La Pérouse PDF

Title La Pérouse
Course Histoire
Institution Université Le Havre Normandie
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Ceci est une partie de l'oral fait à propos de La Pérouse, c'était un oral sans texte....


Description

MORGANTI Ava TD Histoire Moderne : Les voyages de La Pérouse, l’Astrolabe et la Boussole Et WEYLAND Martin

L’Astrolabe et la Boussole, les voyages de La Pérouse, 1785-1788. Introduction : Les portées de l’expédition de La Pérouse de 1785 à 1788, cruciales pour Louis XVI qui y porte beaucoup d’attention et ce même quelques instants avant son exécution.

I.

Une expédition minutieusement préparée. 1. L’héritage de Cook. 2. Le choix de Louis XVI à propos de La Pérouse : minutieux et stratégique. 3. La Boussole et l’Astrolabe : une préparation à l’expédition réfléchie.

II.

Les débuts glorieux d’une expédition. 1. Le début de l’expédition, les premières découvertes et explorations. 2. Les enjeux économiques et commerciaux de cette expédition.

III.

« La deuxième partie de l’expédition ».

1. Des nouveaux objectifs. 2. L’exploration de l’Australie. 3. La disparition de La Pérouse, début du mystère et héritage de ce voyage.

Conclusion.

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II. Les débuts glorieux d’une expédition. 1. Le début de l’expédition, les premières découvertes et explorations. La Pérouse part donc de Brest avec ses deux navires : La Boussole et l’Astrolabe, deux cents personnes dont 17 scientifiques des naturalistes et des astronomes sont à leur bord. Leur but est d’explorer l’Océan Pacifique, à cette époque surnommé « le Grand Océan » et les îles qui le composent. C’est donc une expédition scientifique qui les mène, après avoir passé le Cap Horn en 1786 jusqu’aux îles de Madère et de Ténériffe dans les Canaries. « L’idée n’était pas de conquérir de nouvelles terres mais de faire des découvertes scientifiques, apporter des connaissances sur le Pacifique, améliorer les cartes, de connaître les populations inconnus, étudier les mœurs, rapporter de nouvelles plantes. De refaire les tracés de certaines cartes et de vérifier le calcul des longitudes. »1. Ils explorent donc plusieurs îles comme celle de Sainte-Catherine au Brésil, l’île de la Trinité, font escale au Chili, ensuite à Hawaï et en Californie. C’est donc un début de traversée gigantesque autant en termes de temps que de lieux explorés. Cette expédition s’inscrit de plus dans le siècle des Lumières, période où l’Encyclopédie est écrite par Diderot, où l’hygiénisme et la culture se répandent dans les strates les plus hautes de la société. Le monde reste dans un sens inconnu et vaste. Il y a donc une volonté de mieux le comprendre grâce aux voyageurs et explorateurs. Iles qu’ils atteignent en seize jours seulement. Ce début d’expédition se déroule donc sous les meilleures auspices. Il y fait là des expéditions où il reste plusieurs jours ou semaines durant, fait du troc avec les populations locales mais surtout ravitaille ses navires (la bonne santé de ses hommes étant une chose importante à ses yeux). La Pérouse y fait cartographier les côtes et représenter les paysages. Les naturalistes et botanistes quant à eux cueillent et recueillent des plantes exotiques afin de les cultiver et de les étudier à l’intérieur des vaisseaux. Cela permet aussi d’importer en France de nouvelles denrées alimentaires. Ils avaient en effet prévu en plus des canons aux frégates, des pots, de la terre afin de recueillir de nombreux spécimens pour leur permettre de ramener en France des plantes provenant de chaque île explorée notamment des plantes californiennes. Il y a de plus l’observation de la faune et de la flore que les naturalistes représentent sous forme de gravures ainsi que les scènes qu’ils peuvent observer tels que les paysages ou les scènes sur des îles comme la mensuration des statues de l’Ile de Pâques. Il y reste en effet longtemps et fournit un travail, des informations dans ses carnets. Ces explorations sont importantes comme nous pouvons le lire dans le Larousse en ligne, les explorations et observations de La Pérouse font l’objet d’une « découverte à l’envers ». Il s’agit en effet de « détruire certains mythes cartographiques hérités des anciens navigateurs espagnols ; plusieurs terres, qui figuraient sur les cartes vers le tropique du Cancer entre les Sandwich (Hawaii) et la côte américaine, sont rayées des cartes. »2. Les explorations de ce début de voyage se font donc principalement au Nord, dans les îles Sandwiches, il navigue jusqu’à l’ile de Pâques. Bien que l’escale sur cette île soit courte, ils ne restent qu’une journée à peine, mais cela leur suffit pour explorer le sud de l’île et de prendre les mesures des moaïs. L’île de Pâques est restée et reste encore aujourd’hui une île très mystérieuse, son 1 Auteur inconnu, « Expédition La Pérouse, le naufrage de Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse », nombre de pages et date inconnues, sur PHystorique Les Portes du Temps, URL : http://www.lesportesdutemps.com/archives/2017/09/11/35667442.html, consulté le 15/10/2019. 2 Auteur inconnu, « Jean François de Galaup comte de La Pérouse », nombre de pages et date inconnues, sur Le Larousse en ligne, URL : https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Jean-Fran %C3%A7ois_de_Galaup_comte_de_Lap%C3%A9rouse/128801, consulté le 15/10/2019.

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histoire est inconnue, même sa date de découverte bien que James Cook en ai fait mention en 1774. L’expédition par La Pérouse permet de mieux repérer l’île de Pâques au niveau du Chili et de la comprendre. Bien que le but premier de cette expédition soit de faire de multiples découvertes scientifiques, astronomiques et géographiques, il y a aussi des raisons politiques.

2. Les enjeux économiques et commerciaux de cette expédition. La Pérouse semble donc réussir dans son expédition en termes scientifiques. Mais cette dernière possède aussi d’autres projets. Elle n’a pas pour but de coloniser et d’être dans la lignée d’explorateurs comme Samuel de Champlain mais bien d’explorer pour le commerce, l’échange et les voies navigables. Les premières formes de commerce peuvent se remarquer par le troc fait avec les habitants de l’Ile de Pâques « semant des graines et offrant des animaux. »3. Mais le principal but commercial de cette expédition était d’instaurer un commerce de fourrure au niveau de l’Alaska, fourrure qui pourrait en somme faire revenir un peu d’or dans les caisses de l’Etat. En effet les tensions en 1785 étaient déjà bien présentes en France surtout depuis l’Affaire du Collier où le Cardinal de Rohan dépense 1 million 600 00 livres pour l’achat d’un collier prétendument désiré par La Reine. Ceci est bien sûr faux, Marie-Antoinette est d’autant plus décriée au sein du peuple et la dépense du Cardinal ne fait qu’augmenter les tensions au sein du peuple français. Le comptoir de fourrure pourrait donc permettre une rentrée d’argent mais aussi l’implantation de la France en Alaska puisque le royaume avait déjà perdu le Canada face aux Anglais en 1763 avec le Traité de Paris qui met fin à la Guerre de Sept Ans. C’est donc aussi une forme de revanche face aux Anglais, surtout qu’ils sont en rivalité dans le domaine de la navigation. Bien qu’il n’y avait pas de volonté colonisatrice, ce comptoir de fourrure ainsi que la manufacture de pelleterie présentent néanmoins certains de ces aspects car il s’implante en Alaska et laisse donc l’empreinte française sur le pays. La Pérouse prend d’ailleurs le contrôle de la baie. En plus de cela, La Pérouse rapporte avec lui de nombreux objets amérindiens « dont des maillets en pierre, des éléments de harpon et d’hameçon, une dent d’ours perforée, un pilon en forme de lamantin »4. L’autre volonté de cette expédition est de trouver une voie afin de relier l’Océan Pacifique à l’Océan Atlantique ou de rejoindre la Baie d’Hudson afin de faciliter et d’accélérer les échanges commerciaux mais aussi afin de ridiculiser les Anglais, James Cook n’a pas réussi en effet à trouver une voie maritime afin de relier les deux océans. Ils veulent donc prendre de l’avance sur eux. Malgré le fait que le voyage semble se dérouler à merveille, que les vivres soient selon les dires dans les carnets frais et donc qu’aucun marin ne semble souffrir du scorbut, une tragédie touche néanmoins l’équipage sur les côtes de l’Alaska. En effet alors que deux chaloupes partent en direction des côtes afin d’accoster mais la méconnaissance du milieu et le courant les font chavirer. 21 matelots périrent. Il est aisé de voir que les buts économiques et commerciaux sont secondaires dans cette expédition principalement scientifique, ils prennent cependant une place importante, permettant l’instauration d’un comptoir de fourrure mais aussi de découvertes de nouvelles contrées telles que l’Alaska et la Californie.

3 Association Lapérouse Albi-France, « Le voyage de Monsieur de Lapérouse : une expédition sur ordre du Roi », nombre de page et date inconnue, sur le site de l’association Lapérouse Albi-France, URL : https://www.laperouse-france.fr/a-la-d%C3%A9couverte-de-lap%C3%A9rouse/voyage-dans-le-pacifique, consulté le 15/10/2019. 4 Auteur inconnu, « L’histoire de La Pérouse », nombre de pages et date inconnues, sur La Collection La Pérouse, URL : https://www.collection-laperouse.fr/fr/histoire#1, consulté le 15/10/2019.

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Il y a donc des enjeux politiques qui deviennent plus importants dès septembre 1787, après leur départ de Californie et leur arrivée à Macao en Chine, le ton et les objectifs semblent changer. Certes ils continuent leurs explorations scientifiques, mais la politique prend de plus en plus d’ampleur dans les correspondances entre le comte de La Pérouse et le roi Louis XVI. Cette expédition touche néanmoins à son terme, l’équipage étant touché par un massacre et leur disparition.

3. La disparition de La Pérouse, début du mystère et héritage. Débarqués en Australie, La Pérouse fait affaire avec les Anglais qui acceptent de prendre avec eux ses carnets afin de les déposer en France, au roi. Ils prennent la route vers Botany Bay où ils ne peuvent accoster à cause de la violence de la houle. Ils prennent cependant quelques instants de repos avant de reprendre la route vers l’actuelle Ile Maurice pour finalement rentrer en France. Ils disparaissent néanmoins aux alentours des îles Salomon. La Boussole est la première à périr sous la violence des vagues, elle s’écrase à cause du fort courant contre les brisants. L’astrolabe eut aussi la coque abîmée à cause de ces brisants et de la violence des déferlantes. Elle s’échoue dans un faux passage. 1789, La Pérouse et les deux navires ne sont toujours pas arrivés, il n’y a plus aucune nouvelle, aucune correspondance. Louis XVI envoie donc en 1791 Bruny d’Entrecasteaux (1737-1793), marin à sa recherche avec deux navires : L’Espérance et la Recherche. C’est une expédition vaine puisque d’Entrecasteaux meurt du scorbut en 1793, malgré de grandes découvertes scientifiques et géographiques, ce n’est qu’au XIXème siècle avec l’expédition de Peter Dillon qui explore l’île de Vanikoro dont la tradition orale relate le naufrage. Ce n’est néanmoins qu’en 1958 que les véritables recherches commencent. Le mystère prend donc fin cette année-là puisque de nombreuses reliques et objets sont remontés dont le marin sans nom, un squelette entier d’un marin retrouvé dans une des épaves. Un des objets les plus connus de cette expédition et recueilli dès les premières recherches, c’est une assiette avec les armoiries de la famille du chevalier Anne Georges Augustin de Monti, mort en 1788 sur L’Astrolabe. D’abord une expédition à très grande ampleur, préparée en à peine quatre ans et de manière minutieuse, la campagne de La Pérouse avait de nombreux objectifs et sens : le premier était bien sûr de devancer les Anglais devancés par le navigateur Cook qui avait échoué à rejoindre l’Océan Atlantique à l’Océan Pacifique. L’expédition de La Pérouse devient « un Trésor National », les reliques sont entreposées dans la Collection La Pérouse. Malgré le destin funeste de cette expédition, elle a néanmoins permis de faire de grandes découvertes botaniques, de la faune, astronomiques mais aussi géographiques, rétablissant la vérité sur des îles désignées par des espagnols et inexistantes et permettent avec un comptoir de fourrure de faire du commerce. L’expédition prend aussi d’autres tournures au courant de l’année 1787, et après les enjeux économiques, les enjeux politiques deviennent plus présent et pressant. En 1789, débute le mystère de La Pérouse. Elle reste fameuse et bien que son mystère soit aujourd’hui résolu depuis 1958.

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Bibliographie : -Association Lapérouse Albi-France, « Le voyage de Monsieur de Lapérouse : une expédition sur ordre du Roi », nombre de pages et date inconnu sur le site de l’Association Lapérouse Albi France,URL :https://www.laperouse-france.fr/a-la-d%C3%A9couverte-de-lap %C3%A9rouse/voyage-dans-le-pacifique, consulté le 15/10/2019. - Auteur inconnu, « Affaire du collier (1785-1786)», nombre de pages et date inconnus, sur le Larousse en ligne, URL: https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/affaire_du_Collier/1140, consulté le 15/10/2019. - Auteur inconnu, « Expédition La Pérouse, le naufrage de Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse », nombre de pages et date inconnues, sur PHystorique Les Portes du Temps, URL : http://www.lesportesdutemps.com/archives/2017/09/11/35667442.html, consulté le 15/10/2019. -Auteur inconnu, « Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse, nombre de pages et date inconnus, sur le Larousse en ligne, URL :https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Jean-Fran %C3%A7ois_de_Galaup_comte_de_Lap%C3%A9rouse/128801, consulté le 15/10/2019. - Jacques GURY, « Sur les Fragments du dernier voyage de La Pérouse », Dix-Huitième Siècle, année 1996, 28, pp. 702-703, sur Persée, URL : https://www.persee.fr/doc/dhs_00706760_1996_num_28_1_2150?q=La+P%C3%A9rouse+, consulté le 22/10/2019. - Jean-Marcel CHAMPION, « LAPÉROUSE JEAN FRANÇOIS DE GALAUP comte de (1741-1788) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 22 octobre 2019. URL : http://www.universalis-edu.com.ezproxy.normandie-univ.fr/encyclopedie/jean-francois-delaperouse/. - La Collection La Pérouse, « La Pérouse, le voyage et les recherches », nombre de pages et date inconnus, sur le site de La Collection La Pérouse, URL : https://www.collectionlaperouse.fr/fr/histoire#1, consulté le 15/10/2019. - Patrice BRET, « GRANDES EXPÉDITIONS SCIENTIFIQUES - (repères chronologiques) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 22 octobre 2019. URL : http://www.universalis-edu.com.ezproxy.normandie-univ.fr/encyclopedie/grandesexpeditions-scientifiques-reperes-chronologiques/. - Pierre ANTHONIOZ, « A la recherche de La Pérouse (Expédition à Vanikoro, mars 1958) »[article], Le Globe. Revue genevoise de géographie , année 1959, 99, pp. 8-9, sur Persée,URL :https://www.persee.fr/doc/globe_0398-3412_1959_num_99_1_3831?q=La+P %C3%A9rouse+, consulté le 22/10/2019. - Pierre JOANNON, « COOK JAMES - (1728-1779) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 22 octobre 2019. URL : http://www.universalis-edu.com.ezproxy.normandieuniv.fr/encyclopedie/james-cook/.

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-Pierre-Yves BEAUREPAIRE, « L’expédition La Pérouse », Histoire par l'image [en ligne], consulté le 22 octobre 2019. URL : http://www.histoire-image.org/fr/etudes/expeditionperouse.

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