La mode Anglais - Note de cours sur la philosophie de la mode. PDF

Title La mode Anglais - Note de cours sur la philosophie de la mode.
Course Anglais philosophique
Institution Université Paris Nanterre
Pages 9
File Size 100.1 KB
File Type PDF
Total Downloads 18
Total Views 124

Summary

Note de cours sur la philosophie de la mode....


Description

1 What is Fashion ? Le mot mode est ambigu et génère des paradoxes. Idée de "form of lifes" de Wittgenstein. Les jeux de langages sont supportés par quelque chose qui a à voir avec le comportement humain. Le langage demande un fond commun, forme de vie comme comportement humain partagé. Mode comme activité humaine, un ensemble de signes et de symboles. Mode comme comportement social. Blumer étend le concept de mode en dehors du vêtements. Dimension normative de la mode, qui s'inscrit dans l'Histoire. Entre l'habitude et les tendances. C'est une pratiquer arbitraire. L'arbitraire est le propre de la mode. Mode liée au changement. Il y aune sorte de gratuité qui impose. Constante balance entre mode comme art, culture, et mode comme dénuée de sens. Avec de la signification ou non sens ? Roman de Carlyle qui montre une philosophie de la mode qui donne du sens au vêtements. Certes un esprit du temps, mais un symbole (ex. légèreté grecque)/ La mode est comme l'architecture. Théorie essentialiste de la mode. Popper, utilisé par Herner. Prophétie auto réalisatrice. C'est à la mode parce que porté par des gens importants, pas à cause de l'esprit du temps. Le messager est aussi important que le message. Une prédiction peut influencer l'événement prédit. Merton : prophétie auto réalisatrices : Le fait de faire une fausse prédiction. Qui a des conséquences sur les croyances des gens, ce qui va avoir un effet sur l'objet de la prédiction. Elle devient vraie. Empowerement or enslavement ? Sapir : "fashion is a playground for individual taste". Mode comme écart par rapport à la coutume, mais non dangereuse, parce que suivie par plusieurs personnes. Mode comme constitution de son individualité

Baudrillard : mode comme essence du modèle capitaliste de la consommation, du déchet. Mode comme simple expression d'un rouage économique. Beauty or vanity ? Baudelaire ; mode comme faisant partie de la beauté, le coté moderne. Deux parties ; classique et moderne. Peintre Constantin Guys comme peintre de la modernité, capturer ce qui est beau dans l'époque, ce qui est spontané, fugace. Artiste comme celui qui se mêle à la foule. Mode comme enveloppe amusante de la beauté classique, monolithique. Kant : mode comme laideur. Le jugement de goût peut être subjectif, tout en gardant sa prétention à l'universalité : il y a une dimension sociale du jugement esthétique : on peut en parler parce qu'il existe cette prétention à l'universalité. La mode est sociale, mais Kant pense que la mode n'est que vanité, rechercher de l'originalité pour l'originalité et imité les puissant. Qu'est-ce qu'un produit de mode ? Paul Poiret. S'inspire de l'art déco. Ses robes sont copiées, il décide alors des "reproductions authentiques", naissance du prêt à porter. Mais c'est la fin de Poiret (les vraies robes deviennent trop cher, et moins de femmes en portent). Troy, sur Poiret. Tension entre l'art et l'industrie, comme les ready made, mais contrairement à Duchamps, Poiret va de l'unique au multiple. Troy parle d'aura artistique, inspiré par Walter Benjamin. Les reproductions perdent l'aura de l’œuvre d'art. Connections entre l'esthétisme et l'unicité. Troy dit que le problème de Poiret est aussi économique. Le luxe est rare, mais plus c'est luxueux, plus c'est copié, et donc ça perd de sa valeur. Mais aussi un problème artistique : différence entre un artiste et un fabricant. Mais le lien entre unicité et art est plus explicite chez Goodman que chez Benjamin. Il parle d'authenticité. Goodman : deuxième vague de la philo analytique. Extension de la notion de langage. Il écrit "Language of Arts". Est-ce qu'on peut contrefaire une œuvre d'art ?

Pour G., il y a convention aussi dans les système iconiques, donc pas un bon moyen de faire la différence entre peinture et littérature, par exemple (la façon dont on peint la perspective est une convention). Le principe se retrouve dans sa discussion des faux en art. D'abord, il ne sont pas juste assez bons. Mais si on considère un faux parfait ? Autographiques. On peut s'éduquer pour comprendre les différences. Authographique/Allographique. On ne peut copier un livre ou une musique, ce sont des arts allographique. Quelles différences alors ? 1ère hypothèse, des arts en deux étapes (manuscrit, partition), contre ceux à une étape. Mais photographie est en deux étapes et on peut faire un faux (refaire une photo dans les mêmes conditions). 2ème hypothèse. On peut faire la différence entre propriété essentielles et inessentielles de l’œuvre et il y a une notation. Une partition requière une certaine notation, mais pas des négatifs de photo. Seuls l'histoire et le mécanisme de production permettre d'identifier des œuvres autographique. Quid de l'architecture ? Plan comme une esquisse ? Une partition ? Plus une partition, parce que les plans indiques les propriétés importantes pour la construction. Une notation identifiant ce qui est essentiels de ce qui ne l'est pas. Mais il y a des bâtiments qui peuvent effectivement être copié, comme le Taj Mahal par exemple. La différence auto/allo est liée à l'usage de la notation. Si son usage est essentiel, alors allo. Dans la mode, où il existe des patrons, ça va donc déprendre du rôle qu'ils jouent. Dans le prêt à porter, ils vont être essentiels à la conceptions (allo), alors qu'il n'est qu'instrumental dans la haute couture, autographique. Les arts auto sont plus profonds, car la moindre modification change l’œuvre Il y a unicité, caractère sacré des robes de hautes couture. 2 The language of Fashion Est-ce que le vêtement dit des choses comme un langage le fait ? Pourquoi portons nous des vêtements ?

Pudeur. Le vêtement complique la questions. Ils évitent l'embarras, mais ils en créer de nouveaux (porter des choses pas adaptées). Protection. Carlyle. Vêtements comme conséquence de la chute, mais aussi juste le fait de se sentir bien ; une maison autour de son corps. Flügel : protection non seulement physique, mais aussi morale. Parure. Rudofsky : sélection sexuelle (inversion male/femelle). Mais ça peut aller plus loin (montrer qu'on est un guerrier). Une parure peut vouloir dire quelque chose. Les vêtements dans tous les cas peuvent vouloir dire quelque chose. On ne peut réduire le vêtement à ses fonctions. Il faut voir ce qu'il exprime. La citation dans la mode. La mode est par nature dérivée, une création dérivée. Un art inspiré des autres (YSL et Mondrian). Une réflexion sur le présent, l'esprit du temps, le Zeit Geist (dad shoes). Tigersprung (Benjamin). La mode saute, on retrouve d'ancienne période dans la mode actuelle. Est-ce que la mode est condamnée à l'imitation ? On parle plus de citation que de copie. Ex : McQueen collection silhouette de femmes Hitchcockiennes. YSL et musiciens. La citation non linguistique : Goodman. Ce qui est cité doit être contenu dans la citation. Il faut une référence à ce qui est cité. Mais c'est trop stricte et ça ne fonctionne pas avec la mode. Le cento (poème fait en utilisant les vers d'autres poèmes). Ex cinéma : "Histoire(s) du cinéma). JW Anderson expert en cento dans la mode. Il est honnête avec ça. On voit qu'une citation peut exister dans marque de la citation. Washington : citation comme un usage spécifique du langage. Récanati : citation comme démonstration linguistique. La citation montre quelque chose. 3 niveaux d'analyse. A Signification des mots cités.

B Le fait que celui qui utilise la citation montre quelque chose. C La signification contextuelle de la citation, le but de la citation, pourquoi est-ce que la citation est utilisée. Les guillemets sont des indicateurs pragmatiques. Mais d'autres choses peuvent les remplacer (par exemple à l'oral). Théorie générale de la citation. Montrer un "token" exemple spécifique d'une expression. Il faut donner l'expression. Montrer certaines propriétés de ce token, il faut montre la citation. Dépeindre un but, il faut montrer le but de l'usage de la citation. Supposons que la mode soit un langage et qu'une silhouette, une tenue, soit une expression. Il y a un usage normal de la tenue (ce qu'elle signifie). Qu'est ce qu'un usage de citation ? Ex : tenue à la Hendrix. Qui cite Hendrix. Indicateur pragmatique : le choix du mannequin. Le but de la citation : ça dépend de l'interprétation. YSL cite Mondrian ? Récanati dirait non, parce que la citation doit être de même nature que l’expression citée. Davidson. Citation peut utiliser l'expression en usage (guillemets d'ironie). Plein de cas où l'expression est en suage est en mention, donc échec de la règle (utilisation d'un mot d'auteur dans sa phrase). Citation comme une manière d’utiliser le langage, pas seulement un changement de référence. On dit quelque chose et on dit aussi la manière dont on le dit. C'est pareil pour la mode : on dit à la fois blouson en cuir, mais aussi "attention, c'est celui de James Dean". Citation en mode renvoie à un contexte culturel. On réactualise les significations et la citation permet aux vêtements de récupérer de la signification. Langage, code et mode. Qu'est ce qu'un langage ? Signes : une chose qui fait référence à une autre. Mais insuffisant pour caractériser un langage. Il faut aussi intentionnalité : langage comme signes utilisés pour communiquer. Les vêtements (notamment les uniformes), jouent bien ce rôle. Mais insuffisant. Avec Saussure : langage comme système de signes.

Parole comme le moment du langage en action, langue comme le système : structuralisme. Double articulation à partir de phonèmes et de morphèmes. En phonétique on pense les phonèmes comme construit par opposition les uns avec les autres. On a ensuite pensée pareil avec les morphèmes. On fait contraster les sens (craindre, avoir peur sont différents, pour avoir d'autres sens). Il y a une compétition des mots pour leur signification. Pour Saussure il n'y a que ça, il n'y a a pas de valeur intrinsèques des sons et des significations. Il faut regarder le système et la place du son ou de la signification dans ce système. On peut faire une analogie avec la mode. Les vêtements ont une signification au sein d'une structure, par rapport aux autres vêtements. Mais Chomsky. Pour lui la force du langage c'est que c'est infini, et on ne voit pas ça dans le structuralisme. Le langage est créatif. Il faut donc des règles, qui permettent de produire une infinités de phrases. Langage comme système de règles aussi. Saussure voit la constructions e phrases comme étant chronologique, mais ça pose problème. Langage comme système de signes utilisés pour la communication, et avec des règles. Ce sont ces règles et les phrases qu'elles produisent qui sont importantes pour Chomsky. On peut associer diverses vêtements pour produire de nouvelles tenues. Le "souvenir jacket" de Drive, mélange entre un vêtement militaire et une broderie japonaise traditionnelle et c'est un signe de rébellion glamour. Mais dans un langage, on retrouve le sens combiné dans le sens des unités, alors que là, pris séparément, la veste et la broderie n'ont pas le même sens que la veste brodée. LA mode est créative d'une autre façon que le langage. Jakovbsone et Halle : langage fonctionne petit stock d'unité partagés entre emméteur et récepteur. Le stock n'est pas libre, mais notre stock augmente avec l’échelle (morphème, mots, phrases (qui est là l’espace de liberté). Distinction langage (nature moléculariste de la signification) et code, signification holistique. La mode semble être un code, tenu comme un ensemble significatif qu'on ne peut pas déduire de ses parties. ,gage fonctionne petit stock McCracken, langage fonctionne petit stock expérience,gage fonctionne petit

stock comme les gens font la différence entre des tenues, pour voir si la mode est un langage ou un code. On arrive pas à trouver de signification aux vêtements la plupart du temps, les interprétations différent. Les bonnes réponses correspondent à des stéréotypes, il n'y a pas de lecture. La mode est un code parce qu'on regarde les tenues en entier. Mais est-ce que c'est si limité créativement parlant ? On peut trouver des différences subtiles entre des tenues semblables, qui changent la signification. On peut trouver de la signification dans les variations. Entre le code et le langage Exemple de la musique. Signification, mais les sont seuls n'en ont pas. Pas un code, parce qu'elle ne faut pas référence à une unité stéréotypée Comment comprendre la sémantique de la misque ?quelqu’un La musique à du sens à partir du moment où on accepter que la musique est faite par quelque'un avec une intention (Mauss). Quelque chose de basique codé dans notre cerveau, communication animal 'Huron). Musique comme mouvement et force active, la musique correspondrait au son un ferait un mouvement donné (Clarke). Schlenker : on fait des inférences selon ce qui devrait produire un son, basé sur notre audition normale, et sur les variations de ton. Composition sans atomisme : la signification du tout dépends des parties, même si les parties n'ont pas forcement de sens. système dualiste différence objective et conventionnelle, culturelle. Valeur de vérité (une musique peu correspondre à une situation. Est-ce qu'une tenu peut être vraie ou fausse ? Comme en musique, on fait alors des inférences par rapport à la mode. On peut faire des inférences objectives et culturelles pour comprendre pourquoi quelqu'un c'est habillé comme ça. Ainsi, la mode n'est pas à proprement parler un langage, mais les tenues peuvent avoir des significations. 3 Explication de la mode. Approche sociologique Simmel. Besoin d'identification et en même temps besoin de différenciation.

S'identifier à des groupes et en même temps la mode est différentes selon les couches de la sociétés. Les deux tendance sont conflictuelles, c'est le moteur de la mode. Quand quelque chose devient trop à la mode, il est remplacé. Approche anthropologique, Miller. Phénomène de la petite robe noire. Mode comme solution de facilité. L'individu doit se positionner par rapport à un groupe. Miller dit qu'on va abandonné la différence à cause de la pression sociale. Mais Simmel voit la mode comme une forte de la société qui serait irrationnelle. Les individues sont alors des victimes. Miller lui voit des individus rationnelles qui font des choix guidés. Conventions. Mode comme convention. Certaines manière rationnelle.s choses, au sein d'une certain culture. Ce qui ciompte c'est qu'il existe une manière, pas la manière elle-même, mais si'l y a plusieurs manières, on en peut pas faire n'importe quoi, il faut qu'elles soient complétementaire. Convention comme à la fois arbitraire et rationnelle. La petite robe noire comme convention vestimentaire ultime. Explication histoire : triomphe de la créativité de Coco Chanel. Explication intrinsèque : elle va avec tout. Mais essentialisation de l'objet. Les propriétés font peut être écho à certaines caractéristiques de l'époque. Explication structurelle : robe comme celle du monde contemporain, ces propriété font écho à des choses qui existent plus généralement. Les trois explications donnent au contingent l’apparence du nécessaire. mais on oublie une partie du caractère de la convention L'histoire écrit une partie de la signification du vêtements. Propriété intrinsèques comme construction structurelle. Mais la perspective historique explique la contingence, on perd encore le caractère arbitraire de la convention. La convention, David Lewis. Le langage comme convention sans accord préalable, expliqué grâce à al théorie du jeu. Rien d’essentiel dans le choix d'un mot.

Une convention c'est quand tout ce passe comme s'il y avait eu un accord, sans accord. Les problèmes résolus par la convention sont des problèmes de coordinations. La théorie du jeu montre qu'il existe des décisions stratégiques en groupes. Les problèmes de coordinations sont des jeux de coopérations à caractère multiples. La mode n'est pas purement coopérative, elle est donc instable....


Similar Free PDFs