POL1400 fiche de révision PDF

Title POL1400 fiche de révision
Course Introduction aux relations internationales
Institution Université du Québec à Montréal
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Fiche résumé révision intra POL1400 automne 2017...


Description

Anarchie : Absence d’autorité ou de gouvernement (vient du grec : anarkhia qui veut dire absence de chef) -» pour les réaliste en Relations internationales, l’anarchie est une caractéristique du système international qui est déterminé par les interactions des États souverains entre eux. Les États qui cherchent a maximiser leur puissance ou leur sécurité tout en poursuivant leurs intérêts nationaux (la préservation de l’indépendance et souveraineté nationale, intégrité territoriales, sécurité militaire, bienêtre économique) sont amenés à adopter un compostement qui reproduit l’anarchie du système -» Pour les néoréalistes en RI : l’anarchie est considérée comme une structure qui détermine l’ordre international des relations entre les États. Le système international diffère dans le sens du système national par l’absence d’autorité gouvernementale, ce qui implique qu’il faut établir une distinction entre l’analyse et la conduite de la politique interne ainsi que celle de la politique internationale. L’absence d’autorité centrale ne veut pas dire absence d’ordre. Les néoréalistes pensent quil existe un ordre dans les relations entre les États. L’anarchie cohabite avec des modèles de comportement comme celui de l’équilibre des puissances, qui assurent un minimum de stabilité. K Waltz (auteur, représentant le plus important du courant réaliste) : l’anarchie est un concept permettant d’expliquer le comportement des États dans le système international. Il dit que l’anarchie est une structure préexistante aux États et se conçoit comme étant l’absence de gouvernement au sens weberien du terme, cta dire labsence d’instance ayant le monopole de la violence légitime. Avantage comparatif : Inventé par l’économiste David Ricardo. Chaque pays a intérêt a se spécialiser dans la production du ou des biens dont il dispose un avantage comparatif par rapport aux autres pays et à acheter des biens qu’il n’a pas produit. L’avantage est « comparatif » car il est envisagé par rapport aux autres pays et surtout par rapport aux autres biens que le pays est susceptible de produire. Cette théorie montre que les pays ont intérêt à se spécialiser meme sils ne disposent d’aucun avantage absolu. Cette théorie est en faveur du libre échange et de la division internationale du travail. La spécialisation de chaque pays permet une économie de facteur travail qui favorisent les gains de productivité et la hausse du volume produit.

Balance des paiements : c’est un système comptable qui enregistre toutes les transactions effectuées entre les résidents d’un pays et les résidents du reste du monde (ou d’une zone géographique particulière) au cours d’une période déterminé. Ce système s’organise en deux grands types de transactions : les transactions courantes (associé a la balance courante) et les transactions de financement (associées au compte capital). La manière la plus simple de concevoir les transactions courantes est de les assimiler aux transactions qui seraient enregistrées à un état des revenus et dépense. La balance courante constitue l’état des revenus et dépenses d’un pays (ou d’une région). Capitalisme : c’est un système économique et social qui se fonde sur la propriété privée des moyens de production et sur la liberté des échanges dans le cadre de mécanismes de marché. Au fil de l’histoire, l’émergence et le développement du capitalisme est associés a la découverte et la diffusion des techniques de productions et de commercialisation particulières comme l’apparition de la fabrique ou le développement du système bancaire, à l’éclosion d’une classe sociale (la bourgeoisie) ainsi que de la formalisation d’un certain nombre de principes et de doctrines qui encadre et rendent légitime le capitalisme (liberté du négoce, engagement limité de l’État). Max weber dit que le capitalisme n’est pas un système économique « pur » résultant du libre jeu du marché, mais il est bien un phénomène social, historique et géographique qui se développa au 19e siècle au moment de la révolution industrielle. Co-Existence pacifique : C’est une doctrine qui se fonde sur la noningérence dans les affaires intérieures, la non-agression, l’égalité entre États. Elle a été proclamé par Malenkov en 1953 quelques jours après l’accession au pouvoir de Nikita Khrouchtchev aux fonctions de Premier secrétaire du parti communiste de l’URSS. Elle s’est principalement appliquer a régler les relations entre le bloc des pays de l’Est et les démocraties occidentales, mais est devenue caduque depuis la fin de la guerre froide. Dilemme de sécurité : Ce concept est considéré comme étant l’une des principales conséquences de l’anarchie. Ce concept repose sur la transposition de la notion de Hobbes de l’état de nature au système international, un état de la « guerre du tous contre tous » qui contraint les États à ne compter que sur eux-mêmes afin d’assurer leur survie. Le service de leurs intérêts propres est le principe unique des actions des États qui

possèdent selon les réalistes et les néoréalistes, une rationalité qui les permet d’établir une bonne adéquation entre la fin qu’ils recherchent, la survie et les moyens utilisés afin d’y parvenir. Selon J.H. Herz qui est l’un des premiers a introduire ce concept en RI, le dilemme de la sécurité qui est posé par l’anarchie réside dans le fait que toutes les tentative d’un État d’accroitre sa sécurité peuvent être jugé par les autre États comme un accroissement de leur propre insécurité. C’est un paradoxe car en augmentant sa sécurité, un État diminue celle des autres qui s’engageront en retour dans un augmentation de leurs capacités militaires ce qui risque de diminuer la sécurité relative de l’État ayant initier cette surenchère sécuritaire. Division internationale du travail : La « division du travail » se rattache au fait que les hommes et les espaces économiques se spécialisent chacun dans un nombre d’activités différentes. Exemple Adam Smith : il avait décrit une usine d’épingles dans laquelle chaque ouvrier avait une t%che spécifique. Le but était évidemment d’accro(tre la productivité. Ce concept théorique a été appliqué dans le commerce international. On parle alors de « division internationale du travail ». De plus, la division internationale du travail fait référence à la spécialisation des économies nationales dans des activités particulières de production ou bien de service, cette spécialisation étant basé sur les avantages comparatifs. Équilibre des puissances : C’est l’un des plus anciens concepts des RI. Thucydide y fait référence 5 siècles avant J-C dans l’équilibre quil y avait entre les grandes cités grecques. Elle fait référence a la répartition des capacités entre deux ou plusieurs États ou groupes d’États. Traditionnellement, cette notion faisait référence a lidée d’un equilibre au niveau régional, mais suite a la 2e guerre mondiale et a l’avènement de la Guerre froide, on parle ensuite de l’importance d’un équilibre de puissance sur le plan global. État : Max Weber : l’État est une institution détenant le monopole légitime de l’usage de la force. On désigne ainsi généralement l’État comme étant une structure institutionnelle assurant la perpétuation d’un ensemble social et qui possède pour ce faire des moyens exceptionnels, notamment en ce qui concerne l’usage de la force. La tradition réaliste perçoit l’objectif principal de l’État comme étant la survie de la collectivité qu’il représente. La menace d’une invasion ou de l’usage de la force par un autre État contraint tout État à privilégier la question de la puissance et de la sécurité.

On avait cherché à relativiser la place de l’État en Relations internationales en soulignant l’importance d’acteurs non étatiques. Mais la critique se radicalise alors que de nombreuses approches contestent de façon plus insistante la prémisse réaliste selon laquelle l’État agit au nom de la collectivité dont il est issu. G un premier niveau, on souligne que l’État représente en fait des intérêts qui sont spécifiques plutHt que communs à l’ensemble d’une collectivité. Guerre : aucune définition consensuelle. Dans son ouvrage fondateur, De la guerre, ce général prussien définissait la «guerre», comme «un acte de violence (Gewalt) destiné à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté» (1955: 53). Une définition qu’il complétait par la maxime selon laquelle la guerre doit être considérée comme «la continuation des relations politiques, par l’appoint d’autres moyens» (1955: 703). Clausewitz compare la guerre à un duel dans le cadre duquel une violence organisée est utilisée pour déterminer le vainqueur et oK des combattants ont en commun le fait d’être en danger de mort. Les belligérants participant à un tel duel ne sont pas toujours des États. La conception de Clausewitz indiquait clairement l’idée d’une hiérarchie partant de la politique, comme lieu de l’organisation des finalités de l’action, à la guerre, comme un des moyens de poursuivre ces finalités. De la politique à la guerre, il envisage plutHt un long continuum, qu’un fossé ou une rupture. Le pont entre les deux étant la grande stratégie, la stratégie et la tactique. Il y a une dimension sociologique importante à cette conception. Elle nous invite à souligner que la guerre n’est pas seulement la poursuite de la politique comprise comme une finalité instrumentale, comme le résultat des intrigues de palais et encore comme un jeu parlementaire. Elle s’inscrit également dans un contexte politique, culturel et social qui influence la mise en œuvre des pratiques, de la stratégie, de la tactique et de la culture stratégique. Gouvernance : La gouvernance peut se définir comme l’ensemble des mécanismes de gestion d’un système social (national ou international) en vue d’assurer des objectifs communs (sécurité, prospérité, cohérence, ordre et continuité du système). Le concept de gouvernance possède deux acceptions courantes : la première fait référence à la gouvernance globale et la seconde à la gouvernance à l’intérieur des États. Dans un premier temps, la gouvernance serait un mode de résolution des problèmes d’action collective se définissant comme étant « la capacité de coordonner des

activités interdépendantes et/ou de réaliser le changement sans l’autorité légale de l’ordonner ». Dans un second temps, la notion de gouvernance réfère à « bonne gouvernance4 » qui, selon la Banque mondiale et les différentes agences d’aide au développement qui en font la promotion, signifie essentiellement la saine gestion des affaires publiques. Hégémonie : Bien que le concept d’hégémonie ait beaucoup évolué depuis son utilisation par les révolutionnaires que furent Lénine et Trotsky, l’idée centrale qu’il représente demeure la même, soit l’existence au sein du système international de diverses formes de pouvoir et d’influence exercées par des groupes sociaux dominants sur d’autres groupes subordonnés. En Relations internationales, on parle d’hégémonie mondiale, soit de la capacité que possède un État d’exercer des fonctions gouvernementales sur un système politique mondial composé d’États souverains (Arrighi, 1993 : 148). Dans les années 1970, le concept d’hégémonie a été central dans le développement des théories des Relations internationales, et principalement en économie politique internationale. L’école de l’économiemonde pousse ainsi plus loin la dimension économique de l’hégémonie : l’hégémonie est une situation dans laquelle les biens d’un État du centre sont produits tellement efficacement qu’ils sont largement plus compétitifs que les biens d’autres États du centre, ce qui permet à cet État d’être le principal bénéficiaire de la maximisation du libre marché mondial (Wallerstein, 1980 : 38). Idéalisme : le terme « idéalisme » désigne le courant théorique qui domina la naissance du champ, à la suite de la Première Guerre mondiale, et au moment de la création de la première chaire d’études en politique internationale à l’University College d’Aberystwyth au Pays de Galles. On date habituellement à cette époque le moment oK la théorie des Relations internationales commence à devenir autonome face aux champs de la théorie politique, de l’histoire militaire et du droit international. Selon une explication courante, l’« idéalisme » est la version théorique de l’enthousiasme suscité par la fondation de la Société des Nations, ainsi que par la nouvelle ère d’interdépendance à la suite du Premier Conflit mondial. Comme analyse théorique des Relations internationales, l’idéalisme trouve son inspiration dans les textes d’Immanuel Kant sur l’avènement d’une Confédération d’États sur la scène internationale, et dans le parti pris de ce philosophe allemand en faveur des valeurs cosmopolitiques et du rationalisme des Lumières. Ses promoteurs croient en la possibilité, et en la

nécessité, d’un recours à la raison pour régler les conflits qui surviennent dans le cours de l’histoire humaine. L’idéalisme se distingue donc du libéralisme économique, dans la mesure oK il ne croit pas que la seule expansion des marchés, des échanges et du commerce suffira à engendrer une paix durable entre les États. Il cherche à multiplier les niveaux d’organisations politiques à des niveaux supérieurs à celui de l’État-nation Impérialisme : Domination culturelle, économique, militaire, etc., d'un État ou d'un groupe d'États sur un autre État ou groupe d'États. Selon les marxistes, phase supérieure de développement du capitalisme qui s'assure, par une politique d'expansion économique, politique et militaire, la dépendance économique et politique de populations ou d'États. C’est à travers le concept d’impérialisme que les marxistes ont conceptualisé les transformations du système capitaliste en tant que système mondial. Rosa Luxembourg fut la première à poser la question de l’impact de l’impérialisme sur les formations sociales non capitalistes. Elle concevait l’impérialisme comme étant une stratégie visant à résoudre le problème de la réalisation de la valeur, c’est-à-dire de la consommation des marchandises. Cherchant à expliquer l’accumulation continuelle de capital par sa pénétration dans les formations sociales non capitalistes, elle voyait dans les politiques impérialistes d’exportation de capitaux et de marchandises une solution au problème de la sous-consommation dans les économies des pays capitalistes par la création de marchés à l’étranger. Robert Biel (2000) utilise le concept de nouvel impérialisme pour référer à la consécration de l’hégémonie étatsunienne qui se concrétise à travers la poursuite d’un projet « mondialisant » à promouvoir à la grandeur de la planète et à défendre militairement. Il s’agit ici pour les États-Unis d’imposer à l’ensemble de la communauté internationale l’idée de l’existence d’un ennemi commun et de disposer de la conjoncture internationale pour s’immiscer dans la souveraineté d’États alliés. Si les États-Unis ont réussi, avec la guerre du Golfe du début des années 1990, à imposer l’idée d’un ennemi commun, leur manipulation des événements du 11 septembre 2001 ne vient que confirmer, une fois de plus, la thèse de Biel. Intérêt national : L’intérêt national est un concept faisant partie intégrante des discours politiques concernant l’État et il est souvent confondu avec le but à atteindre en politique étrangère. C’est parce que l’objectif défini par les décideurs est l’intérêt national qu’il leur est possible d’obtenir l’appui

nécessaire à la réalisation de cet objectif (Weldes, 1999 : 4). Parce qu’il identifie les objectifs qui définissent la politique étrangère et parce que c’est un outil qui génère la légitimité, l’intérêt national paraTt être un concept fondamental lorsque vient le moment d’expliquer l’action des États. Associé à l’école réaliste, l’intérêt national implique avant tout une analyse rationnelle des moyens de la puissance, qu’ils soient économiques, technologiques, politiques ou militaires. La quête de ces moyens est réalisée dans le but d’assurer le maintien de la nation et la souveraineté de celle-ci. Kenneth Waltz modifie l’interprétation classique du concept en disant que l’intérêt national se définit avant tout par le fait que l’État veille à assurer sa survie et non pas à augmenter sa puissance (Waltz, 1959 : 38). Mercantilisme : Le terme mercantilisme a toujours eu une connotation péjorative. Il sert à la fois à désigner le moyen Uge de la pensée économique (période préclassique avant Adam Smith) ainsi que le nationalisme économique contemporain derrière les attitudes protectionnistes et les politiques commerciales stratégiques, parfois belliqueuses, qui empêcheraient les nations de profiter ensemble des bienfaits du libreéchange. Dans un sens large, le mercantilisme décrit à la fois l’utilisation de moyens économiques pour augmenter la puissance politique nationale, de même que l’utilisation de la puissance politique pour augmenter les richesses économiques de la nation au détriment des autres. la pensée économique, on considère normalement le mercantilisme comme une doctrine économique qui se serait étendue du XVIe au XVIIIe siècles et dont les principaux représentants seraient entre autres Thomas Mun et William Petty. Aujourd’hui, le mercantilisme (ou néomercantilisme) continue à désigner les interventions de l’État sur les marchés mondiaux pour favoriser l’économie nationale au détriment d’autrui. Mais le mercantilisme reste utilisé comme repoussoir afin de montrer les bienfaits potentiels du libreéchange et les interventions de l’État sur les marchés restent appréhendées dans l’antinomie libéralisme versus keynésianisme ou socialisme. Mondialisation : Le concept de « mondialisation » est d’ordinaire utilisé pour désigner une variété de processus de transformation dans l’économie mondiale et, plus largement, dans les sociétés contemporaines. Ces transformations sont le plus souvent perçues comme participant de la transition de sociétés nationales à une société mondiale et d’une économie internationale à une économie réellement globale (Radice, 1999). Il importe de distinguer les variantes principales de la thèse de la

mondialisation qui sont présentées dans la littérature. La première, qui est de loin la plus répandue, et qui demeure dominante en économie politique internationale, est fondée sur la notion que les processus économiques et sociaux à l’échelle du globe ont miné la capacité des États nationaux de gouverner ou même de réguler « leurs » sociétés et « leurs » économies respectives. Les flux privés de biens, de services, d’idées et de communications entre États seraient devenus beaucoup trop importants pour être contenus et régulés par les instances publiques nationales, notamment grUce au développement de technologies qui compressent l’espace-temps (Ohmae, 1990). La seconde variante majeure de la thèse de la mondialisation surenchérit par rapport à la première puisqu’elle ne voit pas seulement l’impuissance de l’État comme une conséquence du pouvoir croissant des marchés, mais met aussi l’accent sur l’émergence, à l’ère de la mondialisation, de formes transnationales d’autorité publique. L’internationalisation de la production et la formation d’une société civile globale mènent non pas à un système de gouvernance globale remplaçant l’État, mais plutHt à la réorganisation des dimensions internes et externes du complexe État/société civile au fur et à mesure que l’État devient une « courroie de transmission » ajustant l’économie interne en fonction des exigences d’une économie mondialisée. Ontologie : L’ontologie en tant que domaine de la connaissance est la branche de la philosophie qui s’intéresse à l’étude de l’être en tant qu’être, c’est-à-dire à l’étude des entités dont on peut affirmer qu’elles existent et de ce que cela implique d’affirmer qu’elles existent. Concrètement, l’ontologie propose une définition du cadre, du contenu et des éléments qui constituent les Relations internationales. En théorie des Relations internationales, on peut distinguer trois positions ontologiques qui constituent les paramètres du débat sur le niveau d’analyse. L’ontologie individualiste est la plus courante chez les économistes néoclassiques et dans les théories du choix rationnel. Selon ses partisans, le point d’ancrage de l’explication réside dans l’individu, l’État chez les néoréalistes, parce que contrairement aux structures, aux processus et aux systèmes sociaux, il est la seule entit...


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