Les Concepteurs en EPS de 1958 à 1974 PDF

Title Les Concepteurs en EPS de 1958 à 1974
Course Préparation au CAPEPS
Institution Université de Montpellier
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Les Concepteurs en EPS de 1958 à 1974...


Description

Les Concepteurs en EP de 1958 à 1974

Fondement théorique

Pierre Parlebas

Jean Le Boulch

Jean Marie Brohm

Claude Pujade Renaud

L’EP ne possède aucune unité de contenu. L’EP sportive porte à la fois sur un sujet (l’EP) et sur un objet (le sport). Il y a donc risque de définir l’EP par le biais des jugements de valeur sur le sport. Il ne fait que poser les prémisses d’une science de l’EP sans l’appliquer.

Il y a une confusion entre les buts et les moyens qu’il perçoit dans l’usage des sports. La performance et l’apprentissage de techniques cherchent à faire du corps un « bon instrument »

Le sport est une atteinte à la liberté, un endoctrinement, une uniformisation des comportements. Le sport est bourgeois et véhicule les valeurs de la société capitaliste. Très forte après Mai 1968

Le sport est une activité techniciste à la différence des activités corporelles qui son t a nt i- te chn iq ue s. L’e xpre ss io n corporelle permet d’exprimer ses pulsions.

prises pour elles-mêmes. Constituer un corpus de connaissances propres à une discipline d’enseignement => EP=pédagogie des conduites motrices. Celles-ci sont centrées sur les élèves. Professeur à l’ENSEP (1955), à l’INS puis à l’INSEP. Il appartient au formalisme. Il est en accord avec Le Boulch sur le principe d’appréhender l’individu dans sa totalité. Il a une approche structuraliste. L’action devient la référence. On intègre la pluralité des formes de pratiques (notamment les jeux traditionnels)

une éducative Développement total de la personne. Il veut donner aux individus les moyens d’adapter leurs conduites aux situations des différents domaines. EP de base. Professeur médecin. Il milite pour une science du mouvement. Il soutient sa thèse de médecine en 1960 sur « Les facteurs de la valeur motrice ». Il appartient au formalisme. Il crée des situations de 2 ordres : -situations problèmes (tâche utilitaire) -situations réelles

s’appuyer dessus. Développer une EP vassalisée. Culte d’un corps-plaisir.

la créativité et l’expression, la comm unication et l’émotion. A gir sur l’inconscient.

Courant de critique freudo-marxiste du sport. Mouvance anti-institutionnelle des années 60. Ce courant se réfère à la sociopolitique.

Elle appartient au contre-courant de l’expression corporelle (avec M. Dumont et M. Bertrand et le GREC de Toulouse). Ce courant emprunte ses fondements à la psychoclinique et la psychanalyse. Jeux corporels dans lesquels toute normativité motrice est refusée.

Période d’influence Faire sortir le sport de l’EP car celui-ci Développer une éducation centrée sur Ob jectifs q u’ il Centrer l’acte éducatif sur « l’être qui se Il propose la psychocinétique regroumeut » dans le cadre de situations motrices pant 2 exigences : une scientifique et est négatif, donc elle ne peut pas l’épanouissement individuel. Développer s’assigne

Caractéristiques principales

La leçon

L e s t a t u t d e L ’ e n f a n t e s t a u c e n t r e d e l ’ a c t e Il recherche l’activité propre de l’élève d’enseignement. en s’appuyant sur ses besoins. l’élève Citations

« L’EP se présente comme une pratique d’intervention normative qui recherche une influe nce auprès d’a utru i dans une perspective explicite de formation » (Lexique commenté en EP, 1981) « Le regard se détache du mouvement pour se tourner vers l’être qui se meut » (L’EP en miettes, 1967) « On commence à moins s’intéresser à l’exercice et plus à celui qui exerce » (L’EP en miettes, 1967)

« Nous manquerions à notre tâche si nous formions des débiles moteurs resplendissant de santé » « L’ac tion é ducative se déroule toujours sur un continuum dont l’un des pôles est le développement de la personne et l’autre les apprentissages culturels » (Vers une sc ience du mouvement humain, 1971) « Rien n’est possible dans le domaine du sport de compétition sans une formation corporelle préalable »

Il veut dénaturer les règles sportives (basket avec ballon de rugby), il refuse la programmation d’APS, ainsi que la compétition. EP non sportive. Libérer la parole de celui-ci, susciter l’analyse et le débat afin qu’il accède à la compréhension critique de son corps. « Tout pouvoir politique implique nécessairement un pouvoir sur les corps » (Corps et politique, 1975) « Le sport ne fait que transposer au niveau de l’activité non directement productive du loisir, du temps libre, la compétition sociale, mais sous une forme ludique et aliénée » (Sociologie politique du sport, 1962)

L’enfant créé, s’exprime, laisse parler son corps « L’expression corporelle permet la remontée vers la conscience des mémoires enfouies » (Expression corporelle, langage du silence, 1974) « Les activités sportives sont partie intégrante mais non suffisante d’une éducation corporelle entendue dans un sens extensif » (Vers une EPS critique, 1979) « Le corps ne parle pas par signaux, il est porteur d’une symbolique » (Expression corporelle, langage du silence, 1974)

Jacques De Rette

Robert Mérand

Georges Vigarello

Fondement théorique

Pour lui, il y a une nécessité absolue d’adapter l’enseignement au monde et surtout à la jeunesse moderne. L’EPS doit s’adapter sous peine de devenir une discipline dépassée. Il compare l’éducation à une entreprise pédagogique.

Les contenus doivent se construire à partir de pratiques transférables et non de pratiques spécialisées relevant des clubs. Le sport est un élément de socialisation et d’apprentissage de la vie démocratique. Ces idées auront une grande influence sur les IO de 1967.

Il montre comment, derrière le dressage et le modelage du corps, se dévoilent les mécanismes d’inculcation et d’incorporation de normes de pensée. Pour lui l’objet propre de l’EP n’est pas la conduite motrice mais sa modification. Les techniques sont contextualisées.

Période d’influence

Milieu des années 1960, avec une période de grande influence de 1968 à 1975 (grâce au Colonel Crespin), jusqu’aux années 1990 avec les Républiques de quartiers. Sport de l’enfant et non sport pour l’enfant. Adapter l’EPS à la jeunesse moderne, à ses caractéristiques. Mettre en place un sport que l’élève va pouvoir s’approprier. C’est un enseignant d’EPS. Quand il était à l’ENSEP, il a eu comme enseignant Robert Mérand. Il a enseigné pendant un an au Canada et s’est inspiré des modèles canadiens et américains, et polonais. Il est le Directeur Technique National des Républiques des Sports. Il s’inspire du management américain où la psychologie prend de l’importance. Culture politique socialisante de gauche.

Il faut décontextualiser les techniques pour qu’elles soient recontextualisées par les nouveaux utilisateurs. Il n’est ni pour le sport, ni pour la critique de celuici. Il s’intéresse à l’histoire de l’évolution des techniques corporelles et sportives. Courant épistémologique qui se réfère à la philosophie, l’histoire, l’épistémologie. Ce courant a permis à la discipline de se repositionner par rapport aux sciences.

Objectifs qu’il s’assigne

La leçon

République des Sports + sport libre (sport scolaire). Alternance entraînement/compétition. Contenu totalement sportif.

Développer le sport chez l’enfant dans un but de formation d’un futur citoyen. Partir de la pratique pour aller vers la théorie. Il appartient au réalisme. Enseignant à l’ENSEP. Il fait partie de la FSGT (social-communiste). Il milite pour un sport éducatif, pour un « sport de l’enfant ». Il est dans le prolongement de Maurice Bacquet. Il développe les stages Maurice Bacquet à partir de 1965. En 1967, il est Président du CPS – FSGT. Travail organisé par cycle d’une même activité avec alternance de compétition et de séances de travail. Utilisation des sciences humaines.

Le statut de l’élève

L’enfant est acteur, observateur. Il place l’intervention des élèves en termes de droits et de devoirs. Elève au centre. Les élèves sont responsabilisés. Cinq représentants par trimestre : 1 président, 1 secrétaire, 1 responsable matériel, 2 capitaines (un par section).

L’élève est acteur. Les élèves sont séparés en 2 groupes hétérogènes qui sont ensuite divisés en 2 groupes de niveau. Les élè ves sont responsabilisés. Avant d’être un apprenant, l’élève doit être un pratiquant.

L’élève est acteur. On prend en compte son vécu et son ressenti dans l’activité.

Citations

« Entré, comme beaucoup de camarades à l’ENSEPS, en tant que sportif, j’en suis ressorti éducateur » (La République des Sports, Revue EPS n°98, 1969) « Le vrai pédagogue peut intéresser les élèves avec à peu près n’importe quoi, mais les motifs qui l’animent ne sont pas forcément ceux qui font bouger les élèves (La République des Sports, Revue EPS n°98, 1969) « La gymnastique de grand-père est morte » (1961)

« La vie démocratique de la « République » permet à la jeunesse scolaire d’accéder au niveau d’une activité consciente, d’une activité téléologique et d’apprendre ainsi comment l’homme devient responsable de son destin » (1967) « Mais quelle est donc la spécificité de l’EP ? » (Sport et plein air, 1971)

« L’EP est constituée d’un univers théoriques diversifié où voisinent philosophie, sciences et techniques » (EP et revendication scientifique, 1975) « La revendication scientifique en EP mesure le mirage d’un savoir total sur le corps » (EP et revendication scientifique, 1975) « Les gestes, toujours les mêmes, enferment le sportif dans un monde clos d’éternel retour et présentent beaucoup d’analogie avec les tâches parcellaire du machinisme industriel » (1966)

Caractéristiques principales...


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