Le Japon et le commerce international PDF

Title Le Japon et le commerce international
Author Danis GOULAMHOUSSEN
Course Economie Japonaise
Institution EDHEC Business School
Pages 6
File Size 173.9 KB
File Type PDF
Total Downloads 78
Total Views 140

Summary

Download Le Japon et le commerce international PDF


Description

Le Japon et le commerce international. Le Japon a pendant longtemps été absent du commerce international. Mais depuis l’ère Meiji qui débute en 1868 marquant la fin du féodalisme, les dirigeants japonais expriment l’envie de ratraper leur retard sur les occidentaux. Dans un pays ruiné suite à la capitulation en août 1945, l'État planifie la reconstruction, structure le tissu industriel et encourage l'épargne et l'éducation de masse . Le modèle de développement socio-économique se révèle pertinent pour faire du Japon une grande puissance industrielle, commerciale et financière. Depuis la fin de la IIWW et ce jusqu’au premier choc pétrolier, l’économie japonaise est très tournée vers l’intérieur du pays. Ce n’est qu’à partir du milieu de années 70 que le commerce japonais s’ouvre vers l’extérieur avec des taux d’exportations et d’excédants commerciaux qui en contrarieront plus d’un. Devenu deuxième puissance économique mondiale au début des années 1990, le Japon entre dans une phase de croissance faible. Cette dernière met au jour des fragilités financières, révélatrices de déséquilibres sectoriels et de difficultés d'adaptation de l'économie au nouveau contexte de la mondialisation.

Comment le Japon s’est-il ouvert sur le commerce extérieur et quelles conséquences a eu cette ouverture sur l’économie mondiale? I.

L’ouverture du Japon au commerce extérieur à partir du milieu des années 1970.

1) Sur quoi repose l’économie japonaise ? Avant. Jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la croissance économique japonaise a reposé sur la demande intérieure. Vrai : développement de la consommation des ménages, investissement des entreprises, augmentation des dépenses publiques et des dépenses d’armement. Le montant des importations est tellement élevé que même le doublement des exportations ne permet pas de dégager des excédents de la balance commerciale. Les marchés asiatiques sont accaparés par les puissances coloniales occidentales et le montant des importations nécessaires à la Révolution Meiji est redoutablement élever. Les exportations ne permettent pas de dégager d’excédants de la balance commerciale japonaise. Ce ne sont donc pas les exportatison japonaisie qui vont tirer la croissance économique japonaise. Les exportations vont jouer un rôle à partir du premier choc pétrolier. Le role des dépenses militaires publiques et privés, d’armement et d’investissement dans les 30’ et 1970.

en 1955, le Japon entre dans une phase de croissance rapide jusqu’en 1973 (1 er choc pétrolier). Rythme annuel de progression du PIB dépasse 9%. (2,5 fois celui des USA) Il y a une volonté de rattraper l’Occident sur le plan économique. C’est tard (10 ans pour retrouver le niveau de production d’avant guerre) En 1955  croissance rapide qui durera jusqu’au premier choc pétrolier.

Jusqu’au premier choc pétrolier, c’est la consommation des ménages et l’investissement des entreprises qui ont tiré, vigoureusement, la croissance économique japonaise. Vrai : la progression industrielle augmente de 13 p. 100 par an entre 1960 et 1973.Rôle interne moteur de la croissance. Ce n’est pas l’ouverture économique qui permet de justifier la croissance économique japonaise. A l’inverse de la chine (porté par les exportations et moteur interne insuffisant)

Maintenant. Au moment du premier choc pétrolier de 1973, le Japon ne comptait pas encore au nombre des grands pays exportateurs. Vrai :Le Japon ne contribue qu’à 6% des exportations mondiales. La différnecce avec le modèle chinois de 1980. 1. De 1974 à 1983, la croissance japonaise a été essentiellement tirée par les exportations. Vrai : La brutale hausse de la facture pétrolière le pousse à accroître rapidement ses parts de marché mondiales, notamment dans les secteurs de l'automobile, du matériel de télécommunication ou de l'optique, de la photographie, les ventes d'acier et d'électronique grand public continuant d'occuper une place importante. Pendant dix années (1974-1983), à l'exception de 1978-1979, le dynamisme de la croissance nippone s'appuie sur la demande extérieure. Rupture de tendance. Moteur de croissance extérieur. L’appareil industriel de plus en plus puissant, produisait a grand échelle et parvenait ainsi à abaisser ses coûts de production mais du coup le marché intérieur devenait top étroit pour absorber cette production et les marchés extérieur devanaient accessible puisque les couts de production japonais avaient extrêmement baissés. Grace à la concentration et en particulier à la production de masse. 1. La montée en puissance du solde commercial japonais date de 1975. vrai Dès 1975, le solde commercial japonais monte en puissance, grâce à l'augmentation rapide des exportations qui s'accompagne du maintien des importations à un faible niveau. Premier choc pétrolier : apuse dans l’investissement des entreprises (10 ans) et modération salariale après le 2° choc pétrolier qui permet également de coprendre la relative stagnation des importations. Et egalement le fait que la dépense publiques reste contenue (elle n’augmente grnadement qu’en 1990)

2) Pour quels raisons le commerce japonais s’est il ouvert à ce moment là ? La part de l'industrie lourde et chimique passe de 44 p. 100 à 66 p. 100 de la production industrielle entre 1955 et 1970, tandis que celle des industries agroalimentaire et textile décline. Des productions nouvelles (postes de radio, téléviseurs noir et blanc, réfrigérateurs, etc.) démarrent. L'appareil industriel, de plus en plus puissant, rend possible la production de masse et, donc, l'abaissement des coûts. Le marché intérieur devient trop étroit et les exportations progressent. Conséquence du 1° choc pétrolier. De 1975 à 1983. De 1974 à 1983, la croissance japonaise s'appuie sur la demande extérieure. La demande intérieur progresse peu car les entreprises font une pause dans l'effort d'investissement. De plus, la consommation est bridée par la politique de modération salariale. A partir des années 1980, les conflits commerciaux liés aux excédents commerciaux du Japon avec presque tous ses partenaires et la contraction de l'économie mondiale (augmentation des prix des matières premières) contraignent l'offre nippone de se recentrer sur le marché domestique rendu attractif par l'augmentation des salaires réels des ménages. C'est ainsi qu'à partir de 1984 que l'investissement des entreprises redémarre Les produits exportés. Les raisons manegariales. Les zaibatsus, poids à l’internatioanl  role du MITI. L’interventon de l’Etat modéré sur le plan direct mais oriente les décisions. Le MITI séléectionne les secteurs a dvper en priorité et canalyse les ressource indispensebale. Organise les opérations de fusion et d’acquisition dans le but de faire émerger des oligopoles suffisamment puissants pour affronter la compétition mondiale. Le MITI met également en plca des barrières douanières pour protéger ses industries naissantes de la concurrence extérieur. Anectode sur la pub en chine en 1978.

II.

Les conséquences de cette ouverture.

1) Une augmentation des excédants commerciaux, gros handicap pour les puissances déjà en place. USA, France, RFA Uk ; LES ACCORDS PLAZA. Dès 1975, le Japon accumule de plus en plus d’excédents commerciaux grâce à une forte augmentation des exportations et des importations qui restent faibles. Cet excédent budgétaire qui s’accroit permet de soutenir la croissance car la demande intérieur connait une faible progression. Au début des années 80, Le Japon enregistre encore des excédents commerciaux en hausse. Cette situation entraine des conflits commerciaux de plus en plus violents notamment avec les EU et l’Europe. Avec l’augmentation du prix des matières premières l’économie mondiale se rétracte ainsi l’offre se concentre sur le marché intérieur qui de vient plus attractif grâce à une augmentation des salaires. Mais la puissance de ses excédents commerciaux lui permet d’être la première puissance

créditrice mondiale et la bourse de Tokyo détrône celle de New-York en termes de volume de transactions. Lorsqu’en 1991, le Japon entre dans une récession ses excédents commerciaux lui permettent de limiter les effets de cette baisse. A partir de 1984 l’investissement redémarre, mais l’économie japonaise est ébranlée par la brutale appréciation par rapport au dollar (+56% en 11 mois entre septembre 1985 et août 1986). Cette hausse fait suite aux accords du Plaza (en septembre 1985) signés dans le but de s'entendre sur des politique communes de stabilisation des taux de change et de faire progresser le libre-échange. La violence de ce nouveau choc se traduit par la contraction du PIB au premier trimestre de 1986, la chute du profit des entreprises et la montée du taux de chômage (2,8% en 1986). 2 économies mondiales 8 banques japonaises parmis les 10 premieres. Après avoir consolider leur puissance industrile puis commerciale après le premier choc pétrolier, le Japon construit sa puissance financière. Devenu une puissance industrielle et commerciale majeure au cours des années 1970 et du début des années 1980, le Japon va affirmer sa suprématie financière 1. Au début des années 1990, le Japon est devenu la 2e puissance économique mondiale. Vrai : de novembre 1986 à juillet 1991 l’économie Japonaise connait une expansion continue. En 1987 la bourse de Tokyo est la 1ere place financière mondiale en volume de transactions . En 1989 sur les 10 premières banques mondiales, 8 sont japonaise. Sa puissance provient des excédents commerciaux accumulés depuis 1970 et de l’effet de richesse lié à l’appréciation du Yen par rapport au dollar en 1985 2) Délocalisations à partir de 1975. Les japonais prennent en compte le rapport qualité/prix et ne se cantonne plus acheter made in Japan. Pourquoi ? À partir de la seconde moitié des années 1970, les conflits liés aux excédents récurrents de la balance commerciale ont poussé les industriels nippons à se lancer dans l'aventure de la production à l'étranger. La hausse du yen de 1985 a, également, rendu très attractifs les coûts de production de nombreux pays, notamment asiatiques. Conséquences : De ce fait, la part de production effectuée à l'étranger bondit de 3 p. 100 en 1985 à 6 p. 100 en 1991, puis à 14 p. 100 en 1999. Des secteurs, longtemps fers de lance des exportations, comme l'électronique grand public ou l'automobile, sont délocalisés massivement (72 p. 100 de la production de téléviseurs couleurs est effectuée à l'étranger en 1993 et 31 p. 100 de celle des automobiles en 1994). Les producteurs de l'archipel voient ainsi leurs débouchés se réduire à la fois sur les marchés extérieurs et sur le marché intérieur, la production des usines délocalisées se substituant partiellement à celle des usines domestiques. De surcroît, durant les années 1990, la nature de la consommation se modifie sous l'influence de la crise économique et de l'ouverture des réseaux de distribution.

Traditionnellement, les consommateurs japonais achetaient à des prix élevés des produits de marque made in Japan, mais, à partir du début des années 1990, ils se mettent à privilégier le rapport qualité/prix

3) La décénies perdues de 1990. Les causes Après cinquante-six mois d'expansion continue (novembre 1986-juillet 1991), l'économie japonaise entre dans une phase de récession jusqu'à la fin de l'année 1993. Un à un, les moteurs internes de la croissance tombent en panne. déflation Les facteurs conjoncturels défavorables à la croissance économique de 1995 sont de plusieurs ordres. Tout d’abord, au niveau environnemental, le tremblement de terre de Kobe stoppe l’élan de l’économie japonaise qui paraissait avoir absorbé en partie la forte contraction des actifs boursiers et immobiliers du début des années 90. Ce tremblement de terre a eu comme conséquence, la destruction physique d’environ 2% du PIB, et provoqua un effet dépressif sur la consommation des ménages, ceci accompagné de l’attentat terroriste au gaz sarin perprété par la secte Aum dans le métro de Tokyo qui aggrava l’effet sur la consommation des ménages. Enfin, au niveau monétaire, la forte hausse du yen de février à août 1995 s’ajoute à ses autres facteurs conjoncturels en laminant le profit des entreprises et infléchit leur politique d’investissement qui est l’une des sources principales de la croissance japonaise avec la consommation des ménages.

Répercutions. Entre 1992 et 2000, 12 plans ont été lancés, pour un montant total supérieur à 1 000 milliards d'euros. L'argent a financé d'importants travaux publics, aidé les entreprises, soutenu l'emploi, favorisé l'innovation et limité les difficultés du secteur financier.

la croissance du P.I.B. dépasse à peine 1 p. 100 sur l'ensemble de la décennie de 1990. Contre 3% dans les années 80 Une nouvelle phase de croissance a commencé en 2002. Elle s'est appuyée sur les investissements des firmes, les revenus du capital, la reprise mondiale et les réformes néolibérales du premier ministre Junichiro Koizumi. Elle a permis aux sociétés d'enregistrer des résultats parfois spectaculaires, mais n'a pas empêché la précarité et les inégalités de croître, et la dette publique n'a pas diminué.

Conlusion La levée partielle du contrôle des changes en 1980 , qui marque le coup d'envoi de l'ouverture, non seulement déstabilise le système financier, centré sur la pratique de l'intermédiation bancaire, mais remet aussi en question le rôle de l'État et de l'épargne. De surcroît, l'accélération du progrès technologique, particulièrement dans le domaine de l'information et des communications, se double d'une intensification de la concurrence mondiale avec l'émergence des

nouveaux acteurs, notamment en Asie. Le Japon voit la compétitivité de nombre de ses firmes mise à mal. Ces dernières sont pénalisées par les hauts niveaux des salaires, le personnel surnuméraire, les capacités productives de plus en plus excédentaires alors que la croissance plonge. La diffusion d'Internet accélère la marche des affaires internationales et handicape les firmes nippones qui vivent encore au rythme du long processus de décision par consensus....


Similar Free PDFs