Title | Vieillissement normal et pathologique |
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Author | Romane Delaleu |
Course | Psychologie Cognitive |
Institution | Université Catholique de Lyon |
Pages | 3 |
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Cours de psychologie cognitive - Licence de psychologie...
Vieillissement normal et pathologique Psychologie cognitive (CM)
VIEILLISSEMENT NORMAL ET PATHOLOGIQUE SYSTÈMES MNÉSIQUES ATTEINTS ET PRÉSERVÉS Questions quant à la mémoire de travail : Diminution de la capacité de la mémoire de travail avec l’âge ? La diminution de l’empan moyen est d’environ 10%. Les stratégies de mémorisation sont-elles idem que celles des jeunes ?
Fréquence plus faible d’utilisation de la stratégie de « chunking »
Condition 1 : chunking faible « PBSKOJURMGA » Condition 2 : chunking fort « TOIMOILUILA » Résultat 1 : performance en chunking fort > performance en chunking faible Résultat 2 : différences chunking faible et fort plus importantes chez les jeunes que chez les personnes âgées
Les stratégies de rappel de l’information de la mémoire de travail sont-elles idem que celles jeunes ?
Effet récence préservé avec l’âge : même résultat au paradigme de Sternberg pour jeunes et âgés
Diminution de la capacité à manipuler l’information Difficulté à réaliser certaines tâches verbales et visuospatiales surtout quand il y a des tâches interférentes Ralentissement dans la réalisation des tâches Implication principale de l’administrateur central
Conclusion :
Capacité mémoire à court terme réduite Stratégies de mémorisation en mémoire à court terme différentes Stratégies de rappel en mémoire à court terme idem aux jeunes Manipulation de la mémoire de travail difficile
Mémoire à long terme implicite : Moins affectée par l’âge que la mémoire à long terme explicite
Effet amorçage (amorçage en ligne) idem pour les jeunes et les âgés Amorçage par phases intactes Mémoire procédurale relativement intacte
Mémoire à long terme explicite sémantique : Maintien avec l’âge bien que pas totalement épargnée Mémoire à long terme explicite épisodique : La plus touchée par l’âge
Problèmes issus : 1
Vieillissement normal et pathologique Psychologie cognitive (CM)
Déficit encodage Déficit de stockage Déficit de récupération
Pour répondre : comparaison performances rappel libre, rappel indicé, reconnaissance
Rappel libre/Reconnaissance : élimination de l’hypothèse du déficit de stockage Reconnaissance chez les jeunes/Reconnaissance chez les âgés : validation de l’hypothèse de déficit d’encodage Rappel libre/Rappel indicé : validation de l’hypothèse de déficit de récupération
Ces déficits d’encodage et de récupération se voient par imagerie cérébrale. Mémoire de la source (mémoire du contexte) : Déficit chez les âgés qui retiennent les faits mais pas le contexte (moment et modalité de présentation) Exemple avec Schacter et al. (1991) Présentation par un homme ou une femme d’informations à mémoriser (Exemple : « le père de Bob est pompier »)
Conséquence 1 : vulnérabilité aux souvenirs illusoires Conséquence 2 : réduction du nombre de souvenirs flashs (flashbulb memory)
EXPLICATIONS PSYCHOLOGIQUES DES ATTEINTES MNÉSIQUES LIÉES À L’ÂGE Ralentissement de la vitesse de traitement :
Théorie du ralentissement cognitif de Salthouse (1996) Les problèmes en mémoire seraient le reflet d’une diminution de la vitesse de traitement
Réduction des ressources attentionnelles :
Diminution de l’attention Difficulté à élaborer des stratégies Manifestation : diminution flux sanguin dans les régions cérébrales impliquées dans les mécanismes attentionnel nécessaires à l’encodage et la récupération
Mode de traitement de l’information :
Processus automatiques : épargnés par l’âge Processus contrôlés : affectés par l’âge
Processus d’inhibition : 2 rôles de l’inhibition :
Entrée en mémoire de travail de certaines informations pertinentes Suppression de l’activation des informations non pertinentes
Avec l’âge : diminution de l’efficience de ces processus
EXPLICATIONS DES ATTEINTES MNÉSIQUES LIÉES À L’ÂGE SELON LE VERSANT DE LA NEUROBIOLOGIE 2
Vieillissement normal et pathologique Psychologie cognitive (CM)
On ne peut pas expliquer les atteintes mnésiques par :
Une perte neuronale massive dans le cortex âgé car cette atrophie cérébrale est homogène avec un élargissement sillons Altérations microscopiques (plaques séniles et dégénérescence neurofibrillaire) car elles sont homogènes dans le cerveau Atteinte de l’hippocampe uniquement car il est peu impliqué dans le vieillissement
On peut l’expliquer par :
Diminution des capacités sensorielles (acuité visuelle et auditive) Atteintes des lobes frontaux
Lobes frontaux :
Structures les plus sensibles au vieillissement Atrophie plus importante Activation frontale différente lors des processus d’encodage et récupération dans le vieillissement
Encodage -
Région frontale droite Région frontale gauche
+ -
Récupération + +
-- Activation chez les jeunes -- Activation chez les âgés
Lobes frontaux et mémoire de la source : profil idem des âgés avec les patients frontaux Lobes frontaux et mémoire implicite : indépendante de ces structures car indépendante des processus attentionnels et stratégiques Lobes frontaux et mémoire de travail : dépendant de ces structures, corrélation entre le déclin de la mémoire de travail et la diminution des récepteurs à dopamine dans les lobes frontaux chez le singe et l’homme. Structures cérébrales atteintes avec l’âge selon un gradient antéro-postérieur
Importante hétérogénéité au niveau des changements cognitifs :
Entre les différents systèmes de mémoire Au sein d’un même système Entre les individus
Systèmes les plus touchés :
Mémoire de travail Mémoire épisodique
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