Psychologie du developpemment avec piaget 2 PDF

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Pensée symbolique et stade des opérations concrètes...

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La pensée symbolique se définit par une indifférenciation, entre le point de vue propre et celui des autres : c’est donc un défaut de subjectivité. Pour Piaget, l’égocentrisme désigne un état dans lequel le sujet connaissant voir le monde d’un point de vue unique, le sien propre, sans avoir conscience de points de vue autres non plus que de son point de vue propre comme étant un parmi d’autres possibles. Limites du développement : égocentrisme de la représentation : 2 formes : • L’égocentrisme logique avec la pensée syncrétique et la transduction : il apparait dans les caractéristiques du raisonnement de l’enfant : le syncrétisme et la transduction. Le concept de syncrétisme exprime le fait que la pensée ne peut coordonner les détails à l’ensembles et les parties au tout. Il s’oppose donc au concept logique adulte qui est plutôt analytique (aller de l’ensemble au détail) et synthétique (aller des détails à l’ensemble). Le concept de transduction précède l’apparition des concepts logiques de déduction qu’on retrouve chez l’adulte (aller du général au particulier) et d’induction (aller du particulier au général). À cette période, l’enfant procédé du singulier au singulier et associe des éléments qui ne sont pas liés entre eux mais qui apparaissent liés. Wallon parlait de pensée par couple • L’égocentrisme ontologique : la façon dont l’enfant perçoit la réalité, ce qu’il comprend du monde et comment il se le représente à travers : • L’artificialisme :il croit que tout à été conçu par les hommes et pour les hommes. • Animisme : tendance qu’à l’enfant de croire que les choses sont vivantes et douées de conscience. • Finalisme • Réalisme intellectuel : l’enfant attribue des caractéristiques subjectives à la réalité. Son point de vue est considéré comme le seul possible. • Magico-phénoménisme La pensée égocentrique est une pensée prélogique et intuitive. Selon Piaget, la pensée intuitive correspond à une action intériorisée donc effectué garce aux représentations mentales encore liées à l’action et à la perception dont elle a du mal à se détacher. Ce qui manque à cette pensée égocentrique est une flexibilité mentale pour que l’enfant puisse examiner simultanément plusieurs points de vue possible. Vers 6 ans==> déclin de l’égocentrisme par décentration. Épreuve des jetons de Piaget : Jusqu’à 5-6 ans: enfant dépendant de sa perception. Autour de 7 ans, il ne fait plus l’erreur.

Le stade préopératoire Coordination perspective : Les 3 montagnes : • Stade 1 : pas de compréhension de la tache • Stade 2 : (4 à 7 ans) : sous stade 2A : représentation centres sur le point de vue propre. Sous stade 2B : essai de différenciation des points de vue. • Stade 3 : (7/8 ans à 11/12 ans) : Sous stade 3A : relativité vraie mais incomplète. Sous stade 3B: relativité complète des perspectives La fonction symbolique repose sur des préconcepts. Conclusion de la période préopératoire : L’enfant est prisonnier des aspects perceptifs immédiats ; primat des aspects figuratifs au détriment des aspects opération Ne sait pas coordonner les informations sur les états et sur les transformations A des difficultés à faire des abstractions parce que facilement distrait par des aspects perceptifs ou spatiaux. C- Le stade des opérations concrètes À partir de 7-8 ans : « L’activité cognitive de l’enfant devient opératoire à partir du moment où elle acquiert une mobilité telle qu’une action effective du sujet (classer, additionner) ou une

transformation perçue dans le monde physique peut être annulée en pensée par une action orientée en sens inverse ou compensée par une action réciproque » Grace à la décentration progressive et à la coordination de plus en plus poussée des différents points de vue, l’intuition préopératoire va se transformer en une pensée opératoire, mobile et réversible. La pensée opératoire est réversible : • Capacité d’exécuter mentalement une même action dans les 2 sens, mais en ayant conscience qu’il s’agit de la même action. • Une transformation opératoire ne s’effectue que par rapport à un avariant. Ainsi, le critère de passage de l’intuition à l’opération est la réversibilité Les opérations sont concrètes car elles portent sur des objets réels, manipulables : • Actions intériorisés et réversibles, organisées en système d’ensemble • Elles se regroupant en structure opératoires qui comportent certaines règles de composition permettant de passer d’une opération à une autre à l’intérieur du système.

Un enfant admet la déformation d’un invariant si la déformation perceptive n’est pas trop forte. Il suffit d’exagérer la déformation pour qu’il revienne sur son affirmation. On constate la fragilité de l’enfant. Le plus difficile est l’acquisition des volumes. 2 types d’opérations : • Opérations logico-mathématiques : organisent les objets discontinus : classification, sériation, nombre : possible lorsque la notion de réversibilité est admise • Opérations infra-logiques : organisent les objets continus : espace, temps, quantité continues : substance, poids, volume.

• Classifier : mettre ensemble des objets qui vont ensemble, grouper les objets dans des collections qui s’emboitent • Sériation : arranger des objets dans un ordre séquentiel en fonction d’un aspect comme la taille, le poids, le volume. • La construction du nombre : c’est l’acquisition des structures de classification et de sériation qui permettent à l’enfant d’accéder à la conservation du nombre et comprend qu’un nombre n’existe pas seul mais fait partie d’un système, d’une suite de nombre.

En conclusion, ce stade marque la décentration des pensées de l’enfant. Vers les théories néo-structuralistes : Les processus de contrôle attentionnés peuvent être mobilisés de 2 façons différentes: il y a d’une part, un processus volontaire et contrôlé de l’intérieur (endogène) qui permet de choisir consciemment une cible et de s’y investir sans se laisser distraire par les stimuli secondaires. Le développement de cette habileté est amorcé avant la scolarisation (à partir 2 ans), mais il pourrait n’être complète qu’à partir de 8 ans. Chez les enfants TDAH, nous devons parfois attendre jusqu’à l’adolescence avant que cette habileté arrive à maturité, alors que d’autres vont présenter toute leur vie un déficit sur ce plan.

Nous savons maintenant que les 3 composantes de mémoire de travail ne se développent pas en même temps chez l’enfant. Au préscolaire, la MT repose d’abord sur la dimension non verbale. (Maitrise entre l’âge de 3 et 4 ans)

Quand le dialogue interne sera bien intégré, nous pourrons alors compter sur la composante auditive. Cette dernière commence à se développer entre 3 et 5 ans, mais n’arrive à maturité qu’entre 9 et 12 ans selon les enfants. Il en va de même pour l’administrateur central qui repose aussi sur le langage intérieur. La conscience de ce dialogue intérieur n’apparait, elle, qu’entre 6 et 7 ans. Le courant néo-piagétien a pour but de « rénover » le cadre conceptuel piagétien et de palier à certaines de ces insuffisances. Les principaux auteurs néo-piagétiens sont Juan Pascual-Leone, Robbie Case et Olivier Houdé. Les néo-piagétiens retiennent dans leur modèle l’existence d’une architecture cognitive générale, composé de plusieurs mémoires et des instances de contrôle des compétences cognitives. Ils retiennent que l’enfant est actif dans la construction de ses structures cognitives. Il y a une interaction entre ce qui provient de la maturation biologique et de ce que l’enfant construit. Néo structuraliste = néo piagétien. Piaget a beaucoup influencé le système éducatif des pays anglophones et français. Il a été directeur du bureau national de l’éducation à Genève. Ses théories ont été prises en compte dans la création des programmes et le découpage des cursus. Des 1935, il est défenseur des méthodes actives qui favorisent l’autonomie nécessaire à l’enfant pour développer ses structures individuelles. Sa théorie offre de nombreuses suggestions pour la pédagogie des écoles maternelles et élémentaires, par exemple, l’importance du jeu qui est introduit dans la pédagogie pour développer la fonction symbolique. À partir de là, l’enseignement a favorisé découverte des notions en jeu, plutôt que de la représentation toute faite des idées. La possibilité d’explorer est la principale source de motivation dans les apprentissages. Afin d’améliorer cet apprentissage, il est essentiel de réinventer par soi-même la théorie. Apprendre, c’est comprendre, inventer ou reconstruire par réinvention. Le modèle de Piaget a eu une influence au niveau clinique : il donne l’idée aux praticiens de développer des instruments étalonnés, standardisés et utilisables dans le diagnostic du stade du développement intellectuel. Se sont mises en place différentes épreuves psychométriques construites dans le but de repérer les différents niveaux de raisonnement à un âge donné. On peut utiliser l’ UDN 80 qui se compose de 13 épreuves: conservation des longueurs, classification, rangement de baguette…...