Title | Résumé - Infections pelvi chapitre du cours de gynécologie |
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Course | Pathologie gynécologique |
Institution | Université de Liège |
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un chapitre du cours de gynécologie...
GYNECOLOGIE
LES INFECTIONS PELVI-GENITALES Symptômes : – Prurit – Leucorrhée ( perte blanchatre svt malodorante) – Douleur • Classification : – Infections cutanées vulvo – vaginales externe – Infections muqueuses cervico – vaginales muqueuse – Pelvic Inflammatory Disease (PID) col, endomètre et annexe – Infections systémiques
1.
INFECTIONS CUTANEES VULVO-VAGINALES • Condylomes • Bartholinite • Herpès Génital
1.1 1.1.1
Condylomes HPV – Epidémiologie • • •
200 types HPV identifiés dont 100 peuvent infecté l’homme 12 types liés aux pathologies bénignes (6,11) 15 types liés aux pathologies (pré)cancéreuses (16,18,31,33,45…)
4 ans aprs les premiers rapports, environ 60% des femmes ont eu un contact avec ce virus.Le contage viral est trs précoce au cours de la vie sexuelle. 1 ♀ peut contracter le virus à 20 ans qui ne peut se manifester que 10-20 ou 30 ans + tard
ce virale se situe aux s
1
GYNECOLOGIE
1.1.2
HPV – Réplication L’HPV est un virus à ADN double brin Ce virus est « stable » dans l’évolution ; ce qui a permis le développement de vaccins efficaces. Le virus péntre l'épithélium pluristratifié épidermo4de à la faveur d'un microtraumatisme de surface et infecte les cellules des couches basales. Dans cellesci, le génome du virus HPV peut s'intégrer au génome cellulaire et, à l'occasion de la maturation des kératinocytes vers la surface, pourra participer à la synthse de nouveaux virions infectant à leur tour.
1.1.3
HPV - Histoire naturelle
Pour aboutir à une manifestation clinique de type condylome ou dysplasie cervicale, l'infection doit devenir persistante et donc le génome viral doit 7tre inclus dans les kératinocytes de l'épithélium malade.
2
GYNECOLOGIE
1.1.4
Condylomes vulvo-vaginaux
Lésions spiculées blanchâtres en « cr7tes de coq » au niveau des plis péri-anaux ou vulvaires
aspect cicatriciel des zones déjà traitées dyspareunies
piège diagnostic Ci-dessus cancer verruqueux de la vulve. Condylome n’a pas de zone ulcérée condylome géant
a) Transmission – Contact sexuel - Hautement contagieux – Incubation : qqs sem à 8 mois b) Diagnostic – Colposcopique – Biopsie en cas de doute (? Dysplasie, ? Cancer) c) Traitement – imiquimod (Aldara) provoque inflammation et booste immunité locale – Podophyllotoxine (Wartec) action toxique direct sur les c infectée – Destruction chirurgicale ( Laser CO2, résection) lésion multiple ou étendue d) Protection – Préservatif protège a 70% e) Grossesse – Risque de transmission foetale faible (rare) – Pas de césarienne pour l’accouchement – Aldara : aucune information sur risque tératogène 3
GYNECOLOGIE
1.2
Bartholinite
Tuméfaction unilatérale de la partie postérieur de la vulvle ,chaud, rouge + d+
Germes en cause :
•
– Tous germes de la flore vaginale et périnéale (anaérobes, E Coli, Chlamidia, N Gonorrheae ...) Traitement :
•
– Incision / marsupialisation – Médical si phlegmon : Amoxi - Clav 500 mg x 4 / j + Doxycycline 100 mg / j 1.3
Herpès génital Herpès : Virus DNA - HSV 1 et 2 MST Evolution : – Primoinfection – Latence – Récurrence
• • •
L'infection se caractérise par l'apparition de vésicules transparentes au contenu liquide. Ces vésicules sont contemporaines de petits ulcres qui signent la disparition des vésicules.Prodromes (chaleur et dysesthésies vulvaires puis apparition de vésicules ulcérées
Herpès génital et grossesse • • •
Risque de transmission max pour les infections contractées durant les 6 derniers mois de la grossesse ttt minute) – RVC : Traitement chronique – Partenaire masculin : traiter seulement si symptomatique Grossesse : – – –
2.2
Pas de risque pour le foetus Pas de preuve d’un risque augmenté de RPPE Itraconazole CI - Préférer traitement topique
Vaginite bactérienne ou parasitaire (trichomoniase)
ose Bactérienne: nerella vaginalis ou Trichomonas
Syndrome de colpite à trichomononas Points rouges Leucorrhée spumeuse malodorante (odeur de poisson pourri) Pas de douleur
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– Trichomonas • Protozoaire flagellé • Vaginite / Leucorrhée infectée malodorante • Cervicite ponctuée • Métronidazole ( Fagyl) + traiter partenaire – Gardneralla Vaginalis • Perturbation de l’écosystème vaginal plutôt que MST • Vaginite / Leucorrhée « poissoneuse » • Clue cells • Traitement métronidazole si symptomatique (partenaire si symptômes)
3.
INFECTIONS CERVICALES • Chlamydia Trachomatis • Neisseria Gonorrheae
3.1
Chlamydia Trachomatis • • • • • • •
MST bactérienne la plus fréquente Incubation : 2 à 3 semaines - pfs bcp plus 70 à 80% : asymptomatiques diagnostic svt posé à la suite d’une consultation pr infertilité Cervicite / urétrite / endométrite concomitante Leucorrhée / Dysurie / Saignements Intermenstru (enduit blanchâtre et infl à l’endoscopie) Diagnostic : prélèvement+ pcr / sonde génique / culture Complications liées à la PID
•
Partenaire : •
•
Grossesse : • •
•
3.2
Traiter systématiquement
Chorioamniotite ou endométrite postpartale Conjonctivite ou pneumonie chez le NN
Traitement : • Amoxycilline / Clavulanate • Doxicycline • Pdt grossesse : Erythromycine
Neisseria Gonorrheae • • • • •
Bactérie diplocoque Gram 10 à 20x moins fréquent que CT dans les pays développés Inoculation directe durant un rapport sexuel 50% des infections sont asymptomatiques Cervicite / urétrite mucopurulente (gonorrhée)
•
Diagnostic : • Culture sur gélose après prélèvements multisites ( cervicaux et urétraux ) sur écouvillon 6
GYNECOLOGIE
•
Traitement : • • •
4. 4.1
Ciproxine / Levofloxacine Durant la grossesse : Cefoxatime Traiter le partenaire systématiquement
PELVIC INFLAMMATORY DISEASE (PID) Symptômes • • • • • •
Pas de parallélisme anatomo-clinique. Les différents signes cliniques et biologiques sont inconstants. Douleur pelvienne 98 % Leucorrhées 50 % Température > 38.5 48 % Métrorragies 40 % S. urinaires 20 %
Patiente jeune avec inconfort pelvien avec de petits signe clinique non pathognomonique
4.2
Symptômes / Biologie • • • •
Empâtement des cul de sacs vaginaux : 50 % VS >15 à la première heure : 75 % GB >10000 élts/ml sang : 45 % Protéines inflammatoires ( CRP): 80 % Formes atypiques nombreuses : * Formes pseudo-appendiculaires. * Formes pseudo-vésiculaires (S. Fitz-Hugh-Curtis)
4.3
Bactériologie
Faire d’emblée des prélvements de tout liquide suspect lors d’une laparoscopie pour PID
4.4 Stades Stade 1 : Pachysalpynx
Stade 2 : Forme Péritonéale
Stade 3 : Pyosalpinx
Abcès tubaire
7
GYNECOLOGIE
4.5
Signes péritonéaux : adhérences périhépatiques peuvent 7tre douloureuses ( pfs péri hépatique)
4.6
Séquelles et pronostic •
• •
4.7
Mortalité rare ( 0,3 à 6 pour mille ) GEU -> après salpingite: risque X par 7 voire 10 Séquelles Tardives: – Douleurs pelviennes chroniques ( 18-24% contre 5% ) – Infertilité ( 17,2% - 40 %)
Mise au point – Clinique – Biologique – Laparoscopie Test Tubaire – Test au Bleu Injecter sous pression du bleu de méthylne Dilué pour voir la perméabilité des Trompes. Si occlu fertilité
Patiente urgence douleur abdo ,CRP elevé avec symp PÏD et echo : lesion collecte abces -> mise a plat de l'abces par laparo et obtenir prevement pour lancer ATB patiente mais pas de lesion abces a echo si 50 ans -> ecouvillon et ATB si 25 ans -> laparo et faire prelvement bacterio et lancer ATB
4.8
Traitement – Chirurgical : mise à plat – Médical : Amoxicilline Clavulanate IV/PO + Doxycycline PO – Laparo second look apres ATB pour voir si PID inactive
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5.
INFECTIONS SYSTEMIQUES (pas matière examen) • Syphilis • Hépatite B et C • HIV
5.1
Syphilis • •
• •
5.2
Agent causal : Spirochète - Tréponème pâle Forme clinique : – Primaire : Chancre au point d’inoculation – Secondaire : Infection systémique et cutanéo-muqueuse – Tertiaire : Cardiovasculaire / Neurosyphilis Diagnostic : – Microscopie / Biologie (VDRL - TPA) Traitement : – Pénicilline IM / 14j
Hépatite B et C •
Hep B : – Virus ADN – Porteurs sains / Inf Chronique / Cirrhose ou Hépatocarcinome
•
Hep C : – Virus ARN – Transmission : sanguine / sexuelle – Porteurs sains / Inf Chronique / Cirrhose ou Hépatocarcinome
5.3
HIV •
Clinique : – Syndrome rétroviral aigu puis chronique ( gynécologique )
•
Grossesse : – Transmission possible durant la grossesse, accouchement ou allaitement
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