TD 5 - Huysmans - L1 Lettre modernes/Humanités Littérature Comparée des oeuvres suivantes : PDF

Title TD 5 - Huysmans - L1 Lettre modernes/Humanités Littérature Comparée des oeuvres suivantes :
Course Littérature comparée
Institution Université de Lille
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Summary

L1 Lettre modernes/Humanités
Littérature Comparée des oeuvres suivantes : N. Hawthorne ; N. Gogol, Le Nez ; Herman Melville, Barteleby ; Joris-Karl Huysmans...


Description

TD 5 : Littérature Comparée Joris-Karl Huysmans (1848-1907). Son vrai prénom c’était Charles, né à Paris et orphelin de père à 8 ans. Il n’a pas bien vécu le remariage de sa mère. Il a obtenu le bac. Il pouvait donc prétendre à un emploi. Il entre comme un employé de sixième classe (la dernière) au ministère. Il est assez proche avec le naturalisme mais n’écrit pas comme un naturaliste. Il était le tuteur de ses demi-sœurs. 1882 : « A vau l’eau » (rien ne va plus quand tout va mal). Un de ses premiers romans. 1884 : « A rebours » (= à l’envers). Le personnage principal est un esthète : il essaie de vivre son idéal de beauté Il se converti au catholicisme vers 1895 : en 1898 « La cathédrale ». Il est passionné par l’architecture. La retraite de M. Bougran Il apprend qu’il va devoir aller à la retraite et il va essayer de recréer un bureau chez lui. Il emploie quelqu’un pour ne rien faire. Le narrateur se moque souvent de son personnage, prise de distance critique. Il considère sa retraite comme injuste. C’est plus qu’un simple copiste. 4 parties dans la nouvelle : • Il apprend son départ • Il essaie de vivre à la retraite mais ça ne marche pas • Il croit avoir trouvé une solution contre ce départ à la retraité : il va essayer de recréer ce cadre de bureau chez lui. Mais indice d’échecs. Bougran : bougre. Mise en place de l’illusion et de plus en plus d’indices d’un échec. I. La mise en place de l’illusion A : M. Bougran, maître d’œuvre et metteur en scène B : M. Bougran, acteur et bénéficiaire de l’illusion qu’il créer II. Le « petit monde » idéal de M. Bougran A : Le cadre B : Les accessoires C : Les activités

III. Les indices de l’échec A : Les difficultés d’un jeu prolongé B : Les lacunes de l’illusion C : La monomanie de M. Bougran

Les actions visent à organiser la pièce en vue de créer un décor et une atmosphère. M. Bougran est très soigneux très méthodique. C’est quelqu’un qui veut tout reconstituer, il essaie même de garder l’odeur de renfermé. Même au point de vue olfactif. Il prend tout en compte. Il est aussi acteur et bénéficiaire de l’illusion. Il y a toute une ritualisation de ce qu’il fait. Il fait des journées entières de bureau. L’habit c’est le signe extérieur de la fonction. M. Bougran joue son propre rôle mais il en joue d’autres, il écrit lui même les lettres auxquelles il répond, il prend le rôle du chef en corrigeant. Il fait des rôles multiples. Il se dédouble et est perfectionniste, il est le bénéficiaire de tout ça. Il s’inventait pour lui même des questions. Il s’adressait à lui même des pétitions, des demandes. Tout est fait pour lui parce qu’il est censé en tirer un grand plaisir. Le cadre : des répétitions de mots. Il veut recréer son monde d’autrefois qui est sacralisé, le lieu propre à son établissement. C’est ce projet qui l’avait revigoré. Il est ravit. « Il eu la chance »… « Heureux ». Euphorie d’un personnage au commencement et croit retrouver ce petit monde qu’il avait perdu. Il cherche à reconstituer son cadre. Il aurait pu améliorer les choses mais il ne le fait pas. Les activités : répondre à des questions qu’il s’envoie à lui même. On peut se demander où est le plaisir, c’est au prix d’une certaine souffrance. La discipline qu’il s’impose n’est pas complètement source de satisfaction. Il y a une menace d’échec qui plane sur le personnage. Il a du mal à assumer tous les rôles. Le jeu à des limites. Il joue avec lui même. La comédie qu’il se jouait à lui même. Il avait beau avoir repris ses habitudes, ça avait quand même changé. On ne peut pas reconstruire une univers social soit même. Il se rend compte qu’il ne peut pas combler toutes les lacunes. Prise de conscience. Il a besoin d’une illusion nécessaire à sa vie, il est obnubilé sur l’idée de bureau, comme si son équilibre, sa vie dépendait du bureau, il n’est pas capable de s’adapter à autre chose. Il ne peut pas seul se substituer à une organisation. Il est de plus en plus coupé du réel. Il s’accroche à cette illusion de travail. Ce passage annonce la suite de la nouvelle, on part dans une direction, il veut toujours perfectionner l’illusion....


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