Les émotions PDF

Title Les émotions
Course Préparation au CAPEPS
Institution Université de Montpellier
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Summary

Thème 8 Affectivité : quel impact sur l’individu et quelle prise en compte dans les enseignements ? Introduction  Quel impact de l’EPS ? En EPS -> on sait que le corps est mis en jeu + les émotions passent et s’expriment par le corps (et non le mental).  Ce sont des corps émotionnel...


Description

Thème 8 Affectivité : quel impact sur l’individu et quelle prise en compte dans les enseignements ? Introduction  Quel impact de l’EPS ? En EPS -> on sait que le corps est mis en jeu + les émotions passent et s’expriment par le corps (et non le mental).  Ce sont des corps émotionnels qui agissent (é)  On considère aujourd’hui qu’il y autant d’émotions que de situations revêtant une signification émotionnelle pour l’individu. - A.Berthoz (prof au collège de France) « la décision » en 2003 –  il existe + de 150 théorie sur les émotions : donc concept très vaste et difficile a cerné. - Les données scientifiques du cours proviennent de Damasio = chef du département en neurologie aux USA au collège de médecine de l’U de l’IOWA. Il a écrit 2 ouvrages : « spinoza avait raison » 2005 / « le sentiment même de soi » 1999 - Approche « multi facette » Dossier science et vie 232 - Septembre 2005 hors série sur les émotions (photocopies classeur) + Dossier science psy N°1 nov 2014 « comment fonctionnent les émotions » - Approche didactique : ouvrage Luc Ria 2005 « les émotions » + « les Emotions en EPS » Dossier EPS 74 en 2007 I - Définitions A.Damasio caractérise les émotions selon 5 critères : 1er critère : « c’est un ensemble de réponses chimiques et neuronales permettant de maintenir l’équilibre du corps » (Cf l’homéostasie). -> les émotions permettent de favoriser l’équilibre de l’organisme. 2ième critère : « processus biologique innée même si il y a un impact culturel, social, éducatif » sur le déclenchement des émotions 3ième critère : « les émotions sont essentiellement exprimés par le corps c'est-à-dire par le système viscéral (j’ai peur j’ai mal au ventre) par le système lymphatique, respiratoire, biliaire, musculo-squelettique ». 4ième critère : « les émotions affectent l’acuité attentionnelle » l’acuité = la précision de notre attention. -> les émotions positives favorisent à long terme les apprentissages.

5ième critère : « les émotions sont déclenchés sans contrôle décisionnel » même si ensuite on peut en contrôler l’expression de notre colère ou de notre joie par exemple. Quelques citations….Une à retenir ! « Le sentiment même de soi » Damasio ,edO.Jacob, 1999 « il est d’autant plus facile de se rappeler de faits nouveaux que leur apge s’est accompagné d’un certain degré d’émotion » 

 citation super importante. On peut la ressortir dans beaucoup de devoirs. -> Liaison mémorisation - émotion. Quel rôle de l’Ea face à la gestion des émotions ? 

« L’erreur de Descartes ; la raison des émotions » Damasio 1995 « la perception des émotions l’emporte sur les autres processus perceptifs »

 exemple : j’ai le ballon en hand avant de regarder le placement des autres, de faire la passe je prend le plaisir d’avoir le ballon avec moi. Je vais dribbler avec pour le garder par exemple et faire durer ces émotions. L’émotion prime par rapport à tous les autre processus perceptifs. Les E° sont le point de départ de tt processus perceptif et cognitif  « Psychologie et pédagogie » Piaget 1969 « l’affectivité n’est que l’énergétique des conduites »  une conduite motrice c’est une réaction physique d’un sujet qui est chargé de sens, de signification. Grâce à l’affectivité, on met une coloration à notre mouvement. Exemple : on fait foot, j’aime pas, 1ère séance, fait moche, je tape le ballon sans y croire donc l’énergétique de ma conduite va refléter mon affectivité de départ (négatif, pas envie d’être là).  Luc Ria « les émotions » 2005 « l’émotion est constitutive de l’action car un individu n’agit que lorsque son bien être est à préserver ou à restaurer »  on agit car on est guidée par nos émotions. Quand on a besoin de restaurer un état de bien être, on va mettre des émotions dans nos actions. Relation Emotion-action.  Sartre « esquisse d’une théorie des E » 1938 les émotions sont « l’expression de la conduite globale de l’homme » ; elles ont une fonction d’ajustement au monde. liaison émotion - conduite - comportement. On agit avec notre cerveau limbique quelque part. On se protège avec nos émotions quelque part aussi.  Adage Pascalien réhabilité par les chercheurs en Sciences cognitives « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point »  ex : il faut que je mette dans de bonne conditions pour passer cette exam mais je trouve que cet exam est pas bien, pas assez preparer par les profs etc… Mais on a beau essayer de nous raisonner parfois on y arrive pas.

II - Connaissances scientifique sur les émotions 2.1 Les émotions et sentiments selon des données neuro-physiologiques DOSSIER Science et Vie 232en 2005 « les mots de notre corps » : photocopier dans classeur à la BU (p.122) Les émotions sont dans l’amygdale et l’hippocampe. Dns le SYSTEME LYMBIQUE = cerveau émotionnel. L’amygdale cérébrale a 2 rôles : - c’est le siège de la mémoire inconsciente, des apprentissages par conditionnement (je sais que quand ça sonne je mange ou quand ça c’est la récré). -elle permet une réponse corporelle face à l’agressivité et la peur. Ex : à 2 ans on m’a mis dans une piscine j’ai eu très peur, ce schéma (plusieurs fois dans notre vie) peut être réactivé quand on va dans l’eau ou dans une piscine. Le cerveau ne fait pas de différence entre le temps qui s’est écoulé entre 2 ans et 10 ans. L’hippocampe associe les E° à la mémoire : - la mémoire est + consciente. - l’amygdale agit sur l’hippocampe en fixant l’émotion en mémoire + en libérant des neuromédiateurs : l’adrénaline, le cortisol (hormone du stress) qui a un effet notable sur la rétention des infos. Ex : si il y a trop d’adrénaline (car trop peur) : on bloque le processus de mémorisation. Courbe U inversée avec l’effet de l’adrénaline : elle booste la mémoire qu’a des doses intermédiaires.. Ce cerveau déclenche l’émotion + compense aussi l’énergie de cette émotions : si l’émotion est trop forte, le sur plus de l’énergie de l’émotion va passer dans le tronc cérébral et ressortir sous forme : de transpiration, mains moites etc… Si l’énergie en lien avec l’émotion devient top forte, c’est le corps qui prend le relais ! -> L’émotion doit être dosé pour être bénéfique. Damasio « Spinoza avait raison, joie et tristesse, le cerveau des émotions » 2005 - parle de l’homéostasie : il dit que les émotions font partis intégrantes du processus homéostasie : « tendance de l’organisme à mainteir constant son milieu int, malgré les cgts dans le milieu ext ».

homéostasie Besoin non satisfait Se défouler

Tension stress

Emotion malaise

Action Agitation : courir

Réduit la tension

Ou calme : relaxation

Exemple schéma : é est en maths (pas concentré, agité) -> il a un besoin non satisfait (de se défouler) -> cela créer une tension, un stress si ça dure trop longtemps l’émotion qui va se dégager peut être le malaise, la colère. Ce qui va se passer au niveau de la réaction action – réaction – homéostasie : soit s’agiter sur la chaise / soit se levé et courir quand la sonnerie

sonne / ou respirer et se calmer. D’où l’aspect important d’éprouver une émotion, d’en avoir la sensation dans le corps (différence entre émotion et sensation). 2.2 Classification de Damasio Damasio catégorise 3 types d’émotions :

E° primaires ou universelles

E° secondaires ou sociales

- peur, tristesse, joie.

- émotions qui appartiennent à notre - sont les émotions de bases, évolution scolaire, sociale fondamentales. De l’un à en lien avec les individus. l’autre elles entraînent des réactions radicalement - existent car on est dans des différentes. sociétés ou on se compare. Ex : on sait que la peur peut entraîné angoisse, panique etc…

- l’élève se compare souvent aux autres. -Emotions sont : embarras, culpabilité, jalousie, orgueil, envie, nostalgie…

E° « d’arrière plan » - sont les état émotionnels selon : les saisons, le moment de la journée, le cycle menstruel pour les filles. -émotions : fatigue, bien être, énergie, relâchement… - ces états émotionnels peuvent être re activités par des amorçages émotionnels : selon notre état, les évènements passés n’apparaissent pas de la même façon. Ex : un jour de déprime on se souviendra encore + du cours de course de durée qui était super long, fatiguant, ennuyeux… Alors que si on est joyeux : on va retenir les émotions positives (cours super d’acrosport).

(Très à la mode en ce moment) Christophe André dans Revue Sc Humain n°171 mai 2006 -> article « Cerveau Pyshco ». Médecin psychiatre + Ea à l’U de paris . Il travaille sur la méditation de pleine conscience. Selon lui : « ressentir fréquemment des émotions positives facilite d’être en bonne santé, la créativité, l’altruisme, l’autocontrôle, le sentiment de bien être subjectif ».

2.3 Emotion, raison et cognition a) Liaison entre ressenti et TTT de l’info Lamotte + L.Ria = preuve EPS ! Lamotte « Lexique de l’Et de l’EPS » 2005 « ce n’est pas la situation qui provoque les E° mais la perception de celle-ci et ses conséquences » A SAVOIR PAR CŒUR  chaque situation (ex : saut de cheval, franchissement de haies etc..) entraîne des déclencheurs d’émotions différents selon chaque individu.  il y aura différents valences émotionnelles face à une situation.  dans l’analyse des comportement l’Ea doit avoir un filtre émotionnel. Luc Ria « Les émotions » 2005  les individus ont tendance à interprété l’info selon leur ressenti.  le ressenti ce n’est pas l’émotion !!!!  ressenti : comment je me sens aujourd’hui. Chaque jouer, au réveil on a des ressentis différents  en fonction du ressenti de nos élèves, les interprétations des informations seront différente. Ex : l’é qui a la pêche, et que l’APS lui plaît -> il va être à fond, va participer, il va apprendre vite.  Ria distingue les individus tristes / joyeux / et colériques. Tristes - ont tendance à traiter l’information en profondeur, + s’attachent aux détails. - environnement dans lequel il faut résoudre des contraintes, ils se prennent la tête.

Joyeux - ont tendance à être spontanés.

Colériques - ont tendance à être spontanés.

- font confiance en ce qui leur arrive dans la vie.

- cherchent à retrouver un état positif au sein de l’environnement. b) Emotion et cognition ne peuvent se passer l’une de l’autre Damasio « l’erreur de Descarte ou la raison des E° » 1994 « je ressens donc je suis »  pour Damasio, les émotions = processus indispensables à la prise de décision. On décide grâce à nos émotions.

 c’est le concepteur de cette conception : les émotions primes sur nos décisions. Il a montré que des patients qui étaient opérer du lobe frontal, n’éprouvaient plus d’émotions courantes comme la peur, la joie, ou la colère. C’est à partir de ça, qu’il a élaboré sa conception. Damasio « les pulsions biologiques et les émotions constituent sans doute, le substrat indispensable de la faculté de raisonnement qu’on éprouve en un qu’on réfléchie ensuite ». Selon Damasio, la prise de décision emprunte 2 voix : - 1 : on perçoit, on évalue la situation. - 2 : en parallèle, on a une activation d’expérience émotionnelle survenue dans des situations comparables. Ex : gamin dans l’eau à 3 ans tout content, et se retrouve dans cette situation à 10 ans avec la même joie(car il avait eu de bonnes émotions à 3 ans) c) Marqueurs somatiques Damasio toujours dans «l’erreur de Descarte ou la raison des E°» 1994 - il existerait des situations reconnues intuitivement chargés d’émotions positives ou négatives. « marqueurs somatiques » terme de Damasio « système d’appréciation automatique des conséquences prévisible pour l’être humain, d’une situation ou d’un évènement ». OU « représentations mnésiques (=mémoires) associant certaines catégories d’objets ou d’évts avec des états somatiques qu’ils soient agréables ou non ». somatique = le corps ; quelque chose qui a été marqué dans le corps. Le corps a une mémoire. Ex : du petit dans la piscine. On appelle ça des marqueurs somatiques. Notre é on s’est pas pourquoi il se braque mais c’est inconscient il se braque. Pour Damasio : - les marqueurs sont des signaux d’alarme (marqueurs) déclenchées par le corps (somatiques). - ces marqueurs somatiques sont NON CONSCIENTS ! Sauf si l’é arrive à se rappeler. C’est très lié à l’histoire personnelles des individus et la préservation de l’intégrité de l’individu. Ce sont des évaluations spontanées de situations, non consciente. Solution : en tant que enseignant mais aussi rôle de l’éducateur : se rapprocher de l’é, le rassurer, crée un climat de confiance (si il est bloqué).

Anne Hébrard (prof d’EPS) exemple : - en barre symétrique, elle était confronté à un é qui est arrivée à monter jusqu’à la barre supérieur, mais il s’est bloquer et ne pouvait plus bouger du tout. Elle l’a fait parler. Et en faite il est resté longtemps sur un arbre petit, en situation de vertige, et il s’est souvenu de ça, et ça la bloqué. Le contexte est différent en cours d’eps (avec les élèves, la prof) sauf que le cerveau ne fait pas la différence. Le fait de verbaliser, de rassurer ça permet à l’é de faire remonter ses émotions et de les libérer. Laborit 1974 (médecin chirurgien et neurobiologiste) - marqueurs somatiques : des traces laissés dans le corps par des sensations cropo plaisante ou non liées aux effets de l’éducation à la socialisation (juste-faux, bien-mal), récompensepunition…) A nous Ea d’EPS : - à faire que les expériences motrices soient les + agréables possibles. - mettre en place des expériences à sensations positives car les émotions passent par le corps. L’écoute vis-à-vis de nos élèves est fondamentale ! 2.4 Théorie de l’anxiété a) Définition C’est un processus cognitif. Martens, Vealey, Burton 1990 anxiété : « état émotionnel caractérisé par des sentiment d’appréhension et de tension, lié à des affects négatifs » b) Anxiété et développement Les psychologues sont d’accord pour dire que : (penser à cette phrase pour l’exam) Dico Larousse de la psychologie « les préoccupations anxieuses et l’insécurité, freinent et inhibent le dvpt de l’individu et sont responsables de nbreuses inadaptations sociales ; ces individus se retrouvent ds les échecs scolaires et troubles psychosomatiques » - être trop anxieux -> coupe des interactions sociales positives (car individu trop dans le négatif) Marc Durand « l’Et en milieu scolaire » 1986 « la motivation est max dans une zone intermédiaire où la curiosité est stimulée à un degré élevé et où l’anxiété n’est pas encore trop grande » - important : à une zone intermédiaire ! C’est la que l’Ea aura les moyens pour réguler ou re adapter la situation pour l’é.

c) Relation anxiété - performance Luc Ria « les E° » 2005 - son idée : dans le domaine sportif, l’anxiété est l’E° la plus redoutée - peut être un frein + aussi peut inhiber l’é Dossier 74 « les E° en EPS » 2007 (possible d’utiliser un dossier dans les preuves) - l’anxiété peut être est favorable à la performance -> car l’é aura un certain niveau d’éveil cognitif. Les anxieux ont tendance à avoir un niveau d’éveil cognitif + élevée que ceux qui sont « cools ».  dans ce cas l’anxiété est favorable à la performance. Anxiété effet favorable

Anxiété effet défavorable

- lors d’appge simples (pas bcp à rélféchir) + sans compétition (pas de motivation extrinsèque : notes par exemple)

- dans les appgs complexes (gestes techniques compliquées par ex) et/ou compétitifs

- les anxieux sont efficaces dans les appgs simples.

- les non anxieux sont efficaces dans les appgs + complexes.

d) Relation avec l’estime de soi Delignières (auteur EPS) haute estime de soi => taux d’anxiété faible.

peu d’estime de soi => taux d’anxiété + élevée

Cf.Lamotte « estime de soi » : c’est la valeur générale de soi qui se décline en valeur physique, relationnelle, intellectuelle, artistique etc…  un des composante de l’estime de soi est le sentiment de compétence. e) Théorie de l’expectation valence et Atkinson 1957 (découlant de la théorie de l’anxiété) voir polycop. Théorie de l’expectation valence : Atkinson 1957 Expectation - lié à l’incertitude du résultat. - dépend de 2 paramètres : * le niveau d’habileté du sujet * la contrainte de la tâche é se demande « je suis capable d’y arriver ? »

Valence - c’est la perception de l’importance du résultat (en termes d’utilité subjective).

Différentes solutions envisageables : - expectation + valence sont un peu élevés : peut générer un peu d’anxiété (ex : vous avez 5 min pour faire le plus d’échanges possible). Est-ce qu’on a les moyens ? - expectation + valence très élevés : niveau d’anxiété fortement augmenté. - valence est bcp plus élevée que l’expectation : peut entraîner une dissonance cognitive (l’é n’est plus en accord entre ce qu’il vit et la façon dont il pense). -> agir soit sur le comportement soit sur la pensée (rôle de l’Ea). - si la valence (éval ou compet) est faible mais l’expectation est importante : (ce qui est rare car l’Ea fait en sorte d’apporter un contenu / une situation favorable pour l’é) il y a quand même de l’anxiété car on propose une tâche bcp trop contraignante pour l’é. (ex : un é était dispensé pendant 1 mois et revient en bad, un exercice met en jeu le revers – coup déjà travaillé les séances précédentes mais l’é ne l’a jamais vu alors il sera anxieux). Il faut qu’il y est un équilibre entre les 2 pour que le taux d’anxiété soit optimal (et pas maximal). Important de faire monter le taux de motivation de l’é par l’expectation et la valence. f) Situations anxiogène en EPS Dossier EPS N°74 « E° en EPS » (p.15) Qu’est qui contribue à des situations anxiogènes ? - le cours d’EPS = peut donner lieu à de situations anxiogènes, mal vécu par les élèves. - l’évaluation en EPS = est anxiogène. -> La valence a + plus d’importance en EPS que dans d’autres matières expliquer à l’exam pourquoi !!...car aspect social en EPS (ex : champ 3 é va passer devant tout le monde donc visibilité sociale ou champ 1 athlétisme ; pas cet aspect social dans une autre matière) - il y a des situations inhabituelles dans lequel le vécu sensori-moteur peut être très excitant pour les é (ils éprouvent du plaisir) ou très anxiogènes pour d’autres. Exemple : avec l’ATR (nouveauté). - l’inconnu peut être anxiogène : classe verte en appg spéléologie. Le milieu est différent. Dès qu’il y a de la nouveauté climatique, environnementale (activité nature) = anxiété - activité connotés sexuellement : exemple danse contemporaine (pour un garçon ado de 14-15 ans c’est génération d’anxiété). Rugby avec une ado de 14-15 ans = générateur d’anxiété.

g) Challenge et menace Lazarus 2000 repris dans le Dossier 74 « E° en EPS » (domaine de la psychologie cognitive mais on fait le lien avec l’EPS) - Lazarus évoque la théorie de la dynamique des composantes des bases du stress : dans cette dynamique il y a le challenge et la menace. - domaine EPS : 2 types de situations sont envisagés par les é Le challenge

La menace

- c’est la perception d’une demande jugée difficile, mais qu’on pense pouvoir réussir en mobilisant ses ressources. C’est un stress positif. Cf. en lien avec l’expectation (incertitude du résultat quand même).

- c’est une anticipation de la douleur, associé à une baisse de la performance et donc perturbante.

Exemple court challenge en EPS en gym (4ième niveau débrouillé) : é aux agrée, confronté à la réalisation d’une roulade avant sur les barres parallèles (tapis sur les barres). Dans cet incertitude, il y a de la certitude : il y a un tapis c’est comme si j’étais au sol. Incertitude lié au plaisir éprouvée pour relever l’incertitude. Possible de petite anxiété mais pas énorme…

Exemple court même situation en gym : é a peur de la sur élévation malgré les tapis sur et sous les barres (risque réel nul ca sécurité partout). Elève ne fait pas car peur. Les anxieux ont tendance à percevoir les situations comme des menaces. Mettent le plaisir de côté.

L’Enseignant doit : - être vigilant en rassurant l’é (aspect affectif) - en orientant l’attention des é sur les éléments appropriés à la réalisation de la tâche (donc feedback sur ...


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