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7 Mars CC  Revoir la pensée de Rousseau  Analyser promenades n°5 (début : séjour à l'Ile St Pierre 4premiers paragraphes p94-96) n°7 (passion pour la botanique p.130-136

Les Reveries du promeneur solitaire 

Jean Jacques Rousseau :

Grand philosophe de la Révolution Française. Il est habité par des idées politiques = c'est un républicain, démocrate, il est du côté du peuple. Sa vie est marqué par l’errance : exil sur l'ile St Pierre en 1765* Jean Jacques Rousseau est élevé par un pasteur protestant il se convertit au cathocilicisme en 1753 Après avoir fuit Genève il trouve refuge chez Mme de Warens /récemment converti au catholicisme/ elle deviendra sa maitresse. Il la "quitte" plusieurs fois fait des petits boulots etc. Après 1734 il "s'installent ensemble" Rousseau prend gout pour la lecture et découvre le plaisir de flâner dans la nature Emploi chez … : épisode du vol du ruban dont il accuse la jeune servante. 1740 = "entrée" dans le monde des Lumières = Rencontre de d'Alembert, Diderot 1744 début de l'écriture du contrat social 1751 abandons de ses enfants 1749 : Rousseau remporte le concours de l'Académie de Dijon avec son œuvre Discours sur les sciences et les arts (publié en 1751) 1754 : Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les Hommes. Sa célébrité devient "funeste" il devient parano 1756: début de l'écriture de Julie ou la Nouvelles Héloïse 1761 Emile ou de l'Education : réfute l'athéisme au profit du matérialisme 1762 Du contrat social : souveraineté du peuple et égalité des citoyens = "œuvre prérévolutionnaire" Ces œuvres sont condamnés par le gouvernement de Paris et les autorités de Genève 1765 exil* Arrivée à Paris en Décembre// Rousseau a peur que l'on compote contre lui 1782: Mort de Jean Jacques.

Les Confessions

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Aveu des péchés "sincérité" plaidoyer pour lui même il se présente comme une victime de la vie - Retour sur sa vie et cherche à dresser un portrait positif de lui même.

"Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'éxcution n'aura point d'imitateur » 1

Les rêveries : -

Analyse du titre :

Promeneur : sens péjoratif au 18éme siècle = idée de folie. -

Dans son œuvre Rousseau : S’auto-cite // intertextualité (Montesquieu, Plutarque) et auto-intertextualité= microcosme de ses œuvres. Mélange les genres : journal intime, testament, portrait, prolongement de sa philosophie de vie Utilise le lyrisme = réflexion philosophique pas habituelle ; autodérision. Evoque ses pensées sans les ordonner = pas de fil conducteur. Il ne nomme pas de destinataires (sauf peut-être les générations futurs » Il extrapole ses idées sur les hommes en général. Il écrit sur lui-même pour rectifier son image et se connaitre soi même** (pour mieux connaitre le monde ?) Il créé un lien vie intime/littérature : lien étroit à l’époque de Rousseau.

Les motivations de Rousseau ne sont pas connues mais il explique que cela est venu après « un événement aussi triste qu’inattendu » C’est le couronnement de toute son œuvre littéraire, philosophique et politique. Il affiche sa posture de vieillard qui ne peut que rêver. ** Parler de soi au 18éme = idée orgueilleuse, le moi est haïssable. Rousseau se définit comme : «le peintre de la nature et l’historien du cœur humain »Son entreprise est scientifique, anthropologique. Rousseau se sent incompris et singulier dans ce monde : « barbare parmi les autres ». Il fait face à de nombreux ennemis : le gouvernement français, les institutions, les Eglises, les partis, les philosophes et enfin l’opinion public. (=Jean Jacques extra-terrestre) C’est une œuvre apologétique = élogieuse. o

Promenade n°1 :

Les rêveries sont la continuité des Confessions « appendice de mes confessions » il ne va pas s’intéresser à ce qu’il a déjà avoué dans les Confessions = les rêveries => une enquête sur lui-même. Retour de Rousseau sur son œuvre intérieur : allusion aux Dialogues « j’écrivais mes premières confessions » « Monument de mon innocence » « Tout est fini pour moi sur la terre » Cette promenade est un incipit qui présente le sujet de l’œuvre ainsi que le pacte de lecture (la façon dont l’œuvre doit être lu) (cf. Pacte autobiographique) le lecteur doit croire tout ce qui est dit pour lui c’est la seule et unique vérité = pacte de confiance Ici le pacte n’est pas explicite (Rousseau ne s’adresse pas aux lecteurs). « Ils » Rousseau évoque ici ses ennemis. « Je » conversation avec lui-même ! Présence d’analepse / Annonce du projet des rêveries / Recherche des origines /sommaire. 2

« Appendice des confessions » mais selon lui il à déjà tout di dans ses confessions.

o Promenade n°2 : Dans la campagne  portrait de Rousseau o

Promenade n° 3 :

Résolution de trouver qui il est = Bilan/récapitulation d’une vie jusque 1752. Fragment d’autobiographies (Confessions et jeunesse). 

Allusions à d’autres périodes de l’enfance à la jeunesse = auto portrait = gout de la solitude, manque d’ambition, paresse, caractére instable (recherche de valeurs stables auxquelles s’accrocher (ex la nature, la vérité.) Le portrait est orienté vers une image positive de l’auteur. Ce récit sera l’occasion de justifier ses choix (se confesser avant la mort=jugement dernier). Il souhaite prouver sa bonté son innocence sa bonne foi son authenticité par opposition à la socièté qui incarne tout ce qu’il déteste. 

Il se justifie à propos de choses qui lui ont été reprochés par le passé : - l’abondon de ses enfants (promenade n°9) Religion : on lui a reproché d’être devenu catholique ( apostasie) les amis de Rousseau utiliser cet argument pour le décridibiliser. Cette conversion est justifié par l’idée qu’il été privé de guide(s), il se dépeint par des qualificatifs au participe passé suivit d’un complément d’agent = verbes de sens passif = il subit // L’opposition catho/protestant est toujours vive à l’époque de Rousseau. // Cette conversion était malgré lui et donc nécessaire. Mais on pourrait lui reprocher d’être un « faux catholique » il lui faut donc être prévoyant « mon coeur s’attacha réellement à ma nouvelle religion » + influence/déterminisme de l’habitude. Cette conversion d’abord forcé devient sincère (conversion temporaire). Pour ne pas se dire athée il se justifie comme étant « matérialistes » il ne croit pas en Dieu mais en la matière. (Athée = Matérialiste) Les protecteurs –philosophes- de Rousseau à ses débuts ( ?) Sont des matérialistes.  Ligne 4 les « principes » sont en fait des « préjugés » c’est à dire des croyances hérités que l’on ne remet pas en cause. « D’autres » il ne nomme personne et laisse anonymes ses adversaires Fin du paragraphe à partir de la ligne 12 : « dévot » très croyant (cf. Fénélon) Quiétisme = pour obtenir l’approbation de Dieu il ne faut pas s’agiter (en bonnes actions …) mais par l’amour (cf. Jésuites) Les membres des Jésuites sont des clercs  Les quiétistes pensent qu’il faut s’abandonner à Dieu, laisser son âme en repos et attendre d’acceuillir l’amour divin. Pour cela ils méditent, contemplent et rêvent. Ils se moquent des sacrements = inquiétudes de l’Eglise, ils n’ont pas de lieu où rencontrer Dieu à part, peut-être, la nature. Rousseau semble d’accord avec cette idée de Dieu + Nature. 3

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Ligne 13 la foi de Rousseau est confortée par « l’étude des bons livres » + étude de la nature et contemplation de l’univers.

 Rousseau est du côté de la foi religieuse il est conforté dans ses croyances par Mme de Warens et est convaincu par ses lectures. Dieu n’est pas nommé il est appelé par une périphrase « l’Auteur des choses », c’est « la fin » (finalité) et « la cause » de toutes choses. Dieu est le rempart de la morale sociale (peur de lui-même Enfer). Voltaire et Montesquieu défendent une religion rationelle : le Déisme. Le voc utilisé pour parler de la nature est lyrique aux termes presques sentimentaux. Religion naturelle ET effective = théisme. 

Il se justifie aussi de son mode de vie solitaire. Il présente se choix p.63 comme une contrainte (idem pour tout ses choix de vie) = on l’à forcé. Finalement cette solitude est choisie.

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Rousseau est hanté par le modéle de jugement, de l’accusation (…) il se présente comme un accusé lors d’un procés (= grosse victime) pour sé déféndre il accuse les autres (= batard) ce sont les autres qui sont méchants. Plaidoyer pour lui même. Il se défend d’accusation de méchanceté (p61) « vices d’habitude ».

Il a changé de vie = il s’est dépouillé du luxe. (Il a enlevé ses collants, sa perruque). Ce changement est évoqué avec un certains enthousiasme (p62) « J’ai déraciné de mon coeur »*- qui a planté les graines ?P62 - Ligne 47 : il préfére reconquérir sa liberté. Ligne 75 : il a un besoin croissant de se débarraser d’une « gloriole » une « vapeur » qui s’évapore, c’est une illusion, les prestiges de la gloire sont une maladie qui le dégoute. Car certains auteurs recherchent la gloire, ils vivent au jour le jour … Rousseau ne veux pas de cette vie de bohème. Sa philosophie de vie est l’application de ses idées philosophiques, il a vu la vérité se dévoiler. L24 il sort de sa retraite champêtre Fortune ; honneur : valeurs sociales par excellence, idéale de réussite sociale qui suscite du dégout car elle laisse l’homme insatisfait. La nature de l’homme n’est pas de vivre dans ce type de socièté mais de vivre à l’extérieur, dans la nature. Rousseau quitte la société pour vivre hors du monde (+ voc religieu : réformes …) Il invoque des modéles religieux. L’enjeu est aussi peut-être, de proposer un nouveau mode de vie aux lecteurs (=moralisateur ?) Comment conquérir sa liberté ? Comment un être humain peut redevenir lui même ? En renouant avec l’enfance ! Sortir de la société : étudier, médiation, l’étude = l’otium. (vie simple, loisirs, divertissements) c’est ce que Rousseau croit avoir découvert dans sa jeunesse. 4

o Promenade n°4 : Réf à Montesquieu Thème du mensonge que Rousseau décrit comme un embellissement de la vérité sa devise est de consacrer sa vie à la vérité S’il cache ses « bons côtés » dans Les Confessions c’est par modestie. Interrogation sur l’existence de Dieu : Il ressent l’idée de Dieu (cf. explication Promenade n°3) Rousseau dévoile ses convictions religieuses dans l’Emile « Profession de foi du vicaire savoyard » : porte parole de Rousseau (cf. problèmes avec l’Eglise) = matérialisme. L’Emile et La Nouvelle Héloïse : Rousseau veut montrer qu’il aime les enfants (cf. accusation abandon de ses enfants) Rousseau veut avoir l’air libre de toutes contraintes ex : il veut bien faire la charité sauf si on l’y oblige.

o Promenade n°5 : Ecrite en avril/mai 1777. Il se remémore son séjour sur l’Ile St Pierre en 1765 (exil après publication de l’Emile.) Rousseau rompt avec les philosophes athées et avec l’Eglise catholique. Il devient martyr pour ses idées : il est attaqué par tout le monde (paranoïa et théorie du complot) Rousseau présente l’Ile comme un ilot de bonheur dans sa vie. Passage descriptif au présent : pose du cadre spatial = endroit exceptionnelle aux yeux de Rousseau. Il décrit même le climat : comparaison entre le soleil de Vienne et le Lac Clément. Descriptions de la géographie physique, humaine et économique : description du mode de vie. Puis passage on passe à la narration grâce au passé simple et à l’imparfait. Sommaire de son séjour : promenade dans le temps, le souvenir = son bonheur c’est la nature, la promenade, la rêverie, le voyage = tonalité lyrique dans les passages de description (=nostalgie ?) = paysages état-d’âme !!!! L’ile = microcosme de la société idéale // paysage utopique. Présence d’allitérations en « n » « k » ; adjectifs affectif et champ lexical du bonheur.

o Promenade n°6 : Thématique : réflexion sur la société en général, de philosophie politique, société face au narrateur et autoportrait. La liberté, la vertu, le regard des autres… Tentative d’analyse psychologique puis morale. Rousseau s’est retiré de la société = on pense donc qu’il est méchant « le méchant est toujours seul » Voltaire, Le fils Nature. Anecdote du mendiant = permet à Rousseau de montrer son attention envers les autres et sa générosité.

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Avec la célébrité Rousseau s’est senti obliger d’être gentil avec les autres pour son image = cela le prive de sa liberté à laquelle il est attaché. Selon lui en société on abandonne sa liberté en échange de la sécurité = vision pessimiste de la liberté ! L’opinion des autres est insupportable : on le juge sur ses actions donc il n’agit plus !! Il porte le poids du regard des autres Il n’est pas vertueux même si il penche vers le bien, il ignore les hommes hors on ne peut pas être vertueu quand on est seul. Rousseau n’est pas fait pour vivre en société : il doit être invisible (réf à l’anneau d’invisibilité de Gygès). Il rêve d’être invisible mais il n’y arrive pas ! Misanthropie (haine du genre humain) dans les rêveries. Rousseau va parler de lui-même à la 3éme personne (cf. Rousseau juge de Jean Jacques). Examen de conscience !! Rousseau pensait se connaitre il découvre que ce n’est pas le cas ! Regard lucide de Rousseau sur les raisons de son bannissement lié à ses idées et non sa personne. Rousseau est proche de la lumières mais les autres philosophes vivent dans l’ombre (ils sont ignorant contrairement à Rousseau) critique des contemporains « Je » = jugement sur la société et sur lui-même. La société est une jungle // une pièce de théâtre « j’étai dans mon enfance dans le tourbillon du monde »

o Promenade n°7 : Thème : La botanique, hymne à l’herbier et la botanique ! Botanique = loisir gratuit et désintéressé = illustration du gout de Rousseau pour la botanique (pas la botanique de cabinet).  La botanique lui permet de mettre en () la hantise du complot.  Point commun avec la 5è promenade et la botanique c’est le cadre : refuge d’une ile, à l’écart du monde, des gens. Promenade la plus longue Comparaison avec l’astronomie = les étoiles sont des graines jetés dans le ciel Dénonciation des mines, de « l’industrialisation » L’herborisation se pratique seul : c’est l’activité du promeneur solitaire. La botanique est au même plan que les rêveries et l’écriture = équivalence des 3 passions de Rousseau. La botanique prend le relais de l’écriture, l’herbier est un substitut de livre(s) c’est un journal semblable aux rêveries ! Objet d’éloge lyrique. Introspection : Se demande d’où vient cet attachement pour la botanique Champ lexical de la paresse (errer = marcher sans but) la botanique c’est la facilité tout comme la rêverie : penser vagabonde ! Phrase longue : Elan du texte ! Accumulation : énumère les charmes de la botanique (+phrase lyrique) Botanique plaisir mais aussi intellectuel (science = la nature obéît à un ordre) « la main » celle de Dieu. Selon Rousseau la science doit être désintéressée : il ne faut pas herboriser par intérêt. Dégradation de la nature : les plantes sont arracher et amener en ville pour la science = la botanique est l’illustration de l’Humanité corrompue par la science. Evocation du bonheur : promenade 5,10. Il se fait tellement chié qu’il engueule les pharmarciennes :D Le vrai botaniste est un amateur. Le monde est un théâtre. 6

L’amour propre et l’amour de soi « amour de soi » : instinct de conservation « amour propre » : surpassé les autres Science devient un déguisement de l’amour propre Les plantes sont dénaturées comme l’homme a été dénaturé Cabinret de curiosité Dénonciation des mines de l’industrialisation, les usine se rapprochent des enfers, les mineurs sont des cyclopes. Ch lexical de la maladie. Tout s’oppose au monde de la santé, vigeur… la description de la nature ressemble au jardin d’Eden. L’homme en a été chassé a cause de sa vanité, sa soif de connaissance etc.. Vision idéalisé du monde campagnard, vision bucolique qui s’oppose au monde des enfers et de l’industrie, du travail..

Promenade n°9 : Rousseau aime observer les enfants = ils lui donnent des idées sur les 1 er mouvements du monde. Insistance sur l’amour des enfants cf. accusation d’abandon de ses propres enfants ! Il évoque l’Emile son « traité pour l’éducation » réf à Dieu qui se manifeste dans la beauté de la nature. Il fait aussi référence à J ou la Nouvelle Héloïse

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