4. La théorie critique et les approches radicales. Constructivisme, postmodernisme, féminisme PDF

Title 4. La théorie critique et les approches radicales. Constructivisme, postmodernisme, féminisme
Course Relations internationales
Institution Université de Montréal
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Résumé des notes du chapitre 4 - Professeur: Dominique Caouette...


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La théorie critique et les approches radicales : constructivisme, postmodernisme, féminisme

1. Des théories générales aux théories critiques et constructivistes 1.1. Caractéristiques des théories générales (classiques et néoclassiques) en relations internationales Malgré leurs divergences, l'ensemble des théories classiques et néoclassiques partage des éléments communs. Les auteurs ont tous une vision moderniste de la science héritée des Lumières au XVIIIe siècle, qui se traduit par : 1) la croyance à l'existence d'une réalité objective et à des lois intrinsèques dérivées de la nature ou de l'histoire; 2) une conception des acteurs comme rationnels, dont l'objectif est de défendre leurs intérêts particuliers; 3) le rôle de la science : la découverte de lois universelles qui expliquent les comportements des acteurs ou des systèmes (de manière inductive ou déductive); et 4) le progrès inéluctable de la science : la connaissance permet l'amélioration vers un idéal. (Éthier, pp. 58-59)

1.2. L’émergence des perspectives critiques postpositivistes Désenchantement par rapport aux théories néomarxistes Après avoir connu un certain succès durant les années 1960 et 1970, le néomarxisme perdra quelque peu de sa crédibilité, avant même la chute du mur de Berlin, pour des raisons politiques et économiques : 1) « l'unité du Tiers Monde face au centre a cédé la place à une multiplication de conflits »; et 2) « les seules sociétés périphériques qui soient sorties du sous-développement ne sont pas celles qui ont rompu avec le centre, mais celles qui se sont résolument branchées sur le marché mondial capitaliste » (Battistella, p. 275). Questionnement métathéoriques

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« Longtemps restées à l'abri de tout "moment critique", du fait de la spécificité de leur objet d'étude et de leur stratégie de recherche, les relations internationales finissent en effet par être rattrapées à partir des années 1980 par les questionnements métathéoriques omniprésents dans les autres sciences sociales, et dus au scepticisme croissant envers le postulat cartésien de la capacité humaine à décrire objectivement et à contrôler efficacement ce qui existe. » (Battistella, p. 278) Émergence du quatrième débat inter-paradigmatique : rationalisme c. réflexivisme « Ce que l'on peut qualifier de quatrième débat est en fait une réflexion épistémologique sur la nature du savoir à produire en relations internationales ainsi que sur l'objectivité du chercheur. Ainsi, le débat se divise en deux axes principaux : le premier est le rapprochement entre néoréalisme et néolibéralisme (...) pour former ce qu'on appellera le paradigme rationaliste. Le second axe est celui de la radicalisation du débat entre les tenants du rationalisme face au réflexivisme (constructivisme, théories critiques, postmodernisme, féminisme, etc.). Rationalistes et réflectivistes s'opposent notamment sur le statut ontologique de l'État-nation, sur le caractère donné de l'intérêt national ou de la structure anarchique du système international. » (Macleod et coll., pp. 388-389)

Thèses communes des approches critiques Remise en question du consensus positiviste de la démarche scientifique Ce consensus veut qu'il existe une unité « de la méthode scientifique en sciences sociales et en sciences naturelles, la distinction entre les faits et les valeurs, l'existence de régularités causales au sein du monde social susceptibles d'être découvertes par la recherche scientifique, la possibilité de vérifier empiriquement la validité des explications données de ces régularités » (Battistella, p. 280). Les théories critiques rejettent la prétention du positivisme à l'objectivité et à la neutralité ainsi qu'à la séparation du sujet et de l'objet de la recherche; elles refusent de se limiter à l'ordonnance de faits autour de propositions théoriques : les théories critiques sont donc « post-positivistes ». (Battistella, pp. 280-281) Comme l'explique Marc Neufeld dans The Restructuring of International Relations Theory (1995), une théorie critique se doit d'être « (i) consciemment réflexive, (ii) intentionnellement interprétative et (iii) explicitement critique de l'ordre global actuel » (Neufeld, p. 124, cité dans Battistella, p. 280). Pour les post-positivistes, « il n'est pas possible de concevoir le monde comme un ensemble de faits déjà donnés qui attendent d'être découverts grâce à la méthode scientifique ». Étant donné l'importance du contexte social sur la perception de ces faits par le chercheur, toute théorie est conditionnée par des données exogènes, soit métathéoriques, c'est-à-dire des facteurs extérieurs à l'objet d'étude. (Battistella, pp. 281282)

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Ces données exogènes (ou métathéoriques) sont :     

le contexte personnel, psychologique, politique, social, historique et économique dans lequel se trouve le chercheur; la signification culturelle et socio-historique des faits pour le chercheur, qui donnent un sens aux concepts utilisés; le rôle des pratiques cognitives reconnues d'une discipline; les luttes et débats qui existent entre les analystes; les raisons et intérêts politiques sous-jacents à l'analyse : « les motivations politiques extrascientifiques – souvent inconscientes – qui sous-tendent une recherche, guidée par le souci soit d'expliquer le monde pour mieux le contrôler, soit de l'interpréter pour mieux y communiquer, soit de la démystifier pour mieux le changer » (Battistella, p. 283).

Les post-positivistes ont comme caractéristique le partage de quatre orientations intellectuelles fondamentales, selon Christian Reus-Smit et Duncan Snidal : 1. « Épistémologiquement, [ils] remettent en cause les approches positivistes de la connaissance, et critiquent les tentatives de formuler des énoncés objectifs et empiriquement vérifiables sur le monde naturel et social. » 2. « Méthodologiquement, ils rejettent l'hégémonie d'une seule méthode scientifique, et plaident en faveur d'une pluralité de méthodes, de même qu'ils privilégient les stratégies interprétatives. » 3. « Ontologiquement, ils défient les conceptions rationalistes de la nature et des actions humaines, soulignant tout au contraire la construction sociale des identités des acteurs, ainsi que l'importance de l'identité dans la constitution des intérêts et des actions. » 4. « Normativement, ils condamnent la théorisation axiologiquement neutre dont ils nient jusqu'à la possibilité même, tant ils en appellent au développement de théories explicitement désireuses de dévoiler et de dissoudre les structures de domination. » (dans Battistella, pp. 315-316) Avec ce point de départ post-positiviste, nous illustrerons maintenant cette démarche en examinant quatre courants critiques : la théorie critique, le constructivisme, le poststructuralisme (postmodernisme) et le féminisme.

2. La théorie critique 2.1. L’héritage de Gramsci

Antonio Gramsci (1891-1937) :

4 Antonio Gramsci est un idéologue et dirigeant du Parti communiste italien durant l'entre-deuxguerres. Il adapte les idées de Marx. Emprisonné en 1926 après que le Parti communiste italien eut été interdit par Mussolini, Gramsci rédige en prison de nombreux textes sur sa vision de la société italienne, malgré la censure. Les conditions dans lesquelles il se trouve expliquent probablement pourquoi son œuvre est généralement assez difficile à interpréter, mais elle a néanmoins donné lieu à de nombreuses réinterprétations par le courant néogramscien, notamment en théorie des relations internationales.

Gramsci postule que « la bourgeoisie impose son hégémonie, par son emprise sur l'ensemble des institutions étatiques, notamment les institutions culturelles productrices d'idées et de valeurs » (Éthier, p. 57).

2.2.

Adaptation de la théorie gramscienne

Sa principale contribution permet de comprendre le rôle et l'influence de l'hégémonie culturelle et idéologique. Comme l'explique Éthier, les tenants de la théorie critique avancent que l'hégémonie des États les plus puissants « repose non seulement sur la puissance économique, financière, politique et militaire de leurs classes dirigeantes, mais sur la capacité de ces dernières d'imposer leurs conceptions idéologiques, leurs normes et leurs valeurs culturelles aux classes subordonnées et aux institutions ». La dimension idéologique et culturelle constitue un « déterminant décisif de la hiérarchisation du pouvoir au sein du système international » (Éthier, p. 57-58). Rôle de contestation des mouvements sociaux Selon cette perspective, les mouvements sociaux jouent un rôle déterminant, car ils « s'organisent sur une base transnationale » et « contestent la dynamique du marché capitaliste et l'idéologie des grandes puissances et des organisations internationales ». Ainsi, ils sont à même de jouer un rôle important « dans la redéfinition des rapports de force au sein et entre les nations » (Éthier, p. 58). Remise au programme de l'idéologie comme facteur explicatif de l'orientation de la politique internationale. Ainsi, on met en lumière la prépondérance idéologique et culturelle des symboles et valeurs issus de l'OCDE (au premier chef, les États-Unis) qui façonnent les modes de vie et menacent d'entretenir une forme d'uniformisation du monde contemporain dans le contexte de l'accélération de la mondialisation. (Ibid.) Limites

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D'un côté, la théorie critique se rapproche de l'historicisme idéaliste et, de l'autre, il existe un certain flou conceptuel où l'on retrouve « des cadres d'analyse hétérogènes, versant occasionnellement dans une forme de relativisme d'inspiration postmoderniste » (ibid.).

2.3. Robert W. Cox (1926- ) : l’importance de l’ordre hégémonique Robert Cox est un penseur canadien qui propose une critique néomarxiste de Theory of International Relations de Kenneth Waltz. Dans Social Forces, States and World Order (1981), il écrit que « ...toute théorie est située à la fois dans le temps et dans l'espace, avec pour conséquence non seulement qu'il n'y a pas de théorie en soi, guidée par la seule recherche de la vérité scientifique, mais aussi et surtout qu'« une théorie est toujours pour quelqu'un et quelque chose » (Cox, 1981, p. 128 dans Baylis, Smith et Owens, p. 148)

Rejet du néoréalisme structurel comme ayant pour fonction la résolution de problème : Pour Cox, la théorie proposée par Waltz est tout sauf objective. Il s'agit d'une théorie dite problem-solving « qui se propose d'être un simple guide aux problèmes à résoudre dans la perspective qui est la sienne et dont le but est de "faire fonctionner sans heurts ces relations et institutions" en s'occupant avec succès de certaines sources de désordre ». Or l'œuvre de Waltz est en fait représentative d'une « science au service de la gestion du système international par les grandes puissances » (Battistella, p. 284). Une théorie critique, selon Cox, est réflexive; c'est dire qu'elle remet en question la production théorique elle-même, la distinction entre faits et valeurs chez le théoricien et « ne considère pas comme allant de soi les institutions et les relations sociales de pouvoir, mais les remet en question en s'intéressant aux origines et en se demandant si et comment elles pourraient entrer en changement » (Battistella, p. 284). Application du concept d'hégémonie héritée de Gramsci : hégémonie dans le sens d'un ordre fondé sur une domination non ressentie comme telle par ceux qui la subissent. Ainsi, l'anarchie apparente du système international cache en fait un ordre hégémonique, en raison de la capacité d'un État – en l'occurrence les États-Unis, de nos jours – de proposer et de protéger un ordre mondial universel selon sa conception, mais compatible avec les intérêts des autres États. (Battistella, pp. 298-299; Baylis, Smith et Owens, pp. 148-150) L'ordre hégémonique se manifeste par des « normes légitimées par les organisations internationales qui ne sont elles-mêmes que le produit de l'ordre existant » (Battistella, p. 298). Notion de bloc historique : « Concept néogramscien. Au niveau international, il s'agit d'une coalition d'États, de forces sociales, de classes et d'organisations transnationales qui

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articulent, orientent et bénéficient de la hiérarchisation des structures de pouvoir au sein d'un ordre mondial. Un bloc historique est dit hégémonique s'il repose en partie sur la force, mais aussi sur la formation d'un vaste consensus traversant la société civile nationale, et internationale et sur un leadership de la puissance hégémonique. » (Macleod & O'Meara, p.228) cf. 'hégémonie', 'bipolarité'. Cet ordre hégémonique n'est pas seulement étatique, mais il est également en fait « fondé sur les capacités de la société civile de cet État à opérer à l'échelle mondiale (...), en diffusant ses "institutions sociales et économiques, sa culture et sa technologie" comme autant de "modèles à l'étranger" » (Battistella, pp. 298-299). En cela, il est possible de considérer cette domination hégémonique comme étant la résultante d'un bloc historique particulier. Bâtir un projet contre-hégémonique d'émancipation : Cox propose qu'à travers les mouvements de résistance, il est possible de dé-constituer l'ordre dominant et de créer une nouvelle réalité, un nouveau bloc historique « composé des marginaux dans les pays du centre et des nouvelles classes ouvrières générées par l'internationalisation du mode de production capitaliste » (Battistella, p. 299).

2.4. Andrew Linklater : bâtir une communauté communicationnelle

Cet auteur présente des travaux ayant l'objectif de préserver les avancées des perspectives kantienne et marxiste « tout en effaçant leurs faiblesses profondes ». Linklater se propose, dans la lignée des travaux de Jürgen Habermas, de transformer la communauté politique qui fonctionne jusqu'à aujourd'hui sur l'inclusion des citoyens et l'exclusion des étrangers par la création d'une communauté communicationnelle fondée sur le dialogue entre individus « rationnels et guidés par une visée d'entente » qui serait « susceptible tout à la fois de promouvoir les droits universels de tous, de respecter les droits à la différence pour chacun, de réduire les inégalités matérielles, et ce, aussi bien au niveau national qu'au niveau cosmopolite » (Battistella, pp. 300-301). Jürgen Habermas (1929-...) est le principal représentant de l'école de Francfort et considère qu'il est possible d'atteindre la raison, ou l'atteinte d'une morale basée sur des principes universels entre les individus, par l'établissement d'un dialogue de la morale caractérisé par l'expression de parole libre et absolue des individus participants qui cherchent ensemble à définir ce qui est juste de manière volontaire et de bonne foi.

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Cox comme Linklater sont tous deux soucieux de contribuer à l'émancipation de la politique mondiale et « estiment que si toute théorie est constitutive de réalité, il est possible de remplacer les théories qui reproduisent la réalité déjà existante par celles qui, en déconstituant l'ordre dominant, contribuent à transformer celui-ci et à le reconstituer en une nouvelle réalité (...) en se concentrant sur les possibilités de déclenchement d'un mouvement social » (Battistella, p. 301).

2.5. Thèses sur l’empire : Antonio Negri et Michael Hardt Avec leur ouvrage, Empire (2000), Negri et Hardt « brisent avec la longue tradition du débat marxiste sur l'impérialisme de deux façons. D'une part, en déplaçant le débat de l'économie politique vers la théorie politique et en adoptant une conception poststructuraliste du pouvoir (...). D'autre part, en avançant la thèse de la fin de l'impérialisme et de sa substitution par l'Empire. » (Macleod et coll., p. 223)

L'empire « ne serait plus l'extension de la souveraineté d'un État au-delà de ses frontières liée à la domination des puissances capitalistes sur la périphérie » (ibid.). L'empire « serait plutôt la manifestation d'une souveraineté globale qui ne reconnaît aucune limite territoriale et qui exerce son pouvoir à travers une multitude d'instances et d'institutions (sans centre spécifique) mais unifiées par une même logique : celle du pouvoir homogénéisant du marché mondial » (ibid.). Les États-Unis ne contrôlent pas tout! : « Même les États-Unis, bien que reconnus par les auteurs comme une puissance particulièrement impériale et ayant la constitution politique la plus appropriée pour l'Empire, ne sont pas en mesure de le contrôler. » (Ibid.) L'empire serait donc « postcolonial et post-impérialiste ». Ainsi, « ces auteurs rejettent (...) les divisions centre/périphérie, puisque dans la présente phase postmoderne de développement capitaliste, il n'y aurait plus de différences substantielles entre les pays anciennement classifiés sous ces catégories » (Macleod et coll., pp. 223-224).

Contributions et limites de l'empire à la théorie critique Il est possible de définir deux contributions importantes de la théorie critique : 1) la première est d'avoir mis de l'avant et fait ressortir l'importance de phénomènes négligés dans le passé, à savoir « l'hégémonie et multitude d'instances du pouvoir participant à la domination impérialiste » (Macleod et coll., p. 224); et 2) la seconde est d'avoir

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développé une conception plus complexe de l'État comparativement aux traitements antérieurs de la question. Par contre, sa principale limite est de surestimer le pouvoir de l'impérialisme : « il est difficile de déceler à l'intérieur de [ces] analyses les espaces et les pratiques réels de résistance » (ibid.).

3. Le post-structuralisme (postmodernisme) Le postmodernisme est souvent employé comme synonyme de post-structuralisme en relations internationales. Smith et coll. distinguent néanmoins le postmodernisme, qui renvoie à une tendance dans plusieurs domaines, notamment l'art et la littérature, correspondant à une période historique particulière (post-Seconde Guerre mondiale) et servant à décrire l'apparition de nouveaux phénomènes empiriques, du poststructuralisme, qui désigne un courant de pensée non confiné à une époque cherchant à déconstruire le sens commun au sein d'une théorie et misant en particulier sur l'importance de la notion de discours. Toutefois, en philosophie politique, l'expression « postmoderne » a été popularisée par le philosophe Jean-François Lyotard pour désigner une position critique et émancipatrice par rapport à la tendance dominante; les deux termes restent employés en relations internationales de manière souvent indifférenciée pour désigner des manières similaires de concevoir la discipline.

3.1.

Point de départ

Au même titre que Robert W. Cox, Richard Ashley fait la critique des travaux de Kenneth Waltz en reprenant les travaux d'Habermas sur la cognition, la pratique et l'émancipation. Il qualifie le néoréalisme structurel de « ramassis autosuffisant et autarcique de proclamations statistes, utilitaires, positivistes, et structuralistes ». Le néoréalisme réduit, selon lui, la science à une entreprise purement technique et traite l'ordre existant comme un ordre naturel. (Battistella, pp. 289-290) Pour les postmodernistes, « non seulement la théorie n'existe pas indépendamment de la réalité, mais la réalité n'existe pas indépendamment de la théorie qui l'étudie, car elle est affectée par le langage qui la nomme, par les concepts qui la définissent, par les modèles qui se proposent d'en donner une représentation idéal-typique » (Battistella, p. 290).

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3.2.

Éléments principaux

1) Déconstruction : 

Co-constitution de la réalité et de la théorie : « toute théorie est nécessairement constitutive, étant donné que la réalité du monde qu'étudie la théorie est ellemême façonnée par la pratique induite par cette théorie. » Rejet de la théorie comme « prophétie auto-réalisatrice » : Affirmer que « les États sont entre eux en état de guerre, que ce soit à cause de la nature humaine, comme affirme le réalisme classique, ou à cause de la structure anarchique , comme le dit le néoréalisme, amène à conseiller et à adopter sur la scène internationale une politique de course à la pu...


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