Synthèse Livre : Introduction à la sociologie par 7 grands auteurs PDF

Title Synthèse Livre : Introduction à la sociologie par 7 grands auteurs
Author Louise Rihon
Course Eléments de sociologie
Institution Université de Liège
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Synthèse du livre de Nathalie Rigaux...


Description

Éléments de sociologie : Synthèse du livre "Introduction à la sociologie par 7 grands auteurs" 1. Première partie : La notion d'identité 2 questions : 1. Qui suis-je ? = Identité 2. Comment vivre ensemble ? = Lien social

 Pierre Bourdieu : 2 questions ? 1. Est-ce qu'une fois qu'on est né et qu'on se socialise, l'identité forgée est forgée jusqu'à la fin ou il y a d'autres aspects qui apparaissent ? 2. Est-ce que notre identité est déterminée pas des éléments en dehors de moi et que je m'approprie ? ou on est dans Unr apport égalitaire entre moi à l'intérieur et moi à l'extérieur ? Bourdieu Stabilité et unité Extériorité > Intime

Goffman Variation et multiplicité Intime  Extériorité

" La distinction" : critiques sociales du jugement 3 niveaux d'observation et d'analyse :  Grande diversité de pratiques, de goûts, de choix individuels qui expriment leur identité ("les gouts et les couleurs ça ne se discute pas"  Au-delà : identification d'une matrice commune qui permet de regrouper les goûts d'un individu = HABITUS  Bourdieu souligne que tous les individus occupant la même position sociale présentent le même HABITUS  L'identité = la forme incorporée de structures externes.  L'habitus = les pratiques, les comportements que l'on a transformé en attitude (Intériorisation transformée en extériorisation = comportement dans la société) Logique du raisonnement de Bourdieu Notre position dans la structure sociale (Notre accès aux capitaux)

Génère Notre habitus de classe Qui détermine Nos goûts (Traduisant notre identité personnelle)

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Position sociale et capitaux : Chaque société est structurée comme une échelle sur laquelle se répartissent des agents sociaux. À chaque échelon : = Capacité différente d'accès à 4 types de capitaux = Propriétés objectivées, existant à l'intérieur de l'individu = Ressources que l'agent social mobilise afin d'en tirer profit dans un champ donné  But de chaque agent : Maximiser ses capitaux (= monter d'échelon)  Les 4 types de capitaux : Économique  Argent  Biens immobiliers

Social  Relations sociales  Carnet d'adresse  Réseaux sociaux

  

Culturel Langage Diplôme Consommatio n culturelle

Symbolique  Prestige, aura  Prestance  Aisance naturelle

Économique :  Facteurs de production, biens économiques, revenus  La valeur de ces différentes formes économiques varie d'une société à l'autre  Le capital économique acquis est différent du capital économique hérité  L'importance de ce capital n'est plus à démontrer La répartition du capital économique est inégale (tout le monde n'a pas le même capital économique = +/- favorisé) Culturel  Capital culturel incorporé : dispositions durables marquant le corps (posture, savoir bien parler…)  Acquis pas "familiarité" dans les apprentissages familiaux les plus précoces (fréquentation des expositions, des musées dès le plus jeune âge)  Capital culturel objectivé : Biens culturels (livres, bibliothèques) consommés en fonction du capital culturel incorporé.  Capital culturel institutionnalisé : Formes de reconnaissance légitime de la compétence culturelle par une institution légitime (école…) = Capital culturel scolaire. Le capital culturel institutionnalisé ne suffit pas ! Il faut démontrer son incorporation Social  Appartenance à des réseaux, des groupes, clubs…  Importance du volume (Ex. Nombre d'amis sur Facebook)  Importance supérieure de la valeur de vos relations 2

Volume X Valeur des relations = surface sociale

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Symbolique :  Crédit, légitimité, charme, grâce "naturelle"… d'un agent en fonction de sa possession des 3 autres capitaux  "On ne prête qu'aux riches", "C'est un expert dans le domaine" = Il dispose des Capitaux Culturels Institutionnalisés et incorporés nécessaires Ex. "Le place-to-be", les "must have"…

Comment la répartition des capitaux affecte-t-elle la position des agents sociaux dans l'espace social ? Analyse de 3 variables pour répondre à cette question : 1. Le volume de capital Volume du capital + Classes supérieures Classe moyennes Classes populaires Sous-prolétariat Volume capital 2. La structure du capital Dans les groupes disposant du même volume global de capitaux, on distingue la répartition des capitaux économique et des capitaux culturels :  Soit répartition symétrique (autant de capitaux culturels qu'économiques) Ex. Professions libérales  Soit répartition dissymétrique : C. économique > C. culturel  Ex. Patronat (fraction dominante de la classe dominante) C. culturel > C. économique  Ex. Professeurs (fraction dominée de la classe dominante) Idée sous-jacente : Dans une logique de reproduction sociale  le capital économique > capital culturel.

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Structure :



3. L'évolution dans le temps du capital Dans la catégorie sociale de l'individu  Éléments microsociaux : Le chômage, crise économique, évolution de l'économie en générale… = éléments qui ne maitrisent pas. (=Conditionnement de l'individu pour Bourdieu) Ex. Depuis la 2e GM : Création du secteur tertiaire et du secteur secondaire = favorisation de l'apparition de la classe moyenne.  La démocratie scolaire= excès de culture  influence sur les classes sociales (il y a des personnes qui s'en sorte mieux que d'autres)

 De l'accès aux capitaux personnels de l'individu Capitaux = les cartes de notre jeu - Si on a un bon jeu, on a une attitude (un habitus) d'une personne fière, selfconfident. - Si on a un mauvais jeu, on a une attitude d'alliance, de communauté entre les personnes "faibles". Habitus des classes 

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Les classes dominantes :  Volume des capitaux : - L'ensemble des positions dominantes = "La distance par rapport à la nécessité" - Ils ne se soucient pas de la survie car ils sont privilégiés. - Le style, la forme et l'esthétique l'emportent sur le fonctionnel, le substantiel. - Ils nient les besoins primaires, vulgaires et la réalité matérielle de la consommation.

 Structure des capitaux : - Le rapport à la culture : o Fraction dominée = rendement symbolique maximal pour un coût minimum de ses pratiques culturelles Ex. Formation qui me coute le moins possible mais qui me rapport bcp. o Fraction dominante = bonne occasion pour montrer son appartenance au "Monde" (distinction)  Bourdieu montre l'ascétisme aristocratique de la fraction dominée : Les uns n'ont pas les moyens de leurs goûts (dominés) Les autres n'ont pas les goûts de leurs moyens (dominants) -

Le rapport à la politique : o Fraction dominée : souvent plus à gauche, solidarité de dominé avec les classes subalternes. o Fraction dominante : adopte des positions conservatrices car ils ont plus à perdre.

 La dimension temporelle : - Permet de relativiser les deux premiers points en tenant compte de la trajectoire de la classe et des acteurs sociaux. Ex. La nouvelle bourgeoisie VS l'ancienne bourgeoisie Domination sof : nouvelle bourgeoisie est aussi dangereuse que les anciennes car violence masquée (diminuer l'aide sociale, favoriser les entreprises… = faire passer des idées de manières neutres dans les médias  aussi violent qu'Hitler mais en étant masqué). Les classes moyennes :  Le volume des capitaux Quantité de capitaux permet tout juste de se dégager de la nécessité.  L'idée de l'effort pour soit  Maintenir cette position  Progresser vers les classes dominantes  Éviter de tomber (il faut travailler pour réussir) Ex. Épargne, investissement scolaire, pas trop d'enfants pour avoir toutes les chances…  Rapport inquiet à la culture (dominante) qui est faite de méconnaissance et de la reconnaissance  Attrait pour tout "ce qui fait cultivé" mais sans comprendre.  Gout moyen : Culture du Canada Dry ou consommation "Simili".



 Évolution temporelle et structure  Petite bourgeoisie (=petits commerçants…) : CE > CC Peu dotée en titres scolaires et menacée par le nouvel ordre social  attitude réactionnaire (=malaise)  Petite bourgeoisie d'exécution : CE = CC Culte de l'effort  "Quand on aura le temps, on le fera…"  Nouvelle Petite bourgeoisie CE < CC Open class : grande bourgeoise en déclin et ascension de la classe populaire. 6

= Incertitude et indétermination.  Les classes populaires : CE, CC, CS faibles  principe de nécessité. - Gout populaire pragmatique, fonctionnel où la substance l'emporte sur la forme et l'esthétique - Conformité aux choix "raisonnable" et au "bon sens populaire" - Solidarité ? Nécessaire mais elle exprime aussi la position de soumission. - Division sexuelle des tâches + tranchée (valorisation de la force physique)  MAIS on ne peut pas parler de "culture populaire" selon Bourdieu car le monde populaire a tendance à accepter sa domination (malaise en société, reconnaissance/crainte par rapport à ceux de la classe dominante)  Selon Bourdieu, l'école reproduit ces inégalités. Habitus  = Principe générateur de pratiques  Acquis par intériorisation d'un apprentissage +/- conscient.  Intériorisation des possibilités propres à notre condition objective produite par expériences accumulées.  Transforme le passif en actif, le passé en futur.  But du jeu : conserver ses capitaux ou les faire fructifier  = Système de classement  Exprimer son gout, c'est se classer/se différencier et classer/différencier les autres.  Logique de distinction sociale = rapport de domination.  Violence symbolique : la domination soft. Acquisition : habitus primaire et secondaire  Acquisitions par incorporation  Habitus primaire : Toutes premières expériences  Habitus secondaire : Expériences ultérieures.

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2. Deuxième partie : Une identité produite dans l'interaction

 Erving Goffman = Paradigme interactionniste.  L'identité y est perçue comme le fruit des interactions face à face. Interactions face à face : Comportements verbaux ou non verbaux, produits par chaque individu, intentionnellement ou non.  3 métaphores : - Le théâtre - Les rites d'interaction - Les jeux

 Les règles à suivre : - Rupture avec le sens commun  Les acteurs sociaux ne vivent pas les interactions selon des facteurs personnels mais selon des règles à suivre pour apparaître "normaux". - Recherche de l'ordre normatif qui prévaut aux interactions.

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Pourquoi règles nécessaires ? Car : Nous sommes vulnérables aux paroles des autres (peuvent atteindre notre estime) Cette vulnérabilité = ressource car nous avons sur autrui le même pouvoir qu'il a sur nous  Danger = pouvoir  Besoin de règles pour limiter les risques de l'interaction.

Règle fondamentale : Respecter sa face et celle d'autrui Règle double : 1) Éviter de perdre la face = Amour propre 2) Préserver la face d'autrui = Considération C'est protégé par cette règle que les individus peuvent oser prendre contact avec autrui.  Éviter d'être ridicule et de se ridiculiser. La face : = Valeur sociale positive que les autres lui attribuent en fonction de la ligne de conduite qu'il est supposé avoir adopté pendant l'interaction = L'ensemble des actes verbaux et non verbaux par lesquels l'acteur exprime sa position sur la situation et les intéractants en présence dont lui-même.  Elle est fondamentalement sociale, c'est un jeu dans l'interaction.  Elle ne s'associe pas à la profondeur de l'individu mais à sa surface. Notre vitrine et pas notre intime.  La face tient aux interprétations qui en sont faites.  La face est une interprétation de l'individu et de son vis-à-vis  La face est une notion essentielle.

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Amour propre et considération  Protéger sa face = contrainte. Faire bonne figure = estime de soi positive Faire piètre figure = gène, honte.  Lien émotionnel : le bon interactant sera affecté par la déconfiture d'Autrui, ne pouvant assister froidement à son humiliation. On peut feindre l'acceptation d'autrui pour lui permettre de sauver sa face = Travail FACE-WORKING (figuration) Tout ce qu'entreprend une personne pour que ses actions ne fassent perdre la face à personne y compris elle-même.  L'important est de rétablir la situation à la satisfaction apparente de chacun = double respect.  Rites et rituels = acte formel et conventionalisé par lequel un individu manifeste son respect et sa considération envers un objet de valeur absolu ou envers une représentation. La face est sacrée :  Dieu est remplacé par l'individu dans les sociétés modernes.  Profanation de l'individu : Passe par des codes sociaux qui signifient l'injure faite à la face d'autrui. La profanation d'autrui va souvent de pair avec la profanation de soi. = Liaison très forte entre les deux dimensions de la règle

Manifester sa considération à autrui est un moyen très sûr de préserver son amour propre.

La tenue et la déférence EXAMEN  L'amour propre et le souci de ne pas perdre la face s'exprime dans la tenue.  La considération et le souci de ne pas perdre la face s'exprime dans la déférence. La déférence : = comportement symbolique de l'activité humaine dont la fonction est d'exprimer dans les règles à un bénéficiaire l'appréciation portée sur lui ou sur quelque chose dont il est symbole, l'extension ou l'argent. - Elle peut être feinte. Ce qui compte, c'est la mise en scène du respect que l'on semble éprouver pour autrui. - Elle n'est pas limitée aux relations hiérarchiques (existe aussi au niveau social) - Elle n'est pas seulement ou simplement un respect craintif 2 formes : 1) Les rites d'évitement : = se tenir à distance pour ne pas violer la "sphère idéale" d'un individu. Cette sphère est d'autant plus large qu'on grimpe dans la hiérarchie sociale. 9

Elle comprend :  Le corps  Des biens matériels comme extension de moi (sac à main…)  Des expériences individuelles. - Offense = intrusion (physique ou non) - Elle est souvent asymétrique (le psy) - Dans certains lieux, on met entre parenthèses des rites d'évitement  hôpital psychiatrique. 2) Les rites de présentation = ce qui faut éviter de faire en présence d'autrui = tous les actes spécifiques par lesquels l'individu fait savoir au bénéficiaire comment il le considère au cours de l'interaction à venir. Ex. Salutations, adieux, prendre des nouvelles d'autrui dans l'entrée en interaction = idée d'une dimension dialogique.  Il n'y a pas de rite de présentation (comment ça va ?) sans empiéter un minimum sur les réserves (rites d'évitement) Lorsqu'on empiète pour la 1e fois = début de la relation.  Caractère diabolique : saluts qui se répondent, les félicitations des uns et les remerciements des autres…  Don/contre-don de MAUSS. La tenue : = Le maintien, les vêtements que l'on porte, l'allure  permet de montrer à l'entourage que l'on est une personne douée de certaines qualités. - Souvent asymétrique : Un individu au statut plus élevé peut parfois prendre plus de libertés (médecin/aide-soignante) - Besoin d'un environnement propice, de conditions objectives permettant cette tenue = "les fondements cérémoniels du moi" EXAMEN - Pourquoi "cérémoniels"?  L'individu est sacré. Cérémonie = ensemble des rites qui permettent de reconnaître sa valeur. L'engagement dans la conversation : - Une fois l'interaction engagée vous devez maintenir votre attention intellectuelle et affective. - C'est par l'engagement même que se définissent les limites de la conversation (L'attention des interactants se déplace au gré des marques d'engagement et de désengagement successifs.) - Le désengagement doit permettre d'éviter d'offenser : savoir clôturer une conversation.  L'engagement = état fragile, précaire qui risque de dégénérer.  Le "bon" engagement est un mélange de spontanéité et de calculs. L'engagement dans un événement : - Pas nécessairement une dynamique verbale  Manifestation de l'engagement et du désengagement par le corps. Ex. Funérailles, tenue… 10

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Ce qui importe, c'est l'engagement que les autres croient que vous maintenez et non ce que vous ressentez au plus profond de vous.

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Une solution pour éviter de s'engager tout en montrant son engagement ?  Le pare-engagement (lunettes de soleil, costume…)

L'engagement dans les interactions sociales non focalisées : = Interaction sans objet officiel. Phénomène de coprésence Ex. Attente dans un hall de gare, aéroport. Il faut à la fois : - Porter un minimum d'attention à ce qui se passe (Répondre à une demande de renseignement) - Manifester une inattention polie (Ne pas dévisager) L'ensemble de nos obligations d'interactants servent à rendre notre comportement compréhensible. Sinon : - Doute sur notre santé mentale - Doute sur notre moralité Ex. Parler en coprésence tout seul sur le quai de la gare… 5 échanges réparateurs :  Que faire si la règle n'a pas été respectée ? 1) L'essentiel est moins d'identifier le fautif que la faute. 2) L'offenseur doit expliciter qu'il est conscient de l'offense : "je suis désolé" 3) L'offensé doit accepter la proposition de réparation : "Ce n'est rien" 4) Les formes de ces réparations sont hautement ritualisées : D'un mot à des cadeaux… 5) Rites essentiels pour le ciment social : Ils rappellent la sacralité de l'individu.

La notion d'identité chez Goffman EXAMEN Pour Goffman : - L'identité (le moi) est le fruit d'un processus social en 3 dimensions. 1) Le jeu et ses interprétations 2) La sacralité de la face 3) Les fondements cérémoniels du moi  L'identité n'est pas uniquement liée au jeu des acteurs mais aussi : 1) Aux règles de l'interaction Il n'y a plus d'identité individuelle mais une multiplicité d'identités. La stabilité identitaire serait soit : - Offerte par la continuité des règles d'interaction - Offerte par la dimension émotionnelle de l'interaction 2) Aux ressources cérémonielles disponibles. Ce qui compte c'est moins le respect des règles que de donner l'apparence à respecter. Si la moralité = sincérité de l'individu  l'acteur social chez Goffman est cynique. 11

Critique sur l'ordre social : Les règles (constituant un ordre social) remplissent une autre fonction : constituer une identité individuelle sacrée.

 Marcel Mauss : Fait social total et essai sur le don -

Neveu de Durkheim Un des fondateurs de l'anthropologie en France Fait social total = Étudier les faits dans leur relation à l'ensemble de la société. Un fait social renseigne sur la société dans son ensemble.

Essai sur le don : Pratiques du don impliquent 3 obligations : 1. Donner 2. Accepter 3. Rendre  Le don et le contre/don sont à l'origine du lien social Logique du don  Qu'est-ce que le don ? = Toute prestation de bien ou de service effectuée sans garantie de retour en vue de créer, nourrir ou recréer le lien social entre les personnes.  Finalité du don ? = Créer un lien social  Réciprocité du don ? = Non garantie en apparence car le don fait partie d'un cycle.

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Le cycle du don EXAMEN Le fondement du lien social  le don Ce qui implique :  Obligation de donner  Présente toujours un risque (ne pas recevoir en retour, ou mal recevoir)  Accepter de courir le risque (générosité propre au don)  Pouvoir : "merci" ("je suis à ta merci"/"la main du dessus est toujours celle qui donne")  Dimension agonistique : Phénomène Potlatch  Dépendance au donateur : Obligation de rendre  L'esprit du donateur circule avec le don  On peut tout donner mais pas n'importe quoi : "Langage des cadeaux" spécifiques = sens du don  Étudier le don = étudier ce qui circule et les relations sociales. Obligation de recevoir  Ce n'est pas une obligation mais un droit.  Le receveur doit s'approprier le don par l'acte de recevoir = autonomie = préparer le "rendre".  Ne pas perdre son identité dans la dette.  Recevoir = accepter le don= accepter le lien.  Obligation de rendre  Obligation de rendre essentielle = relancer le cycle.  Maoris "Hau" = Esprit du donateur dans l'objet  Rendre = se libérer de l'emprise potentielle du donateur  On ne rend pas forcément qqch de matériel  Réciprocité :  Pas forcément un rapport marchand  Pas forcément un calcul  Déformations dans les relations affectives/familiales Déséquilibres de la dette  À long terme : "Je t'e...


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