Histoire de la pensée Economique Classique PDF

Title Histoire de la pensée Economique Classique
Course Histoire de la pensée économique
Institution Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis
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Intro, chap 1 à 3
Prof Rieucau...


Description

HISTOIRE DE LA PENSEE ECONOMIQUE CLASSIQUE Questions partiels: 3.8 p.13 Synthèse p.13 1.1 et 2.4 p. 23 7.1 p.24 4.1 et 8.2 p.31 5.6.1 p. 31 « pourquoi peut-on affirmer que Smith développe une véritable idée/conceptualisation du profit? » 3.2, 3.3 , 3.4 et 6.1 p.35 Reformulation question de synthèse p.35 « en quoi la réflexion de Smith à propos du système capitaliste est-elle ambivalente? » Introduction Les différents courants de pensée : • Auteurs de l'économie dites « classique » au sens strictes(17501850): Adam Smith, François Quesnay et David Ricardo. • La critique par Marx (1818-1883) de la pensée classique et par la même occasion sa pensée économique en tant que telle. Ces trois courants exposés ne sont pas des visions économiques à proprement dites mais intègrent des éléments moraux, politiques ou encore religieux, notamment en s'inspirant des textes avant le courant économique du 18ème siècle: l'Antiquité, le Moyen-Âge et les mercantilistes (Cf dossier). Chez les grecques, l'économie n'est pas une discipline autonome pour plusieurs raisons, tout d'abord elle est soumise à la pensée politique, les problèmes économique sont subordonnés aux problèmes politiques (comment bien administrer l’État?), ensuite les activités économiques qualifiées comme telles sont peu nombreuses. Aristote distingue 2 problèmes, l'économique et la chrématistique: l'économique renvoie uniquement à l'acquisition de biens en vue de satisfaire la simple auto-subsistance (autrement dit c'est la science de la vie familiale, purement domestique) à cause de sa racine étymologique (oikonomia « gestion de la maison ») ; et

l'enrichissement relève de la chrématistique (chremata « richesse »). Pour Aristote, l'enrichissement est moralement condamnable, la véritable activité de l'homme vertueux est la politique, celui qui participe à la vie de la cité. Son système de pensée dominait la Grèce antique car les métèques (metaoikos « en dehors de la maison ») dominaient l'économie et n'étaient pas considérés comme citoyens. Donc on n'envisage pas la pensée économique sans la pensée politique. Pour le Moyen-âge, la principale figure est Thomas D'Aquin (12251274), l'économie n'est pas autonome: elle est soumise à l'interrogation morale, religieuse et politique qui vient conditionner le discours économique. Cette raison est étroitement similaire à celles de l'Antiquité. Les auteurs médiévaux ne parlent pas non plus de la notion de prix ni de taux d'intérêt malgré le fait qu'ils l'étudient, D'Aquin parle de « juste prix » avec une connotation morale (presque juridique). On parle d'usure lorsque le taux d'intérêt devient trop élevé et chez les auteurs médiévaux, tous les taux d'intérêt étaient des taux d'usures. Ils condamnent le taux d'intérêts pour des raisons religieuses. La pensée mercantiliste n'est pas non plus une pensée autonome. Tout d'abord, ils ne s'autoproclament pas « mercantilistes », ce n'est que plus tard grâce à Smith que l'on parle de système de pensée « mercantile ». La paternité de ce mot vient de Schmoller (1884), qui est dû au fait que ces auteurs se focalisent sur la balance du commerce (donc sur le commerce extérieur), du commerce vient le mot marchant, et du marchant vient le mot mercantiliste. Pour eux la richesse consiste dans les métaux précieux, or il existe deux moyens de les acquérir: les guerres, envahir les pays, les coloniser (pour accumuler les conquêtes) ; ou bien avoir une balance du commerce excédentaire, c’est-à-dire exporter plus que l'on importe (taxer les importations et subventionner les exportations). Il y a donc une forte intervention du politique dans l'économie. La pensée économique qui se développe au 18ème siècle est autonome car elle se dégage de la pensée politique (par rapport à la pensée mercantiliste). Ce détachement provient de la croyance qui se

développe dès la fin du 17ème siècle en un ordre social spontané et harmonieux que l'homme d’État ne doit pas entraver, au risque de perturber le développement de la sphère économique. Par analogie, un certain nombre de philosophe comme Petty, Boisguilbert et surtout Locke, vont considérer que le monde des Hommes fonctionne lui aussi de manière naturellement harmonieuse y compris dans leur activité économique, comme la Loi de la Gravité Universelle de Newton sur la physique et le système solaire, qu'il y a des lois qu'il faut découvrir et donc qui ne nécessite pas l'intervention des hommes d’État. Tous< ceci explique la séparation entre les deux sphères. C'est pour cette raison que la naissance de la pensée économique autonome coïncide avec la naissance de la pensée économique libérale. Parmi les auteurs qui revendiquent cette pensée économique libérale, on a les physiocrates. Ces auteurs libéraux gardent tout de même dans leurs écrits une trace religieuse, leur pensée économique est dite providentielle (voulue par Dieu) malgré le fait qu'elle soit naturelle. La richesse vient de la terre pour eux, qui est nourrit par la pluie qui tombe du ciel (aspect divin), de plus, Quesnay est appelé « le docteur divin » comme un envoyé de Dieu. Adam Smith est l'auteur par lequel on peut penser que à partir de sa plume (avec Ricardo), on peut dire que l'économie est autonome. Leur analyse est basée sur le capital, c'est une analyse de l'investissement. Pourquoi la pensée économique n'est pas une science exacte ? On a tout d'abord la difficulté d'expérimentation des sciences humaines et le problème d'identicité des objets d'étude (on ne peut pas définir un Homme par exemple, à l'inverse d'un objet d'étude scientifique). Les hommes sont différents les uns des autres parce qu'ils ont des caractères différents, ils ont des idiosyncrasies. En science humaine, la personne qui étudie est forcément subjective, elle ne peut pas agir objectivement car elle fait partie de son objet d'étude, de ce qu'il observe. En sociologie, il est appelé l'observateur participant.

PREMIERE PARTIE: L'ECONOMIE POLITIQUE « CLASSIQUE ». Chapitre 1: Principales caractéristiques de la Problématique « classique ». I- Définition et repérage. Les auteurs classiques ont pour caractéristique d'être des auteurs libéraux: rejet du dirigisme, qui est synonyme de forte intervention économique de l’État. Ils analysent en termes de classe sociale: ils ont une analyse de type holiste (de type macroéconomique telle qu'on l'appellerait aujourd'hui). Les classiques rejettent l'idée que la richesse consiste dans les métaux précieux, et rejettent donc la conception monétaire de la richesse et ils développent en revanche une conception matérielle de la richesse. La 4ème idée est la suivante: l'accumulation de marchandise est la condition d'obtention du profit, elle est synonyme de ce qu'on appelle l'accumulation du capital. II- La genèse du concept de capital: de Quesnay à Smith. A/ Quesnay et les physiocrates: le capital sans le profit. La pensée physiocrates satisfait toutes les caractéristiques précédemment énoncée sauf l'idée de profit: certains les appellent les « pré-classiques ». Physiocratie: gouvernement de la nature. Ce courant spécifiquement français qui se développe entre 1750 et

1775 dont François Quesnay (1694-1774) est le chef de fil. Les autres disciples de physiocrates sont Mirabeau, Le Trosne, Baudeau, Abeille. 1. Une nouvelle définition de la richesse. Cf TD 2. Le tableau économique. Cf début TD

B/ Adam Smith. Smith est un auteur écossai et son principal ouvrage est La Richesse des Nations (1775). 1. La critique smithienne du mercantilisme. Premièrement, les préceptes mercantilistes s’opposent à la logique du comportement et du développement économiques, seul le commerce extérieur permet d'accroître le stock des métaux précieux, qui est selon eux la seule source de richesse. Au contraire, Smith estime qu'il est dans la nature des choses que le commerce intérieur prime sur le commerce extérieur. Pour le montrer, il développe ce qu'il appelle le cours naturel des progrès de l'opulence (=la richesse), autrement dit le développement économique. Beaucoup d'auteurs développent l'image d'un homme isolé dans une île déserte, il cherche tout d'abord à se nourrir, puis à se vêtir/s'abriter, puis il rencontre un autre homme isolé et échange, c'est comme ça que les sociétés se créent. C'est ce qu'on appelle la construction historico-logique. Cela fonctionne aussi dans la vraie vie, on se nourrit, s'abrite, échange tout d'abord avec nos proches puis avec des individus de plus en plus loin. À partir de cela, Smith décrit par analogie le développement économique d'une nation. Se nourrir renvoie ainsi à l'agriculture, se vêtir et s'abriter renvoie à ce que l'on appellerait l'industrie, échanger avec des proches renvoie au commerce intérieur, et enfin avec des personnes plus lointaine renvoie au commerce extérieur. D'après ce raisonnement, le commerce intérieur prime par rapport au

commerce extérieur: donc les mercantilistes en expliquant l'inverse s'opposent au cours naturel des progrès de l'opulence. 2. Valeur travail commandé, travail productif et accumulation du capital. Pour Smith, la valeur vient du travail. Tous les secteurs économiques ont mis en œuvre du travail donc par conséquent ces secteurs sont créateurs de richesse. La terre est l'origine de la richesse pour les physiocrates. - Une denrée vaut 10€ - Le salaire horaire est de 2€ - Fabrication de la denrée: 3h de travail Valeur travail incorporée? 2€ x 3h = 6€ pour chaque denrée Valeur travail commandée? 10/2 = 5h → 10€ → Elle correspond au prix. → Remarque: ce qui fait la valeur d’une marchandise est la quantité travail commandé , l’idée de Smith qu’il nomme les capitalistes ces hommes riches qui accumulent des marchandises et il dit « que leur estomac .. mais leur but est de s’enrichir donc ils vont prendre ses marchandises et les revendre On parle de biens salaire quand le salaire est représenter sous forme de bien Cela qui tout les travaux selon Smith ne sont pas créateurs de valeur donc il existe pour Smith improductif (non créateur de valeur mais ne veut pas dire « inutile ») Il s’agit de tout les travaux qui ne consistent pas d’un bien qui a été créé , se côtoie les professions les plus légères (bouffon du roi) ou plus graves (homme d'église). (Voir citation page 40/41) Ex : le médecin est un travail improductif car il ne crée pas de bien mais il n'est pas inutile car il sauve des gens Un capitaliste s’il veut s’enrichir doit employer des travailleurs productifs •

L’accumulation du capital

C’est un investissement, le but est de percevoir un profit, Smith indique qu’une classe sociale spécifique qui sont les capitalistes Classe sociale Revenu Classe capitaliste Profit Classe travailleurs Salaire Classe propriétaires de terre Rente Chez Smith il y a l’idée de profit qui était absente chez les physiocrates. On voit très bien chez Smith que le profit est distingué du salaire (voir exemple TD) Schéma récapitulatif : Il y a une accumulation de capital qui est l’investissement → embauche de travailleurs productif → création de richesse qui est du profit : Consommation Épargne → elle est réinvesti

Chapitre 2: Mécanismes singuliers et conditions de l’accumulation du capital: L’apport de Smith. I- Le mécanisme. Smith donne des fondements psychologiques à l’accumulation des richesses, cette interprétation est totalement ignorée par une lecture traditionnelle de Smith. Les choses sont complexes car il va y avoir opposition de 2 interprétations de Smith : • Une qui a durée plus de 200 ans • Une qui réfute la première Faire florès : idée que ça se répand. Pour Smith l’homme est égoïste mais en poursuivant son alter égoïsme il contribue à l’intérêt général et il se spécialise. Ainsi va s’instaurer une division du travail, cette interprétation a eu du succès

car il va avoir division du travail, échanges et égoïsme. La question far du 18ème siècle : Pourquoi y a-t-il une société ? Pourquoi les hommes vivent en société ? Hobbes : état de Guerre, état de nature donc il vivent en société pour se protéger. Smith a donc apporté une réponse économique de la société. Smith écrit en anglais et dit « self love » qui revient à l'égoïsme. Le problème qui a eu c’est que Smith dans « le théorie des sentiments moraux » dit que l'homme a adopté un comportement altruiste. Car l’altruisme c’est l’antonyme de l'égoïsme. Smith va la rééditer jusqu’à sa mort donc on ne peut pas dire qu’il a changé d’avis. Smoller va parler de « DAS ADAM SMITH PROBLEM ». 200 ans après, il y a une réédition complète des œuvre de Smith, il y a un chercheur qui va alors changer «self love» en amour propre, l'idée serait que l’homme est gouverné par son amour propre c’est-à-dire vous pensez qu’à vous mais vous prenez en considération ce que les gens pensent de vous. → L’amour propre va donc débouché sur le désir d’être admiré. En quoi ceci a une incidence sur le modèle économique ? On va se dire: e vais accumuler des biens et non pas de la monnaie parce que les biens consiste un signe extérieur de richesse (ex : se balader avec un chèque de 1500€ on voit pas mais se balader en décapotable on le voit). Pour accumuler des biens je vais prendre des gens qui seront mes travailleurs productifs, je leur donne à chacun une fonction donc je fais du profit mais je pense qu’à moi mais je pense aussi aux gens car je leur donne un travail. Cette lecture est importante car dans le domaine économique elle est plus puissante que la lecture consistant à traduire self love par égoïsme. La nouvelle interprétation explique mieux : • Le travail à la chaîne • La valeur travail commandée • L’embauche des travailleurs productifs.

1. La lecture traditionnelle de la richesse des nations de Smith, l'interprétation de self love. On part d'une société primitive où chaque individu ne rechercherait que son intérêt égoïste en ne fabriquant qu'un seul type de produit, en se spécialisant l'individu va devenir de plus en plus habile. Chaque individu va ensuite échanger sa spécialisation contre d'autres produits dont il est dépourvu et dont il a besoin. Remarques: • Il y a donc une harmonie entre l'intérêt de chacun (qui entre dans l'intérêt général). • Smith donnerait ainsi une réponse économique à la question politique de la socialisation. C'est parce que les hommes ont besoin d'échanger qu'ils entrent en société. Propension naturelle à l'échange: il est inscrit dans la nature humaine d'échanger Harmonie entre l'intérêt personnel et l'intérêt général En ce sens on assisterait à la naissance de la pensée économique en tant que discipline (autonomisation de la pensée économique).

Cf p.26 Texte n°2: Du principe qui donne lieu a la division du travail, Smith. L'individu n'est même pas conscient de son égoïsme (exemple du chien: 2 chiens ne partage jamais le même os). « La différence du talent naturel […] prêt à reconnaître fort peu de ressemblance. » Question 2.4) Expliquez la phrase. Smith oppose 2 choses. Ce qui nous amène à travailler comme ci ou comme ça vient de l'inné et l'acquis. Cela dépend avant tout du milieu social dans lequel on a vécu. Jusqu'à un certain âge (5-6 ans) les enfants se ressemblent tous, on ne peut pas identifier leur futur métier.

Donc leur milieu va les orienter vers une spécialisation et donc en exerçant ce métier ils vont donc devenir plus habile dans sa pratique. Exemple: C'est parce qu'on se spécialise en fabriquant une chaise qu'on devient habile pour la fabriquer et non pas parce qu'on est habile pour fabriquer une chaise. Les différences d'habilité ne sont pas la cause de la division du travail mais l'effet. Le « génie » → intelligence. Les fils d'ouvriers ont plus de chance de devenir ouvrier que médecin. C'est prouvé statistiquement ce n'est pas caricaturé. Cette lecture traditionnelle pose problème car elle mène à l'idée que Smith se serait contredit avec un autre ouvrage nommée la Théorie des sentiments moraux (1759). C'est avant tout un texte philosophique car Smith envisage que l'individu peut se comporter de manière altruiste On peut penser que Smith aurait évolué. Mais cette interprétation doit être évacué elle ne tient pas car Smith va constamment rééditer la théorie des sentiments moraux à partir de 76 ( 7ème édition à sa mort où il fait des modifications mineurs). A cause de cette contradiction knies parle de « Das Adam Smith problem ». Elle permet d'avoir une lecture plus approfondie, elle lève la contradiction et est plus compréhensible de Smith. → Permet d'expliquer la théorie de la valeur de Smith car l'individu qui accumule la commande du travail a des individus en leur donnant à chacun une place dans un travail parcellisé Remarque: Pour Smith le capitaliste vit dans l'illusion car son but est de se faire admirer. Il n'y a donc pas de fin à cette poursuite de la richesse. L'individu qui cherchait à accumuler cette richesse n'est pas heureux. → Détérioration de la faculté matériel. Smith dans la théorie des sentiments moraux (1759) explique que l'individu est guidé par le principe de sympathie c’est-à-dire la capacité de se mettre à la place d'autrui (on appellerait cela aujourd'hui l'empathie). Du fait de la sympathie qu'il éprouve pour autrui, l'individu va développer un sentiment altruiste, on voit quelqu'un qui souffre, on lui vient en aide.

P3 : Texte 3 Smith de la beauté que l'apparence de l'utilité confère à toutes les productions. On dit que Smith est cynique (dans le sens psychologique , qui se moque de la morale) il loue rend hommage à cette attitude.

II- Les conditions de l'accumulation de profit. Il y a 2 conditions: l'épargne et la liberté du commerce. 1. L'épargne. a) Une épargne investie. Smith distingue 3 types d'hommes riches: il y a tout d'abord ce qu'il nomme l'homme sobre (c'est celui qui épargne), ensuite le prodigue: c'est celui qui dépense sans compter, et enfin le faiseur de projet: c'est celui qui investit mais qui prend des risques extrêmement élevés. Pour Smith le prodigue n'est pas le bon capitaliste car il va se servir de son argent non pas pour investir mais pour consommer et employer des travailleurs non productifs. La source de la richesse de la société serait l'homme sobre car le faiseur de projet a une probabilité d'être ruiné très forte. Il y a accumulation du capital s'il y a épargne, c'est donc pour ça que c'est le capitaliste idéal. b) La loi de SAY. Jean-Baptiste SAY (1767-1832) a écrit 2 ouvrages majeurs: « le traité d'économie politique » en 1803, et « le cours complet d'économie politique » en 1828-29 (année universitaire). C'est dans ce dernier que l'on trouve entièrement la loi de SAY appelée la loi des débouchées. Say dira que les produits s'échangent contre les produits. La loi des débouchés au niveau des agrégés: un agent 1 a un produit A

valant 100€, il vend ce produit A et dispose donc de 100€ avec qui il achète un produit B. Derrière tout ça il y a la conception selon laquelle la monnaie est une marchandise comme une autre, elle sert d'instrument d'échange et il n'y a pas d'idée de thésaurisation ici (argent qui sort du circuit économique). Au niveau macroéconomique: la production globale permet la rémunération des facteurs de production, → distribution de revenus répartis en 2: soit la consommation (demande besoin de consommation) soit en épargne (qui va être investi en demande de bien d'équipement); ces 2 vont satisfaire la demande globale qui va contribuer à augmenter la production globale. Ici aussi l'épargne n'est pas thésaurisé et ne sort pas du circuit économique. Smith n'a pas lu Say et anticipe le fait que l'épargne soit très importante. 2. La liberté du commerce. a) Un marché auto-régulé. Chez Smith, il y a une véritable analyse du marché, chez les prédécesseurs de Smith on a affaire à une représentation géographique (concrète) du marché, ils pensent au lieu où sont échangées les marchandises. Smith est donc le premier auteur à parler du marché comme une idée avec une véritable représentation théorique du marché. Il faut que les facteurs de production circulent librement d'un marché à l'autre pour que l'économie fonctionne de façon optimale. Pour simplifier: dans une branche A du marché, si O>D les prix chutent → salaires diminuent et/ou profit → déplacement d'une partie des FDP vers une autre branche (car celle-ci n'est plus rentable) → chute de la production et de l'O → O=D. Si il y a libe...


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