Le peintre de la vie moderne, Baudelaire PDF

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Le peintre de la vie moderne, Baudelaire 

L'auteur (1821-1867) o Baudelaire est né dans une famille aisée mais à cause de sa façon de vivre, il s'est vu privé de ses biens et mis sous tutelle o vivait donc de façon relativement modeste, ne pouvait pas vivre que de sa poésie => traducteur, not. de Poe

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a contracté très tôt la syphilis, en est d'ailleurs mort après des années de souffrance (paralysie, arrêts cardiaques) => explique son art assez tourmenté ses œuvres étaient régulièrement jugée trop choquantes (cf. Les Fleurs du Mal, premièrement nommée Les Lesbiennes) tourmenté, a aimé 4 femmes (dont prostituée) mais elle constituait une part de ses rêves, les posséder les réduisait souvent à néant s'est tjs opposé à la bourgeoisie réfractaire à l'art, au progrès (a été révolutionnaire) L'œuvre I. Le beau, la mode et le bonheur inscrit l’éternité de la beauté, cette promesse du bonheur, dans l’histoire et les mœurs toujours changeantes invente une beauté nouvelle prise sur le vif, aléatoire et fugitive le beau est invariable tt en étant relatif (à la période) II. Le croquis de mœurs plus apte qu’un autre pour dire le rythme saccadé et trépidant de la vie moderne : le croquis peintre de la vie moderne est surtt un dessinateur III. L'artiste, homme du monde, homme des foules et enfant artiste n'est qu'un œil qui se perd dans le monde Homme-monde, homme-foule ou hommeenfant n’a pas d’intériorité ; il est tout entier voué à l’adoration de l’extériorité. évoque M.C.G, qui a appris l'art au fur et à mesure, curiosité en est le point de départ voit comme un enfant  tt est nveau travaille d'abord dehors, à observer IV. La modernité Le regard enfant du peintre de la vie moderne travaille à extraire l’absolu du relatif et la beauté du transitoire. les artistes ne devraient pas introduire l'anachronisme, qui prive leur œuvre de réalisme V. L'art mnémonique

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artiste extrait la quintessence de la vie quotidienne, en dégage qqch d’éternel  opération de la mémoire, restitue ces arrêts sur image. Le saisissement de la beauté prend ainsi valeur d’une victoire sur le temps et sur la mort. équilibre entre la forme et le détail pour obtenir la forme réelle VI. Les annales de la guerre M. G livre aux journaux les croquis d’une guerre quotidienne, douloureuse plus qu’héroïque présente tous les aspects, des plus durs aux plus simples VII. Pompes et solennités Toute société (avec fête), se met elle-même en représentation. La foule est alors artiste, héroïquement moderne, en cultivant son apparat pour le pur plaisir du spectacle dessine le spectacle étonnant d'une fête étrangère, l'empereur français aussi VIII. Le militaire parallèle dandy-militaire: uniforme voyant  héroïsme du soldat est aussi un héroïsme de l’apparaître, qui est celui de la vie moderne. représente ts les types de soldat, de façon saisissante, vivante IX. Le dandy héros de la vie moderne par excellence

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attaché à maintenir l’éternelle beauté de la forme dans un monde où tout est voué à la disparition

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affiche son originalité dans un monde où règne le conformisme : riches, fantaisistes et sans profession veut « fonder une espèce nouvelle d’aristocratie » dans un monde démocratique. dégout des castes présente avant tout comme archétype crépusculaire émergeant entre deux époques, comme « dernier éclat d’héroïsme dans les décadences » X. La femme Elle est la grande magicienne de l’apparence, pure image, s’étudiant à incarner le fantasme du désir.

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Idole éblouissante, elle n’a de réalité que par le rêve qu’elle inspire. n'a rien à communiquer, rien de plus que cette impression de rêve  harmonie du corps XI. Eloge du maquillage le naturel n'est pas beau, tt ce qui est beau est voulu, donc artificiel

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véritable esthétique de l’apparaître. Maquiller  escamoter le réel sous la pacotille de la fiction, =préserver héroïquement la vérité de la beauté dans un monde qui se résigne au semblant. L’artifice qui incarne le rêve est alors plus vrai que la nature, qui s’abandonne à l’immédiat. XII. Les femmes et les filles 3ème chap. consacré à la femme, véritable reine de la mode et de la modernité. C.G. représente ttes les femmes "créature d'apparat, objet de plaisir public" : courtisane et comédienne surtt XIII. Les voitures faites pour éblouir et pour passer, sont l’emblème tapageur du culte de l’apparence fugitive, de ce fétichisme de l’image que cultive, avec héroïsme et futilité, la modernité. Analyse œuvre découpée en thèmes, qui exposent les aspects essentiels de l'art, de la vie de l'époque utilise le personnage de M.C.G, peintre aquarelliste, qui préfère l'anonymat => saisit le mouvement, saisit donc la vie en elle-même M.C.G : Constantin Guy, travaille pour l'Illustrated London News ; il voyage bcp mais n'a jms cherché à être reconnu (ne signait pas ses œuvres par ex.) La beauté « naturelle » n’existe pas  convention. s’inscrit dans un temps, a des répercussions morpho-psychologiques sur les individus : l’idéal façonnant l’apparence Construction de l'œuvre :  cinq premières parties définissent le programme de l’art moderne (principes d’une esthétique de la modernité).  définissent le type de la beauté nouvelle (I), la technique : le croquis (II), le regard qui l’aperçoit (III), l’alchimie à laquelle il procède (IV ),la faculté requise (V).  va de l’objet (« la beauté ») au sujet (le regard tout extérieur de l’enfant)  à partir du chap. VI, domaines où s’exerce l’héroïsme de la vie moderne, les principaux théâtres où se met en scène le cérémonial de la beauté moderne (la guerre et la fête publique), et les personnages : le soldat, le dandy (héros de la fête) et la femme (idole dans le rêve du soldat ; la « fille » incarne le désir réifié dans la femme, devenue marchandise)....