Sculpture grecque de l\'époque classique à l\'époque hellénistique PDF

Title Sculpture grecque de l\'époque classique à l\'époque hellénistique
Author Léa Rommelaëre
Course Histoire de l'Art
Institution Université Toulouse-Jean-Jaurès
Pages 16
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cours d'histoire de l'art antique sur les sculptures grecques...


Description

HISTOIRE DE L’ART ANTIQUE SCULPTURE GRECQUE : DE L’ÉPOQUE CLASSIQUE A HELLÉNISTIQUE

TD 1 : INTRODUCTION GÉNÉRALE

Bibliographie : → tout à la BU ou au CROG - BOARDMAN, Greek sculpture : the archaic period, a handbook, 1985. - HOLTZMANN, la sculpture grecque : une introduction, 2010. - MARTIN, l’art grec, 1994. - MULLER-DUFEU, la sculpture grecque : sources littéraires et épigraphiques, 2002. - Praxitèle, expo du Louvre en 2007. - ROLLEY, les bronzes grecs, 1984.

TD 1 : L’ÉPOQUE ARCHAÏQUE : LES KOUROI

→ Période archaïque = changements, innovations, nouvelles représentations, changements sociétaux. La période dure plus de 2 siècles : entre 700 et 480 avant J.-C. Elle est marquée par la colonisation grecque et des migrations importantes des le 8eme siècle. Les grecs créent des cités en dehors des frontières de la Grèce actuelle. Ils s’implantent en Espagne, sur les rives de la Mer Noire… c’est la Grèce continentale. La La Dame d'Auxerre,statuaire dédalique, Paris, Louvre. civilisation grecque devient la civilisation commune du bassin méditerranéen même si les cultures locales persistent. Il y a une uniformisation du point de vue de la technique, de la pensée et de l’esthétique. La culture grecque se nourrit des civilisations avec lesquelles elle est en contact : l’Égypte par exemple avec la création d’un comptoir marchand à Naucratis : une cité grecque en territoire égyptien. Les sculptures égyptiennes influencent les sculptures grecques. Le monde grec est en contact avec les civilisations du croissant fertile par l’intermédiaire des ports du Levant (Liban actuel, Moyen-Orient).

Le 7eme siècle est un siècle de transition, d’assimilation de formes et de techniques orientales : c’est la période orientalisante : céramique avec le bestiaire fantastique, motifs végétaux, style dédalique comme la Dame d’Auxerre et sculptures en calcaire (le poros). → Fin du 7eme siècle – début du 6eme siècle = premières statues colossales qui représentent des divinités. Elles apparaissent dans l’île de Naxos dans les Cyclades, dans la mer Égée, entre la Grèce continentale et la Turquie. Il y a des carrières de marbre. Elles sont influencées par la statuaire égyptienne.

Triade de Mykérinos,

IVeme dynastie

Triade de Mykérinos - attitude frontale, hiératique - tête dans l’axe, pas de torsion ni de mouvement du cou - jambes pas placées sur le même plan : jambe gauche en avant de la jambe droite = mouvement = attitude de la marche - poings fermés

Les statues égyptiennes ont un pilier dorsal qui sert à retenir le cou, endroit très fragile de la statue. Cela consolide le cou. Les grecs ne choisissent pas ça mais une autre technique : ils n’imitent pas. Les Grecs veulent faire mieux que le modèle : PLATON : « tout ce que les grecs ont reçu des barbares ils l’ont conduit à un plus haut point de beauté final ». Il y a du marbre aussi à Athènes, Naxos, Samos, Paros, Thassos. On exploite un marbre local. Les sculpteurs n’étaient pas des artistes dans l’Antiquité mais des travailleurs manuels, au bas de l’échelle sociale, mal vus. Ils sont ouvriers et font partie des banausoi. → Avant le 7eme siècle = petites statues en calcaire (poros) qu’on fait avec les mêmes outils que des statues en bois. Elles avaient un décor incisé pour détailler les vêtements ou peintes. Si elles n’étaient pas peintes, elles étaient considérées comme inachevées. En Égypte, on travaille la diorite et le granit, des pierres dures. Naxos a le monopole de la statuaire en marbre durant une génération. Il y a des transferts technologiques : d’autres centres de production apparaissent. Le marbre est importé, il circule dans le monde grec (pas de marbre à Argos mais on en importe de Naxos). On voit l’émergence de styles régionaux. → Mi 6eme siècle = marbre de Paros privilégié pour son grain plus fin, comme le marbre de l’Hymette et le marbre du pentélique. Le sculpteur se déplace pour aller voir son marbre dans la carrière et choisit le bloc qu’il veut sculpter. Le bloc sera dégagé et dégrossi. On regarde s’il n’y a pas de défaut car le bloc pourrait éclater en un coup d’outil. On rend le bloc plus maniable. La surface est polie pour avoir une surface lisse et faire briller les grains du marbre. On met une base à la sculpture qui porte une courte inscription : une épigramme, qui précise le nom du sculpteur et l’identité du personnage représenté. La statue est conçue comme une image et un texte qui précise le sujet représenté. Poikilia = statues très colorées.

* Histoire sociale de l’époque : 7eme siècle avant J.-C. : les hoplites sont importants : soldats casqués, avec lances et cnénides, boucliers… le gouvernement est aux mains des aristocrates. Les aristocrates ont un statut privilégié : l’arétè = excellence. Leur influence se mesure à leurs pratiques sociales : les concours (agôn) et le banquet (symposion). aryballe MacMillan, avec hoplites et aristoi - les concours : ils mettent le corps masculin à l’honneur car le culte du sportif se développe. Ils servent à distinguer les aristocrates des autres hommes lambda. La condition physique dépend de l’exercice du corps. Les aristocrates ont du temps pour aller au gymnase contrairement aux hommes du peuples qui travaillent pour survivre et n’ont pas le temps de le façonner. On créé les concours panhélléniques et les jeux olympiques en 776 avant J.-C. A Corinthe, les jeux isthmiques sont créés en 580 avant J.-C. et les jeux pythiques à Delphes en 582 avant J.-C. Ces manifestations sont placées sous la protection de divinités : Zeus, Apollon… Il y a différentes épreuves : courses avec ou sans armures, pentathlon : saut en longueur, lancer de disque et de javelot, course et lutte, pugilat : boxe, pancras : lutte totale sauf cous aux yeux et morsures, courses de chars... On pratiquait ces sports dans la palestre. On est nu : on se montre et on exhibe son corps. - les banquets : c’est une pratique ancienne. Ils ont lieu dans des salles richement meublées, avec des divertissements. Ils ne concernent que les hommes : andreia qui se déroulent dans les andreon (salles). Les banquets sont aussi pratiqués en Égypte. Le thème du banquet est associé à celui de la sexualité : on représente des scènes érotiques entre 2 hommes ou des prostituées (héthaires). Le mariage permet de renforcer le patrimoine et les alliances socio-politiques sans tenir compte des sentiments. Un amour profond pour une femme était symbole de non virilité, l’amour était uniquement homosexuel. Le corps beau est associé à des qualités morales : kalos kagathos = le beau et le bon. Les kouroi reflètent donc les préoccupations aristocratiques.

● Les kouroi : kouros = jeune homme / statue virile archaïque qui ne représente pas une divinité. - jeunes hommes nus - imberbe car très jeune donc pas mature - de face - dans une attitude droite - les bras tendus le long du corps parfois un peu fléchis - le pied gauche en avant du pied droit. Il peut avoir un collier ou un bandeau dans les cheveux et être chaussé mais il est nu. Un homme nu barbu n’est plus un kouros ! Le type iconographique est défini très tôt mais il y a des changements : - chevelure qui évolue - représentation des muscles différente Cette mode dure près de 2 siècles. Ces statues ont 2 fonctions : 1) funéraire : représentation idéalisée du défunt, jeune homme fauché par la mort en pleine jeunesse et vigueur, statue dressée sur la tombe du mort, avec son nom sur la base. Elles sont les mêmes fonctions que les stèles funéraires.

2) votive : statue offerte à une divinité, qui se dresse dans le sanctuaire de la divinité. Il y a une pratique du don / contre-don : on fait une offrande pour obtenir quelque chose ou on remercie avec une offrande si un évènement positif a eu lieu. Les kouroi étaient exposés de biais dans l’antiquité pour montrer le mouvement de la jambe et donc l’impression de la marche.

Kouros du Dipylon - tête allongée - grand front - menton emporté (menton cassé) - nez arraché (mal conservé) long, avec une base étroite - regard accentué par l’arcade sourcilière qui dessine une arête vive - creux entre l’arête et la paupière supérieure - éléments en relief et effets de lumière et d’ombres - forme singulière des yeux, en amandes, pas détaillés : pas de pupille ni d’iris - cerne sous les yeux - oreille pas du tout naturaliste avec effet décoratif : double volute - perruque en perles, chevelure lourde qui permet de renforcer le cou fin, bandelette nouée en nœud d’Héraklès - sourire qui créé le mouvement → dédalisme - volonté d’insister sur les organes sensoriels Kouroi du Cap Sounion, -600, Athènes - 2 statues colossales → un kouros acéphale (= sans tête) avec bras et jambes tronquées - 3,05m de haut - marbre de Naxos donc marbre importé - style sculptural athénien - angle de vue légèrement oblique - proportions étranges : tête grosse comparée au corps, abdomen peu large par rapport aux épaules, cuisses gonflées - tête dans l’axe

- bras le long du corps - coudes légèrement fléchis - poings serrés - jambe gauche en avant de la jambe droite - traitement arbitraire de l’anatomie : pectoraux en bourrelet, ogive thoracique indiquée par un sillon, muscles de l’abdomen indiqués par des sillons horizontaux, sillons inguinaux : plis faisant la transition entre torse et aine, crête iliaque : bourrelet au dessus de la hanche, cuisses épaisses, rotule accentuée, mollets et pieds épais - pieds = éléments les plus réalistes de la statue - impression d’un assemblage de plusieurs éléments mais pas de vision unitaire, que chaque partie du corps est traitée pour elle-même - tête ronde, yeux démesurés, arcade sourcilière en relief avec un creux entre arcade et paupière, petite bouche, oreille volumineuse à double volute - chevelure décorée : perruque à perles agencée différemment : pas de terminaison courbe mais plate, cheveux plus longs, bandelette au ras du front et sur les tempes nouée en nœud d’Héraklès - cou davantage soutenu par la coiffure qui de répand dans le haut du dos → autre kouros de 1,65m conservé à Athènes - en marbre de Naxos - longiligne, étirement comme 1er kouros - épaules larges mais bassin étroit - cambrure : il n’y a que les fesses qui dépassent de profil - profond sillon pour colonne vertébrale - sillons représentant les côtes - bourrelet dans la continuité des sillons inguinaux → donc taille fine, cuisses fortes, accentuation de quelques zones : pectoraux, arc thoracique, rotules, traitement décoratif, boucles du front qui retombent sur le bandeau, chevelure en perruque avec mèches longues à perles, pas de recherche d’imitation de la nature (mimésis) Kouros de New York, découvert à Olympos (région d’Athènes) - en marbre - plus petite que les autres : 1,84m - statue colossale - debout, nu - même posture - profil fin - proche des kouroï du Cap Sounion - parties du corps accentuées - problème de proportions - côté longiligne - impression que la tête ne va pas avec le corps - tête étirés, moins ronde, ovale - front haut, important, qui accentue le regard - oreille à double volute - chevelure en perruque à perles avec bandeau, arrêtée à l’horizontale

- collier en ras de cou, seul élément de parure Les jumeaux d’Argos, -590, par (Poy)médès - Statues colossales : 2,18m et 2,16m - statues jumelles - marbre de Naxos - offertes à Apollon dans le sanctuaire de Delphes, donc fonction votive - représentation de divinités jumelles : les frères d’Hélène ou les deux fils de la prêtresse d’Héra morts en allant au sanctuaire en tirant leur mère sur son char - force physique apparente - formes trapues - style argien : formes massives comme gonflées - sillon au dessus du tibia - chaussés de bottines - traitement différent du visage et des organes du visage : têtes rondes avec volume plus naturel, front moins haut, chevelure en tresses répandues symétriquement de chaque côté du cou, reste de la chevelure en arrière comme les perruques tripartites égyptiennes -600 à -650 : 1ere génération des kouroï : formes + massives et pas de sourire archaïque

TD 2 LA SECONDE GENERATION DE KOUROI mi VI° s av JC : 2nde génération des kouroï * parties du corps traitées ensemble * traitement de la matière, modelé * indications anatomiques plus réalistes * meilleure connaissance de l’anatomie * représentation intellectualisée du corps humain * sourire archaïque ou ionien pas expression de la bonne humeur du personnage représenté, on ne traduit pas d’émotion ou d’âge Tête colossale, 49 cm, -550, Istambul - chevelure décorée mais simplifiée - oreille réaliste, lobe lisse - menton charnu emporté - œil plus doux, pas de creux sous l’arcade sourcilière délicate - sourire archaïque : retroussement des lèvres qui allume et illumine le visage - commissure des lèvres marquée par un creux - yeux en amandes et en légère oblique - joues rondes et larges

Le sourire est retrouvé aussi sur les représentations de jeunes filles. Tous les personnages jusqu’en 480 ont ce sourire. Kouros de Ténéa, -550, 1,53 m, découverte dans une nécropole de Corinthe, Munich. - modelé doux - transitions entre les parties anatomiques douces - crête iliaque marquée - pieds réalistes - angle de l’oeil différencié, globe oculaire bombé, lisse - posture plate - fessier qui ressort

Kouros de Volomandra, 1,79, Athènes - revers détaillé et soigné - statue faite pour être vue sous plusieurs angles - rendu des muscles et des côtes réaliste - perruque épaisse en flamèches - restes de polychromie : rouge de soucouche - profil dit à la grecque : nez en oblique par rapport au front - visage doux Kouros d’Anavysos, Attique, 1,94m, Athènes - épigramme conservé : Crésus mort à la guerre, au premier rang du combat - statue qui interpelle le visiteur : « reste et pleure » - cuisses et mollets puissants - harmonie au niveau du torse - modelé mieux réalisé - bassin étroit mais réaliste - nouvelle conception du corps humain

Kouros d’Aristodikos, -510 / -500, 1,96m, Athènes, marbre - un des derniers kouros funéraires de l’époque archaïque - style sévère : transition entre art archaïque et classique - œuvre charnière - tête plus proportionnelle, plus ronde, mieux raccordée au tronc - chevelure courte et bouclée - traits du visage concentrés au centre du visage - pas de sourire : neutralité - carrure athlétique mais ensemble harmonieux - taille réaliste - pas d’ogive thoracique : modelé et pas incision - tétons et nombril représentés - ceinture abdominale présente - traitement plus naturaliste des rotules - pieds très réalistes - bras détachés du tronc, maintenus par des tenons - toison pubienne en étoile de mer - kouroï archaïque : frontalité maintenue - pondération changeante - introduction d’un module : longueur du pied reportée 7 fois dans la hauteur du corps, sexe au centre de la statue - quête de l’idéal du corps - meilleure compréhension du sujet mais incapacité de représenter le mouvement.

TD 3 : LES KORAI ● Les korai : = une jeune fille, fille de Déméter enlevée par Hadès dieu des Enfers amenée à vivre 6 mois sur Terre avec sa mère et 6 mois sous Terre avec Hadès où elle devient Perséphone. = statue féminine d’époque archaïque qui ne représente pas une déesse. → décalage entre vocabulaire archéologique et origine du nom de la statue. Elles sont toujours représentées vêtues. C’est Praxitèle qui réalise le premier nu féminin : L’Aphrodite de Cnide vers -330. Elles portent le chiton, l’himation et le péplos. Elles sont représentées immobiles, droites, mais ont une jambe en avant de l’autre. On en retrouve le plus grand nombre sur l’Acropole d’Athènes. Elles étaient consacrées à Athéna. Il y en avait aussi certaines qui ont été enfouies dans le sol qui les considérées comme souillées par le passage des perses. Celles ci sont mieux conservées et ont conservé leur polychromie. Plus de 200 statues de jeunes filles ont été découvertes. • Elles étaient commandées par des aristocrates et dressées en plein air près du sanctuaire de la déesse, présentées sur de hauts socles avec des inscriptions. L’objectif est que la déesse voie





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ces statues et s’en réjouisse. Il y a une fonction presque exclusivement votive. Ce sont majoritairement des offrandes faites à des déesses. On en retrouve très peu dans les cimetières. Le sculpteur s’intéresse au traitement du vêtement en réalisant des korai. Il étudie les plissés, les rapports entre le retombé du vêtement et l’anatomie féminine et aux mouvements. La polychromie permet de détailler les vêtements et cette peinture définit réellement des motifs, des brodures… Les korai tiennent toujours une offrande : un oiseau, une couronne, un fruit (la grenade), une fleur… C’est la logique du don / contre-don : les commanditaires achètent une statue pour l’offrir à la divinité et la statue elle même fait un cadeau à la divinité. On offre quelque chose pour obtenir autre chose en retour. Les commanditaires qui offrent des statues espèrent des bienfaits et des faveurs de la part de la divinité. Elles représentent toujours des personnes ayant réellement existé mais ne sont pas des portraits. L’identification se fait par le texte et pas par l’image car les visages sont stéréotypés. Elles sont détaillées par la polychromie mais on trouve des éléments métalliques qui viennent s’ajouter : des bijoux et parures leur sont mises. Une plaque en métal fixée par une tige au dessus de la tête de la statue permet de la protéger : les meniscoi. Elles ont été interprétées comme des représentations de la déesse qu’elles honoraient. Mais les schémas iconographiques ne correspondent pas (pas l’égide, ni casque, ni lance, ni chouette, ni bouclier d’Athéna sur les korai) Puis elles ont été vues comme des personnages historiques anonymes mortels (prêtresses, participantes des Panathénées, jeunes filles attachées au culte de la déesse) mais aucun élément iconographique qui l’indique. On y a vu des représentations des parthenoi = jeunes filles vierges, pas encore mariées, aristocrates à mettre en rapport avec la personnalité de la déesse, incarnation d’une sorte d’idéal archaïque. Elles sont offertes par le père des jeunes filles représentées. Il n’y a pas que Athéna qui a reçu des korai. Artémis en recevait aussi mais moins, Héra et Déméter en avaient quelques unes. Les statues de jeunes filles sont sculptées avec un écart entre les statues de jeunes hommes. Les korai apparaissent vers -580. Elles sont marquées par la statuaire dédalique. Elles apparaissent dans les Cyclades, en Grèce d’Asie à Samos et sur l’île de Chios, en Attique. Les vêtements : ◦ Une étoffe rectangulaire ◦ Péplos = longue tunique en laine généralement portée à même la peau, avec un rabat dans la partie supérieure : l’apoptygma, avec broches ou fibules pour fixer les manches et kolpos pour ceinturer et faire bouffer au dessus de la taille. Vêtement du 5°s av JC plutôt sobre, simple et épuré. ◦ Chiton = inventé en Grèce d’Asie au 6°s av JC, tunique en lin ou soie, très fine voire transparente, plissée et avec des manches, ceinturé avec le kolpos pour souligner la taille. Pliage plus simple. Fibules pour faire les manches. Plus sophistiqué, oriental, luxueux. ◦ Himation = manteau plus ou moins épais, en laine, porté sur le chiton par les femmes, pièce majeure de l’habillement féminin, peut se porter en châle, enroulé ou en voile pour les femmes mariées.

1) la 1er génération : La kore à la grenade, -580 / -570, Acropole d’Athènes - marbre du Pentélique

- elle tient un fruit qu’elle présente en offrande à la déesse - grenade = symbole de la fécondité - plus de tête donc acéphale - pas de mouvement - poing gauche serré - fruit posé sur le poing : sculpteur qui n’arrive pas à montrer la préhension ou qui veut mettre en avant le fruit ? - jambes sur le même plan - style dédalique - bras le long du corps et autre bras replié au centre de la poitrine - main droite qui tient une couronne en croissant de lune : la stéphanè, couronne métallique ouvragée, incrustée, offrande à la déesse - impression d’avoir une carrure masculine : bras, épaules musclés - balbutiements de la représentation féminine - seins petits et hauts - tenue féminine : chiton ceinturé et himation avec plis épais - collier ras de cou sophistiqué - chevelu...


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