Ressources générales sur le cas FR PDF

Title Ressources générales sur le cas FR
Course Québec : économie et société
Institution HEC Montréal
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Cas GNL ressources...


Description

Ressources générales pour préparer l’évaluation GNL Québec

Acteurs du cas : 1) 2) 3) 4)

Entreprise GNL Québec Gouvernement du Québec Partis d’opposition (QS, PQ, PLQ) Militants citoyens et écologistes contre le projet (Coalition Fjord, citoyen.ne.s, environnementalistes) 5) Économistes contre le projet 6) Communautés autochtones 1. Ressources vidéos : Énergie Saguenay, Projet Énergie Saguenay, 2min30 https://www.youtube.com/watch?v=DLKN8Zvm5mQ Coalition Fjord, Gazoduc GNL Non Merci!, 4min19 https://www.youtube.com/watch?v=QmfnpjK3lHM&t=11s Ici-Radio-Canada, Le projet GNL divise : débat, 11min30 https://ici.radio-canada.ca/info/videos/media-8232866/gnl-quebec-un-projet-qui-divise Ici-Radio-Canada, Le projet GNL verra-t-il le jour? 5min48 https://www.youtube.com/watch?v=SVGbzunuSrI Ici-Radio-Canada, GNL ne convainc pas le BAPE 2min03 https://www.youtube.com/watch?v=gHAO6vG6DDw 2. Articles de presse : Les GES oubliés d’Énergie Saguenay Alexandre Shields, Le Devoir 3 juin 2019 Malgré ce qu’affirme GNL Québec, le projet Énergie Saguenay ne serait pas « le plus vert au monde ». Un avis d’experts du ministère de l’Environnement du Québec démontre plutôt que l’exploitation de cette usine serait aussi polluante que les projets similaires ailleurs dans le monde. Dans une lettre publiée ce lundi dans Le Devoir, plus de 160 scientifiques demandent d’ailleurs le rejet du projet, qu’ils jugent « incompatible » avec la lutte contre les changements climatiques.

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Plusieurs ministères du Québec ont analysé l’étude d’impact produite par le promoteur du complexe de liquéfaction et d’exportation de gaz albertain, afin de juger de sa « recevabilité ». C’est le cas de la Direction de l’expertise climatique (DEC) du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC). Dans les « commentaires » qui accompagnent l’« avis d’expert » produit par la DEC, les experts du MELCC soulignent que l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre (GES) « en amont » de l’usine totalisent 7,1 millions de tonnes par année. C’est quatre fois le total des émissions de la cimenterie McInnis de Port-Daniel. C’est ce que représente, en millions de tonnes par année, l’ensemble des émissions de GES «en amont», avant que le gaz ne soit liquéfié au Saguenay, selon des experts. Dans son étude d’impact et dans la promotion de son projet gazier, GNL Québec affirme cependant que son complexe de liquéfaction serait « le plus vert au monde », essentiellement parce que l’usine fonctionnera à l’hydroélectricité. « Toutefois, quand toutes les étapes de la chaîne de production de GNL sont considérées, cet avantage est grandement réduit et les émissions totales de GES du projet sont plutôt dans la moyenne d’autres projets similaires au monde », répondent les experts du gouvernement du Québec, exemples à l’appui. Ils réfutent ainsi un argument en faveur du projet mis en avant par le promoteur et repris par plusieurs médias au cours des derniers mois. « Cette performance moyenne du projet en termes d’intensités totales d’émissions de GES serait due au fait que les émissions de production du gaz naturel canadien (majoritairement non conventionnel) sont plus élevées que d’autres sources du gaz naturel », explique la Direction de l’expertise climatique. Le gaz qui serait liquéfié au Saguenay serait extrait du sous-sol de l’Alberta et exploité majoritairement en ayant recours à la fracturation. Selon les données provenant de l’« analyse du cycle de vie » du projet réalisée par le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG), à la demande de GNL Québec, l’exploration, l’extraction et le traitement du gaz naturel produira plus de six millions de tonnes de GES par année. À cela s’ajoutent un million de tonnes pour le transport du gaz jusqu’au Québec. GES absents C’est donc la production et le transport du gaz albertain qui alourdiront le bilan de gaz à effet de serre d’Énergie Saguenay. Pourtant, ni Québec ni Ottawa n’en tiendront compte dans leur décision d’autorisation du plus imposant projet industriel privé de l’histoire de la province. Les experts de la DEC remettent par ailleurs en question les données sur les émissions fugitives. Ils demandent au promoteur de « justifier le choix du 0,31 % pour ce qui est du pourcentage d’émissions fugitives de la phase d’extraction du gaz naturel ». Les experts soulignent que l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis recommande de prévoir un taux de fuites de 1,4 %, soit un taux quatre fois et demie plus élevé que celui utilisé pour l’étude de GNL Québec.

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En réponse à l’avis produit par les experts du gouvernement sur l’enjeu des émissions de GES, GNL Québec répond : « Nous avons justement, afin de documenter scientifiquement cette question, mandaté volontairement le CIRAIG pour réaliser une analyse du cycle de vie du projet en amont et en aval du projet Énergie Saguenay. C’est une première qui va apporter un éclairage rigoureux à notre approche et nous sommes confiants [au sujet] des résultats. » Au cabinet du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, on dit que « le ministre préfère ne pas commenter les enjeux spécifiques afin de s’assurer de la transparence de l’ensemble du processus d’évaluation et de consultations publiques ». Au cabinet du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, on indique que « l’évaluation environnementale du projet suit son cours. C’est dans ce cadre que l’impact environnemental du projet sera analysé. Cette dernière est effectuée par le ministère de l’Environnement ». À la mi-mai, M. Julien et M. Charette se sont tous deux portés à la défense du projet Énergie Saguenay. Jonatan Julien a qualifié le complexe industriel de « bon projet », en ajoutant que le gaz naturel « fait partie de la transition énergétique ». Opposition scientifique Dans une lettre transmise au Devoir, plus de 160 scientifiques québécois affirment au contraire que « le projet de GNL Québec doit être rejeté », en raison de ses impacts climatiques, mais aussi des risques qu’il représenterait pour la protection de la biodiversité. Selon ce qu’ils écrivent, ce projet « est incompatible avec la transition énergétique », puisqu’il favorisera le développement de l’industrie gazière, alors que pour respecter les objectifs de réduction des émissions de GES à l’échelle mondiale, « il est essentiel de réduire le nombre d’infrastructures liées aux combustibles fossiles et non d’en construire davantage ». Enfin, ils estiment que le projet gazier, qui va de pair avec un accroissement du trafic maritime sur le Saguenay et dans le Saint-Laurent, représente « une menace sérieuse » pour la biodiversité. Dans un « avis » produit en réponse à l’étude d’impact du promoteur, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs prévient d’ailleurs que cette navigation imputable à GNL Québec « ajoutera un effet cumulatif non négligeable » pour le béluga. Quarante économistes écorchent GNL Québec Étienne Paré, Agence QMI 14 octobre 2019 Le projet de GNL Québec de construire une usine de liquéfaction de gaz naturel à Saguenay est sévèrement critiqué par une quarantaine d’économistes québécois, qui doutent des bienfaits économiques et écologiques vantés par les promoteurs de ce vaste complexe industriel. Déjà vilipendé par les militants environnementaux, voilà que le projet, qui devrait voir le jour pour 2025, est cette fois-ci contesté par 40 économistes, principalement du milieu académique.

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Le projet de GNL Québec de construire une usine de liquéfaction de gaz naturel à Saguenay est sévèrement critiqué par une quarantaine d’économistes québécois. Dans une lettre ouverte qui sera publiée mardi, mais dont l’Agence QMI a obtenu copie, ils remettent notamment en cause l’un des arguments principaux de GNL Québec, qui insiste toujours pour dire que le gaz qui sera exporté par bateau à partir du Saguenay permettra de remplacer certaines sources d’énergie beaucoup plus polluantes, notamment le charbon, ailleurs dans le monde. «Contrairement à ce que prétend son promoteur, le gaz transporté par ce pipeline pourrait bien remplacer du gaz conventionnel plus propre ou de l’électricité de sources renouvelables, et ainsi augmenter les émissions globales de GES», peut-on lire dans la lettre. Pour illustrer ce propos, l’un des signataires, Éric Pineault, donne l’exemple de l’Allemagne, qui compte cesser de produire du charbon d'ici 2035 et qui magasine d’autres sources d’énergie pour s’alimenter en électricité. «Si l’offre de gaz augmente avec GNL Québec, le prix sur le marché va être bas et ça va nuire aux énergies solaire et éolienne et même aux sources de gaz plus propres. C’est un peu ce qui se passe présentement en Nouvelle-Angleterre, qui ne veut pas nous acheter de l’hydroélectricité parce que le gaz coûte des "peanuts"», a expliqué le professeur à l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM Éric Pineault affirme qu’en temps normal, les 40 économistes auraient fait valoir leur argumentaire lors des audiences du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), qui n’ont pas encore été fixées. Or, ils déplorent que le ministre de l’Environnement, Benoît Charrette, ait d’ores et déjà exclu que le BAPE se penche sur les impacts de ce projet sur le marché international de l’énergie. Contacté par l’Agence QMI, le bureau du ministre n’a pas souhaité commenter pour l’instant. Un projet polluant

L’opposition est aussi vive à cause du conduit souterrain de l’entreprise Gazoduq qui serait construit entre le nord de l’Ontario et Saguenay pour y acheminer le gaz à liquéfier.

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D’après les 40 économistes, ce tracé pourrait encourager certaines personnes à réanimer Énergie Est, ce projet d’oléoduc passant par le Québec pour atteindre les Maritimes auquel s’oppose le gouvernement Legault. Certes, contrairement à Énergie Est, Gazoduq acheminerait du gaz naturel et non du pétrole, mais il n’en demeure pas moins que l’empreinte écologique est notoire, selon Éric Pineault. «La manière dont le marché se développe présentement nous laisse croire que ce gaz ne serait pas extrait de manière conventionnelle, mais bien par fracturation dans l’Ouest canadien, ce qui est beaucoup plus polluant», a expliqué le professeur d’économie. Il croit d’ailleurs que ce sont les provinces de l’Ouest qui profiteront le plus de l’ensemble du projet, relativisant les 1100 emplois directs et 6000 emplois indirects dont parle GNL Québec seulement pour l’usine de liquéfaction Énergie Saguenay. Comme les autres cosignataires de la lettre, M. Pineault pense que GNL Québec accentuera la pénurie de main-d’œuvre, une nouvelle réalité au Saguenay. «Ça pourrait faire mal aux autres secteurs économiques de la région qui nécessitent une maind’œuvre qualifiée. Mais, même là, on n’aura pas le choix de faire venir des travailleurs de l’Ouest. C’est donc l’argent du gouvernement du Québec qui va servir à payer des hypothèques en Alberta», a-t-il mentionné, faisant allusion au rabais d’électricité que veut offrir Hydro-Québec pour le fonctionnement de l’usine. Sans avoir vu la lettre, GNL Québec a tout de même de même voulu répliquer à ces arguments. «Le gaz naturel ne se substitue pas aux énergies renouvelables existantes et joue un rôle de complémentarité dans la production énergétique des pays. Concernant la main-d’œuvre, nous attirons déjà et recevons des CV de l’extérieur du Québec et travaillons avec les tables interordres en enseignement dans la région afin de développer une expertise régionale et développer des nouveaux créneaux d’enseignements», a réagi par courriel Stéphanie Fortin, directrice principale aux affaires publiques et relation avec les communautés pour GNL Québec. GNL Québec en péril Denis Lessard, La Presse 5 mars 2020 (Québec) Déjà le ralentissement économique international n’augurait rien de bon. Mais les frictions avec les autochtones d’un bout à l’autre du pays ont scellé le sort du projet : Énergie Saguenay a perdu l’investisseur de premier ordre dont l’appui était déterminant pour aller de l’avant avec le projet de GNL Québec, désormais sérieusement compromis. Selon les informations obtenues par La Presse, des éléments qui circulent en coulisse au gouvernement fédéral de même qu’à Québec, la direction du projet québécois a, la semaine dernière, indiqué aux deux ordres de gouvernement que l’important investisseur qui devait permettre la concrétisation du projet venait de se désister.

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La nouvelle n’avait jamais été révélée, mais depuis des mois, Énergie Saguenay pensait pouvoir miser sur l’appui du gigantesque fonds Berkshire Hathaway, dont le patron, Warren Buffett, a accumulé une fortune de 81 milliards. La confirmation du partenariat devait être rendue publique fin février, mais, la semaine dernière, Jim F. Illich, président du conseil d’administration d’Énergie Saguenay, passait un coup de fil à Ottawa et à Québec pour les prévenir que leur investisseur s’était désisté. « On ne peut confirmer l’identité de ce groupe, mais il est vrai qu’un investisseur éventuel important s’est retiré à la dernière minute », a indiqué mercredi Stéphanie Fortin, directrice des communications de GNL Québec. Cet investisseur a expliqué son retrait par « les blocus autochtones, le contexte politique général au Canada ». « Pas compromis pour l’instant » Le projet « n’est pas compromis pour l’instant », a-t-elle insisté. « Depuis le début, il est prévu que les décisions finales, d’aller ou non de l’avant, seraient prises en 2021 », a-t-elle précisé. Outre les cabinets de Justin Trudeau et de François Legault, les ministères responsables de l’énergie et des ressources naturelles ont aussi été informés, de même que le cabinet de Jason Kenney, premier ministre de l’Alberta. La nouvelle du revirement de situation a été transmise aux gouvernements canadien, québécois et albertain, confirme Mme Fortin. Par ailleurs, des rencontres prévues au plan politique avec les représentants de Berkshire ont été annulées, sans autre explication du groupe américain, semble-t-il. Le fonds américain avait déjà réalisé sa « revue diligente » du projet. Ce retrait du plus important bailleur de fonds rendra extrêmement difficile une relance. Tout investisseur studieux verra comme un verdict très lourd le retrait du fonds de M. Buffett, expliquent des sources proches du dossier. Depuis un bon moment, les promoteurs n’avaient pas fait mystère du fait qu’ils comptaient sur un investisseur « aux poches profondes » pour mener à bien le projet. Cette participation était cruciale : le fonds Berkshire devait contribuer quelque 4 milliards au projet d’usine de liquéfaction de gaz naturel à partir de l’énergie électrique. L’usine nécessitait une mise de fonds de 9,5 milliards CAN ; le gazoduc de 780 kilomètres qui devait acheminer le gaz depuis l’Ontario jusqu’au Saguenay représentait un investissement de 4,5 milliards CAN. Le projet GNL Québec cheminait depuis six ans, mais dans la région, des groupes d’environnementalistes de même que des autochtones avaient annoncé leur désaccord. À Québec, on décode que le fonds américain est extrêmement préoccupé par son image de marque et ne tient pas à se trouver plongé au cœur d’un affrontement entre Blancs et autochtones. Le désistement du financier est survenu au moment où, partout au pays, des nations autochtones bloquaient des voies ferrées par solidarité avec la nation wet’suwet’en. GNL avait de son côté engagé une centaine de millions dans la préparation du projet. Une grande partie de la centaine de travailleurs affectés au projet d’usine devront éventuellement être licenciés.

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Aucun congédiement n’est prévu pour l’instant, précise toutefois Mme Fortin. Pour « le moyen et long terme », il est trop tôt pour s’avancer, ajoute-t-elle. La liste s’allonge Avec l’incertitude qui s’abat sur GNL, la série noire de ces mégaprojets énergétiques s’allonge. Il y a quelques jours, les promoteurs tiraient un trait sur le projet d’exploitation de sables bitumineux Teck Frontier (20 milliards), Coastal GasLink (6 milliards) est en panne à cause des blocus autochtones, et les coûts de Trans Mountain, acheté par Ottawa, ont bondi de 7 à 13 milliards. Devant la décision de Berkshire, les déclarations récentes de François Legault et du ministre québécois des Ressources naturelles, Jonatan Julien, deviennent subitement plus limpides. Tous deux savaient que la participation de Berkshire était compromise en raison des blocus autochtones. « GNL Québec a besoin d’investissements majeurs pour faire atterrir ce projet. La situation qu’on vit actuellement, les conseils d’administration des firmes d’investissement doivent regarder ça attentivement », avait prévenu M. Julien la semaine dernière, au plus fort des blocus autochtones. La veille, M. Legault avait laissé tomber que, pour GNL Québec, « pour l’instant le financement n’[était] pas complètement en place ». Cette nouvelle est tombée au moment où le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) se préparait à entreprendre des audiences publiques sur le projet. Une rencontre préparatoire a eu lieu mercredi, en vue d’une première audience le 16 mars. GNL Québec en bref Un projet de 14 milliards Annoncé en novembre 2018, le projet de GNL Québec vise à transporter le gaz naturel de l’ouest du pays jusqu’à Saguenay afin de le transformer pour ensuite le vendre en Europe et en Asie. Une usine de liquéfaction doit être construite à Saguenay, pour faire passer le gaz de l’état gazeux à l’état liquide, de sorte qu’il se transporte plus facilement. Le projet est estimé à 14 milliards, y compris les 4,5 milliards nécessaires pour le gazoduc. Les premières livraisons sont prévues pour 2025. Un gazoduc de 780 km Pour acheminer le gaz de l’Ouest à l’usine de transformation, le projet prévoit la construction d’un gazoduc de 780 kilomètres. La conduite doit relier Saguenay au nord-est de l’Ontario pour se connecter au réseau de transport de TC Énergie. Ce réseau se rend déjà jusqu’en Alberta. Le nouveau gazoduc vers Saguenay nécessite une emprise de 30 mètres. Des investisseurs étrangers Les principaux investisseurs derrière GNL sont des Américains. Le milliardaire Jim Breyer avait été l’un des premiers à investir dans Facebook. Jim Illich, quant à lui, est un ancien dirigeant de

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Bechtel qui a lancé sa firme d’investissement. Les Américains ont choisi Saguenay pour plusieurs raisons. Le climat permettrait d’économiser de l’argent pour refroidir le gaz. Le port en eau profonde du Saguenay est aussi un avantage. Béluga et GES

— Gabriel Béland, La Presse Gazoduq et huit Premières Nations s’entendent pour collaborer Julien Arsenault, La Presse canadienne 11 mars 2020 Après le désengagement d’un important bailleur de fonds potentiel, Gazoduq espère que la mise en place d’une structure de négociation avec des communautés autochtones rassurera d’éventuels investisseurs à l’égard du projet de conduite souterraine et d’usine de liquéfaction de gaz naturel à Saguenay. Les huit Premières Nations les plus concernées par le tracé du gazoduc et la compagnie ont annoncé mercredi une « convention de collaboration initiale ». Il ne s’agit toutefois pas d’un consentement de la part des communautés autochtones. Regroupées sous l’entité commune Mamo Aki, elles pourront mener leurs propres analyses des nombreux impacts rattachés à ce projet. « Éventuellement, elles feront l’identification des mesures d’atténuation qui concernent les territoires traditionnels, a expliqué le président de Gazoduq, Louis Bergeron, au cours d’une entrevue téléphonique. Le résultat des études va faire partie de ce que l’on va déposer auprès du fédéral et au provincial dans notre application au cours de la deuxième moitié de l’année. » Mamo Aki est formée des Premières Nations de Wahgoshig, d’Abitibiwinni, d’Anishnabe du Lac Simon, des Atikamekw d’Opitciwan, des Atikamekw de Wemotaci, des Pekuakamiulnuatsh, des Innus Essipit et des Innus de Pessamit. L’accord devrait accélérer les échanges d’informations, permettre l’établissement d’un échéancier et de mener des consultations auprès des populations locales alors que la compagnie peaufine son projet.

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