Travail 3 - Décrivez et identifiez le stimulus inconditionnel (SI), le stimulus neutre (SN), PDF

Title Travail 3 - Décrivez et identifiez le stimulus inconditionnel (SI), le stimulus neutre (SN),
Course Initiation à la psychologie
Institution Laurentian University
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Décrivez et identifiez le stimulus inconditionnel (SI), le stimulus neutre (SN), le stimulus conditionnel (SC), la réponse inconditionnelle (RI) et la réponse conditionnelle (RC). (10 points)...


Description

INTRODUCTION A LA PSYCHOLOGIE PSYC 1105 FL12

TRAVAIL 3

TRAVAIL PRÉSENTÉ AU PROFESSEUR CHRISTIAN LAFORGE

UNIVERSITÉ LAURENTIENNE ÉCOLE DE SERVICE SOCIAL 20 JANVIER 2021

Question 1 : Monique a mal aux dents et décide de faire un rendez-vous chez le dentiste. Étant donné le nombre élevé de caries, le dentiste lui donne quatre rendez-vous pour faire les multiples plombages. Suite à ces multiples visites, Monique qui, à son insu, a fait l’objet d’un conditionnement classique devient anxieuse à la simple odeur d’une certaine lotion aprèsrasage. En sentant la lotion après-rasage de son ami Pierre, lotion qui est similaire à celle de son dentiste, Monique éprouve aussitôt de l’anxiété. Appliquez les principes du conditionnement classique au cas de Monique. Décrivez et identifiez le stimulus inconditionnel (SI), le stimulus neutre (SN), le stimulus conditionnel (SC), la réponse inconditionnelle (RI) et la réponse conditionnelle (RC). (10 points) Le conditionnement classique est une forme d’apprentissage par association. Il s’agit de l’association d’un stimulus à un autre à répétition qui finit par provoquer la même réponse que le stimulus initial. Dans le cas de Monique, ses expériences successives du dentiste l’on amener à un conditionnement classique involontaire dont la réponse inconditionnelle est l’anxiété. La réponse inconditionnelle est une réponse réflexe déclenché par un stimulus inconditionnel. Le stimulus inconditionnel étant un stimulus qui déclenche une réponse réflexe sans apprentissage préalable. Pour Monique, le stimulus serait les soins dentaires. Hors le cas de Monique nous montre que l’odeur d’une certaine lotion après-rasage déclenche la réponse inconditionnelle. A la base, la lotion après-rasage de son ami ne devait pas provoqué d’anxiété, c’était un stimulus neutre. C’est-à-dire qu’il ne déclenchait pas de réponse inconditionnelle. Suite aux multiples rendez-vous chez le dentiste, Monique a associé l’odeur de la lotion après-rasage de son dentiste à celle de son ami. Ainsi le stimulus neutre est devenu un stimulus conditionnel. Après que le stimulus neutre a été associé à plusieurs reprise au stimulus inconditionnel, il déclenche la même réponse. Du coup, la réponse inconditionnelle devient une réponse conditionnelle car c’est une réponse apprise déclenché par un stimulus conditionnel qui a été associé à un stimulus inconditionnel après avoir été jumelé à plusieurs reprise. L’anxiété ne serait plus une réponse réflexe mais une réponse apprise. Monique n’est plus seulement anxieuse des soins dentaires mais aussi de ce qui les entoures et qu’elle a associé à ses derniers.

En reprenant le cas de Monique, donnez un exemple de généralisation et de discrimination. (5 points) La généralisation c’est la tendance à donner la réponse conditionnelle en présence de stimulus similaire au stimulus conditionnel initial. Dans le cas de Monique, on a vu que le stimulus conditionnel initial est la lotion après-rasage de son dentiste. Au contact de son ami qui porte une lotion similaire au dentiste de Monique, celle-ci donne la réponse conditionnelle qui est l’anxiété. Ayant une valeur adaptative, le principe de généralisation peut s’étendre à toutes les lotions similaires. Ainsi plus l’odeur de l’après-rasage est proche de celui de son dentiste plus la réponse conditionnelle est intense. A contrario, plus l’odeur est éloignée de l’original plus la réponse est faible voir inexistante. C’est le principe de discrimination. Dans le conditionnement classique, la discrimination est la capacité apprise de faire la distinction entre le stimulus conditionnel initial et des stimulus similaires pour ne donner la réponse conditionnelle qu’en présence du premier. Dans le cas de Monique, le processus est

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inconscient et la discrimination aussi. Les odeurs d’après-rasage qui ne lui rappelle pas celle de son dentiste ne provoquerons pas de réponse conditionnelle.

Question 2 : Décrivez le conditionnement opérant (4 points) et donnez un exemple pour chacun des types de renforcement et des programmes de renforcement suivants (11 points) : Le conditionnement opérant est un type d’apprentissage associatif où la fréquence d’un comportement volontaire est déterminée par sa conséquence. C’est-à-dire que l’individu apprend qu’en agissant de telle manière, il recevra une récompense. Le comportement est volontaire. Edward Lee Thorndike à remarquer que l’apprentissage peut se faire par essais et erreur. La personne fait des essais et apprend de ses erreurs pour atteindre son but, c’est la loi de l’effet. Selon Burrhus F. Skinner, la méthode de conditionnement opérant est simple. Il suffirait de suivre 5 étapes qui sont de déterminer le comportement à étudier, définir le niveau de base du comportement en déterminant quand et combien de fois se présente le comportement, choisir une récompense qui servira à renforcer le comportement, donner le renforçateur de façon à ce que la fréquence du comportement augmente et cesser de donner le renforçateur puis évaluer si le comportement obtenu est maintenu. Le façonnement est également une méthode de conditionnement opérant. Il s’agit de récompenser tout effort qui se rapproche du comportement désiré. Le renforcement est un principe clé du conditionnement opérant et toujours agréable. C’est un processus de conditionnement qui augmente la probabilité qu’un comportement se répète. Il y des renforcements différents : -

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Le renforcement positif : renforcement au cours duquel le comportement est suivi de l’ajout d’un stimulus agréable. Par exemple : l’enfant qui obtient une peluche après avoir attrapé « la queue de Mickey » pendant le tour de manège. Le renforcement négatif : renforcement au cours duquel le comportement est suivi du retrait d’un stimulus désagréable. Par exemple : le chat qui arrête de miauler après avoir eu à manger. Le renforcement primaire : se produit par un renforçateur qui comble un besoin physique vital et qui ne dépend pas de l’apprentissage. Par exemple : boire de l’eau lorsque l’on est déshydraté. Le renforcement secondaire : se produit lorsqu’un stimulus neutre devient un renforçateur appris par associations répétées à d’autres renforçateurs. Par exemple : le rire d’un adulte, l’enfant en bas âge s’amuse à danser et comprend que ça fait rire ses parents alors il continue de faire le pitre. Programme de renforcement continu : type de renforcement où chaque réponse correcte ou désirée est suivie d’un renforçateur. C’est la procédure la plus efficace pour conditionner une nouvelle réponse. Par exemple : mon chat obtient une récompense à chaque fois qu’il prend son traitement. Programme de renforcement intermittent : type de renforcement où la réponse correcte ou désiré est tantôt suivie d’un renforçateur tantôt non. C’est la procédure la plus efficace pour maintenir une réponse apprise. Il y 4 types de programmes : - le programme à ratio fixe : renforçateur donné après un nombre de réponse fixe. Par exemple : un enfant recevra une récompense toute les 4 bonnes notes scolaire. 3

- le programme à ratio variable : renforçateur donné après un nombre de réponses variable, qui tourne autour d’une moyenne. Par exemple : les jeux d’application pour téléphone portable, comme candy crush saga, sont programmé pour donner un nombre de réponse variable selon les niveaux mais dont la moyenne reste la même. - le programme à intervalle fixe : renforçateur donné après une période de temps fixe. Par exemple : un salarié est payé tous les 25 du mois et vérifie sont compte en banque tous les 25 du mois qu’il a bien reçu le virement et surtout combien. - le programme à intervalle variable : renforçateur donné après une période de temps variable, qui tourne autour d’une moyenne. Par exemple : une personne alcoolique en période de sevrage doit faire un test d’alcoolémie une fois par semaine mais le jour ou l’heure ne sont pas communiqués. La punition est un évènement ou une intervention qui diminue la probabilité qu’un comportement donné se répète et c’est toujours désagréable : -

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La punition positive : le comportement est suivi de l’ajout d’un stimulus désagréable. Par exemple : un adolescent fait « l’école buissonnière » et devra faire toutes les corvées de la maison pendant une deux semaines. La punition négative : le comportement est suivi du retrait d’un stimulus agréable. Par exemple : un ministre perd son emploi pour être parti à l’étranger pendant la période de covid.

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