Cours 3 phytopathologie de terrain PDF

Title Cours 3 phytopathologie de terrain
Course Phytopathologie de terrain
Institution Université Toulouse-III-Paul-Sabatier
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Summary

SEJALON-DELMAS Nathalie...


Description

1) Hémiascomycètes : nus Les structures sont nues et se forment directement sur la structure infectée. On a un seul genre pathogène, le Taphrina (symptôme de cloque → trop de limbe pour la taille des nervures). Exemple cycle taphrina deformans :

Pas de partie végétative dans le cycle. L'infection a lieu dans le mois de mars avril. Les levures font leur reproduction sexuée par fusion de deux levures = somatogamie. Elles constituent un pseudomycélium. Les noyaux se divisent simultanément mais ne fusionne pas, la caryogamie est différée (n+n). Cette structure se nourrit uniquement du carbone de la photosynthèse qui passe dans les lacunes. Il ne fait pas de structures de type austorium. Le mycélium ressort au niveau des cellules épidermiques de la feuille, formé des cellules où il y aura la caryogamie = asque. Dans ces cellules il y aura la méiose puis plusieurs mitoses qui permettra la multiplication des noyaux (suivant les genres de levure on aura plus ou moins de mitose). On va avoir différenciation d'une spore diploïde = ascospore. Cloque peut entraîner défoliation précoce + accumulation de pigment rouge (anthocyane) → entraînement de la mort de l'espèce. « Fruits en pochette » (car pas de vrai reproduction) Pas de multiplication végétative. Nom uniquement basé sur sa forme sexuée. 1

2) Euascomycète : formation du fructification autour des asques. Formation de spores végétatives et classification sur formes végétatives et spores vég. Spores non flagellées, non formées dans des sporocystes : conidies, formation itérative. > Désigné sa forme végétative : → Deuteromycètes → Fungi imperfecti → Adelo mycète → Anamorphe Exemple : Penicillium (ana.)

> Désigné sa forme sexuée : → Teleomorphe. Exemple; : Penicillium (teleo.)

Hyphomycètes : Conidies et conidiophores à l'air libre qui produit des spores en continue (mitoses permanentes). Pour différencié les genres à l'intérieur on va différencié les conidies et conidiophores en se basant sur la couleur ou sur le nombre de cellule dans la conidie.

Coelomycètes : Différenciation grâce à la morphologie de la fructification : acervule (tout est contenu par la cuticule qui s'épaissit et peu prendre une couleur contrastée par rapport à la couleur de la feuille. Structure mixte entre le champignon et la plante. L'acervule doit craqué pour libérer les conidies (eclatement). Ce sont les mélanconiales. Pour différencier les mélanconiales on se base sur la couleur de cette acervule. Lorsque les fructifications sont en formes d'urne, pycnides, on a des conidiophores qui qui tapissent le bas de l'urne et une ostiole pour la sortie des conidies. Ce sont les sphaeropsidale. a) Les plectomycètes = périsporiales = erysiphales

Caractères morphologiques : –

thalle : filamenteux septés haploide, hyalin superficiel (incolore) qui se développe à l'extérieur de organes parasités).



formation de suçoirs à l'intérieur des cellules épidermiques



multiplication végétative : conidies hyaalines unicellulaires, à l'air libre en tonnelet : type oidium, piriforme : type ovulariopsis.



reproduction sexuée : l'ascocarpe est globuleux, clos : cléistothèce. Présentent des appendices appelés fulcres.

Pas besoin d'eau !!!!!!! Organe parasité : partie végétative aérienne, tâche ou revêtement blanc, tiges ou bourgeons floraux et fruits... 2

Exemple Cycle de Sphaerotheca pannosa : Oïdium du rosier...

Au printemps, les cléistothèces ont différenciés des asques où on a eu différenciation d'ascospore. Il y a également différenciation de conidies. On a donc deux sources d'inoculum primaire. Elles vont être entraîner par le vent et au contact d'une feuille de rosier, elles vont germer et sporuler pour former de nouvelles conidies qui iront infecter des nouveaux organes (fleurs bourgeons tiges...). On a donc un inoculum secondaire. Lorsque les rosiers vont perdre leur feuille, on va avoir différenciation des cléistothèces (assure la conservation pendant l'hiver). Biotrophe obligatoire : il lui faut un moyen de se conserver pendant l'hiver, d'où la production d'organes reproductifs. La partie sexuée est beaucoup moins importante car plante ligneuse donc peu se conserver sous forme mycélienne. Le cycle peut donc être végétatif très longtemps.

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Les fulcres peuvent être différenciés. Chez les aciculés, on a des fulcres en forment de dague. Il va bloquer la photosynthèse.

Biologie : –

Adaptation à la vie parasitaire : parasites obligatoires, actifs, pénétration directe.



Dissémination essentiellement par les conidies anémophiles (vent)



Conservation par les cléistothèces lorsqu'ils existent. Par le mycélium vivant à l'intérieur des bourgeons et des rameaux des plantes pérennes.



Dépendance des conditions du milieu : peu exigeant en eau (car hyperparasite)

Il se développe plus facilement dans les plantes cultivées en serre car cuticule plus fine, également à l'ombre. Les fulcres servent à soulever le cléistothèce pour isoler ce dernier de l'eau.

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b) Pyrénomycètes = loculomycètes –

Mycélium : haploide, parasite inter- ou intracellulaire ; jamais de suçoirs. Sous cuticulaire, ou dans vaisseaux de la sève (entrainant des trachéomycoses)



Formation de structures massives : masses plus ou moins compactes, structures différenciées résultant de l'enchevêtrement d'un plus grand nombre de filaments (stroma, sclérote).



Ascocarpe : en forme d'urne, ouvert par une ostiole (périthèce, pycnide)



Conidies à l'air libre ou à l'intérieur de fructifications

Exemple cycle de Loculoascomycètes, Tarelure du poirier ou pommier Venturia pirina (téléo.) Venturia inaequalis (téléo.) Fusicladium pirinum (ana.) Fusicladium denoriticum (ana.)

Symptôme : partie aérienne de l'arbre : bourgeons, les fleurs et fruits seront donc infectés. Provoque l'apparition sur les feuilles de tâches brunes. Sur le poirier juste face inférieur, sur le pommier sur les deux faces. Entraîne une suberification des fruits, épaississement, ils crevassent, et éclatent. Lorsqu'il attaque les fruits plus mature, on a des tâches noires ligneuses mais pas de modification de la croissance du fruit. 5

Le champignon se conserve sous deux formes (sur les formes infectées où il forme des périthèces, formation sous l'écorce de conidies). Au printemps, les bourgeons vont apparaître, on va avoir fin de développement des périthèces avec des asques et des ascospores à l'intérieur et maturation des conidies (unicellulaire) sous l'écorce. L'ascospore et la conidie sont colorées (jaune, très clair), ils sont disséminés et vont infecter les premiers bourgeons. Ces feuilles et jeunes fruits infectées font permettre le développement de l'inoculum secondaire sous forme de conidies uniquement. On aura aussi infection de feuilles et fruits matures. On peut avoir un troisième cycle d'infection qui se fera sur fruit mature et qui sera moins dommageable. On arrive à la fin de la saison végétative, le champignon se conserve sous les rameaux sous forme de mycélium. Maladie favorisée par les printemps et les étés pluvieux. Méthode : élimination des feuilles mortes et tailler pour éliminer les rameaux qui contiennent les conidiophores.

Biologie : – – – –

Forme conidienne : à l'air libre Périthèces à col court, groupés Déhiscence des asques par Jack in the box (sort de façon assez brutale) Conservation par mycélium

Exemple de pyrénomycète, Phoma du Colza Leptosphaeria maculans (téléo.) A l'automne, les attaques commencent (à conditions que les températures soient favorables). Sur les cotylédons on voit apparaître des macules blanches sur lesquelles on a des pycnides. Au niveau des foliaires on a des immacules blanches, au niveau du collet, on a nécrose, au printemps. La gravité de l'infection dépend des conditions, s'il fait trop chaud, la maladie va être arrêter et on aura pas de formation de conidies.

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Exemple de pyrénomycète, Phoma du Tournesol Phoma macdonaldie (téléo.) Infection uniquement foliaire au mois de juin, le phoma attaque le péstiole foliaire et infecte la tige en l'encerclant, en formant de macules noires. Lorsque la tige est totalement nécrosé, la tige casse. En été, il peut infecter la base du capitule (fleur tourne la tête vers le bas). Arrête du développement des conidies si trop fortes températures (> 30°c). La pycnide se stoppe et la maladie également. Pas de résistance.

c) Discomycète Caractères morphologiques et classification :

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Multiplication végétative : conidies et conidiophores à l'air libre ou dans des fructifications



Reproduction sexuée : → spermaties pas toujours existantes différents types d'asques : operculés ou inoperculés, → ascospores hyalines ou colorées, formes variables, → ascocarpe : apothécie pédicellée ou non, hyménium exposé à l'air libre.



Hélotiales → Sclérotiniacées - Sclerotinia - Monilia (monilinia téléo.) - Botrytis (bothryotinia téléo.)

Famille la plus importante en phytopathologie. Provoque des monilioses et des pourritures 3 cycles en 1, suivant l'arbre :

La maladie chez le cerisier démarre au moment de la formation des bourgeons floraux, des conidies qui vont entraîner un dessèchement du bourgeon caudal et les tout premier fruit = développement de coussin de conidies qui serviront d'inoculum secondaire. L'infection est favorisée par l'humidité. On va avoir une momie avec des conidies à l'extérieur et des coussinets à l'intérieur, formeront l'inoculum primaire = fruit séché. La maladie du pécher, abricotié, pommier, prunier, poirier va former un inoculum secondaire. Puis les fruits pourris vont se transformer en momie. Au printemps, on a deux sources d'inoculum primaire : les mycéliums des rameaux et les momies. La maladie du coniacier, même cycle que précédent. Mais sur les momies on va avoir un développement des organes sexués. Au printemps on va avoir formation de conidie à partir des rameaux, et des ascospores à partir des momies. Exemple de cycle de botrytice : Pas de forme sexuée, uniquement une forme végétative qui se développe à l'air libre, les conidiophores ramifiés forment des conidies : responsable de pourritures. Il fait pourrir le fruit. S'il infecte tardivement, on a au préalable une réaction de sécrétion de sucre. Conidiophore en arbuscules, bruns, bien différenciés. Conidies hyalins unicellulaires, naissent sur les ramificaitions terminales.

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Les sclérotes conservées dans le sol vont germer et infecter les premières plantules et entrainer le développement de tâches foliaires. On aura une récolte de graine perdu car ils vont infecter les embryons. Cycle uniquement végétatif avec formation d'une sclérote. Symptôme : en début de végétation, nombreuses ponctuations appelées « tâches chocolat », sur les folioles, les pétales, et les gousses. Coalescence des tâches en nécrose de couleur brun rouille et de forme irrégulière sur tous les organes de la plante.

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