La politique macroéconomique en économie ouverte le modèle de Mundell Fleming PDF

Title La politique macroéconomique en économie ouverte le modèle de Mundell Fleming
Course Macroéconomie
Institution Université de Toulon
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La politique macroéconomique en économie ouverte : le modèle de Mundell-Fleming...


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Chapitre 5 : La politique macroéconomique en économie ouverte : le modèle de Mundell-Fleming Introduction : Il est toujours important de raisonner en terme de politique ouverte lorsqu’on cherche à s’intéresser à l’impact des politiques économiques. Il existe une interdépendance économique qui s’exprime de plusieurs manières : à travers les flux de commerce internationaux ou les flux de capitaux. Lors de l’élaboration de politiques économiques, les décideurs ne peuvent ignorer le reste du monde. Ce chapitre étend donc l’analyse de la demande agrégée aux flux commerciaux et financiers internationaux : - On étudiera le comportement à court terme des économies ouvertes.  - On analysera comment les politiques monétaires et budgétaires influencent le revenu agrégé en économie ouverte.  A cette fin, on utilisera le modèle de Mundell-Fleming (MF). Les débats qu’engendrent le modèle sont toujours des débats actuels. Le modèle de MF est la version du modèle IS-LM applicable en économie ouverte : - Le niveau des prix est donné : exogènes. - Les deux modèles mettent en avant l’interaction entre marché des B&S et marché monétaire.  - La seule différence entre les deux est que le modèle IS-LM représente une économie fermée, tandis que le modèle de Mundell-Fleming décrit une petite économie ouverte. Le modèle de MF est basé sur une hypothèse cruciale : l’économie qu’il étudie est une petite économie ouverte (Suisse) ou la mobilité des capitaux est parfaite. - Cette économie peut donc emprunter et prêter sans restriction sur les marchés financiers internationaux.  - Son taux d’intérêt est déterminé par le taux d’intérêt international. Les pays ne sont pas libres de fixer le taux d’intérêt. Cette hypothèse et donc le modèle de MF, ne s’applique nt pas dans le cas d’une grande économie ouverte comme celle des Etats-Unis. Les EU peuvent emprunter de manière quasi illimitée, il y a toujours un investisseur qui veut donner de l’argent aux américains parce que les américains sont considérés comme étant quasi solvables. C’est pourquoi ils n’ont pas cette contrainte de taux d’intérêt international. C’est l’offre et la demande qui détermine le niveau du taux d’intérêt dans le cas des économies petites et ouvertes. Voici comment Mundell lui-même a expliqué dans son article de 1963, pourquoi il a fait cette hypothèse : "Afin de présenter mes conclusions le plus simplement possible et apporter des interprétations claires et solides pour la politique économique, je suppose une parfaite mobilité des capitaux qui prévaut quand un pays ne peut pas maintenir un taux d’intérêt différent du taux d’intérêt au niveau international. Cette hypothèse est forte, mais elle mérite d’être posée,

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car elle permet de présenter le modèle type vers lequel les relations financières internationales semblent converger. En même temps, on pourrait dire qu’elle n’est pas loin de la vérité dans certains centres financiers, comme par exemple Zurich, Amsterdam ou Bruxelles ou les autorités financières reconnaissent leur incapacité à contrôler les conditions du marché monétaire et à isoler les influences étrangères". L’une des grandes leçons du modèle de MF est que le comportement d’une économie est fonction du système de taux de change qu’elle adopte. - Comment l’économie fonctionne en régime de taux de change fixes et flottants ?  L’impact d’une politique économique dépend du régime de change qu’un pays adopte. Autrement dit, la politique monétaire n’aura pas le même impact dans un régime de change fixe que dans un pays de change flottant. - Quels sont les mérites respectifs des deux régimes ?  - Quel est le système de taux de change qu’une nation devrait adopter ?  Ces questions d’économie ouverte sont au centre de très nombreux débats médiatiques : - Sortie de la zone euro dans le cas de la Grèce.  - Manipulation par la Chine du taux de change de sa monnaie.  - Abandon de la parité au dollar des monnaies de certains pays de la péninsule arabique. Le modèle de MF constitue une bonne base pour comprendre et évaluer ces débats de politique économique internationale. I – Le modèle de Mundell-Fleming A) Une petite économie ouverte avec parfaite mobilité des capitaux Nous partons de l’hypothèse d’une petite économie ouverte avec parfaite mobilité des capitaux. Le taux d’intérêt r de cette économie est donc déterminé par le taux d’intérêt mondial r∗ ∗ , ce qui, mathématiquement, s’écrit comme suit : r =r∗ (1) La simplicité de cette équation traduit en termes mathématiques l’idée de parfaite mobilité des capitaux. Supposons que r > r*, on assiste à une entrée de capitaux car les investisseurs investissent là où il y a de la rentabilité. Ainsi, le taux d’intérêt va diminuer. L’offre de capitaux va augmenter et si l’offre supérieure à la demande le taux diminue et revient à son équilibre r = r*. Si r < r*, on assiste à une fuite de capitaux là où c’est plus rentable. Par conséquent, l’offre de capitaux diminue et le taux d’intérêt augmente. Ainsi r = r*. Cette égalité s’applique dans le cadre d’une petite économie ouverte. B) Le marché des B&S et la courbe IS  Le modèle de MF décrit le marché des B&S de la même manière que le modèle IS−LM, mais en ajoutant les exportations nettes : 2

Y =C (Y −T) +I(r)+G+NX(E) (2) NX : exportations nettes = exportations – importations E est défini comme étant la quantité de devises étrangères par unité de monnaie nationale, soit, par exemple E = 100 yens par euro. Comme le modèle de MF suppose constants les niveaux de prix intérieur et étranger, le taux de change réel est proportionnel au taux de change nominal. Par exemple, quand la monnaie nationale s’apprécie en terme nominal (le taux de change nominal augmente de 100 à 120 yens par euro), le taux de change réel augmente également. La condition de l’équilibre sur le marché des B&S admet deux variables financières affectant les dépenses en biens et services : - Le taux d’intérêt  - Le taux de change  En supposant une parfaite mobilité des capitaux (r = r ∗ ), on obtient : Y =C (Y −T) + I(r∗) + G + NX(E) (3) Cette équation de l’équilibre sur le marché des B&S peut s’illustrer à l’aide d’une courbe reliant le revenu en abscisse et le taux de change en ordonnée.

Supposons une hausse du taux de change, c'est-à-dire une appréciation de la monnaie nationale. On passe de E1 à E2. Ça a un impact négatif sur les exportations nettes, NX(e2) < NX (e2).

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On utilise le diagramme keynésien en croix : il permet de former l’égalité (3). Le point d’intersection entre dépense prévue (bleue) et effective (noire) donne le revenu d’équilibre. Suite à la baisse des exportations nettes, les dépenses prévues diminuent (rouge). Le nouveau point d’intersection donne le nouveau revenu d’équilibre Y2. Lorsqu’on projette les Y et E à niveau de la courbe IS, on remarque que l’augmentation du taux de change (appréciation de la monnaie nationale) implique une diminution de Y. Par conséquent, la courbe IS dans le cadre de MF est décroissante. Dans le modèle MF, la demande de monnaie dépend du taux d’intérêt. S’il y a une variation du taux de change, il n’y aura pas d’un impact direct sur l’offre ou la demande de monnaie. Par conséquent, la courbe LM doit être verticale. C) Le marché monétaire et la courbe LM∗ Le modèle de MF représente le marché monétaire à l’aide d’une équation tirée du modèle IS−LM : M/P =L(r,Y) (4) -

L’offre de monnaie M est une variable exogène contrôlée par la banque centrale.  Le niveau des prix P est fixé de manière exogène. 

Nous ajoutons l’hypothèse selon laquelle le taux d’intérêt national est égal au taux d’intérêt mondial, r = r ∗ : M/P =L(r∗,Y) (5)

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La variation du taux de change n’a pas d’impact sur l’offre de monnaie qui est exogène, n’a pas d’impact sur la demande de monnaie, qui dépend du taux d’intérêt et du revenu. Par conséquent, a courbe LM est verticale car non impactée par le taux de change. D) En assemblant les pièces du puzzle

Selon le modèle de MF, deux équations décrivent une petite économie ouverte avec parfaite mobilité des capitaux : Y=C(Y−T) + I(r∗) + G + NX(E) IS∗, (6) M/P =L(r∗,Y) LM∗. La première équation décrit l’équilibre sur le marché des B&S, la deuxième sur le marché monétaire. Les variables exogènes sont la politique budgétaire G et T, la politique monétaire M, le niveau des prix P et le taux d’intérêt mondial r∗. Les variables endogènes sont le revenu Y et le taux de change E.

Cette représentation graphique va nous permettre d’étudier l’impact des politiques économiques sur le revenu agrégé Y et sur le taux de change E. L’intersection donne le taux de change d’équilibre et le revenu d’équilibre. II – La petite économie ouverte en régime de taux de change flottants En régime de taux de change flottants, le taux de change peut varier librement, par les forces du marché, s’ajuster en réaction aux variations des conditions économiques. Dans ce cas, l’ajustement du taux de change E permet de réaliser simultanément l’équilibre sur le marché des B&S et sur le marché monétaire. Nous allons considérer trois politiques économiques qui peuvent influencer cet équilibre : - La politique budgétaire  - La politique monétaire  - La politique commerciale 

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L’objectif est d’utiliser le modèle de MF pour montrer l’impact des changements dans la politique économique. A) L’équilibre en changes flexibles Sur le marché des B&S : Y = C + I + G + BC avec NX(E)=BC Rappel : BG = BC + K. Il y a équilibre sur le marché des changes lorsque le solde de la BG est nul. Donc BC = − [K ] = −[k (r − r ∗ )] Y = cY − a1 r + G − k (r − r ∗)

si r* > r : sortie de capitaux donc k diminue si r* < r : entrée de capitaux donc k augmente Sur le marché de la monnaie : mS =𝑚  =md md = l1Y – I2r r = (I1Y - 𝑚  )/I2

On trouve alors la valeur d’équilibre suivante :

(7) Pour rE, on pose :

On a alors :

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B) La politique budgétaire Politique économique qui vise à augmenter ou diminuer les dépenses publiques Supposons qu’un gouvernement encourage la dépense intérieure en accroissant les dépenses publiques ou en réduisant les impôts : augmentation de G donc Y augmente

La courbe IS∗ se déplace vers la droite (courbe rouge), par conséquent, le taux de change augmente, mais le niveau de revenu demeure similaire. Au niveau de la courbe LM*, une augmentation des dépenses publiques ne va affecter ni l’offre ni la demande de monnaie car la demande de monnaie est exogène. La courbe LM* ne bouge pas et reste verticale. Par conséquent, si on se réfère au graphique, le déplacement de la courbe IS* vers la droite et la fixation de LM*, le revenu reste toujours au même niveau tandis que le taux de change a augmenté, ce qui se traduit par une appréciation de la monnaie nationale. En régime de change flottant la politique budgétaire ne sert à rien car elle n’a pas d’impact sur Y (PIB). Derrière ce résultat, il y a plusieurs mécanismes économiques existants. IS : Lorsque G augmente, Y augmente (marché B&S, prouvé à partir du diagramme keynésien en croix)). LM : Sachant que l’offre de monnaie reste toujours constante, pour rétablir l’équilibre l’équilibre sur LM, il faut augmenter le taux d’intérêt. Elle implique une baisse de la demande de monnaie et on revient alors à l’équilibre. Lorsque le taux d’intérêt national augmente, on assiste à une entrée massive de capitaux. Ainsi, il y a une augmentation de la demande de monnaie nationale alors que l’offre ne bouge pas. La valeur de la devise s’apprécie donc E augmente et les exportations nettes diminuent (car moins compétitifs). Si MX diminue, le 7

revenu Y diminue et revient à son équilibre initial. Au final, il ne se passe rien au niveau de Y tandis qu’il y a eu une appréciation de la monnaie nationale (cf. Graphique précédent). La politique budgétaire a des effets différents en petite économie ouverte et en économie fermée. - En économie fermée, elle accroît le revenu.  - En économie ouverte en régime de taux de change flottants, elle n’a aucun impact sur le revenu.  Quelles sont les forces de marché permettant d’expliquer ces différences ? En économie fermée, l’accroissement du revenu → accroissement de la demande de monnaie → hausse du taux d’intérêt. En petite économie ouverte, dès que le taux d’intérêt tend à excéder le taux d’intérêt mondial r∗ ∗, les capitaux étrangers affluent dans le pays afin de bénéficier d’un taux de rendement élevé. Entrées de capitaux → accroissement la demande de monnaie nationale → une appréciation monnaie nationale → une diminution des exportations et compense l’impact sur le revenu de l’expansion budgétaire initiale. On peut vérifier cela en calculant le multiplicateur budgétaire :

(9) Avec une mobilité parfaite des capitaux, k → ∞. C) La politique monétaire Supposons que la banque centrale accroisse l’offre de monnaie (hausse de M), qui se traduit par un accroissement des encaisses réelles : Ça se traduit par un déplacement de la courbe LM vers la droite. Une variation de M n’impact par la courbe IS directement, donc IS immobile. Le nouveau point d’intersection : taux de change plus faible (dépréciation de la monnaie nationale) et un revenu plus élevé.

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L’accroissement de l’offre de monnaie, pour rétablir l’équilibre, pèse à baisse sur le taux d’intérêt intérieur. Les capitaux quittent alors l’économie, les investisseurs cherchant ailleurs un rendement plus élevé (la demande diminue alors et excès d’offre de monnaie nationale). Cette sortie de capitaux empêche le taux d’intérêt intérieur de baisser en dessous du taux d’intérêt mondial. Les sorties de capitaux alimentent l’offre de monnaie nationale sur le marché des devises étrangères, le taux de change se déprécie. Cette dépréciation réduit le prix des biens intérieurs par rapport à celui des biens étrangers, ce qui stimule les exportations nettes et donc le revenu total. Dans une petite économie ouverte, la politique monétaire influence donc le revenu en modifiant le taux de change plutôt que le taux d’intérêt.  Politique efficace en change flottant. Parfaite mobilité des capitaux. La seule politique efficace. On peut vérifier cela en calculant le multiplicateur monétaire :

(10) En parfaite mobilité des capitaux (k → ∞) :

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D) La politique commerciale Supposons que le gouvernement réduise la demande des biens importés en imposant sur ceux-ci un droit de douane ou un quota :

Les exportations nettes étant égales aux exportations moins les importations, une réduction des importations se traduit par un accroissement des exportations nettes (NX). Un déplacement vers la droite des exportations nettes pousse le revenu Y à la hausse. La hausse du revenu implique une augmentation de la demande de monnaie, entraînant un accroissement du taux d’intérêt r. La réaction rapide à cette variation du taux d’intérêt est une entrée importante des capitaux étrangers, ce qui ramène celui-ci au niveau du taux d’intérêt mondial r∗ et provoque une appréciation de la monnaie nationale. Ce renchérissement du taux de change augmente le prix des biens et services intérieurs par rapport au prix à l’étranger, ce qui provoque une diminution des exportations nettes NX et ramène revenu Y à son niveau initial. Les politiques commerciales déclarées ont souvent pour objectif de modifier la balance commerciale NX, ce qui n’arrive pas forcément tel que le démontre le modèle de MF en régime de taux de change flottant. Le déplacement de la courbe des exportations nettes tend à accroître NX, mais l’appréciation de la monnaie domestique réduit proportionnellement NX. L’effet total est simplement moins d’échanges. L’économie nationale importe et exporte moins qu’elle ne le faisait avec les restrictions imposées par la nouvelle politique commerciale.  Pol inefficace dans le cadre d’une éco ouverte. Car il y a qu’une hausse du taux de change et pas du revenu.

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III – La petite économie ouverte en régime de taux de change fixes Sous un régime de change fixe, la banque centrale fixe le taux de change et se tient en permanence prête à acheter et à vendre la devise nationale contre des devises étrangères afin de maintenir le taux de change au prix préfixé. Dans les années 50 et 60, la plupart des grandes économies mondiales fonctionnaient dans le cadre du système de Bretton Woods, dans lequel la plupart des gouvernements avaient accepté de fixer le taux de change. Au début des années 70, ce système fut abandonné pour laisser place aux taux de change flottants. Récemment, la Chine a fixé la valeur de sa monnaie par rapport au dollar américain. Cette politique est, comme nous allons le voir, une source de conflit et de tensions entre les deux pays. A) Le fonctionnement du système des taux de changes fixes Lorsque les taux de change sont fixes, la banque centrale se tient en permanence prête à acheter ou vendre la devise nationale contre des devises étrangères. Supposons que la banque centrale annonce qu’elle va fixer son taux de change à 100 yens par dollar. Pour mener à bien cette politique, la banque centrale a besoin d’une réserve de dollars (qu’elle peut imprimer) et d’une réserve de yens (qu’elle doit avoir accumulé au travers des transactions passées). En régime de taux de changes fixes, l’objectif de la politique monétaire est donc de maintenir le taux de change au niveau annoncé. Un système de taux de change fixes exige de la banque centrale qu’elle s’engage à permettre à l’offre de monnaie de s’ajuster pour assurer l’égalité entre le taux de change d’équilibre et le taux de change annoncé. Aussi longtemps que la banque centrale est prête à acheter ou vendre des devises étrangères au taux fixé, l’offre de monnaie s’ajuste automatiquement au niveau correspondant.

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B) L’équilibre en changes fixes En changes fixes, comme le taux de change doit reste stable, ce sont les variations de réserves de change (δR) qui assurent l’équilibre de la BP. Autrement dit, supposons que la BP soit excédentaire (c'est-à-dire excédent de la BC), la monnaie s’apprécie. Lorsqu’on exporte, on est payé en monnaie. Cette monnaie doit être convertie en euro. Autrement dit, la demande de monnaie locale augmente donc elle s’apprécie. Si la monnaie s’apprécie que la BC veut un régime de change fixe, la BC doit augmenter son offre de monnaie pour freiner la dépréciation de la monnaie et donc les réserves de change diminuent. Lorsqu’on a un déficit de la BC, ça se traduit par une perte des réserves de change. On doit avoir δR = BC + K, on obtient donc, sachant que δR = δmr :

δR : solde des réserves de change δmr : offre de monnaie Lorsque Y* (revenu étranger) augmente, les exportations vers l’étranger augmentent. Il y a une accumulation des réserves de change. Si le revenu domestique augmente, ça implique une diminution des réserves de change car on importe plus. Q : taux de change  1 u.m.d = E u.m.e Une hausse de Q traduit une appréciation de la monnaie domestique. Par conséquent, ça induit une diminution des réserves de change. k : flux des capitaux (r – r*) : différence taux d’intérêts Si r > r* : entrée de capitaux qui se traduit par une accumulation des réserves de changes. Pour l’équation LM, on a :

(12) Concernant la courbe IS, on note maintenant que BC = −K + δR, soit :

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Y = cY −a1r +G−k(r −r∗)+ xY∗ −zY −ρQ+ k (r −r∗) Ce qui donne :

On égalise cette valeur de r avec celle obtenue avec la courbe LM, et on détermine YE :

(13) On injecte cette valeur dans r afin de déterminer r . Le calcul est lourd et pas décisif pour la suite, on ne l’explicite pas. E

C) La politique budgétaire Supposons que les pouvoirs publics encouragent la dépense intérieure en accroissant les dépenses publiques ou en réduisant les impôts :

Si G augmente, Y augmente. Suite à cette augmentation, on assiste à un déplacement de la courbe IS vers la droite. On a un nouveau point d’intersection entre LM1 et IS2. On remarque que le revenu n’a pas varié mais que le taux de change s’est apprécié. L’offre de monnaie augmente, on vend de la monnaie nationale et on achète de la...


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