P.P.P. L\'enquête de terrain PDF

Title P.P.P. L\'enquête de terrain
Course PPP
Institution Université Paul-Valéry-Montpellier
Pages 12
File Size 266.1 KB
File Type PDF
Total Downloads 81
Total Views 138

Summary

Cours...


Description

P.P.P. Semestre 2

Petite introduction à l'enquête de terrain

Le cours de P.P.P. de ce second semestre consiste en la réalisation de votre propre enquête de terrain. Cet exercice difficile mais passionnant vous permettra d’entrer de façon concrète dans l’univers de la sociologie. Il a pour vocation de vous faire découvrir le cheminement d’une enquête, d’en comprendre les objectifs et l’intérêt que l’on peut en tirer. Gardez à l’esprit que vous ne disposez que de six semaines pour mener à bien ce travail. À toutes les étapes de votre enquête, votre esprit de synthèse sera votre principal allié. Après un premier semestre axé sur la découverte de l’univers de la sociologie, il est temps pour vous d’aller sur le terrain afin d’aiguiser votre sens de l’observation, de la déduction et de la synthèse. Après tout, c’est ça la sociologie. Attention, vous risquez d’y prendre goût… Ce document a pour intérêt de vous guider dans la préparation votre enquête de terrain et de vous montrer les différentes étapes à franchir avant de vous lancer.

AVANT-PROPOS : LA POSTURE DE RECHERCHE Avant de commencer ce travail, il est important de vous attarder quelques minutes sur un élément central à garder à l’esprit avant d’aller sur le terrain, à savoir votre posture en tant que chercheur. Faire une enquête, c’est faire de la recherche. C’est également une pratique essentielle du chercheur et sociologue. Votre positionnement – en tant qu’observateur de terrain, analyste des données récoltées et rédacteur de compte rendu – reste délicat à toutes les étapes de votre travail. En effet, la sociologie en tant que discipline, quelle que soit l’approche méthodologique choisie et le sujet abordé, a pour règle fondamentale l’impartialité du chercheur. Émile Durkheim insiste lourdement sur ce point dans son ouvrage intitulé Les règles de la méthode sociologique. Il explique en quoi « il nous faut […] considérer les phénomènes sociaux en eux-mêmes, détachés des sujets conscients qui se les représentent ; il faut les étudier du dehors comme des choses extérieures ; car c’est en cette qualité qu’ils se présentent à nous. » En d’autres termes, toute recherche implique de la part du chercheur un maximum de distance vis-à-vis du sujet traité. Il est important de choisir un sujet qui vous intéresse tout en gardant le recul nécessaire afin d’éviter un écueil classique de la discipline, à savoir partir sur le terrain avec des idées préconçues quant aux résultats que vous souhaiteriez obtenir et la certitude de connaître déjà les réponses aux questions que vous vous posez.

DÉROULÉ D’UNE ENQUÊTE DE TERRAIN

I.

II.

Préparer l’enquête 1.

Discussion et choix du sujet

2.

Problématique et cadre théorique : Pourquoi ?

3.

Définition du terrain de recherche : Qui ? Quand ? Où ?

4.

Définition de la méthodologie à adopter : Comment ?

Mener l’enquête

1/2 semaine(s)

2/3 semaines

III. Conclure l’enquête 1.

Traitement des données

2.

Résultats

3.

Hypothèses

IV. Rédiger le dossier de compte rendu d’enquête

1 semaine

1 semaine

I. Préparation de votre enquête Bien entendu, vous allez devoir préparer de façon précise votre enquête avant de vous jeter sur le terrain. Pour cela, les différentes étapes expliquées ci-dessous vous permettront de répondre aux questions suivantes : Pourquoi cette enquête ? Qui interroger ? Quand et où mener cette enquête ? Comment mener cette enquête ?

1. Discussion et choix du sujet La toute première étape est primordiale. Si vous menez ce travail en binôme, il est important de bien prendre le temps de vous comprendre et de situer vos diverses affinités. Choisissez un sujet qui vous parle et qui anime votre curiosité afin de gagner un temps précieux dans la formulation de votre problématique et des cadres théoriques et méthodologiques. D’autre part, optez pour un sujet réalisable en seulement six semaines, dans un espace-temps relativement restreint. Ne vous lancez pas dans une enquête qui nécessite trop de déplacements loin de vos lieux de vie quotidiens (contrainte d’espace), ou nécessitant des rendez-vous à prendre longtemps à l’avance (contrainte de temps). Par exemple, une enquête sur « les choix vestimentaires des étudiants selon les filières de l’université Paul Valery » ou sur « l’impact du cinéma Utopia sur le public universitaire de Montpellier » est préférable dans votre cas à un sujet sur « l’analyse des habitudes culinaires des Bretons » ou sur « les révoltes à Notre-Dame-des-Landes ». Également, privilégiez un sujet facile à formuler et à interpréter. En effet, ce travail est un exercice type vous permettant d’entrevoir en version « miniature » les principales étapes d’une enquête de terrain, souvent menée sur une durée bien supérieure à 6 semaines.

2. Problématique et cadre théorique Pourquoi cette enquête ? Cette étape permet d’établir les frontières de votre sujet et de définir une approche précise. Quel que soit votre terrain d’analyse, vous ne pourrez évidemment pas tout dire. Ainsi, la définition de la problématique puis du cadre théorique vous permettra de cibler les fondements de votre enquête, son but et ses visées.

A. La problématique Elle prend la forme d’une question centrale. Posez-vous la question suivante : pourquoi avons-nous décidé de mener à bien cette enquête plutôt qu’une autre ? Cela vous permettra de partir des fondements, à savoir ce qui vous a poussé à prendre la décision de votre sujet. La problématique vous servira de guide tout au long de votre travail de recherche. Elle joue parfois le rôle du gilet de sauvetage vous permettant de ne pas vous noyer dans les eaux du hors-sujet. Prenez ici le temps de la réflexion afin de définir votre point de départ. Que souhaitez-vous mettre en avant via cette enquête ? Exemple : Prenons l’exemple d’une recherche type traitant de « l’impact du cinéma Utopia sur les étudiants de l’université Paul Valéry. » Une telle approche prendrait selon moi comme point de départ la proximité du cinéma, situé à quelques pas de la sortie principale de l’université. La problématique mettrait alors l’accent sur cette proximité et guiderait par la suite mes choix dans le cadre théorique et la méthode d’enquête. Ma problématique serait par exemple formulée de la façon suivante : la proximité du cinéma Utopia de la sortie de l’université Paul Valéry a-t-elle un impact sur les modes de consommation de produits culturels audiovisuels des étudiants ? Cet exemple de problématique définit une frontière précise via un repère spatial établi. Nous n’étudions pas « le cinéma » de façon générale mais un exemple précis, à savoir « le cinéma Utopia à la sortie de l’université Paul Valéry ». De plus, cette problématique cible un public – les étudiants de l’université – et un cadre d’observation – la façon d’aller au cinéma et de regarder des films. Ce travail de problématisation mène donc naturellement au cadre théorique. B. Le cadre théorique Cette étape permet d’élargir le cadre de l’enquête en tirant de la problématique des conceptsclés. Malgré une dénomination peut-être un peu effrayante, le cadre théorique n’est pas forcément difficile à définir. Partez de l’essentiel : quels termes, ou concepts-clés, me permettront au mieux de justifier mon approche du terrain et de clarifier par l’enquête ma problématique ? Lors d’une enquête longue via un mémoire de recherche de Master ou une thèse de doctorat, le cadre théorique permet au chercheur d’aller de nombreuses pages durant dans les détails des termes mobilisés par sa recherche. Ici, il vous faudra simplement cibler ces termes afin de vous entraîner précisément à ce processus de ciblage et de comprendre en quoi cela constitue une aide précieuse afin de mener une enquête cohérente.

Exemple : En partant de cette problématique, « la proximité du cinéma Utopia de la sortie de l’université Paul Valéry a-t-elle un impact sur les modes de consommation de produits culturels audiovisuels des étudiants ? », quels concepts-clés me permettront, une fois dégagés de cette question, de mettre en lumière le terrain et la méthode idéaux ? Qu’est-ce que je souhaite étudier via cette question ? Avant tout une étude d’impact et de réception via la question de la proximité – en quoi cette proximité est-elle un facteur central ? Ensuite, la question des modes de consommation liés à la réputation du cinéma Utopia – les prix attractifs et les choix de programmation style « cinéma d’auteur » ont-ils un impact indépendant de la proximité du cinéma ? Enfin, la posture de l’étudiant consommateur de produits audiovisuels – comment le cinéma Utopia cible-t-il sa clientèle étudiante et profite-t-il de cette proximité ? Une fois ces quelques questions posées et développées, le choix du terrain coule de source.

3. Définition du terrain de recherche Qui ? Quand ? Où ? Il est temps ici de passer aux choses sérieuses et de commencer à réfléchir à votre propre implication dans la manière de répondre aux questions soulevées dans la problématique et le cadre théorique. L'idée est de définir un nouveau cadre, non plus lié aux concepts sous-jacents guidant cette recherche, mais propre au terrain lui-même. Avant tout, la question « auprès de qui vais-je mener cette enquête ? » vous permet de cibler un public précis défini selon le cadre théorique. Ensuite, la question « quand vais-je la mener ? » implique une contrainte temporelle. Un horaire ou un jour précis vous permettront bien souvent de maximiser vos chances d’obtenir un maximum de données sur le terrain. Enfin, la question « où vais-je la mener ? » implique une contrainte spatiale. Le choix du/des lieu(x) est absolument primordial dans votre travail de cadrage. Exemple : Dans cet exemple type, ces trois questions sont assez limpides. Tout d’abord la question « auprès de qui vais-je mener cette enquête ? » Ici, je ciblerais bien évidemment le public étudiant, et peut-être éventuellement le personnel du cinéma. Cela guide ainsi l’une des premières questions à poser sur le terrain, quelle que soit la méthode adoptée : « êtes-vous étudiant ? » ou « travaillezvous au cinéma Utopia ? ». Ensuite, la question : « quand vais-je la mener ? ». Un horaire me paraîtrait évident, à savoir à la sortie de la plupart des cours de l’après-midi, lorsque les étudiants ont fini leur journée et qu’ils sont libres d’aller au cinéma dans la foulée. J’observerais également les grilles d’horaires du cinéma afin de me trouver sur place au moment le plus opportun. Enfin, la

question « où vais-je la mener ? » Je ciblerais deux points précis : devant le cinéma Utopia et devant la grille de sortie de l’université. Dans le cadre d’une enquête à deux, une personne pourrait se tenir à chaque point pour ensuite faire d’éventuels recoupements et dégager de nouvelles données.

4. Définition de la méthodologie à adopter Comment ? Voici la dernière étape de la phase de cadrage de votre enquête de terrain. Vous avez désormais une idée précise de ce que vous cherchez et du contexte de cette recherche. Il vous faut maintenant définir comment vous y prendre. La question de la méthodologie est essentielle afin de légitimer l’approche sociologique de votre enquête. Vous faites de la sociologie et devez donc revendiquer un cadre propre à votre discipline. Il existe énormément de courants de pensées, de pratiques et d’approches différentes de la sociologie de terrain. La méthodologie est bien souvent le moyen principal de les départager et de poser des frontières entre chacune de ces pratiques. L’enquête de terrain a pour vocation le recueil de données. Selon votre sujet, vous devrez cibler le type de données que vous souhaitez recueillir, et choisir ensuite la méthode qui convient le mieux. Il existe principalement deux types de données : 

Les données quantitatives : données chiffrées, quantifiables, fondées sur des analyses statistiques. Méthode privilégiée : questionnaire, observation non-participante



Les données qualitatives : données non chiffrées basées sur l’observation et l’analyse empirique de votre sujet. Méthode privilégiée : entretien individuel, observation participante

Il existe de nombreuses méthodes vous permettant de recueillir ces données. Dans le cadre de cette recherche, vous devrez faire votre choix entre une ou deux des trois méthodes suivantes : A. L’observation Cette méthode consiste à observer sur le terrain certains points très précis définis en amont via une grille d’observation. La grille d’observation joue un peu le rôle du pense-bête et vous permet de toujours garder à l’esprit ce que vous cherchez et observez une fois sur le terrain. Cette méthode se divise généralement en deux pratiques. D’un côté, l’observation peut être participante et impliquer de fait la participation du chercheur dans le recueil de données. C’est souvent le cas lorsque l’on observe par exemple des mouvements sociaux, des groupes sociaux ou

des communautés d’appartenance. Le chercheur prend part aux agissements de ceux qu’il observe le temps de sa recherche. De l’autre côté, l’observation peut être non-participante et ne pas nécessiter l’implication du chercheur, qui conserve ainsi une posture distanciée pour effectuer ses observations. Dans le cadre de ce travail à court terme, la méthode de l’observation non participante est tout à fait conseillée car elle permet un accès rapide à la phase de recueil de données sur le terrain. Prenez bien le temps de construire avec un maximum de précision votre grille d’observation. Cette étape est capitale afin de mener à bien des observations cohérentes. B. Le questionnaire (méthode quantitative) Le questionnaire consiste à transmettre un ensemble de questions à des individus que l’on estime susceptibles d’éclairer un certain nombre de points définis en amont dans la phase de cadrage. Il est souvent employé afin d’obtenir des données quantitatives. La première étape consiste en la rédaction des questions. Cette étape est capitale afin d’amener la personne questionnée à mettre en perspective la problématique de votre recherche. Ces questions peuvent être fermées et prendre ainsi la forme d’un QCM (Questions à Choix Multiples), semi-ouvertes et appeler la personne questionnée à formuler un réponse avec un nombre limité de mots, ou enfin ouverte et laisser la personne questionnée construire sa réponse sans limite de mots, par un paragraphe argumenté. Ensuite, une fois sur le terrain, votre questionnaire peut se transmettre principalement de deux manières. Premièrement, en direct de main à main via des formulaires imprimés. Cette méthode est très intéressante dans le cadre d’une enquête à court terme. Attention toutefois au recueil des réponses. Il faut bien s’organiser afin de ne pas oublier de récupérer les formulaires une fois ces derniers transmis aux individus qui vous intéressent. Deuxièmement, sur Internet via des sites comme Frama Forms ou Google Forms. Cette formule permet de gagner du temps quant au traitement des données, mais n’est pas efficace dans tous les contextes. Dans le cadre de ce travail, la méthode du questionnaire transmis de main à main est très intéressante et conseillée afin de vous apprendre à diffuser votre enquête directement sur le terrain. La méthode par Internet, quant à elle, n’est pas conseillée car elle nécessite bien souvent plus de six semaines pour s’avérer efficace et constructive. Dans tous les cas, l’obtention d’une cinquantaine de réponses au questionnaire constitue une bonne moyenne étant donné le temps imparti. Prenez bien soin de proposer un questionnaire clair et ne nécessitant pas plus de dix minutes pour être complété. Aussi, il est très important d’indiquer à la personne questionnée le temps approximatif que lui prendra votre requête. Cela maximisera vos chances d’obtenir des réponses.

C. L’entretien individuel (méthode qualitative) Cette méthode absolument incontournable en sociologie nécessite un engagement certain du chercheur, un sens de l’organisation et une rigueur méthodologique de tous les instants. En effet, l’entretien se fonde à toutes les étapes sur l’énergie du chercheur et sa présence continue. Vous devez préparer l’entretien, trouver le ou les contact(s), organiser les rendez-vous, mener l’entretien, l’enregistrer, le retranscrire à l’écrit et enfin en extraire les données intéressantes. La phase de préparation est capitale et implique le choix du type d’entretien que vous souhaitez mener. Contentons-nous ici des deux méthodes suivantes : 

L’entretien semi-directif : Cette méthode place le chercheur dans la posture du meneur d’entretien. Elle implique la mise en place d’une grille d’entretien composée de questions précises faisant office de guide de la conversation. Le temps de l’entretien est ainsi relativement maîtrisé mais reste sur le mode de la conversation et non du questionnaire oral.



L’entretien compréhensif : Cette méthode place le chercheur et la personne questionnée sur un pied d’égalité. Elle implique une grille d’entretien lâche et se fonde sur les aléas de la conversation en apparence libre. Elle est un peu risquée mais permet d’obtenir, par l’absence apparente de cadre du point de vue de la personne questionnée, un maximum de données empiriques. Ici, l’entretien peut durer beaucoup plus de temps que prévu.

Dans le cadre de cette recherche, la méthode par entretien nécessite de votre part une profonde rigueur en matière d’organisation de votre temps de travail. Les phases de choix de la méthode et de prise de contact sont capitales afin de réussir à obtenir les données dans les temps. Prenez bien conscience de tout cela avant de vous lancer dans cette méthode difficile à mener en seulement six semaines. Exemple : Dans le cadre de mon enquête type sur le cinéma Utopia, mes choix se porteraient sûrement sur les méthodes de l’observation non-participante et du questionnaire afin de maximiser mes chances d’obtenir des données cohérentes en peu de temps. L’observation me permettrait d’abord une analyse de certains comportements liés à la présence du cinéma à la sortie de l’université, et ensuite un ciblage précis des personnes à aborder afin de leur proposer mon questionnaire. Le questionnaire me permettrait par la suite, par la prise de contact, d’en savoir plus sur les raisons du comportement constaté via mes observations. Je pourrais leur proposer le questionnaire à l’entrée des salles, à répondre juste avant le début d’un film. Ensuite, je me

renseignerais sur l’horaire de fin du film et reviendrais me poster devant la porte de sortie pour recueillir les formulaires remplis. Répéter cette opération tous les jours de la semaine pendant deux semaines à l’horaire principal de sortie des étudiants me permettrait d’obtenir à coup sûr un maximum de réponses dans le temps imparti par ma recherche.

II. Mener votre enquête Une fois sur le terrain, votre sens de la rigueur, de l’organisation, de la gestion du temps et un contact agréable avec autrui vous permettront d’aller jusqu’au bout et, éventuellement, de prendre du plaisir. Dans l’idéal, préparez en amont un calendrier ou un organigramme précis afin de ne pas laisser le hasard guider votre enquête. Surtout, ne vous y prenez pas au dernier moment. Lorsque vous vous confrontez sur le terrain à un public inconnu, votre sérénité et votre patience seront vos meilleurs alliés afin de recueillir un maximum de données cohérentes. En effet, cet exercice n’est absolument pas difficile du moment qu’il est bien préparé. Ainsi, définissez au tout début de la phase de terrain des jours et des horaires précis afin de maximiser vos chances d’obtenir des données le plus rapidement possible. Ensuite, vous n’aurez plus qu’à suivre votre programme. Vous pourrez ainsi vous concentrer sur votre terrain et oublier les enjeux sous-jacents. En effet, lorsque vous vous confrontez à autrui, vous devez vous concentrer sur l’instant présent et sur votre rapport humain. Une bonne enquête n’a pas pour objectif de dépersonnifier les ...


Similar Free PDFs