Manuel de journalisme - Yves Agnes PDF

Title Manuel de journalisme - Yves Agnes
Author Stefan Tabirta
Course Pratiques journalistiques : initiation
Institution Université Libre de Bruxelles
Pages 24
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Summary

resume du livre Manuel de journalisme de Yves Agnes...


Description

Manuel de journalisme : résumé! Chapitre 4 : Chercher l’information!

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Information reçue, information recherchée. Ainsi peut-on diviser en deux grands blocs ce qui arrive directement au journaliste, par tous les canaux dont disposent les sources d’information, et ce qu’il va lui-même recueillir, de sa propre initiative. L u f e. Le vrai journalisme est dans la quête de cette plus-value. Cette par ces informations complémentaires, exclusives, que la journal va forger son identité et s’attacher son lectorat.!

! La multitude des organisations! !

Les informations publiées dans les journaux émanent en grande majorité des organisations de toute nature qui forment le maillage de la vie sociale. Le nombre de ces organisations est immense et le journaliste consciencieux n’a que l’embarras du choix. Cependant, toutes ces sources institutionnelles ont-elles le même poids, la même fiabilité ? La nature des organisations est aussi très diverse (publiques, privées, hybrides). On peut classer ces organisations en sept pôles principaux :! - La sphère politique : une organisation double (élus et administrations publiques), un corpus de lois gigantesque, un poids croissant des instances européennes.! - La sphère militaire : gendarmerie, DICOD, SIRPA (en France).! - La sphère judiciaire, avec des rapports compliqués entre la presse, la justice et la police.! - La sphère économique et sociale : une grande partie des problèmes collectifs du pays y sont concentrés (travail et production de richesse).! - La sphère des services aux citoyens! - La sphère culturelle et de loisirs! - La sphère associative : l’existence de très nombreuses associations libres et peu contrôlées par les pouvoirs publics, qui se plaignent d’être peu écoutées par les journalistes.!

! Les instruments de l’échange! !

Ces organisations disposent d’une panoplie d’instruments qui leur permettent de transmettre leurs informations aux journalistes et de dialoguer avec eux.! - Le communiqué de presse : bref, mettant l’accent sur une information précise, c’est surtout un instrument d’alerte pour le journaliste.! - Le dossier de presse : il présente un sujet le plus complètement possible tout en restant dans les limites d’une lecture rapide. Document de référence pour le journaliste, qui y retrouvera les chiffres et dates essentiels et le contexte du sujet traité.! - La conférence de presse : permet un contact avec un groupe de journaliste. Il y a un exposé du sujet, puis les réponses aux questions des journalistes, remise du dossier de presse, puis contacts individuels. Le point de presse est une mini conférence de presse.! - Déjeuner de presse : comme une conférence de presse, mais en plus intime et plus convivial.! - Voyage de presse : un groupe de journalistes est invité sur le terrain par l’organisation. Ce qui permet de se rendre compte de la réalité et de mieux la décrire, mais entrave l’indépendance du journaliste.! - Entretien téléphonique : appeler un journaliste pour lui donner une information ou le sensibiliser à une question reste le B.A.BA pour les sources institutionnelles.! - Courrier : une lettre, un fax, un mail.!

! Monsieur tout le monde! !

Les organisations ne sont pas les seules à fournir de l’information. Un particulier peut le faire aussi, mais contacte généralement la rédaction du journal qu’il lit, pas celle d’un journal qui lui est étranger. Un particulier se manifeste principalement par téléphone, ou par courrier.!

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L’agence de presse : le grand collecteur-distributeur!

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Le principal robinet d’informations pour les médias généralistes et économique reste les trois grandes agences de presse (Associated Press, Reuters et AFP). Le produit phare de ces agences est la dépêche. C’est un article d’information stricte, rédigé avec sobriété et précision par un journaliste de l’agence à partir des informations recueillies dans le réseau. Elle peut-être courte (ne comporter qu’une seule phrase) ou longue. Les journalistes ne commentent pas les informations. Ils donnent le fait, le contexte, les compléments d’informations utiles. L’agence de presse n’est pas une source d’information, au sens de la création de l’information, de son point de départ, mais bien le premier des médias, indispensable à la confection de beaucoup d’autres.!

! Informateurs-journalistes : les règles du jeu! !

Se constituer un bon réseau d’informateurs est un des tâches importantes du journaliste. C’est grâce à ce réseau qu’il va pouvoir notamment apporter rapidement une plus-value aux informations brutes, qu’il va avoir des informations de première main, le mettant à l’abri des rumeurs. Quelques règles doivent être observées dans les r :! - É . Le journaliste doit mériter, par sa compétence, la confiance de ses interlocuteurs. Il doit aussi tester la fiabilité de ses sources. Mais confiance ne veut pas dire connivence.! ! the record. Essentiel de .! urces. Si la source veut rester anonyme, il ne faut pas révéler son identité, pour ne pas lui attirer des ennuis. Avec un rapport confidentiel, on peut en parler s’il en existe plus de cinq en circulation, sinon on risque de griller sa source.! ! Tout contact avec des sources comporte un risque de manipulation, d’instrumentalisation. Le journaliste doit vérifier les informations de différents côtés, résister aux sirènes des petits cadeaux et témoignages d’amitié.! . Ils sont . Les recoupements sont nécessaires.! - Les . S’ils peuvent être utiles au journaliste, ils peuvent aussi essayer de l’utiliser pour faire de la promotion. ! - Les . Ils font pression sur les journalistes. En réponse, le journaliste ne doit pas être dupe, multiplier ses sources, vérifier les chiffres, décortiquer les affirmations.! r. Le journaliste a intérêt à se méfier de tout et de tout le monde. Cela le conduira à développer un réflexe majeur : la vérification.! Il est en principe libre pour tout citoyen. Mais il arrive bien souvent que le journaliste doive se démener, voire exercer des pressions, pour obtenir de ses sources le renseignement désiré. Les choses se compliquent encore quand l’information est classée «"confidentiel défense"». ! - On n’écrit pas pour ses informateurs, mais pour ses lecteurs. L’exactitude et la pertinence sont suffisants pour que la source reconnaisse le travail bien fait et renouvelle sa confiance.!

! À la pêche aux informations! !

L’instrument privilégié du journaliste est l’interrogation de personnes capables de procurer les compléments d’information désirés, de donner des réponses aux questions qu’il se pose. Le journalisme est un métier de contact, qui demande une attitude d’ouverture et d’écoute, qui demande que l’on aille au-devant de son interlocuteur, à sa rencontre. L’acte de base du métier est l’entretien, le second étant l’écriture. Il y a deux grandes manières de conduire un entretien :! - Au téléphone. C’est le moyen le plus employé, parce qu’il faut souvent faire vite et qu’un déplacement prendrait trop de temps, parce que l’interlocuteur a peu de minutes à consacrer au journaliste, parce que le budget du journal est trop restreint,…! - Sur place. La relation humaine est plus forte, le temps dont on dispose est plus long. Le métier de journaliste se pratique sur le terrain, c’est la seule manière d’apprécier vraiment les événements, les situations, la vie concrète.!

Chaque publication se confectionne un réseau de correspondants à la disposition de sa rédaction. Le correspondant a deux rôles : celui d’alerter la rédaction sur un événement ou une situation, à charge pour elle de le ou la traiter si elle le souhaite ; recueillir lui-même sur place les informations et rédiger un papier qui sera publié ou servira de base à un article d’un rédacteur. Un réseau de correspondants est une nécessité et une richesse. La montée en puissance d’Internet a apporté une capacité nouvelle : utiliser le public des internautes pour la fabrication de l’information.!

! Les outils de travail! !

Les instruments pour le recueil de l’information sont limités et fort simples.! - L’agenda de rédaction. Il sert à noter, au jour le jour, chaque rendez-vous de l’équipe rédactionnelle. Il est complété par l’agenda personnel, où le journaliste note ses propres rendezvous.! - Le carnet d’adresses. Indispensable, si l’on a bien compris l’importance du téléphone et la nécessité de se constituer un réseau personnel d’informateurs fiables disposant d’un minimum de disponibilité.! - Le carnet de notes. Il faut toujours l’avoir sur soi, avec son stylo. Il faut pouvoir prendre des notes en toute occasion.! - Le magnétophone. Instrument de sécurité, de référence, dont il faut user tant qu’on n’aura pas acquis suffisamment de confiance en soi et de maîtrise professionnelle pour s’en passer. ! - L’ordinateur. Permet le traitement de texte, l’accès aux dépêches d’agence, messagerie interne et externe, documentation personnelle, transmission de textes et d’illustrations, accès aux bases de données et à Internet.! Quelques conseils sur le travail de recueil de l’information : avoir du culot, ne pas interrompre trop tôt une conversation téléphonique, ne pas oublier les nom, prénom et qualité de l’interlocuteur, s’organiser.!

! Les vertus d’une bonne prise de notes! !

Plus on prend de notes et plus on aura d’atouts au moment de rédiger. La mémoire est infidèle et courte. Une bonne prise de notes apporte : des détails, des propos rapportés avec justesse, des impressions, des sensations éprouvées sur le coup, des idées, fugitives, que l’on pourra utiliser lors de la rédaction d’articles. !

! Les sources documentaires! !

Quelles sont les sources documentaires que l’on peut consulter ?!

- Les documents produits par les organisations. Dossiers de presse, notes, rapportes, études qui préparent une décision,…!

- La presse. C’est un précieux outil de travail, sa lecture doit être quotidienne.! - Les centres de documentation. Spécialisés ou polyvalents, ils possèdent des trésors.! - La documentation du journal. Trop peu de quotidiens ou de périodiques ont une documentation interne digne de ce nom.!

- La base de données. L’information planétaire est disponible sur sa table de travail, et le lecteur peut aussi s’y référer.! Comment se servir de ces sources documentaires ?! - Les compléments d’information. La documentation est pour au moins la moitié dans l’élaboration de la valeur ajoutée. L’existence d’une bonne documentation est une force de frappe considérable pour un journaliste sommé de réagir rapidement.! - La préparation d’un sujet. Avant d’aller sur le terrain, on étudie le sujet que l’on doit traiter en faisant appel à diverses sources documentaires. On regarde en particulier ce que la presse en a déjà dit.! - La manière brute d’une enquête. La recherche d’informations inédites, originales ou confidentielles passe souvent par la quête de documents. Ceux-ci vont authentifier les témoignages, leur donner davantage de crédibilité.!

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L’information sur Internet!

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Internet ne remplacera jamais le contact humain. Il taud donc garder ses réflexes de base, ne pas renforcer cette tendance au journalisme assis que l’on observe actuellement. Mais le réseau donne accès à une documentation illimitée, ouvre des portes, met en contact avec des hommes et des femmes du monde entier. Les principales possibilités de ce journalisme sont :! - Les donnes institutionnelles. Toute la documentation des organisations est désormais disponible en ligne et immédiatement, à l’échelle planétaire. Le journaliste n’a plus l’excuse de ne pas avoir le temps ou les moyens de se procurer l’information exacte qui lui manque.! - La presse du monde entier. Faire une revue de presse française ou internationale, consulter un article, entrer en relation avec un journal devient simple.! - L’actualité en direct. On peut recevoir des textes, des sons et des images fixes ou animées qui donnent de précieux renseignements sur la réalité, à des milliers de kilomètres de son poste de travail.! - Des contacts. Internet est une extraordinaire source de contacts.! - Des éléments d’enquête. Il y a une autre façon de se servir d’Internet, par une recherche un peu à l’aveuglette, sans cherche une information précise. ! - Des capacités de calcul. On peut importer sur sa machine des données chiffrées par fichiers entiers et faire soi-même les tris et les traitements croisés qui ne sont pas forcément disponibles dans l’information donnée par les sources.! - Les espaces de discussion. Les forums et les chats qui existent sur Internet peuvent être des sources d’information. Deux directions de travail : les forums très pointus, rassemblements de spécialistes ; les forums plus vastes, que l’on peut utiliser comme des micro-trottoirs.! - Bien se servir du Net. L’utilisation des sites Internet dans la recherche d’informations ne peut être réellement efficace que si Internet n’est qu’un outil parmi d’autres, si on définit clairement sa recherche, si on vérifie, valide ses informations, si on maîtrise l’outil (l’anglais aussi), si on est compétent dans le domaine de recherche, si on maîtrise l’archivage. ! - Ne pas être naïf. Internet n’est pas utilisé que par des gens honnêtes. Sur Internet comme ailleurs, la distance, la méfiance légitime du journaliste doit s’exercer.! # Les sciences sociales pour mieux comprendre!

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L’apport des chercheurs, notamment en sciences sociales, peut être un bon atout. Leur aide peut être précieuse dans le décryptage de la vie sociale, moins à travers les théories que par les recherches appliquées. Cet apport des scientifiques se traduit en particulier par du matériau à utiliser pour des enquêtes, des reportages, des synthèses, des chroniques. Et par des contributions directes sous forme d’interviews ou de tribunes libres.!

! La veille journalistique! !

C’est un moyen d’être plus performant dans sa pratique professionnelle. C’est un travail permanent, nécessaire à partir du moment où l’on est responsable d’une équipe rédactionnelle et du contenu d’une rubrique, d’une «"locale"», d’une publication spécialisée ou d’entreprise. e j s :! - Une a e de la part du journaliste qui doit toujours se demander si ça peut intéresser ses lecteurs. ! - Un : considérer la masse des communiqués, dossiers de presse, annonces qui arrivent à la rédaction comme une banque d’idées informatives.! - Une : ne pas jeter un oeil distrait sur les concurrents ou la presse spécialisée de son secteur, mais conserver la même attitude d’éveil, réagir à des articles en se disant qu’il y a là quelque chose d’intéressant à utiliser dans l’avenir. ! - Une : elle doit être organisée en dossiers à thèmes et contenir articles de presse et tous les autres documents récoltés.!

- Un -

: périodiquement, on sort ses dossiers et ses carnets de notes, et on passe le tout en revue en procédant par associations d’idées, par analogie, l’idée contenu dans un titre d’article (par exemple) en entraînant une autre, différente, mieux adaptée à son public.! La

! Pratiques de terrain! !

Quelques repères pour bien se comporter dans différentes situations de recueil d’information.! - Observateur. Le journaliste est un spectateur non engagé de l’actualité. Il doit se contenter d’observer, sans participer d’aucune façon à l’événement. Il y a toutefois des circonstances où la passivité est difficile : dans une réunion publique, où on est interpellé nommément par des responsables ou des participants. Dans ce cas, il faut simplement répondre qu’on est ici pour tel journal. Il arrive aussi que l’on ait une réaction collective, si un journaliste est pris à partie, par exemple, en guise de solidarité.! - Sociabilité. Pour exercer ce métier, il faut être sociable, aller vers les autres. L’ouverture d’esprit, ce n’est pas une vertu, c’est un préalable.! - Costume-cravate. L’essentiel est le respect de ses interlocuteurs : que la tenue vestimentaire du journaliste ne les surprenne pas et donc ne soit pas un motif de défiance à son égard. ! - Chasse aux scoops. Le scoop signifie passion de l’information et émulation.! - Langue de bois. Il faut décrypter les discours officiels. ! - Mensonge. Rares sont les hommes politiques qui ne mentent pas. Les plus hautes personnalités des États ont érigé le mensonge en art de gouverner. Le mensonge tue la confiance des journalistes. «"Trompé, mais pas consentant."»! - Scruter les marges. Il faut s’intéresser à ceux dont on ne parle pas, qui ne parlent pas dans les journaux. Ce sont eux, bien souvent, qui font évoluer la société.! - Comptez-les ! Rien n’est plus agaçant que de lire dans un article : «" 15 000 manifestants selon les organisateurs, 5 000 selon la police"».! - Manifestations violentes. Couvrir une manifestation de rue peut être dangereux. Soit que les manifestants n’apprécient pas les journalistes, soit que les forces de l’ordre ont des comptes à régler avec la presse.! - Le choc du retour. De nombreux reporters ont été amenés à couvrir les conflits armés ces dernières années. Ils doivent veiller à leur sécurité sur place, ce qui n’est pas toujours évident, mais il y a aussi le choc du retour. Il faut se méfier du calme de la vie ordinaire après avoir côtoyé le malheur et la mort. Des dépressions peuvent survenir.! - Gérer sa documentation. Comment ne pas être submergé par cette masse d’informations, dont certaines peuvent être précieuses ultérieurement ? En conservant tout ce qui peut être utile, en traitant le plus vite possible la documentation pour ne pas se laisser envahir et en organisant sa documentation selon un système de références, une nomenclature facile à utiliser pour retrouver facilement une information. !

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Chapitre 5 : Choisir et hiérarchiser!

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La rédaction du matin sert à confirmer ou modifier la manchette, à discuter de l’éditorial, à procéder à de légères modifications dans les pages chaudes. La sélection des informations et leur hiérarchisation a été opérée bien en amont. Un grand nombre de pages doivent être déjà prêtes pour l’impression, et les contraintes liées à la formule du journal ne permettent plus de modifier la surface attribuée à chaque service.!

! Informer c’est choisir! !

Tout j ! - La s n. Le lecteur attend de son journal qu’il fasse le tri à sa place, et par là même, qu’il lui indique une hiérarchie. ! - Le . On estime que l’habitué d’un quotidien régional y consacre en moyenne une demi-heure. Il est rare qu’une publication, quelque que soit sa nature, retienne l’attention plus d’une heure. Proposer un éventail trop vase au lecteur pourrait provoquer un sentiment de frustration.! . Un public déterminé, un contexte d’actualité et géographique donné détermineront a priori une bonne partie du contenu.! - Les . Ils peuvent être politiques, commerciaux, de management. Mais leur mise en veuve se traduit par des choix de contenus informatifs et de hiérarchie. La définition des objectifs, leur adéquation avec les besoins et attentes d’information sont essentiels pour le succès d’une publication. ! À travers ces choix de base qu’impose l’attitude générale du lecteur, va se construire en partie l’identité du journal, son originalité, sa spécificité, traduites dans cette politique rédactionnelle, dans son architecture et dans son identité visuelle, qui indiquent les grandes hiérarchies. La démarche journalistique, parce qu’elle prend en compte d’abord le lecteur, ensuite le sujet traité et non l’inverse, est plus proche de celle du pédagogue que de celle du chercheur scientifique. !

! Les choix du rédacteur! !

La pratique professionnelle est une succession de choix personnels :!

- Choix de ses sources, pour enrichir l’information de base.! - Choix d’un angle sous lequel il traitera l’événement, la situation.! - Choix des informations. Le rédacteur sélectionne celles qui seront utiles à son exposé dans l’angle qu’il s’est donné.!

- Choix d’un type d’article : synthèse, interview, reportage,…! - Choix d’une longueur adaptée au sujet, si elle ne lui est pas imposée par la maquette de...


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