TD6 LES Compagnies DES Indes Orientales I PDF

Title TD6 LES Compagnies DES Indes Orientales I
Author Inès Philippe
Course Les Européens et le monde, XV-XVIII siècles
Institution Sorbonne Université
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Summary

Cours de Julien Wilmart...


Description

TD6 : Les compagnies des Indes orientales I : caractères généraux Les compagnies des Indes dans l’océan Indien au XVIIè siècle et XVIIIè siècle. C’est ce qui fait suite aux portugais. Empire va chuter avec l’arrivée des européens. Sur un sujet de dissertation comme celui là, il faut le décortiquer. On est au XVIIIè siècle. Identifier les compagnies. Compagnies les plus importantes : anglais, français, danois et portugais. Découpage chronologique interne à développer. À partir de là, dégager une problématique et un plan. Au XVIIè siècle, la présence européenne est assez marginale dans l’océan indien, il n’y a que des portugais, pas d’autres pays. Prendre conscience que même avec la présence des portugais et des compagnies les européens sont marginaux dans l’océan indien, tous ces comptoirs représentent quelques milliers d’Européens, pas des centaines de milliers ou des millions. Européens sont très minoritaires. Concurrence est la plus forte en Indes, surtout entre Hollandais et Français. Empire tentaculaire, mondial. Cette présence européenne peut se diviser en trois types : cantonnement à la périphérie des empires, notamment en Chine. Portugais n’arrivent pas à s’imposer en Chine ou au Japon. Il y a aussi les factoreries. Côte de Malabar essentielle pour le poivre. Côte nord exploitée par les anglais qui vont y arriver en 1609. Arrière pays très riche. Le Bengale, nord Est de l’Inde, delta du Gange. Il va y avoir une lutte intense tout au long du siècle principalement entre anglais et français. Les portugais se sont substitués aux marchands arabes. Au XVIIIè siècle il va y avoir une concurrence entre français et anglais et après guerre de 7 ans se sont les xx qui vont la remporter. Trois types : périphériques, marginales et comptoirs, ébauche de présence coloniale. Société hybride va se créer. Sur l’île de Java, les hollandais vont conquérir une grande partie et vont mener une expédition au delà. (dans l’introduction il faut expliquer ce qu’est une compagnie => compagnie européenne qui recevait de l’argent du pouvoir central, monopole pour gérer le commerce entre la métropole européenne et les possessions coloniales d’un espace délimité). Ces possessions des compagnies, possession demeure minuscule, c’est quelques hectares autour de chaque ville. Peu nombreux à Pondicherry on compte 700 français pour 30 000 indiens. 3 compagnies principales, compagnies anglaises des Indes orientales, EIC (East India Company) crée en 1600 supprimé en 1958. Deuxième, la VOC (compagnie hollandaise des Indes orientales) crée en 1602 , France armoiries de la compagnie française des Indes orientales, créée en 1664. On lui donne la gestion des comptoirs. Une compagnie est de répondre à un idéal, procurer à moindre frais les produits que les états européens ne produisent pas et pouvoir ainsi approvisionner le marché national. En échange, on vend les produits qu’on a en surplus sur son marché donc produits manufacturés. Objectif est l’importation avant tout. Dégager tout ce que cela entend : on a donc des compagnies qui sont implantées sur un territoire donné. Sous-entend pour ce territoire donné politique qu’elles vont avoir entre elles. Bataille continuelle mais entente locale. Sous entend aussi logistique (hommes, navires etc…) sur place. La compagnie on lui délègue la gestion commerciale d’un territoire. Va se matérialiser, car compagnie a un pouvoir politique pour pouvoir travailler. Chaque compagnie va avoir des pouvoirs et un contrôle à donner. Pouvoir concédé par le roi dans le cadre d’une charte dans le cadre d’un document officiel. Chaque compagnie est dotée de pouvoir souverain. Elle entretient des relations

diplomatiques avec les souverains locaux. Dispose également d’une petite armée pour pouvoir faire respecter son pouvoir, armée formée en métropole et amenée dans l’océan indien, anglais ont de plus en plus recours aux locaux. Pouvoir régalien, central. Compagnie rend aussi la justice, civile et criminelle. (Belgique actuelle s’appelle au XVIIè pays bas espagnol et XVIIIè pays bas hollandais, grâce à se rattachement à l’Espagne qu’ils ont mis la main sur les techniques des espagnoles). Ce pouvoir sous entend un élément=> une administration sur place à deux échelons : une centrale, généralement en métropole, en France par exemple à Lorient, directeurs choisis par le roi, et des syndics qui vont représenter les actionnaires et surveiller les services et la bonne gestion. Chaque compagnie a un port d’attache. Une flotte pour relier chaque métropole au comptoir, il faut assurer des liaisons régulières, durée de vie des navires s’étend de 4 à 6 voyages. Important car un navire comme ça demande beaucoup de travail (65 navires compagnie française fin XVIIè). Plus les bateaux vont loin plus ils sont gros. Jusqu’en chine ou au Japon => 1200 tonneaux. Généralement flottes partent en groupe 15 à 20 navires par flotte par un mais varie par exemple 1700 flottes en France contenait 33 navires. Une compagnie avec des pouvoirs, un territoire à contrôler, une organisation administrative. Aller prenait environ 4 à 7 mois, le retour 3 à 6 mois. Voyage est d’environ 2ans. Calendrier de départ d’Europe est fixé par la mousson, départ au moment le plus propice pour profiter des vents de la mousson. Progressivement devient un objectif de voyage, flotte de la compagnie qui ne vont pas aller jusqu’en Inde. 3 routes maritimes vont être possibles pour relier l’Inde et la Chine, tout d’abord le passage intérieur, ce que les hollandais vont beaucoup utiliser. Il faut passer par le canal du Mozambique. Ensuite la Grande Route, c’est qu’une fois qu’on a passé le cap d’Espérance on arrive vers l’Australie et on fait route jusqu’à Batavia (Hollandais car leur comptoir principal est là bas) et Route intermédiaire qui permet de remonter directement sur l’Inde. La plupart des navires passe par les Indes pour aller en Chine. Il va y avoir une hiérarchie des places, hiérarchie des comptoirs. Il y a tout d’abord ce que l’on appelle les places de sureté. Places qui sont étendues, fortifiées. Les anglais par exemple c’est Madras en Inde, sur la côte Coromandel. S’installer c’est contrôler le passage, pour la France c’est Pondicherry (Coromandel également). Comptoirs basiques, simples avec des ensembles de bâtiments, peu protégé, petite palissade. Il y a aussi les loges, qui sont de simples entrepôts, c’est ce qu’on installe généralement dans l’arrière pays pour s’approvisionner. Elles sont parfois isolées mais plupart du temps dépendante des comptoirs. 4ème type d’installation : ce sont les escales, qui à la base ne sont pas des comptoirs mais vont finir par le devenir. L’île Maurice devient essentielle pour le café. Puisqu’on s’installe sur un territoire qui ne lui appartient pas. Possibilité de percevoir des impôts, pouvoirs concédés par les autorités royales. Compagnie a le droit de prélever des impôts, d’en créer de nouveau, d’exercer la police et la justice. Canton cas particulier. Canton en Chine est un cas particulier propre à la chine car comptoir reste chinois et toutes les compagnies le côtoie. Chaque compagnie a un magasin à Canton, seule ville où les européens sont tolérés par les chinois pour commercer. Les factoreries européennes forment un bloc compact d’immeuble, chinois isolent les européens. Construit pour être isolé, large boulevard parallèle qui isole. Idée est que les chinois n’ont pas besoin des produits européens. Ils ont une vision qui fait

qu’ils sont le centre du monde et qu’ils n’ont pas besoin de leur commerce. La vision réelle est que les chinois ont besoin d’un port extérieur sinon les provinces mourraient de faim. Le commerce à Canton est uniquement quelques mois dans l’année, ils doivent quitter Canton et rejoindre Macao à la fermeture des ventes. Aucune résidence permanente, on repart quand les navires sont chargés. Il faut retenir que chaque comptoir est relié par une route qui devient propre à chaque pays. Route qui va être propre entre les comptoirs britanniques. Chaque compagnie dispose de troupes. Les français entre 1300 et 1500 soldats français. Nécessité d’avoir des bons matelots et une bonne armée il faut savoir naviguer sur ces mers, l’accès au delta du Gange par exemple est compliqué. Chaque compagnie a besoin des troupes et des officiers, capitaux de départ pour financer les voyages. Il y a un capital fixe qui permettrait de financer des expéditions. Le capital est bloqué pendant trois ans le temps du voyage, risque important et la création des compagnies apparait comme une compensation pour limiter les risques car impose un cadre. Chaque compagnie doit disposer d’un numéraire suffisant. Les produits manufacturés n’intéressent pas les asiatiques sauf l’or et l’argent donc doivent s’approvisionner avant (ils s’approvisionnent en Amérique et reviennent en Espagne, compagnies s’arrête à Cadix, on achète de l’argent américain aux Espagnols et on le ramène en Asie, critique => fuite des capitaux) les hollandais vont trouver comment contrer cela, c’est ce qu’on appelle le « commerce d’Inde en Indes » ils vont réserver chaque île des Moluques à un type d’épices et vont aller en Chine proposer les épices contre les porcelaines ou ramènent du poivre aux indiens etc pour ne plus passer par l’or et l’argent. Le problème est qu’on envoie quand même des marchandises européennes, elles sont peu recherchées donc les navires ne partent jamais à vide mais il y a toujours du lest, les produits ne se vendent pas à bon prix donc on n’accumule pas assez d’argent pour acheter tout ce qu’on peut acheter sur place, on doit donc amener le reste en argent. On envoie des marchandises pour approvisionner les européens des comptoirs, quelques métaux, marchandises, lainages et étoffes, aussi bien français que anglais. Geinseng => très prisé par les chinois, l’or et l’argent également. Il est nécessaire de toujours passer par Cadix. On peut distinguer les produits bruts ou peu transformés comme le café, le thé, les épices, le salpêtre, le fil de coton, soie etc, café moka qui va être supplanter dans les années 1530 par le café bourbon. Thé Bouy représente la moitié des cargaisons, thé noir et thé vert sont peu importés. Cauris => coquillages des Maldives. Puis produits manufacturés comme les porcelaines chinoises (couleur de base bleue et blanche) c’est à la mode donc on en importe de plus en plus, laques chinoises (panneaux de bois travaillés et vernis), étoffes et cotonnades. Produits taxés à l’arrivée en France. Ventes organisées, publicités, rappels de vente, on publie une liste quand un navire arrive avec les produits qui vont être mis à la vente. Pour la première moitié du XVIIIè siècle, pour la France, le commerce a été rentable, entre 7 et 14 millions de livres chaque année. Au XVIIè, 1675 la compagnie française a été fondée pour lutter contre la compagnie anglaise et hollandaise. À cette période français et anglais sont peu présents mais durant cette période la VOC a l’objectif de maintenir sa prédominance car ils ont rapidement surpassé les portugais, mais les français veulent aussi s’imposer en Inde. Durant les guerres européennes, il y a une concurrence, les compagnies s’affrontent entre elles. En 1692 Pondicherry tombe au main des hollandais et 1697 elle est rendue à la France. En 1715 on se rend compte que les français sont en difficulté car c’est la

guerre de succession de l’Espagne, France est en banqueroute, bord de la faillite. Français sont en difficulté et vont marquer un temps d’arrêt dans leur politique impérialiste, il reste sur place, c’est un statut co. Au XVIIIè siècle, c’est différent, il y a un basculement, c’est une période de lutte principalement en Inde entre anglais et français. Il y a un enlisement entre la gestion purement commerciale et de plus en plus les administrateurs sur place vont avoir envi d’annexer plusieurs territoires et passer à une colonisation. L’Inde était contrôle par l’empire Moghol qui va s’affaiblir au XVIIIè à partir des années 1730 siècle et princes locaux vont ne plus être protéger donc vont se tourner vers les compagnies. Dupleix => va lancer la politique d’annexion, coloniale pour éviter la fuite des capitaux, il va mener une politique offensive. On va profiter du repli de l’empire Moghol pour essayer de s’étendre et de coloniser. Ce sont les anglais qui vont mener à leur tour la politique d’expansion avec Robert Clay. À la fin du XVIIIè siècle les taux de profits tendent à diminuer, prix de vente des produits asiatiques en Europe est à la baisse, rapporte moins, les compagnies font moins de profit, il y a une hausse de la concurrence, marché qui est noyé, prix qui diminue. Inclure une question chronologique dans les dissertations....


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