TD 4 - L3 Gestion PDF

Title TD 4 - L3 Gestion
Course Aspect Economique de la Mondialisation
Institution Université Paris Dauphine
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Summary

L3 Gestion...


Description

Cours de L3 Gestion « Aspects économiques de la mondialisation » 2015-2016

TD N° 4 Nouvelles théories de l’échange

I.

Points principaux du cours (rappel)

A. Innovation et commerce international - Innovation et commerce international - Dépassement de l’explication des échanges à partir des avantages comparatifs - Plusieurs contributions (corpus théorique moins homogène que celui des théories traditionnelles) B. Economies d’échelle et commerce international - Définition - Relation entre coût moyen et taille - Implication en termes de la forme de concurrence - Effets de l’ouverture C. Différenciation des biens et échange international - Différenciation horizontale et verticale - Différenciation et échange intra-branche - Modèle de Krugman 1979 (préférence pour la variété, concurrence monopolistique et économies d’échelle internes)

II.

Exercices

Le TD comporte trois exercices. Exercice 1. Différenciation des biens et échange intra-branche La présence de différenciation entre les biens engendre du commerce intra-branche, les consommateurs et les producteurs désirant acquérir des variétés autres que celles du pays dans lequel ils résident. L’ampleur de cet échange intra-branche pour un pays donné peut être mesurée par des coefficients se référant aux flux croisés par catégorie de bien. Supposons que pour un bien i particulier (par exemple les skis) le pays exporte une valeur X i et importe une valeur M i . L’intensité de l’échange intra-branche pour i peut être mesurée par X Mi . Si l’on considère les n biens qui font l’objet du le coefficient de Balassa : Bi  i Xi  Mi commerce du pays, l’intensité de l’échange intra-branche peut être mesurée par le coefficient n

de Grubel et Lloyd : G  1 

X i 1 n

i

Mi

 X i  M i  i 1

.

1) Entre quelles valeurs est situé B i ? À quoi correspondent ces valeurs limites ? Certains auteurs considèrent que B i =0 est la situation d’intra-branche parfait. Pourquoi ? 2) Entre quelles valeurs est situé G ? À quoi correspondent ces valeurs limites ? Que vaudrait G si les échanges du pays étaient conformes au modèle HOS ? 3) Lionel Fontagné, Michael Freudenberg et Guillaume Gaulier (FFG) dans un article de 2006 (dont la méthode a été évoquée en cours) soulignent que ce type d’indicateur ne permet pas de faire la distinction entre échange de différenciation verticale et échange de différenciation horizontale. Cette critique vous paraît-elle justifiée ? Exercice 2. Marius Brlhart (papier joint en Annexe) a calculé le coefficient de Grubel et Lloyd pour plusieurs pays entre 1962 et 2006 pour plus de 200 pays, à partir de la nomenclature CTCI à 3 digits et à 5 digits. 1) A partir du tableau 1 de l'article ci-dessous (présentant les valeurs de l’indicateur GL par pays en 2006) et des trois figures ci-dessous (figures 14, 15 et 8) que constate-t-on en termes d’évolution des coefficients et de différences entre groupes de pays selon leur niveau de revenu ? Indiquer seulement les caractéristiques dominantes. Que peut-on dire à propos de l’interprétation de la variation des coefficients GL dans le temps ? 2) Quelle(s) raison(s) peut-on donner pour expliquer le fait que les coefficients du niveau 5 (5-Digit) soient toujours plus petits que ceux du niveau 3 (3Digit) (tableau 1 ci-dessous)? En d’autres termes pourquoi l’estimation du commerce intra-branche augmente mécaniquement lorsqu’on utilise des nomenclatures « trop » agrégées. 3) S’appuyant sur le phénomène indiqué dans la question 2 (plus on va vers une nomenclature fine moins le coefficient de Grubel et Lloyd est élevé) certains économistes ont considéré que les échanges intra-branche n’existent pas vraiment mais sont une simple « illusion statistique ». Qu’en pensez-vous ? 4) Les échanges intra-branche horizontaux supposés jouer un rôle particulier dans le fonctionnement de l’Union monétaire (celle de l’Union européenne). Que pouvez en dire à partir de la lecture du graphique 18 ci-dessous et de la section « d. IIT and Regional Integration » pages 439 et suivantes de l’article de Marius Brlhart ?

Exercice 3 On considère une industrie composée de 𝑛 entreprises à l'intérieur d'un pays (le pays domestique). La demande « résiduelle » perçue par chaque entreprise i prend la forme suivante : 1  )] 𝑄𝑖 = 𝑆 [ − 𝑏(𝑃𝑖 − 𝑃 𝑛 avec 𝑄𝑖 la quantité demandée à la firme i, S la taille du marché (ventes totales de l ’industrie), 𝑃𝑖 le prix fixé par l'entreprise et 𝑃 le prix moyen pratiqué dans l'industrie. Lorsqu'une entreprise fixe son prix, ce prix moyen est considéré comme étant donné car elle est censé être "petite" dans l'industrie. On suppose également que la fonction de coût total 𝐶(𝑄𝑖 ) comporte un coût fixe F et un coût variable qui est égal au produit entre le coût marginal constant c et la quantité produite par la entreprise i: 𝐶(𝑄𝑖 ) = 𝐹 + 𝑐𝑄𝑖 1. Interpréter économiquement la fonction de demande. 2. Les entreprises sont symétriques. Montrer que plus leur nombre, n, est grand, plus le coût par unité produite est élevé. Tracer la courbe de coût moyen d'une firme en fonction de n. 3. Quel comportement adopte l'entreprise en termes de tarification ? Quel est le prix pratiqué en fonction du nombre total d'entreprises ? 4. Quel est le nombre d'entreprises et le prix d'équilibre lorsqu'il existe libre entrée sur le marché ? Représenter cet équilibre graphiquement. 5. Le pays domestique peut échanger sans coût avec un pays étranger de taille S′ dont la structure de marché et la structure de la demande sont similaires. Quel serait le nouvel équilibre dans ce cas ? Si les deux pays étaient de même taille, peut-on dire que le nombre de variétés disponible dans l'économie intégrée doublerait ? Représenter graphiquement le passage de l'autarcie au libre-échange....


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