Synthèse critique historique PDF

Title Synthèse critique historique
Course Critique historique
Institution Université de Liège
Pages 16
File Size 323.3 KB
File Type PDF
Total Downloads 41
Total Views 140

Summary

Synthèse courte, Philippe Raxhon, Bachelier Information et Communication ...


Description

Notion de critique historique. Synthèse personnelle. Introduction « La critique est contraire à l’allure normale de l’intelligence » Ernest Renan « L’instinct naturel de l’homme face à l’eau est de se noyer, apprendre à nager c’est… » Louis Pasteur L’homme est un animal temporel, il a dont intérêt à appréhender le passé car il influence le présent. La critique historique = l’art de distinguer le vrai du faux 

Histoire Elle désigne ce que les hommes ont fait par rapport à ce que nous en savons. D’où l’histoire-réalité diffère de l’histoire-connaissance. Il y a un fossé entre les deux : le temps.



Art Sorte de savoir-faire lié à l’usage de la raison. Démarche lié au fondement de la critique historique elle-même. L’artiste qui crée est, de fait, un artisan qui respecte les différentes étapes antérieures à l’œuvre finie.



Discerner Séparer des choses d’aspect semblable (le vrai du faux, par exemple), porter un jugement rationnel sur base de concepts.



Concepts Idée générale et abstraite, elle n’est jamais l’expression exacte de ce qu’elle signifie. Elle est nécessaire pour rendre le discours et le jugement intelligible.

L’historien doit donc établir la relation entre la connaissance et la réalité. La réflexion sur la connaissance = l’épistémologie. La critique historique engage des jugements : « tout ce que le sujet reçoit est reçut à sa manière ». 

Vérité scientifique Un accord entre scientifiques a caractère provisoire. C’est une loi jusqu’à preuve du contraire.

Chapitre I : les débuts de l’histoire-connaissance La démarche historienne née en Grèce au 5ème S ACN (Cela ne veut pas dire que la notion de temps n’existait pas avant). Avec la naissance de l’écriture, on passe de la préhistoire à l’histoire. Le souci du passé s’exprime à travers différentes traces écrites : 1. Les annales

Publication annuelles d’événements importants n’ayant pas de liens entre eux. Elles sont rédigées par des logographes. Ex : Guerres, décès d’un roi… 2. La généalogie Réservée aux classes dominantes, elle assure la légitimité des dynasties. La généalogie existe depuis qu’il existe des sociétés organisées. 3. Les codes juridiques Ils ne sont pas seulement une succession de lois, ils font aussi allusion à des événements passés qui justifient l’existence de celles-ci. 4. Les textes religieux Le message religieux que l’on veut transmettre est soutenu par diverses illustrations du passé. La culture biblique remonte à la création du monde. 5. Les récits littéraires (écriture artistique, chant…) Ils ont une fonction de glorification (de notre camp) ou d’exécration des chefs (adverses). 6. Les mythes Ils ont un rôle explicatif global du passé, du présent et de l’avenir. Ils ont, de ce fait, une fonction sociale importante. Le mythe : 

Est totalisant



A une dimension métaphysique (Il échappe au pouvoir de l’homme)



Est intemporel (il s’adresse à toutes les générations)



Est anhistorique (il ne fait pas référence à un événement donné)

Le mythe est un passé réinventé et il donne l’impression d’avoir une maitrise sur le tems. 7. La légende Présente toujours un fond de vérité historique. Elle est moins puissante que le mythe et laisse place à l’humour. Contexte propice à la naissance de l’histoire (5ème S ACN) : Le miracle Grec. Miracle car arrivée du rationalisme. On accorde de la confiance à la raison pour comprendre le réel et agir sur lui. Ce projet est audacieux car la transformation du réel est un acte divin. L’homme s’apparente à Dieu. C’est la rupture fondatrice. 

La politique Apparition de la conscience d’appartenir à un groupe, de lui être utile et d’être protégé par celui-ci (cité état). Création de différentes institutions. Cette citée est construite autour de l’idée de démocratie Conscience d’une société -> Création d’institutions -> Citoyenneté L’homme est un citoyen.



La philosophie Mise à l’ordre du jour par Socrate. Ce n’est pas seulement une introspective mais une conduite. On parle de philosophie morale. Le but est de se placer par rapport aux autres pour se construire en tant que sujet.



La médecine, la botanique

L’observation prime et amène à des conclusions rationnelles. Le triomphe du rationalisme entraîne une redéfinition de l’homme et de son rôle. Quelques historiens fondateurs de la discipline : 1. Hérodote « le père de l’histoire », grec. Enfant lors des guerres médiques opposant la Perse à la Grèce, il n’en est ni acteur, ni contemporain. Il a une position d’observateur. Il rédige les « Historie » (signifie enquête) au sujet de ces guerres. Il enquête, se rend sur le terrain, cherche des traces, rencontre des témoins… L’OPSIS = observer, voir (L’œil) L’ACOE = entendre, écouter (L’oreille) Son attitude est rationnelle car il délaisse l’explication par le mythe. Son enquête est qualifiée de positive. Il porte un regard d’une grande nouveauté : les choses auraient pu se passer autrement. Il sort de la notion de prédestination. L’avenir n’est pas écrit, il est imprévisible. L’homme prend la place de Dieu, il est seul face à son destin. Selon Hérodote, les guerres médiques sont les guerres de la civilisation contre la barbarie. Notons qu’il ne prend pas l’avis des Perses pour qui ces guerres sont moins conséquentes. Il ne remarquera, d’ailleurs, jamais cette différence de point de vue. L’enquête historienne est donc toujours marquée par la subjectivité de l’auteur. Mais si elle est bien menée, l’auteur la corrige. Hérodote met aussi de côté la causalité divine unique et cherche différentes causes aux événements. Apparaît alors la problématique de la causalité historique : comment mettre en relief une cause par rapport à une autre ? Pour rendre l’histoire intelligible, l’historien doit privilégier une partie du passé, hiérarchiser les événements. Ces mêmes événements sont soumis à différentes subjectivités (Historien-Lecteur). L’historien discerne le vrai du faux. Le lecteur discerne la source de l’information. 2. Thucydide, athénien, 2ème moitié du 5ème S ACN. Général durant la guerre du Péloponnèse qui oppose Sparte à Athènes. Défaite d’Athènes, Thucydide est envoyé en exil. Pourquoi ai-je échoué ? Il rejette l’explication des mythes et cherche les vra is causes : « L’histoire est une sorte de théorème ». Il pense qu’on peut rendre l’histoire limpide et qu’il est possible d’en écrire une définitive. Nb : cette pensée s’apparente à celle des historiens du 19ème S qui tentent d’établir des lois historiques. Ces recherches sont vaines. Ce rêve pousse Thucydide à inventer quand il ne sait pas. Ce sont des fictions crédibles. 3. Polybe, officier grec, otage des romains, 2ème S ACN. Il change de camps durant l’impérialisme romain. Il écrit l’histoire de la conquête romaine qui est à ses yeux la finalité de l’histoire.

Le sens de l’histoire est donc l’évolution de Rome. Polybe analyse le passé pour comprendre l’avenir, il est, de ce fait, un philosophe de l’histoire. Il note que Rome a toujours gagnée dans le passé et en conclu qu’elle gagnera toujours. Deux caractéristiques des philosophes de l’histoire : 

Ils développent un événement pour donner un sens à l’histoire (déterminisme).



L’histoire à une finalité/un but.

4. Cicéron, romain, orateur et homme politique, 1er S ACN. « L’histoire est une branche littéraire de l’éloquence ». C’est, d’ailleurs, par l’éloquence qu’on convainc une foule. Il est donc partisan de l’instrumentalisation de l’histoire. Il a besoin de bons historiens pour ne pas raconter n’importe quoi. En somme, il élève le rôle de l’historien et abaisse celui de l’histoire.

La problématique liée au temps Durant l’Antiquité, on connaît une conception cyclique du temps qui vient, entre autre, du cycle des saisons, du passage du jour à la nuit… Quelques caractéristiques de la conception cyclique : 

N’a ni début ni fin. Facilite la compréhension et l’anticipation.



Confère de la pertinence aux souverains de l’époque qui semblent être là depuis toujours.



Inexistence de l’idée de progrès, de changement…

Leur origine se trouve dans les mythes.

Mais il va y avoir une révolution culturelle : le passage du polythéisme au monothéisme. D’abord par une tentative d’Akhenaton d’implanter sa religion mais plus concrètement par l’arrivée du christianisme et la conversion de l’Empereur Constantin. Ceci va entrainer une modification de la conception du temps qui va devenir une conception linéaire qui possède un début et une fin. Le temps devient irréversible, tragique. L’histoire a donc un sens (une direction ET une signification). Début = la création

JC

Fin = la parousie (le retour du Christ)

Mais voici un paradoxe, cette parousie change le schéma temporelle. La conception du temps redevient, d’une certaine manière, une conception cyclique. Il existe un refuge pour chacun d’entre nous. Cette vision sera dominante jusqu’au 17ème S. Le providentialisme domine le Moyen-âge. Bossuet en est la figure de proue : « ce qui se produit est voulu par Dieu ». De cette manière, les hommes justifieront jusqu'aux pires de leurs actions. Voir l’augustinisme médiéval.

Au 18ème S, Cette vision linéaire disparaît. La question de Dieu n’étant pas accessible aux hommes, elle reste en suspens. Sorte de laïcisation de l’histoire. La raison et le progrès en deviennent les moteurs. Les philosophes des lumières vivent une sortie des ténèbres (le Moyen-âge), ils ont une confiance absolue en l’homme. Le 19ème et 20ème S, par contre, vont être accablés d’événements mettant en cause cette confiance dans le progrès. Les colonisations au 19ème S, au nom du progrès. Mais surtout, Auschwitz et Hiroshima durant le 20ème S. Ces événements dépassent l’entendement humain. Le nazisme est le mariage de l’irrationnel et de la technologie. Quant à Hiroshima, on entre dans une nouvelle ère. C’est la première fois qu’une espèce met au point un moyen de s’auto-exterminer. Nous portons toujours la raison en nous mais avons mis en avant deux idées : la liberté et la responsabilité. Nb : Les différentes visions du temps modifient nos rapports à l’histoire. C’est en 572 qu’apparaît le premier document daté de l’ère chrétienne et au 11ème S seulement que le calendrier chrétien est généralisé en Europe. L’historiographie est marquée d’une vision contemporaine du temps Ex :

Eusèbe de Césarée : Inscrit des chronologies datant des débuts de la bible. Il mélange personnages fictifs et réels. C’est une sorte d’instrumentalisation de l’histoire. « Les méchants seront punis ». Saint Augustin (et Orose) : évêque et écrivain chrétien, il met au point les « confessions ». Il est contemporain du saccage de Rome par les Huns en 410. C’est un grand bouleversement, si l’empire est mortel, la religion aussi ! Il écrit alors « la cité des Dieux », ouvrage dans lequel il sépare la cité terrestre et la cité des Dieux donc la principale différence est que la cité terrestre est destinée à disparaître. Nb: Cette idée sera à la base de la pensée médiévale. L’Augustinisme médiéval. Le pouvoir spirituel est opposé et plus grand que le pouvoir temporel (légitimité du pape). Les romains pointent du doigt le christianisme qui aurait été la décadence de Rome. Saint Augustin demande alors à Orose d’énumérer toutes les catastrophes toutes les catastrophes ayant eu lieu avant l’arrivée du christianisme.  Instrumentalisation du passé/de l’histoire.

L’historiographie médiévale est donc influencée par le providentialisme. Elle mêle faits réels, légendes et mythes. On décèle les signes de Dieu dans l’histoire car c’est lui qui l’a fait. Chapitre II : les opérations de la critique historique La critique historique se construit en trois étapes 1.

L’heuristique

2. La critique externe et interne

3. L’herméneutique

Contexte d’apparition La renaissance est une période de transformation et elle se caractérise par la fin de la féodalité. Apparition de la bourgeoisie. On voit apparaître la notion d’état, de centralisation du pouvoir, diverses administrations et donc, des documents écrits. La fin de la féodalité amène une réflexion sur la nature de l’homme (question indienne, esclavage…) et d’un point de vue spirituel, la renaissance est un moment de fracture religieuse (la réforme et le protestantisme). Les humanistes réfléchissent à ce qui unira les hommes (cf : Pascal). Chose qui annonce une certaine modernité. La renaissance veut retrouver ses sources dans l’Antiquité et en même temps les faire coïncider avec le christianisme. Il faut des documents fiables qui seront largement diffusés par l’imprimerie. Ceux qui inventent la critique historique sont les philologues. 1) L’heuristique (le rassemblement des sources) 

Source Ce qui contient une information sur le passé.

On doit distinguer deux sources : 1.

Document conscient Ex : une peinture. L’auteur agis avec la volonté de créer une certaine postérité.

2. Document inconscient Ex : des fossiles. Ces sources ont été laissées par « hasard ». Une source apporte souvent plus d’informations qu’elle n’en avait l’intention à l’origine. Il faut « questionner » la source mais aussi lui poser plusieurs questions pour en retirer le maximum d’informations. Il y’a quartes types de sources : 1. Document écrit a. Diplomatique Vient du mot « diplôme » qui est un acte officiel d’une autorité. Elles sont écrites dans un but administratif ou juridique précis. Ex : la carte d’identité. Les sources diplomatiques sont fiables car elles sont neutres. L’auteur n’a aucune importance. b. Narrative Ecrits littéraires, scientifiques, politiques, publicitaires… L’auteur se met en avant.

Ex : œuvre littéraire, chronique, presse… Ces différents documents sont concentrés dans les archives.

2. Document iconographique Si l’esthétique a longtemps dominé, aujourd’hui l’iconographie est porteuse de sens. Elle aide à comprendre une époque donnée. Ex : lors de la conquête de la capitale inca, Cuzco, les artistes incas mêlaient leur art aux représentations chrétiennes et il leur était formellement interdis par la couronne de signer leurs œuvres. Ces artistes sont néanmoins connus car ils glissaient des rebus (signatures dissimulées) dans leur peinture.  On en tire un signe de résistance envers les nouveaux arrivants. 3. Sources matérielles (fruits de la main de l’homme) Un objet peut donner plus d’informations que sa simple signification pratique. Ex : les fioles de verre utilisées par les égyptiens pour récolter leurs larmes.  Témoignent de leur sensibilité. 4. Source orale ou audiovisuelle Possède un double intérêt : a.

Une sauvegarde d’informations pour les époques relativement proches. Ex : Témoignages de rescapés de camps nazi.

b. Se frayer un chemin à travers l’histoire. Même si on récolte souvent le point de vue des vainqueurs, de ceux qui dominent. Attention néanmoins à faire la différence entre la source orale (enregistrée) et la mémoire orale (transmise de bouche à oreille). 5. Les difficultés rencontrées a. L’absence de sources écrites Ex : relatif à la naissance du Christ et des récits recueillies sur la secte des esséniens (Manuscrit de la mer morte, 47-56 PCN) qui semble être un courant proche du christianisme. Jésus a-t-il été adepte de cette secte ? A-t-elle influencée le christianisme ? Gros débat ! b. Plus on retourne loin dans le passé, moins on a de documents Ex : les conquêtes d’Alexandre le grand sont recueillis dans un seul manuscrit, qui est une copie, l’ « anabase » d’Arrien. Ex : l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie. c. La conservation des sources Ex : en 1885 Léopold II s’empare du Congo. En 1908, il devient une colonie Belge. Léopold fait alors bruler les archives afin qu’on ne sache pas ce qu’il avait fait subir au pays. 

Collection d’archives Documents relatifs au même thème.



Fond d’archives

Documents traitan t d’un peu de tout, n’ayant pas été soumis a un trie. 6. Evolution des méthodes Durant le Moyen-âge, on parle de période obscure car il existe très peu de documents datant de cette époque. Le premier producteur d’archive est l’état hors le Moyen-âge se caractérise par la féodalité. Entre le 12ème et le 16ème S ; apparaissent les 1er recueils d’archives en Allemagne : les cartulaires (actes). Les testaments, contrats, diplôme… seront rassemblés dans des chartriers. Les 1ères archives d’état apparaissent au 16ème S sous Philippe II, fils de Charles Quint, à Simancas, Espagne, en 1567. Son Empire s’étend de l’Europe à l’Amérique. Il a donc besoin que l’information circule

bien. Donc besoin de documents et d’être capable de les

conserver. Au 17ème S apparaît le premier traité d’archivistes. Cette discipline devient une science ! Ensuite, la révolution française entrainera un autre changement majeur pour deux raisons : a. Une raison organisationnelle On restructure les archives en trois niveaux : nationale, départementale, municipale. Elles existent toujours mais sous d’autres noms. b. Une raison politique Les archives deviennent publiques. Cette décision est prise par les députés du tiers état lors de la rédaction de la constitution française en 1789. Il existe néanmoins un délai de consultation. Au 20ème S, la préoccupation des archivistes est toute autre, on doit trier et rendre accessible les

archives mais aussi en jeter. Nécessaire à cause de l’importante masse de documents. On

fait des inventaires. Différents types d’archives : a.

Archives sonores Depuis l’invention du phonographe en 1877. Ces traces n’étaient pas conservées jusqu’en 1945. Le trucage en est fort aisé. Ex : affaire du Watergate

b. Archives photographique Depuis la première photo de Nicéphore Niepce en 1822. D’abord, on photographie des soldats afin d’en envoyer la photo dédicacée à la famille. (Carte postale). En 1900, apparition de la photo couleur largement diffusée dans le milieu de la mode. Plus tard, mise au point du vidéodisque permettant le stockage des photos. c.

Archives filmées Apparition des premières images en mouvement en 1895, par les frères lumières. Elles sont des sources car elles sont des événements filmés. Ex : images de la découverte des camps de concentration. Le film historique n’est pas une source mais on y trouve une certaine perception des mentalités. Il y a trois catégories de films historiques :

1.

Le film à prétexte historique Reconstitution qui se veut exacte Ex : « les derniers jours de Pompéi »

2. Le film à coloration historique L’époque en est le cadre mais on ne traite pas un événement donné. Ex : les westerns 3. Le film historique Re cré une tranche exacte du passé Ex : « Molière », « Coco, avant Chanel », « La môme »… Il existe une étape intermédiaire à l’heuristique qui concerne les sources : la critique de restitution. Elle met en scène la problématique des originaux et des copies. Deux possibilités : 1. L’ « Emendatio » Problème de restitution d’un seul texte. J’ai une seule copie, comment puis -je m’y fier ? 2.

La « Recensio » Choix entre plusieurs copies quand l’originale est perdu.

Mabillon (1632-1707) est un érudit ecclésiastique de congrégation des Saint Maur. Papebrocke met en doute l’authenticité des papyrus mérovingiens. Attaque d’ordre politique Mabillon est chargé de prouver l’authenticité de ces documents. Il fait progresser la critique historique en mettant au point la diplomatie. Son étude des documents officiels se base sur trois principes : 1. « Stamma Codicum » (la généalogie des copies) La valeur d’une copie se mesure au nombre de copies qui la séparent de l’originale. 2. Le copiste Etait-il soigneux, scrupuleux et travaillait-il dans de bonnes conditions ? Trois erreurs sont récurrentes et sont à éviter : 1.

Les erreurs accidentelles

2. Les erreurs...


Similar Free PDFs