Mythologie grecque - Notes de cours 20 PDF

Title Mythologie grecque - Notes de cours 20
Course Civilisation grecque 1
Institution Université Toulouse-Jean-Jaurès
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Summary

Notes de cours mythologie grecque...


Description

CM1

Présentation

Le fil conducteur de ce cours sera l’Etude des Mythes, la Mythologie et ses réécritures à travers les époques et les différents genres littéraires. Les objectifs sont de connaître les mythes antiques, réfléchir sur leur dimension et trouver le rapport au mythe dans les trois périodes. Définition du mythe, rappels : Jusqu’en l’an 1000 : âge de bronze (minoenne, mycénienne) 800 à 490 avant J.-C. : période archaïque 490 à 323 avant J.-C. : période classique (invention de la littérature). 323 avant J.-C. : mort d’Alexandre le Grand 323 à 146 avant J.-C. : période hellénistique 146 avant J.-C. à 395 : période romaine 395 à 1453 : période byzantine 1453 à 1829 : période ottomane 1829 : indépendance de la Grèce

Introduction : définir le mythe A) Négativement  Le mot mythe vient du grec muthos : jusqu’au Vème siècle avant J.-C. il définit toute espèce de discours. Après, les écrivains utilisent ce mot pour faire référence aux écrits venus d’ailleurs, de l’étranger. Il y a donc un rejet du côté du mensonge, une opposition à la vérité. - Premier exemple : Hérodote écrit Histoires. C’est un historien du Vème siècle, le premier d’après Cicéron. C’est en tout cas le premier écrivain dont on ait gardé Livre II des Histoires, des œuvres, qui étaient en prose. Il se tourne vers le passé pour raconter ce qui se Hérodote passait avant son époque et fait face à des récits d'histoires plus ou moins merveilleuses mais invraisemblables ou invérifiable. Il les raconte mais les critiques en prenant une certaine distance et les qualifie d’invraisemblables. Il les appelle muthos, pour les discréditer. - Deuxième exemple : Thucydide, écrivain vivant peut après l’époque d’Hérodote, le qualifie de muthodes, car il considère qu’il n’a pas été assez loin dans la recherche de la vérité et dans l’appui des preuves historiques. Or, à ses yeux, un historien doit reconstituer les faits avec l’analyse critique des indices et des témoignages pour être utile. Donc Hérodote embellit encore trop les faits afin de séduire son auditeur avec des histoires merveilleuses. Ses récits sont donc dépourvus d’utilité.







Leurs successeurs opposeront les mythes aux histoires de plusieurs manières. Selon les écrivains, la frontière varie entre les temps mythiques et historiques. Les temps historiques sont ceux que la mémoire humaine peut atteindre. - Hécatée, un écrivain de la même période qu’Hérodote, a écrit Le retour des Héradides en 1069 avant J.-C. Pour lui, cet épisode marque la fin des temps mythiques. - Varon écrit Les Olympiades en 776 avant J.-C. C’est cet épisode qui marque pour lui la fin des temps mythiques. - Pour le peuple grec, cette coupure entre les deux temps n’est pas nette. Au IIIème siècle avant J.-C. est gravé dans le marbre de Paros certaines dates des temps mythiques : - 1581 avant J.-C. : règne de Cécrops, le premier roi légendaire d’Athènes. - 1531 avant J.-C. : lutte entre Athéna et Poséidon pour contrôler l’Attique. - 1251 avant J.-C. : campagne des sept contre Thèbes. - 1208 avant J.-C. : acquittement d’Oreste par l’aréopage (tribunal créé par Athéna). Au IIème siècle avant J.-C., il y a de plus en plus de philosophes qui opposent muthos du fait d’avoir une histoire vrai, vérifiable ou d’avoir une fiction qui soit au moins vraisemblable. Pour les historiens, le mot muthos s’oppose de plus en plus à logos, les règles de la vraisemblance.  Dans l’antiquité, le mot muthos est négatif parce qu’on lui donne une connotation négative et parce qu’on le définit par opposition à ce qu’il n’est pas.

B) Positivement  On peut définir le mythe par son contenu : - Le mythe est un récit étiologique, c'est-à-dire qui donne la cause (en latin, l’origine se dit aitia). - Les acteurs du mythe sont les héros, les dieux… - Le rapport à l’espace est fixé géographiquement. Les lieux peuvent être identifiés, ils sont connus par les grecs. - Le temps n’est pas définit, il se situe dans une autre dimension qui n’est pas humaine. Le récit est intemporel. - Les mythes sont toujours les produits d’une imagination collective. C'est-à-dire que le récit est transmis par tradition orale. - La fonction est de justifier et prescrire le comportement collectif, les cultes…

I) Typologie A) Récits des origines 1) Description  Ces récits racontent la création de l’univers (grec se dit cosmogonie : cosmos pour l’univers et gonie pour le fait de venir à la vie).

Dans la mythologie, l’univers, la cosmogonie, est organisé par l’ordre de Zeus, qui s’instaure à l’issue de combats entre les dieux. Les origines divines sont calquées sur les origines humaines. C'est-à-dire sur le principe de la théogonie (naissance des dieux l’un après l’autre).  L’anthropogonie est la création de l’homme selon la mythologie. Deux thèses sont proposées : - La naissance issue directement de la pierre, avec le mythe de Deucalion et Pyrrha, où des pierres jetées par Deucalion naissaient les hommes et de celles de Pyrrha naissaient les femmes. - La naissance issue de la terre, avec le mythe de Pandore. Zeus demande à Héphaïstos de former la femme avec de la glaise, à Athéna de lui donner les vêtements et l’art du tissage, à Aphrodite de la doter de charme et à Hermès de lui apporter sa personnalité, « un esprit impudent et un cœur artificieux ». Pandore est le présent des dieux aux hommes : en grec pandas veut dire tous et dorone désigne le présent. Les mythes rendent également compte de la condition humaine, comme par exemple le vol du feu par Prométhée.  Les sacrifices distinguent les hommes, les dieux et les animaux. Les hommes sont les donateurs, les dieux sont des destinataires et les animaux sont les victimes. Ce sont donc des évènements importants dans la conception des rapports entre les hommes et les dieux.  Pour expliquer la création humaine, il existe des mythes de la création de la civilisation. - Hésiode propose le mythe de « l’âge d’or ». C'est-à-dire qu’il part de l’idée que 5 races existent dans le monde des dieux, sur 5 époques. La race d’or, qui représente le génie humaine, les divinités supérieurs ; la race d’argent, qui est marquée par la démesure ; la race de bronze, qui est composée par les guerriers à cœur d’acier, consacré aux œuvres guerrière ; la race des demidieux, qui est composée des héros et qui a périt à Troie ; la race de fer, qui rassemble tous les mortels n’appartenant à aucune autres race. - Dans la Grèce antique, le régime politique était exercé par cité états. Les mythes rendent compte de ces diversités et reproduisent les idées d’affinités et d’affrontements ethniques. Les mythes rendent donc compte des origines des peuples et des cités. Par exemple, dans la mythologie, on trouve un mythe sur les Doriens, les Ioniens, les Achéens et les Eoliens. Ils seraient tous descendants d’Hellen, le fils de Deucalion et Zeus. Cet Hellen aurait eu trois fils : Xouthos qui aura Achaïos et Ion, Doros et Eolos. Xouthos reçoit la Péloponnèse, Doros le nord de la Péloponnèse et Eolos la Thessalie. Les origines des cités viennent des héros. - La croyance commune a donc deux hypothèses. La première est que les grecs se croient autochtones, c'est-à-dire qu’ils se pensent issus des territoires mêmes. Dans cette croyance, soit les personnages d’origine sont mi-homme mi-serpent (le serpent est choisit car c’est un animal rampant, donc qui est près de la terre), soit le premier roi est directement issus de la terre. Cette

idée d’autochtonie justifie l’égalité entre les hommes de la cité (vu que tous viennent du roi) et de leur esprit de supériorité sur le reste du peuple terrestre. La seconde est que la fondation de la cité vient de la colonisation. 2) Un exemple : Hésiode, La théogonie  A l’origine, il y avait le chaos, le vide non organisé, et Eros, l’amour.  La première étape est l’union d’Ouranos (le ciel) et Gaïa (la terre), d’où naissent les titans, les cyclopes et les hécatonchires : - Les titans ou titanides sont 12. Les plus importants sont Océan, Hypérion, Japet, Cronos, Théia, Rhéa, Thémis, Mnémosyne et Téthys. Océan a été créé en premier. La conception grecque du monde était une île flottant au milieu du fleuve Océan. Il alimentait par des canaux les fleuves de la terre (ce mythe expliquait les bizarreries comme le mystère des sources du Nil introuvables). De l’union d’Hypérion et Théia sont nés Hélios (le soleil), Séléné (la lune) et Eos (l’aurore). Japet est le géniteur de Prométhée et Epiméthée, c'est-à-dire les créateurs de l’humanité, et d’Atlas et Ménaothios. Cronos est le benjamin de la fratrie et sera à la base de la titanomachie. - Les cyclopes sont Argès (les éclaires), Stéropès (l’orage) et Brontès (le tonnerre). - Les hécatonchires sont Cottos, Briarrée et Gyès. Le mot vient d’hecatone (cent) et chire (la main). Cronos et Gaïa s’uniront pour anéantir Ouranos. Ce dernier, qui avait peur de se faire détrôner par sa descendance, a décidé de l’enfermer en Gaïa de manière à les empêcher de sortir. Il couvait donc Gaïa, comme le ciel couvrait la terre, afin de les garder emprisonner. Gaïa et la descendance étaient donc étouffés par Ouranos. Cronos finit par émasculer Ouranos afin de sortir. La séparation d’Ouranos et Gaïa créé la spatialisation du monde. Le temps est également créé puisque les générations sortent et peuvent se développer et se succéder.  Cronos envoi tous les titans dans le tartare et s’unit à Rhéa et forme la deuxième génération. Gaïa prévient Cronos qu’il sera également détrôné par son fils. Il décide donc d’engloutir ses enfants à leur naissance. Ces enfants sont Hestia, Héra, Déméter puis Hadès et Poséidon, et enfin le benjamin, Zeus. Rhéa envoi Zeus en crête et donne une pierre à Cronos entourée d’un lange afin de berner Cronos et que Zeus libère ses frères et sœurs.  La dernière étape est la titanomachie. C’est le combat entre Zeus et Cronos, où Zeus détrône son père et instaure l’ordre de Zeus. Il enfermera les créatures monstrueuses sous terre. Gaïa n’est donc toujours pas satisfaite, ce qui déclenchera la gigantomachie, qui est la lutte de Zeus avec ces créatures. 

Le thème de la gestation et de la fécondité féminine est très important. A cette fécondité, le principe de la vie et du désordre incarné par Gaïa, s’oppose à l’autorité masculine, qui cherche à éviter le désordre en bloquant la fécondité. Le remplacement d’une génération divine par une autre peut être assimilé au fait de remplacer une religion par une autre (par exemple, la religion des doriens a été

remplacée par la religion du peuple qui était déjà présent sur ce territoire). Les divinités antérieures peuvent être vues comme l’ancienne religion. Parfois, ils reçoivent des sacrifices de la Grèce antique, mais ce sont des sacrifices secondaires. Pierre Grimal les qualifiera même de « caractère monstrueux qui répugne à la pensée grec ». B) Aventures des Dieux (Les Olympiens) Le panthéon (pan signifie tous et théos désigne le dieu) désigne l’ensemble des divinités grec. Ces dieux sont jaloux des privilèges des uns et des autres. Mais l’époque des affrontements est dépassée au moment du récit homérique, Zeus domine et n’a plus à prouver sa force. Les dieux détruisent les mortels qui les menacent ou alors négligent les cultes ou s’attaquent aux sanctuaires (comme au début de L’Iliade). Donc leur violence s’exprime non pas entre eux mais envers les mortels.





1) Description du Panthéon La génération des Olympiens succède aux titans. Il y a deux générations d’Olympiens. Les enfants de Cronos et Rhéa, et les enfants de Zeus.  Les enfants de Cronos et Rhéa sont six. Les femmes sont Hestia, Héra et Déméter, les hommes sont Adès, Poséidon et Zeus. Les figures féminines montrent les trois figures de la femme : Hestia représente la jeune fille, Héra l’épouse et Déméter la tendresse et l’amour maternel. Les hommes eux représentent le partage du monde : Adès possède tout ce qui est sous le sol, Poséidon la mer et Zeus le ciel.  Les enfants de Zeus représentent le reste des athéniens. - Il y a Athéna, fille de Métis, qui sort du crâne de Zeus tout habillée. - Perséphone, fille de Déméter, ce sera cette liaison qui donnera le mythe cherchant à expliquer les saisons (l’origine de ce mythe est la peur de la terre qui donne et reprend la vie, parce qu’on enterre les morts. Pour contrer cette figure terrifiante, on a créé des mythes menant aux rites mystériolosistes). - Apollon et Artémis, enfants d’Héra. - Hermès, fils de Maya. - Aphrodite, qui a plusieurs versions de son origine, dont la plus connue est qu’elle serait née de l’écume sortie du membre mutilé d’Ouranos et aurait atterrit à Cythère. - Dionysos, fils de Sémélé… Il y a plus de 12 olympiens contrairement aux croyances communes. Ces dieux sont organisés par opposition. - Héphaïstos est le dieu des techniques et des liens (comme l’emprisonnement ou l’enchaînement) est opposé à Athéna, divinité des techniques également, mais des travaux, du bois, du tissage… - Athéna est également opposée à Poséidon lors du conflit de Latique, ou elle triomphe en créant l’olivier. - Athéna s’oppose aussi à Arès, qui est également dieu de la guerre, mais dans une fonction primitive.

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Atémis est la déesse des marécages, du monde sauvage, de la chasse. Elle s’oppose à Déméter qui est la déesse des espaces cultivés. Nietzsche, dans L’Origine de la Tragédie (1872), développe l’opposition entre Apollon et Dionysos. Apollon représente la jeunesse, la vérité et les arts, tandis qu’Apollon représente les oppositions, c’est le dieu du vin et de l’ivresse.

2) Exemple de mythe : L’enlèvement de Perséphone  La source de ce mythe est l’hymne homérique à Déméter (qui n’est pas d’Homère). Perséphone cueillait des fleurs avec les filles d’Océan. Elle venait de cueillir la plus belle fleur, un narcisse, lorsque la terre s’est ouverte et que le char d’Adès, son oncle, a surgit pour enlever Perséphone. Déméter, désespérée, a parcourue la terre pendant neuf jours. Hélios, dieu du soleil qui voit tout, finit par expliquer à Déméter ce qu’il s’est réellement passé. Déméter décide donc de refuser de laisser pousser le blé ou l’orge et se réfugie à Eleusis. Or, les dieux dépendent des humains car ils se nourrissent de la fumer des sacrifices. Quand Zeus l’apprend, il envoie Hermès, son messager, aux enfers et demande à Adès de rendre Perséphone à sa mère. Mais avant, Adès lui fait manger des pépins de grenade. Elle rompt donc le pacte du jeune sous terre et sera obligée d’y revenir un tiers de l’année. Le printemps correspond donc au retour de Perséphone et l’hiver à son passage sous terre.  On voit dans cet exemple que le mythe a été créé dans des terres occidentales. Si on s’était trouvés par exemple en Russie, l’hiver aurait duré beaucoup plus longtemps.  Dans l’antiquité grecque, ce mythe correspond à montrer les impératifs sociaux. Une jeune fille doit quitter la maison puis se marier avant de revenir à une vie sociale promue à un nouveau rang. C’est un rite de passage que d’être arrachée à sa famille puis initiée à la fonction d’épouse puis réintégrée à la société avec un nouveau statut.  Ce mythe est censé être le paradis du mariage. Pourtant, la fécondité de Perséphone ne viendra pas. On peut imaginer que c’est parce que cette fécondité reste du côté de la mère, et que si Perséphone avait des enfants, la succession des générations se mettrait en route. Or, on cherche à expliquer le renouvellement cyclique des saisons. Le schéma doit donc se renouveler éternellement et ne pas pouvoir être remplacé.  Avec ce mythe, nous avons la trame des mythes des mystères d’Eleusis qui expliquent les rituels pour le retour des saisons et des récoltes.

C) Aventures des Héros 1) Présentation des héros  Les héros sont des demi-dieux, fils d’un dieu et d’un mortel. Dans les récits, leur place est centrale, presque plus importante que celle des dieux. Les grands cycles légendaires mettent en scène des combats de demi-dieux et non des dieux. Comme grands héros nous avons par exemple Achille, fils de Thétis et Pélée, Enée, fils d’Aphrodite et Anchise. Parfois, ces demi-dieux sont d’origine mortelle, comme Ulysse par exemple.







Les mondes des héros et des dieux ne sont pas séparés clairement. Les divinités interviennent dans le monde des héros. Ils peuvent les aider ou au contraire les détruire. De plus, les rivalités entre les dieux ont souvent des conséquences sur les Hommes. Le destin est une puissance supérieur qui soumet sont autorité à la fois aux héros et aux dieux. Il peut être connu à l’avance (par exemple, Achille sait qu’il mourra à Troie), révélé par des Oracles (comme l’Oracle de Delphes), expliqué par des intermédiaires (les prophètes) ou encore indiqué par des signes (des rêves ou des présages). Mais la compréhension reste souvent partielle, et cette incapacité à déchiffrer les messages est souvent une source de tragédie (comme dans le mythe d’Œdipe). Les héros reçoivent des cultes des humains. Souvent, chaque héro a sa cité.

2) Mythe des races Les grecs de l’époque classique pensaient que leur époque suivait l’âge des héros. C’est le mythe des races, exposé dans La Théogonie d’Hésiode. Sa théorie était qu’il y avait cinq races, se suivant par ordre chronologique : - La race d’or, race des Hommes ayant tout ce qu’il leur faut sans aucun effort, heureux sans travail, sans soucis, vivants comme des dieux. - La race d’argent, race des Hommes faibles de corps et d’esprit. Cette race disparait très rapidement. - La race de bronze, race guerrière qui s’entretue rapidement. - La race des héros remplace la race de bronze. Ils effectuent des exploits fabuleux. - La race de fer, race des humains qui travailleront toute leur vie de manière incessante sans connaître d’autre répit que la mort. Les grecs sont nostalgiques du temps des héros. 3) Traits fondamentaux de la noblesse et de la gloire  Les héros sont des princes ou des rois qui ont la souveraineté dynastique sur les pays et les cités. Ils sont respectueux envers les faibles, beaux, riches et obsédés par la gloire.  Ils sont des géniteurs, donnant le point de départ à des généalogies de longues familles, voire de cités toutes entières.  Ce sont des guerriers, commettant des massacres de monstres et des guerres.  Mais ils sont également des criminels. Dans les mythes, on trouvera toutes les fautes possibles à commettre envers les parents : - Le parricide, par exemple dans le mythe d’Œdipe ou encore celui de Thésée. - Le matricide, par exemple dans le mythe d’Oreste. - L’infanticide, par exemple dans le mythe d’Héraclès, ou celui de Thésée, ou encore celui d’Agamemnon. - Le fratricide, par exemple dans le mythe d’Etéocle et Polynice. - L’inceste, par exemple dans le mythe d’Œdipe.

4) Les grands cycles de gestes, d’aventures. Il y a trois grands cycles :  Le cycle des Argonautes, avec Jason et la toison d’or. C’est le cycle de la ville de Corinthe, car Jason fondera cette cité à son retour avec Dénée.  Le cycle de Thèbes, cycle des Labdacides.  Le cycle des Atrides, avec Agamemnon, Ménélas… C’est le cycle de la guerre de Troie. Ensuite, nous trouvons des cycles secondaires qui peuvent être des épisodes mythologiques ou alors des contes plus fantastiques.  Le cycle d’Athènes, avec Thésée et le minotaure.  Le cycle de Mycènes, avec Persée et la Gorgone.  Le cycle d’Héraclès … 5) Le cycle de Thèbes Ce cycle raconte la légende de la fondation de Thèbes. Ces mythes sont surtout connus par Ovide, qui est lui-même connu pour ses tragédies du Vème siècle avant J.-C., tel que celles sur Achille, sur Sophocle ou encore sur Euripide. Le mythe commence avec Cadmos, fils d’Agénor. Europe, la sœur de Cadmos, est enlevée par un taureau, qui est en fait Zeus déguisé, et qui lui donnera des enfants : Minos, Jarbédon et Rhadamont. Agénor envoie donc ses fils la chercher et leur interdit de revenir sans leur sœur. Cadmos décide d’aller consulter l’oracle de Delphes. Il lui dira qu’il créera une cité sur un site ou une vache qu’il devra suivre s’arrêtera. Malheureusement, un serpent garde le site. Cadmos le tue et sème les dents d’où naitront des guerriers armés, les Spartoïles. Ils s’entretueront jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que cinq, les f...


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