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fiches de révision du bac ...

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Fiches SES terminale

Chapitre 3 : Classes, stratification et mobilités La mobilité sociale prend son sens dans une démocratie, marquée par l’égalité des individus. La révolution a permis la mobilité sociale assurant l’égalité pour tous. La position sociale ne doit pas dépendre du milieu social mais du mérite social. Stratification : ensemble de systèmes de différenciation fondés sur une distribution inégale des ressources et des positions dans les sociétés. Mobilité sociale : mobilité totale, la personne peut changer de position sociale. Classes sociales : regroupement des individus partageant une même place dans les rapports, mode de vie, sentiment d’appartenance. I- Comment analyser la structure sociale A) La dynamique des inégalités Inégalité : Gérance qui entraîne des avantages et des désavantages matériels ou symboliques. C'est une différence entraînant une distribution uniforme de ressources socialement valorisées. Toutes les différences ne sont pas des inégalités. Les inégalités peuvent être multiples : sociales et économiques. Elles sont cumulatives. Pour mesurer les inégalités il existe des indicateurs : -rapport interdécile -courbe de Lorenz Catégorie socio-professionnelles : nomenclature classant la population en fonction de la profession ou de la position hiérarchique et du statut économique. Mobilité intergénérationnelle : changement de catégorie sociale par rapport à celle des parents au cours de la vie professionnelle. Mobilité observée : ensemble des individus ayant changé de position sociale Fluidité sociale : elle donne les chances relatives d'accéder à un certain groupe social pour des individus d'origine sociale différente Déclassement : fait, pour l'individu d'occuper une position sociale inférieure à celle de ses parents ou celle de ses diplômes Paradoxe d'Anderson : pour Anderson, l'obtention d'un diplôme supérieur à celui de son père ne lui assure pas nécessairement une position socioprofessionnelle plus élevée.

B) Critères de différenciation sociale Il existe une multiplicité de critères de différenciation sociale des groupes sociaux comme l'âge, le sexe ou le statut professionnel. La nomenclature PCS (professions et catégories socioprofessionnelles) permet de classer les individus dans le groupe à partir de différents critères (niveau de qualification, métier). Elle permet d'étudier les pratiques culturelles des français et de mettre en évidence les inégalités entre les catégories socioprofessionnelles. Henri Mendras (1927-2003) est un sociologue français qui propose un schéma en toupie/ il fait apparaitre une vaste classe moyenne, qui s’appuie sur une constellation centrale (cadres) et une constellation populaire (ouvriers et employés). Cette forme de stratification sociale s’accompagne d’une forte mobilité sociale. C’est le premier à décrire la moyennisation de la société française. Elle relève d’une homogénéisation des modes de vie et des pratiques sociales. Il met en avant le mouvement de réduction des inégalités, favorisé par les 30 glorieuses, et les protections sociales. Inégalités économiques : elles renvoient aux inégalités de revenus et de patrimoine Inégalités sociales : avantages ou désavantages par rapport à d’autres groupes, qui s’explique par le partage d’une caractéristique particulière qui différencie des autres Groupe de statut : selon Max Weber, regroupement d’individus ayant le même prestige et le même mode de vie. II- Comment rendre compte de la mobilité ? Les sociologues ont mis en place la mobilité inter générationnelle et la mobilité intra générationnelle. Pour étudier la mobilité inter générationnelle, on utilise des tables de la mobilité (origine et destinée). La mobilité peut être ascendante ou descendante. A) Les tables de mobilité -la table d’origine : elle rassemble les informations sur l’origine et la profession. Elle permet d’observer le poids de l’origine sociale dans la position sociale occupée. -la table de destinée : elle permet d’observer quelle probabilité ont les individus issus de telle catégorie sociale, d’accéder à telle position sociale. B) De la mobilité observée à la fluidité sociale Pour mesurer la fluidité sociale, les sociologues utilisent des odds-ratios (chances relatives). Cette observation est biaisée par l’évolution de la structure socio-professionnelle entre la génération des pères et celle de l’enfant. Pour corriger ce biais, on utilise la fluidité sociale afin d’évaluer les chances d’accéder à un groupe social différent. C)Les déterminants de la mobilité sociale L’influence du diplôme est de plus en plus importante. Depuis 1983, le déclassement progresse. C’est surtout le sentiment de déclassement et sa peur qui tendent à se

développer. Les déterminants sont principalement l’école et la famille. Ce sont des instances de socialisation qui exerce une forte influence sur les trajectoires individuelles. L’école permet à tous d’acquérir des savoirs, qui favorisent l’insertion professionnelle. Elle contribue à la mobilité sociale en délivrant les diplômes. Elle favorise l’égalité des chances. La famille elle est l’instance la plus puissante. Elle intervient dans la socialisation primaire. Elle véhicule les normes et valeurs de la société....