Spé hda TD moderne S1 PDF

Title Spé hda TD moderne S1
Author sophie mercier
Course Spécialisation en Histoire de l'Art
Institution Université Paul-Valéry-Montpellier
Pages 19
File Size 652 KB
File Type PDF
Total Downloads 91
Total Views 133

Summary

Spécialisation histoire de l'art TD moderne semestre 1...


Description

MARDI 12 OCTOBRE

Mme. Beuzelin

SPÉ HDA (TD1)

HISTOIRE DE L'ART MODERNE LE QUATTROCENTO OU COMMENT DÉFINIR LA MODERNITÉ ? Renaissance! : « Retour aux canons artistiques et aux thèmes de l’antiquité grécolatine, qui apparaît en Italie puis en Europe au XVe siècle, marquant la fin de l’esthétique médiévale et le début d’une ère nouvelle ». CNRTL Humanisme : « Mouvement intellectuel se développant en Europe à la Renaissance et qui, renouant avec la civilisation gréco-latine, manifeste un vif appétit critique de savoir, visant l’épanouissement de l’homme rendu ainsi plus humain par la culture ». CNRTL En lien avec un retour vers des modèles anciens et le renouvellement des valeurs: idée de progrès. Le Quattrocento, v. 1400! : La première phase de la Renaissance italienne, période où l’on élabora de nouvelles règles, face à de nouvelles préoccupations.

Donato di Niccolo di Betto Bardi, dit Donatello! : - Il est né en 1383/1386 – mort en 1466 (Florence). Il était l'élève de Lorenzo Ghiberti. - Il voyage à Rome avec Brunelleschi : récupération très personnelle de l’héritage antique. - Il fut l’un des premiers artistes a utilisé la perspective linéaire avec Brunelleschi, Masaccio. Cf. Saint Georges, puis reçoit des commandes dans toute l’Italie à Naples, Sienne, Padoue, Venise, etc. → Initiateur de la manière moderne en sculpture.

Donatello, St Georges terrassant le dragon, marbre, 1417, Florence, Musée du Bargello → l'un des premiers exemples de l'usage de la perspective en sculpture.

Présentation du David de Donatello! : Donatello, David, 1430-1440, Bronze, H. 1,58 Florence, Musée National du Bargello

- David, héros biblique cher aux florentins : jeune berger qui réussit à vaincre le géant Goliath d'un seul coup de fronde et libère la nation juive du tyran.

- Il semble que l'origine de l'emploi du Héros Biblique comme symbole de la République libre de Florence, tout comme celui du Héros mythologique Hercule, trouve son origine dans un texte du poète et écrivain Dante Alighieri au XIIIe siècle.

La commande! : Le David est une commande de Côme l'ancien de Médicis vers 1430-1435, qui devient le principal mécène de Donatello. L'œuvre est destinée à orner la cour du palais des Médicis à Florence. La source de l'iconographie est l'ancien Testament, Livre de Samuel, XVII, 1-58.

COMMENTAIRE D'OEUVRE! : Introduction Présenter le contexte historique : • Quattrocento = première phase de la Renaissance italienne: nouvelles préoccupations // nouvelles recherches • 3 thèmes dominants : humanisme, savoir, retour à l’antique. • Florence est le théâtre de la modernité avec des artistes comme Donatello.

Présenter l’artiste et l’œuvre : • Donatello (Florence, 1386 – 1466) : initiateur de la manière moderne en sculpture. Formé par Lorenzo Ghiberti (Florence, 1378 – 1455), sculpteur, orfèvre, architecte et théoricien. • David est probablement une commande de Côme de Médicis dans les années 1430-1440. Statue grandeur nature (H. 158 cm), en bronze, conservée au musée du Bargello de Florence.

Annoncer la problématique puis le plan : En quoi cette œuvre est-elle représentative de la sculpture moderne ? 3 axes : L’image du héros humaniste Retour à l’antique et expressivité « laïcisation » du héros chrétien.

Développement (+plan) I) Le héros chrétien et l’humanisme / David, un héros humaniste Première partie = description et analyse de l’œuvre pour mettre en avant les caractéristiques inhérentes à l’œuvre. a) Source et description de l'oeuvre L’iconographie est présentée au début du développement : elle correspond à l’étude de la représentation figurée d’un sujet, à l’étude des différentes représentations figurées d’un même sujet. Il faut donner les sources lorsqu’il s’agit de thèmes bibliques ou mythologiques. → L’histoire de David est tirée de l’Ancien Testament (Livre de Samuel XVII, 1-58). L’explication de l’iconographie est associée à la description et à l’analyse de la composition : faire le parallèle entre la source textuelle et/ou d’autres éléments de l’iconographie et la représentation étudiée (respect du texte, liberté prise par l’artiste). La composition correspond à l’analyse de l’organisation des éléments de la scène, du général au particulier : le cadre, l’agencement des personnages, les uns par rapport aux autres, le lien entre la forme et le sens : → David est seul, debout, nu, un pied sur la tête de Goliath. Il tient la pierre dans la main gauche et l’épée qui rappellent le combat qui vient de se dérouler = représentation très proche du texte. → La nudité = une nouveauté dans l’iconographie de David, elle permet à Donatello de montrer sa maîtrise de la technique du bronze ainsi que l’inspiration antique qui l’anime. → Donatello tient compte de la culture de cette période : religieuse et humaniste b) L'idéal humaniste! : le Beau et le Bien Ici David n’est pas considéré comme la création parfaite de Dieu mais comme un humain, un citoyen auquel chacun peut s’identifier: il est jeune, et sa force n’est pas surhumaine, elle est intérieure: sa foi = société religieuse et humaniste. C’est son corps, mis à nu, qui l’exprime et son attitude: recherche de Donatello pour représenter la Beauté (naturalisme, nudité, traitement de la lumière, etc.).

II) De l'Antique vers la sculpture moderne Donatello s’inscrit dans le courant humaniste qui tend à faire correspondre la religion chrétienne avec la philosophie antique. a) La reprise de l'Antique

- Les motifs décoratifs qui ornent le casque de Goliath (triomphe), les molletières, le casque de David et la couronne de laurier

- La nudité - Le bronze - Le contrapposto b) La force expressive de Donatello

- Goût du vraisemblable et recherche du beau idéal : les arts de la sculpture comme de la peinture cherchent à se hisser au rang d’art majeur comme la Poésie.

- Goût pour le mouvement et les expressions humaines - Cadre de l’œuvre et intériorité : recherche d’interaction avec le cadre architectural et le spectateur.

→ Le David montre les recherches de l’artiste à partir du modèle antique mais aussi sur la représentation des expressions des figures sculptées : comparaison avec le David et le Saint Georges qu’il a réalisé plus tôt, en marbre, et qui montre ses recherches.

III)David et les héros civiques à Florence Troisième partie : ouverture du commentaire, en partant de l’œuvre étudiée: les exemples doivent être pertinents c-a-d en rapport avec l’œuvre principale et le thème du commentaire. Elle permet de montrer votre compréhension de l’art de cette période et votre vision d’ensemble. C’est tant l’idéal humaniste que les caractéristiques stylistiques de l’œuvre qui participent à la création de l’image nouvelle d’un héros civique (la troisième partie l’affirme et permet une ouverture). Elle peut porter, par exemple, sur : - L’évolution des réflexions de l’artiste autour de la figure de David - La thématique générale de l’œuvre : ici, le héros civique - La fortune de la figure de David en sculpture a) La représentation du héros au XV e! : David/Judith et Holopherne Donatello, Judith et Holopherne, v. 1446-1460, bronze, H. 236 cm, Florence, Palazzo Vecchio Le groupe est signé sur le coussin sur lequel est assis Holopherne: « Opus Donatelli flo[rentini] ». Il comportait deux inscriptions, effacées : « Les royaumes chutent par le luxe, les villes s’élèvent par la vertu; voyez le cou de l’orgueil tranché par l’humilité » « Pierre, fils de Cosme de Medicis, dédie la statue ! solution de ses de cette femme à la liberté et au courage que donne à la République l’esprit d’invisible ré citoyens »

L'oeuvre de Judith! : Judith est une héroïne biblique (Ancien Testament, Livre de Judith) : référence à la victoire du peuple juif contre l’oppresseur (Assyriens). L’œuvre est également une commande de Côme l’ancien de Médicis, réalisée entre 1453-1457. L’œuvre sera également récupérée par la République de Florence pour orner le Palais de la Seigneurie en 1494 (exil des Médicis).

Le David de MICHEL-ANGE! : MICHEL-ANGE, David, 1501-1504, marbre, H. 434 cm, Florence, Gallerie dell’Accademia Initialement prévu pour orner la corniche de la cathédrale de Santa Maria del Fiore, le David de Michel-Ange sera finalement acquise par la République de Florence pour être placée devant le siège du gouvernement : le palais de la Seigneurie en 1503-1504.

Mêmes caractéristiques que le David de Donatello : - Jeunesse - Nudité - Contrapposto - Recherche d’expressivité du visage

Conclusion Rappel de la problématique: En quoi cette œuvre est-elle représentative de la sculpture moderne ? Répondre à la problématique en reprenant les conclusions des trois grandes parties! :

- Innovations : nudité, contrapposto, éloge de la beauté juvénile = reprise de l’antique Répond aux idéaux de l’humanisme.

- Le goût pour le vraisemblable et l’expressivité : propres à l’art de Donatello. - L’image du héros civique. Ouvrir sur une ou plusieurs autres problématiques : Le travail de l’expressivité chez Michel-Ange comme héritage de Donatello. OU Au cours de la Renaissance, de Donatello à Michel-Ange en passant par Verrocchio, David a!été un modèle, pour sa valeur humaniste et artistique qui perdure au-delà de ces grands sculpteurs de la Renaissance italienne: voir le David de Bernin à l’âge baroque (XVIIe siècle).

Bibliographie! : Avery Charles, La sculpture florentine de la Renaissance, Paris, Librairie générale française, 1996. Duby Georges, et Daval Jean-Luc (ss. la dir. de), La grande tradition de la sculpture, du XVe au XVIIIe siècle, Paris, Taschen, 2010 (1986). Murray Peter et Linda, L’art de la Renaissance, Londres, Thames & Hudson, 2007 (1963). Rowley Neville, Donatello, la Renaissance de la sculpture, Garches, A propos, 2013. Wirtz Rolf C., Donatello : 1386-1466, Köln, Könnemann, 1998.

MARDI 20 OCTOBRE

Mme. Beuzelin

SPÉ HDA (TD2)

ARCHIRECTURE RELIGIEUSE ALBERTI, BASILIQUE SANT'ANDREA, 1472, MANTOUE Léon Battista Alberti - Homme de lettres et de sciences proche des cercles humanistes. - Il voyage beaucoup et travaille au service de diverses cours italiennes (Florence, Mantoue…) - Théoricien de l'art, auteur de trois traités fondamentaux" : 1435! : De pictura, dans lequel sont développés pour la première fois les principes de la perspective linéaire (traduit en langue vulgaire, Della pittura en 1436). 1452-1472! : De re aedificatoria, traité en 10 volumes, Il porte sur l'importance anthropologique de l'architecture ainsi que de sa vocation anthropométrique 1464: De statua, traité sur la sculpture accordant à cet art une dimension intellectuelle qui jusque-là lui était niée A partir de 1440, Alberti envoie ses dessins et conseils à ses commanditaires qui chargent des praticiens de les exécuter. - Rimini! : Tempio Malatestiano (reconstruction de l’église San Francesco) - Florence: palais Rucellai, 1446-1451, façade de l’église de Santa Maria Novella en 1458 - Mantoue: San Sebastiano, Sant’Andrea

Sant'Andrea! :

-

Commande de Ludovic III Gonzague, marquis de Mantoue. Agrandissement de l'église du X e siècle. Le projet est repris par Alberti en 1472 (quelques mois avant sa mort) Les travaux sont dirigés par Luca Francelli, d'après une maquette et des échanges épistolaires avec Alberti (id. pour San Sebastian)

1482: les chapelles latérales sont achevées 1488: la façade est terminée 1494: interruption des travaux, repris en 1530 1732: ajout de la coupole (Filippo Juavarra)

VOCABULAIRE D’ARCHITECTURE, DE L’ANTIQUITÉ À LA RENAISSANCE Au XV e siècle l'architecture associe des références à l'Antique aux préoccupations modernes.

Comment passer d'un temple antique à une église chrétienne! ? La reprise de l'antique, à partir de l'observation des ruines et le déchiffrement du traité de Vitruve, De architectura, permet le retour à l'architecture romaine" : - Par la reprise des ordres et l'enrichissement du vocabulaire architectural, des grecs aux romains. - Reprise de l'arc de triomphe et de la façade de temple. - L'adaptation du plan basilical, recherche de nouvelles solutions architecturales - L'appropriation nouvelle de l'Antiquité au Quattrocento (perspective, symétrie, proportions...)

La reprise des ordres antiques! : Les ordres" : système de proportions et de formes appliqué à l'élévation d'un bâtiment. Considéré comme la «" grammaire" » du langage architectural antique. Vitruve décrit les trois ordres grecs" : dorique, ionique, corinthien. Il évoque un ordre romain, le toscan. L'ordre corinthien appartient également à l’architecture.

L'ordre Toscan! : L'ordre le plus connu dans la théorie, par la description de Vitruve, que par les monuments, il se compose" : - D'une base ronde - D'une colonne - D'un chapiteau dénué de décor (gorgerin, échine bombée, abaque) souligné d'une astragale (moulure) lisse -entablement surmonté de mutules très saillantes, pas de volute → Il est l'ordre utilisé pour les monuments étrusques, conservé par les romains en parallèle de l’ordre dorique. Selon Alberti, cet ordre est plus ancien, il affirme la primauté de la nation étrusque.

L'ordre Dorique! : Le premier des trois ordres de l'architecture grecque ancienne, le plus sobre. - Colonne cannelé (légèrement conique), sans base, assez épaisse - Chapiteau simple à échine nue, de forme évasée, débordant largement le fût de la colonne, et supportant une dalle carrée (l’abaque) - Entablement: architrave entièrement lisse + frise ornée de triglyphes et de métopes

L'ordre Ionique! : L'ordre le plus orné et moins strict, le fût de la colonne est plus élancé. - Base (mouluration variable) - Colonne" : plus fine que la colonne dorique, entre 16 et 48 cannelures - Chapiteau à volutes" : deux spirales sont reliées par un élément horizontal débordant largement du gorgerin qui le relie au fût - Entablement de hauteur réduite: architrave surmontée d’une frise continue, souvent décorée de sculptures

L'ordre Corinthien! : Le plus récent et le plus orné, peu utilisé par les grecs mais repris par les romains. - Base parfois ornée - Colonne fût lisse ou cannelé (20 à 32) - Chapiteau orné de deux rangées alternées de huit feuilles d'acanthe, surmontées de quatre tiges. Les volutes s’enroulent sous les angles du tailloir dont chacune des 4 faces est creusée en dedans - Entablement: architrave, frise

L'ordre Composite! : Alberti est le premier à décrire cet ordre, qu'il nomme «" italique" », et à souligner son origine italienne, donc latine et non grecque. - Base ionique - Fût et colonne dorique - Chapiteau ionique (à volute) et corinthien (feuilles d'acanthe)

Des grecs aux romains! : L'architecture de l’antiquité grecque est reprise par les romains qui la font évoluer par l'introduction de nouveaux éléments" : l'arc, la voûte et la coupole. Ex! : Panthéon, Rome, II e siècle après J-C ou Arc de Constantin, Rome, 312-315 après J-C. Les ordres grecs sont repris mais simplement comme éléments décoratifs et non plus constructifs" : de nouvelles solutions architecturales sont trouvées mais une référence à l'architecture grecque est toujours recherchée. Ex! : le Colisée, Rome

De l'antiquité à la Renaissance, l'adaptation du plan basilical! : Grandes structures, servant dans l'antiquité à rendre la justice. Il permet de regrouper un maximum de fidèles, d'avoir des audiences larges. cf. Plan type d'une basilique paléochrétienne ex! : plan de la basilique de San Lorenzo, Brunelleschi

La nouvelle appropriation de l'antiquité au Quattrocento! : Nouvelle perception de l'espace architectural religieux au cours du Quattrocento, en lien avec les principes humanistes. Si l'architecture gothique était spiritualisée par la lumière et un effet de verticalité, l'architecture de la Renaissance concrétise l'ordre divin en utilisant la science mathématique (application des règles de perspectives, de proportions et de symétrie dans un but d’harmonie.) Selon Alberti, l'architecture repose sur les principes énoncés par Vitruve «" firmitas (solidité), " utilitas (utilité), venustas (beauté)" », mais il développe sa vision propre de la beauté" : elle serait une harmonie entre les différentes parties qui forment le tout. → L'architecture doit donc être construite selon les règles MOODLE

La recherche d'harmonie à la renaissance! : En observant l'architecture antique romaine, Filippo Brunelleschi a retrouvé l'application systématique de règles mathématique simples" : emploi d'arcs en plein-cintre et de voûtes en berceau, respect des proportions des ordres classiques. Alberti reprend l'idée de Brunelleschi dans sont traité et estime que l'harmonie/la beauté/la perfection de l'architecture peut être atteinte grâce aux rapports mathématiques" : les proportions arithmétiques déterminant l'harmonie musicale devraient aussi régir l'architecture car elles se retrouvent dans tout l’univers : origine divine.

—> Le cercle est la figure parfaite. La nouvelle église est donc celle qui a un plan centré à coupole. La première de ce type est l’église Sainte Marie des Anges à Florence (inachevée du temps de Brunelleschi). ex! : Giuliano de Sangallo, Santa Maria delle Carceri, Prato, 1486-1495

Reconnaître et identifier les éléments d'un plan! : vocabulaire

La travée de la basilique! : En plan, la travée est l'espace compris entre quatre supports. L'espace compris donc, également, sous le voûtement supporté par les quatre supports. En élévation, la travée correspond à l'espace compris entre deux supports. → ici la nef a trois travées de large, les travées plus étroites de part et d'autre du vaisseau central forment les bas-côtés, on parle également de plan à trois nefs.

Reconnaître et identifier les éléments d'une élévation! : vocabulaire

COMMENTAIRE D’ARCHITECTURE INTRODUCTION Présenter le contexte historique et géographique :

- Une phrase générale@ sur le Quattrocento ou l’architecture de la Renaissance 3 thèmes dominants : humanisme, savoir scientifique, retour à l’antique

Présenter l’artiste, l’œuvre, la commande :

- Leon Battista Alberti (1404 – 1472), savant, premier théoricien de l’architecture moderne. - Il étudie les vestiges de l’Antiquité à Rome dans les années 1430. - La basilique Sant’Andrea est commandée pas Ludovic Gonzague pour accueillir les reliques du SaintSang.

- Conçue par Alberti et réalisée par l’architecte Luca Fancelli. Début des travaux en 1472. La construction dure 300 ans mais certains éléments restent fidèles aux dessins d’Alberti.

Annoncer la problématique puis le plan : Pourquoi l’église Sant’Andrea peut-elle être considérée comme une création exemplaire du travail d’Alberti, et témoigne t-elle de la force conceptuelle des modèles établis au Quattrocento ? - Les principes de firmitas et d’utilitas : une architecture fonctionnelle - La beauté rationnelle (venustas) : harmonie, proportions et symétrie - La place d’Alberti, de cette église, dans l’évolution de l’architecture religieuse au Quattrocento

PROPOSITION DE PLAN DU COMMENTAIRE I. La recherche d’un plan idéal pour l’architecture religieuse du Quattrocento en accord avec les principes vitruviens :

- La reprise des principes vitruviens : « firmitas » (solidité) = piliers, ordre colossal - « utilitas » (utilité) : choix du plan basilical, en lien avec la fonction du lieu = religieux. Recherche d’un compromis entre un plan centré et un plan basilical.

II. L’adaptation des formules antiques aux églises chrétiennes de la Renaissance :

- Reprise des ordres de l’antiquité grecque et romaine de manière décorative. - De la venustas de Vitruve à l’harmonie : la beauté selon Alberti III. La place de Sant’Andrea/d’Alberti dans l’évolution de l’architecture religieuse au Quattrocento

- Brunelleschi, fondateur de l’architecture moderne - La postérité des solutions d’Alberti

Brunelleschi, initiateur de l’architecture moderne Eglise San Lorenzo, Florence, 1419 Eglis...


Similar Free PDFs