Méthodologie appliquée aux SDL PDF

Title Méthodologie appliquée aux SDL
Course Méthodologie appliquée aux SDL
Institution Université Toulouse-Jean-Jaurès
Pages 4
File Size 110.9 KB
File Type PDF
Total Downloads 110
Total Views 156

Summary

Correction TD...


Description

CORRECTION TD TD n°1 --- Registre oral vs. Ecrit C’est-à-dire en fait une fois on a on a réalisé un projet dans le dans la partie ouest du Népal ou y’a pas du tout de réseau du tout. Dans une struct dans un village du fait du canton de… c’est vraiment très très lointain…. Y’a pas un seul touriste rien là. Et là on a installé un ambulatoire pour pour la médecine enfantin et puis là j’ai heu j’ai acheté heu toute une structure heu j’ai acheté de l’armé sis pour installer là pour faire de la petite chirurgie, pour traiter les fractures simples et cetera et cetera ça m’a coûté pas mal d’argent. Alors j’ai sponsorisé ça, on a installé ça mais plus tard ça c’est ça a été détruit par heu par la guerre à coté de …. Ils ont tout pris on a plus loin. On m’a dit que tout était heu et une chose heu et puis heu je n’ai pas eu bcp de contact ailleurs oui. Mais ça c’était un grand projet mais c’est mais c’était pas une réussite à cause de la guerre.

TD n°2 a) Nouvelle pratique orthographique qui vise à féminiser systématiquement les noms de profession et à faire attention à la parité homme/femme. Ses principes sont : - Des attentions graphiques et syntaxiques - Graphie utilisée b) POUR Raphaël Haddad : déconstruire les inégalités H/F, les gens vont s’adapter Eliane Viennot : Au 17ème, les hommes ont délibérément masculinisé la grammaire CONTRE Peggy Sastre : idéologie exclusive, sépare les femmes, cloisonne les luttes Raphaël Enthoven : Novlangue (1984 de George Orwell) Nicolas Beauzée : le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité mâle sur la femelle Eliane Viennot : réservée sur un usage systématique du point car trop difficile à dire c) Des éléments définitoires de l’écriture inclusive, des arguments diachroniques, des arguments cognitifs et didactiques

TD n°3 --- Point de vue normatif vs. objectif Le point de vue de l’ADLF diffère de celui du linguiste car les linguistes n’étudient pas la langue dans ses erreurs. Les linguistes n’émettent pas de jugement de valeur et estiment qu’un mot ou une tournure de phrase fait partie d’une langue à partir du moment où elle est utilisée. L’ADLF, quant à lui prend comme base le français standard puisque transmet ses informations aux responsables des médias audiovisuels et se doit donc de corriger les « fautes, incorrections ou anglicismes », l’ADLF émet un jugement de valeur sur l’utilisation de la langue. L’ADLF utilise un point de vue normatif tandis que les linguistes utilisent un point de vue objectif.

TD n°4 --- Point de vue du linguiste vs. esthétique Le point de vue du linguiste diffère du point de vue esthétique pour plusieurs raisons. Tout d’abord, l’utilisation de jugements de valeurs tels que « cette langue est belle, elle sonne bien » renvoie à un jugement esthétique de la langue, jugement que le linguiste n’a pas. Le rôle des linguistes est d’étudier les langues dans leur entièreté et en fonction de leur utilisation et non pas de leur beauté. Aussi, une langue ne va pas sonner pareil aux oreilles de différents locuteurs, car c’est la personne qui parle la langue qui lui donne son caractère. Les jugements peuvent alors différer tandis qu’un linguiste ne peut pas changer d’avis sur une langue, il ne peut que l’étudier.

TD n°5 --- La démarche scientifique Quel est le fonctionnement du suffixe -able en français ? a) Un vêtement lavable b) Un produit inflammable c) Un enfant irritable d) Un terrain piscinable e) Un plat micro-ondable Hypothèse 1 : Le suffixe -able sert à construire des adjectifs à partir de verbes (a, b, c) Hypothèse 2 : le suffixe -able sert à construire des adjectifs à partir de verbes et de noms (d, e)

TD n°6 --- La démarche scientifique Le corpus suivant est organisé alphabétiquement. Hypothèse 1 : le suffixe -ette peut se rajouter aux noms et noms propres Hypothèse 2 : le suffixe -ette peut être ajouté à des noms communs et propres ainsi qu’a des adjectifs Il existe 2 types de sigles : - Les sigles lus : MEDEF, FIAT, CROUS, FNAC - Les sigles épelés : CFDT, RATP, CNRS, EDF Hypothèse 1 : Quand le sigle comprend une séquence consonne + voyelle, c’est-à-dire une séquence syllabable, il est lu. MAIS ne marche pas pour RATP, SOS, PMU, EDF. Hypothèse 2 : Quand le sigle est uniquement constitué d’une séquence de consonnes, il sera épelé. Mais ne marche pas pour SOS, RATP, PMU, EDF. Hypothèse 3 : Pour qu’un sigle soit lu, il faut : - Un noyau vocalique - Que les séquences de consonnes constituent des attaques (consonnes initiales) ou des codas (consonnes finales) bien formées

TD n°7 --- La démarche scientifique Appliquez la démarche scientifique à l’étude la négation en français à travers les corpus OFROM (oral) et ScienQuest (écrit). Les deux patrons expérimentaux sont « c’est pas » vs. « ce n’est pas » Constat : la négation se construit différemment à l’oral qu’à l’écrit Hypothèse 1 : A l’oral, la négation se construit majoritairement sans la particule « ne ». Au contraire, à l’écrit l’absence de la particule « ne » est très peu fréquente. Scienquest : - 361 occurrences = ce n’est pas - 41 occurrences = c’est pas OFROM : - 10 occurrences = ce n’est pas - 1 287 occurrences = c’est pas 41x100/402 = 10.2% 361x100/1297 = 89.8%

Fréquence relative : nombre de contextes observés divisé par le nombre total du mot de corpus, puis multiplié par 100. Corpus Scientext OFROM

C’est pas Nombre 41 1234

% du nombre 10.2 99.2

Ce n’est Nombre 361 10

pas % du nombre 89.9 0.8

Total (100%) 402 1297

Fréquence relative 0.8 15.2

Résultat : validation de l’hypothèse. Alors que la forme majoritaire pour exprimer la négation en ce+ (ne)+est+pas dans OFROM est effectivement celle sans la particule « ne » (99.2% vs. 0.8%) dans Scientext. En revanche, la négation est majoritairement exprimée avec la partie « ne » (89.8% vs. 10.2%). On remarque également que l’on a plus de chance de rencontrer une négation si l’on se réfère à la fréquence relative mesurée (15.2% vs. 0.8%). Nouvelle question : qu’en est-il des nouveaux modes de communication offerts par le Web ? Deux patrons, « c’est pas » vs. « ce n’est pas » grâce au corpus frWac Hypothèse : sur le web, la négation pourrait se construire préférentiellement sans la particule « ne » comme à l’oral Recherche : - C’est pas = 81 352 occurrences - C est pas = 1 238 occurrences - Ce n’est pas = 171 516 occurrences - Ce n est pas = 753 occurrences 81 352x100/82 590 = 98.5% 1 238x100/82 590 = 1.5% 171 516x100/172 269 = 99.5% 753x100/172 269 = 0.4% 82 590x100/254 859 = 32.4% 172 269x100/254 859 = 67.6%

TD n°8 --- Données linguistiques Présentation du phénomène linguistique illustré par les données ci-dessous ; n’oubliez pas de mentionner la ou les données linguistiques concernées : sémantique, phonologie, morphologie. Bruyamment, mollement, étonnamment, patiemment, intelligemment, sèchement, gentiment, facilement, couramment, notamment, méchamment, ardemment, consciencieusement, prudemment, universellement , parallèlement, fraichement, absolument, fréquemment, violemment. Le phénomène linguistique étudié est : l’adverbe et le domaine linguistique est : la morphologie Hypothèse 1 : le suffixe -ment se rajoute aux adjectifs pour en faire des adverbes MAIS ne marche pas pour notamment (notant est un participe passé) Hypothèse 2 : on ne double pas la consonne lorsque le mot ne finit pas par -ant lorsque c’est un adjectif Hypothèse 3 : on ajoute -ment aux adjectifs féminins pour créer un adverbe

Il est vrai que je m’occupais plus spécifiquement de 3 enfants. L’un d’eux savait lire, mais étant autiste, on ne savait pas comment il avait appris. Effectivement, il s’est enseigné tout seul la lecture mais, il ne sait pas vraiment quoi en faire. L’enfant va pouvoir te lire un livre jusqu’à la fin, que ce soit un conte pour enfant ou un manuel de mathématiques car il n’a pas de sens associé à sa lecture....


Similar Free PDFs