodique au départ. Certaines infos vont devenir sémantique car on acquiert une notion plus générale, abstraite en faisant abstraction de la situation dans laquelle on a appris cette connaissance. → La mémoire épisodique alimente la mémoire sémantique. La richesse de notre mémoire sémantique vient de l'accumulation d'évènements vécus.

Mémoire déclarative et mémoire procédurale → On distingue : – La mémoire déclarative (sémantique et épisodique) : ce qu'on peut verbaliser, les connaissances qu'on peut expliquer avec des mots. – La mémoire procédurale : compétences, savoir faire qui portent sur des actions. C'est un savoir faire qu'on ne peut pas expliquer. La connaissance proédurale est dans l'éxécution. → Il y a des choses qui sont entre les deux mémoires : on peut les expliquer jusqu'à un certain point. → Lors de l'apprentissage d'un savoir-faire, on commence bcp par le déclaratif (mode d'emploi) puis on procéduralise la connaissance.

L'oubli en MLT → L'oubli en MLT : – problèmes de disponibilité ? On oubli car l'info n'est plus en MLT donc il y a perte du souvenir, effacement – Problèmes d'accessibilité ? Le souvenir est toujours en MLT mais échec d'accès à ce souvenir. → Etant donné qu'on ne sait pas si une information peut dispaitre en MLT, on tente d'expliquer l'oubli par des problèmes d'accessibilité.

→ Problèmes d'accessibilité → On illustre ces problèmes d'accessibilité par les effets de contexte. → Expérience de Godden et Baddeley en 1975 : présentation d'une liste de mots soit sur la plage soit sous l'eau et le rappel a lieu sur la plage ou sous l'eau. → Résultats : le rappel est meilleur s'il a lieu dans le même contexte que l'apprentissage → Expérience de Smith (1979) : Liste de mots présentée au sous-sol puis différentes conditions de rappel : – Dans la même pièce → 18 mots rappelés – Dans une autre pièce (5ème étage) → 12 mots rappelés donc le si le contexte de rappel est le même que le contexte d'apprentissage, meilleur rappel – Dans une autre pièce mais visualisation mental de la pièce d'apprentissage (sous-sol) → 17,2 mots rappelés → On distingue donc : – Le contexte externe : tout ce qu'on visualise de l'environnement pdt l'apprentissage. – Le contexte interne : sensations corporelles, état physiologique global de l'individu. → On peut expliquer les effets de contexte dan la mesure ou les informations contextuelles font partis du réseau sémantique. Ainsi, dans le même endroit de l'apprentissage, on percoit la couleur des murs qui active la récupération des informations apprises par exemple. → Tulving énonce la théorie de l'encodage spécifique : toute information est encodée dans un contexte défini et la possibilité de récupération de cette information dépend du degré de compatibilité entre le contexte d'encodage et le contexte de récupération. → Cela explique les oublis dus à des problèmes de récupération : le contex...


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