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Histoire de l’éducation.

Histoire de l’Education. TD n°1 : Méthodologie de la dissertation. - Document lisible. Paragraphe en retrait. Abréviation signification complète la première fois. Pas de schéma, énumération analytique. Tout doit être rédigé. - Garder logique argumentaire. Enchaîner idées. Complémentarités. Garder un fil logique pour permettre au correcteur de suivre notre pensée. - Ecrire au présent, éviter anthropomorphisme. La France n’est pas une personne. Utiliser des guillemets si besoin : démarche de légitimation. Attention aux raisonnements trop simplistes. - Références/citations : densité importante et les exploiter.

Accroche : - Accrocher le lecteur : « marquant » à partir des thèmes du sujet. Préparer la réflexion sur ceux-ci. Le contexte de crise économique et de réduction des coûts actuels nous interroge sur l’avenir de l‘EPS dans l’école. En effet, la réforme des rythmes scolaires est potentiellement l’occasion de faire intervenir dans l’école des acteurs issus du monde sportif associatif afin d’assurer des tâches relevant de l’enseignement de l’EP. Partant de là, on comprend l’intérêt qu’il y a à s’intéresser à la façon dont la reconnaissance scolaire de l’EPS en France est dépendante du contexte. A ce propos il apparaît intéressant de relever au premier lieu la diversité des contextes, relevant par exemple, du politique, du social, du culturel ou de l’économique. Le contexte renvoie ainsi à un ensemble de faits, de phénomènes propres à une certaine période, déterminant une tendance, et ayant des incidences sur le comportement d’un acteur, d’un groupe d’acteurs donné, plus ou moins institutionnalisés. On peut dès lors s’interroger sur les contextes qui ont le plus d’incidence sur l’EP et sa reconnaissance scolaire. Et pour aller plus loin, on se demandera quelles formes prend l’EP suivant le contexte. Observe-t-on des évolutions en termes de contenus, de finalités, de pédagogies, immédiate ou différée?

Définition : - identifier et dépasser « l’appât ». - Insister sur une discipline plus qu’une autre. - Pas une définition, plusieurs définitions : les mélanger, se les approprier et insister sur une dimension. Ne pas s’arrêter à une. On entend par EPS une discipline d’enseignement dont le matériau pédagogique est le corps, les activités physiques et sportives. Cette spécificité n’est pas sans lui poser problème dans une « école intellectualiste » (O. Chervel, La culture scolaire) prompte à restreindre l’EP à un simple « divertissement » (Henry, 1953). Quoiqu’il en soit, pour être reconnu, l’EP doit se conformer à l’orthodoxie scolaire, à savoir le respect « des normes et des usages » en vigueur dans l’école. Pour P. Arnaud (Les savoirs du corps, 1983), cela se traduit par, en particulier, le fait d’avoir une « représentativité culturelle », d’être doté de finalités éducatives, mais aussi de programmes structurés, hiérarchisés, évalués. Selon P. Sarremejane (L’EPS depuis 1945, Histoire des théories et des méthodes, Paris, Vuibert, 2004), cette reconnaissance se traduit au niveau du rattachement

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ministériel unique, de la formation des personnes, des équipements, du volume horaire, d’une représentation dans les concours et diplômes. Questionnement : On peut dès lors s’interroger sur les contextes qui ont eu le plus d’incidence sur l’EP et sa reconnaissance scolaire. Et pour aller plus loin, on se demandera quelles formes prend l’EP suivant le contexte. Observe-t-on des évolutions en termes de contenus, de finalités, de pédagogies, immédiates ou différées ? D’autre part, la question se pose de savoir si les différents contextes qui se succèdent dans la période considérée ont favorisé l’ancrage scolaire de l’EP, le respect de a doxa scolaire ou non ? Hypothèse : Le contexte a facilité la reconnaissance scolaire de l’EPS (comment la reconnaissance de l’EPS a évolué sous l’effet du contexte ?). L’EPS tente de s’inscrire en permanence dans les différentes réformes scolaires afin de respecter la doxa scolaire. L’EPS a été un outil instrumentalisé par le politique pour servir des enjeux dictés par le contexte et en retour en a retiré une certaine utilité même si au regard du système éducatif tout est relatif (pourquoi cette reconnaissance a évolué ainsi). Pour répondre aux interrogations soulevées, nous défendons l’idée que le contexte a conforté la place de l’EP dans l’école. En effet, l’EP adapte ses contenus et ses finalités en fonction des enjeux définis par l’homme politique pour répondre au contexte le plus préoccupant. Elle en retire, en retour, une légitimité, une utilité. Pour autant, son instrumentalisation par le politique la dévie des enjeux purement scolaires, fragilisant le respect de l’orthodoxie scolaire. Annonce du plan : Dans un premier temps, nous verrons que le contexte politique marqué par la guerre et par l’accession de l’extrême droite au pouvoir, contribue à faire de l’EP un moyen central de redressement de la nation, ce dont témoigne, la reconnaissance qu’elle obtient auprès des pouvoirs publics et sa place réaffirmée dans l’école. De 1945 à 1958, nous montrerons que l’EPS est mise au service de la « reconstruction des corps » et d’améliorer la force de travail afin, d’une part, de répondre à un contexte sanitaire « lourd » marquant l’immédiat-après-guerre, d’autre part, de remporter les défis de la croissance économique. Nonobstant, sa reconnaissance scolaire est grevée par l’instabilité politique caractéristique de la IVème République. Enfin nous observerons que la sportivisation de l’EPS s’inscrit dans le cadre de la formation d’une élite sportive au service du rayonnement de la France. Cette instrumentalisation répond à la politique de grandeur initiée par le régime gaullien dans le contexte de la guerre froide, dessert, in fine, l’EPS. Le développement : Introduire et conclure la partie. L’argumentation : croiser les analyseurs. Un passage obligé : l’étude des textes officiels. Le « culte » des dates. Produire un discours référencé. Comment passer du « descriptif » à « l’explicatif », du fait à l’argument.

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Conclusion : Rappel du sujet et l’axe de travail. Synthèse des parties. Validation de l’hypothèse de départ. Ouverture.

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