Acteurs de l\'économie - Chapitre 1 PDF

Title Acteurs de l\'économie - Chapitre 1
Course Microeconomie
Institution Université Côte d'Azur
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Chapitre 1: Les comportements économiques des acteurs
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Acteurs de l’économie

Mardi 15 Septembre 2015

Chapitre 1: Les comportements économiques des acteurs

- En comptabilité nationale les acteurs de l’économie représentent des centres élémentaires de décisions économiques disposant d’une autonomie de décisions dans l’exercice de la fonction principale. Nous les appelons également les unités institutionnelles: ménages, institutions financières, administrations publiques… Le reste du monde, le monde associatif… ne seront pas traités ici. —> quelles sont les relations économiques internationales? - Chaque unité institutionnelle joue un rôle dans l’économie, et a un poids économique. Il ne s’agit pas du nombre des acteurs de l’économie: ce n’est pas le nombre qui définit le poids. La part des dépenses publiques dans le PIB est une mesure du poids de l’Etat dans l’économie. Unités institutionnelles

Fonctions principales/ secondaires

Ressources

Ménages

Consommation/ Production de biens et services à usage final propre (ou biens marchands)

Salaires/ Revenus du capital/ Produits des ventes/ Transferts sociaux

Institutions non financières

Production de b&s marchands/ Invest (fonction liée à la production)

Montant des ventes, recettes/ Revenus du capital

Administrations publiques

Production de services non marchands pour la collectivité (services collectifs)

Versements obligatoires effectués par les autres unités institutionnelles (=impôts, taxes, cot sociales…)

Institutions financières (banques/ assurances)

Production de services bancaires, monétaires, financiers, assurenciels…

Fonds provenant des engagements financiers

Institutions sans but lucratif

Production de services non marchands (mais services moins collectifs et plus individualisés)

Contributions des adhérents volontaires/ Versements des administrations publiques (subventions)

Reste du monde (Nation + rdm= 5 premières unités institutionnelles avec la condition de l’échange avec l’extérieur )

1) Les ménages

- Les ménages doivent être définis au sens de l’INSEE comme l’ensemble des occupants d’un même logement sans que ses personnes soient nécessairement unies par des liens de parenté. Les ménages ont pour fonction principale la consommation. La consommation est l’acte économique le plus fondamental; les dépenses de consommation sont les plus importantes. I) La consommation des ménages - La consommation d’un bien ou d’un service est la quantité de ce bien ou service qui par usure ou par destruction totale permet de satisfaire les besoins des agents économiques intéressés. Rq: Qui sont les agents éco intéressés? 2 appellations différencient la conso réalisée par les ménages de celles faites par les entreprises. La conso des ménages est dite finale dans la mesure ou elle rassemble la valeur des biens et services consommés mais surtout destinés à la satisfaction directe des besoins humains, idée de la fin d’un processus, étape

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finale de la circulation du produit. La consommation des entreprises est appelée consommation intermédiaire puisque les b&s sont utilisés et intégrés dans un processus de production, autrement dit ces b&s sont transformés partiellement ou entièrement au cours du processus de production. L’entreprise dépense pour acquérir des b&s qui représentent pour elle des ressources nécessaires à la production, à la fabrication d’un bien final. Il peut y avoir plusieurs conso intermédiaire pour une seule consommation finale. La consommation des ménages porte sur un très grand nombre de b&s de nature différente, mais tous destinés à satisfaire le plus grand nombre de besoins, besoins humains. 2 critères: biens et besoins; ces critères vont nous permettre de construire 2 classifications des ménages. A) Classification selon la nature des biens et services 1. Biens durables et biens non durables On distingue les biens durables (nourriture) des biens non durables, la théorie économique distingue également l’importance des biens semi-durables (ex: meubles, habillement-> usure). Cette distinction porte sur la possibilité d’utiliser à plusieurs reprises un même bien. 2. Biens et services collectifs, biens et services individuels Un bien ou un service collectif est un bien qui est consommé collectivement. Le bien ou service individuel fait l’objet d’une consommation individualisée. Service collective pas nécessairement réalisé par l’Etat. 3. Consommation marchande et consommation non marchande Il s’agit d’une classification importante. Il s’agit de biens et services vendus et achetés sur un marché de b&s, ce sont les besoins des agents éco, ce sont les prix sur les marchés de b&s, mais aussi les facteurs éco (revenus, prix, besoins) qui expliquent le désir d’échanger sur le marché = service marchand Les biens et services non marchands sont les b&s qui ne transitent pas nécessairement par le marché pour être échangés. Pour ces biens, ce n’est pas parce que le prix va être baissé que la demande va augmenter. Il s’agit de biens vendus, échangés à un prix qui ne couvre pas les couts de production de ce bien (—> il y a derrière un phénomene de transfert financier, de redistribution pour couvrir ces couts); lorsqu’on produit un bien non marchand on ne le produit pas pour réaliser un profit. 4. La distinction biens normaux/inférieurs/de luxe Dès la fin du 19è siècle, un statisticien sociologue allemand Ernest Engel va publier une étude statistique portant sur la relation entre revenu et la catégorie de biens consommés. Cette étude va aboutir à la présentation de lois que l’économiste appelle les «!lois d’Engel!». Paris ces lois: plus un individu est pauvre, plus le pourcentage de son revenu consacré à la nourriture est importante; donc, plus un individu est riche plus il va certainement consacré son revenu à la consommation d’autres types de biens. C’est ainsi que non parvenons à distinguer, classifier biens normaux/inférieurs/superieurs. La plupart des biens sont dits normaux: bien où l’augmentation du revenu entraîne une augmentation de la consommation mais une augmentation moins rapide que celle du revenu (ex: stylos). Biens inférieurs: produit de base, de première nécessité. Ici, la hausse du revenu entraîne une baisse de la consommation de ce type des biens. Biens de luxe:(-> effet snobisme) biens dont la consommation va fortement s’accélérer avec la hausse du revenu: une petite hausse du revenu entraîne une très haute augmentation du bien (ex: bijoux).

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l’économiste va tenter d’expliquer cette classification avec davantage d’objectivité. C’est ainsi que l’économiste va se référer à cette notion d’élasticité (=mesure de la sensibilité, réaction d’un individu demandeur par rapport à la variation du prix ou du revenu). —> élasticité consommation/revenu = variation conso/ variation revenu ==> si rapport > 1: biens de luxe ==> si rapport (élasticité) entre 0 et 1: biens normaux ==> si élasticité < 0: biens inférieurs B) Classification selon la nature des biens à satisfaire Il faut se référer aux publications de l’INSEE pour repérer les grands postes de consommations. On distingue alors plusieurs grands postes de consommations: - l’alimentation - habillement - logement - ameublement - santé - transport - communication - culture et loisirs L’INSEE a procédé à une agrégation des besoins pour former ces postes. Identifier ces postes est un but de l’économiste, mais il va plus loin dans sa démarche: quelle est la part du revenu consacrée à chaque grand poste de consommation? est ce que cette part en pourcentage du revenu consacré aux grands postes de conso évolue dans le temps? L’INSEE tente de réponse à cette question en se référant à un coefficient budgétaire qui est donc estimé et calculé par l’INSEE. Coefficient budgétaire= rapport de la dépense consacrée à cette catégorie de b&s à la dépense totale; c’est un indicateur important car il va permettre de mesurer les poids de chaque gd poste dans la const totale. La part de dépense consacrée à l’alimentation en 1960 était de 26%. En 2010, la part est de 13%. La part de l’alimentaire n’a donc pas cessé de diminuer entre 1960 et 2010. D’après l’INSEE, le le poste logement à augmenté (derrière ce poste se cache le confort). Le revenu intérieur brut en volume est de plus de 2000 milliards d’€ => quelles est la part en volume consacrée à l’alimentation? 150 milliards d’€.

II)

L’épargne

L’épargne est intimement liée à la conso. On dit que ce qui n’est pas consommé est épargné. A) Définitions On peut définir l’épargne comme étant la part du revenu national qui reste disponible et avec laquelle on peut acquérir des actifs de différentes natures. Un actif peut être financier (cad tout ce qui concerne la monnaie, la finance, les placements), physique (biens immo, terrains, outils, machines…). B) Approfondissement de la notion d’épargne 2 types d’ambiguité: 1) épargne et investi: 2 )épargne et conso: épargne pour consommer (mieux) dans le futur 3) La réponse des économistes: - provient du choix de la variable explicative du choix de consommation ou d’investi —> revenu? —> quelles sont ces variables? —> taux d’intérêt: variable explicative de la décision d’épargne ou de const ou d’investi ==> Keynes : années 30 —> variable= revenu // Fisher: variable qui explique l’épargne et l’invest est le taux d’intérêt.

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Le marché sur lequel d’explique ces décisions, se confronte la consom et l’épargne s’appelle pour Fisher le marché des fonds prêtable. L’investissement consiste à acheter des biens d’investissements (= biens de capital, biens qui permettent de produire d’autres biens). Quant à l’acquisition d’actifs financiers = plutôt épargne, alors que certains économistes continuent à parler d’investissements financiers.

- Différence faite par les économistes entre l’analyse de court et de long terme. Confusion entre la durée estimée du long et court terme. Pour Keynes, il propose une analyse de court terme ; pour Fisher, propose une analyse de long terme. L’analyse de l’investissement serait plutôt une analyse de long terme alors que l’analyse de la const serait plutôt une analyse de court terme. Si l’épargne est une partie du revenu non consommer, alors l’épargne est une analyse de court terme. C) Les formes de l’épargne des ménages 2 formes d’épargnes: 1) Épargne financière: on entend la part du revenu détenu sous plusieurs formes, la forme liquide= détention de monnaie // le placement: placements de court terme/ placements moyens/longs termes: qui consiste a acquérir des titres financiers, obligations (= titres de créance), or… 2) épargne non financière: forme d’épargne qui est la plus proche de l’investissement qu’ils réalisent (ex: achat immo: ménage à épargné—> crédit à rembourser ->épargne financière) => ambiguité D) La mesure de l’épargne des ménages Sur le plan macroéconomique, la comptabilité nationale calcule le taux d’épargne des ménages en rapportant leur épargne brut sur le revenu disponible brut. —> revenu dispo brut= ensemble des rémunérations issues du travail, du capital + prestations sociales reçues diminué des impôts et cotisations sociales versées Sur la base de ce revenu les ménages payent leur consommation, le solde constitue l’épargne. L’économiste peut aussi calculer les taux d’épargne financière= rapport entre la capacité de financement des ménages et le revenus dispo brut Le taux d’épargne en france est située entre 15 et 16% —> le plus élevé Consq:

Section 2: Les institutions non financières (entreprises)

La fonction principale des entreprises est la production de biens et services. Cependant pour produire, elles ont besoins de ressources nécessaires, suffisantes pour parvenir à atteindre l’objectif de production. Ces ressources sont appelées les facteurs de production et parmi ces facteurs se trouvent un facteur indispensable appelé facteur capital. Pour produire, les institutions non financières doivent acquérir du capital, donc dépenser. Ces dépenses s’appellent les dépenses d’investissement. Tout acte de production nécessite un acte production, qui lui nécessite un acte d’investissement.

I. La production

A) Définition La production est un acte économique fondamental, produire c’est combiner des ressources telles que le capital, le travail dans le but de fabriquer, concevoir un bien ou un service destiné à être échangé.

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Rq: La production est une activité qui est exercée sous le contrôle et la responsabilité de cette unité institutionnelle. Rq2: Qui représente cette unité? Qui se cache derrière cette entreprise? Producteur? Il fabrique, produit. Mais est il propriétaire du capital de l’entreprise? Est il le patron? Qui conçoit le produit? L’entrepreneur est l’agent éco au l’origine de l’innovation. Quel est le périmètre de la production? Exemples de cas pas compatible avec la production: - Premièrement, sont exclus du périmètre de la production tout ce qu’on entend par processus de production naturel= production qui ne nécessite pas l’intervention de l’homme; car ressources illimitées, offre illimité= valeur éco nulle (pour les économistes classiques) changement aujd avec la révolution industrielle (pollution, limite des ressources). - La production domestique non rémunérée - service bénévole B) Les grands types de production Nous distinguons différents types de production: - Production non marchande: biens et services produit qui ne passent pas par le marché pour être échangé. B/S dont l’échange est organisé d’une manière particulière, selon des critères définis d’une manière exogène, extérieure au marché. Ils peuvent être fournis gratuitement ou à des prix très faibles, inférieurs aux prix du marché, prix économiquement non significatifs, prix inférieurs à la limite de 50% des coûts de production. Nous constatons que l’organisation de l’échange de ce type de biens est dictée par une volonté politique, cadd les décisions issues de la sphère politique - production marchande: destinée à être échanger sur le marché, à des prix économiquement significatifs. Il y a les produits troqués, cédés en échange d’un paiement en nature - La production pour usage final propre: activité qui représente environ 5% de la production totale, elle est réalisée par près de 90% des ménages: biens et services produits et conservés pour sa consommation finale (ex: potager; logement donc les occupants sont propriétaires mais se louent à eux même le logement)

II- L’investissement

—> act éco qui précède le processus de production; peut être effectué par différents types d’acteurs de l’économie: ménages, administrations publiques, —> l’économiste s’interesse au comportement des institutions non financières (= acteurs qui investissent le plus en quantité, mais aussi en qualité: nature de l’investi —> caractère innovant de l’investissement) - Objectivement parlant l’investissement est une demande exprimée par ces institutions non financières (entreprises), une dépense de revenu; investir c’est acquérir sur des marchés des b&s et pour expliquer cet acte d’investissement nous sommes dans l’obligation de s’interoger sur la nature de ce bien ou service que nous allons acquérir sur le marché. - A quoi sert l’investi? A) La nature du bien d’investissement Acquisition dans le but de faire fructifier la valeur du capital, dans le but d’effectuer un rendement, une variation positive de avaleur du K. Cette variation positive on peut l’obtenir en revendant le bien d’investi. L’acquisition d’un bien dont l’utilité n’est pas directe, dont

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l’avantage pour l’investisseur n’est pas direct, mais qui a des retombées indirectes. Il est important de distinguer la nature du capital: si l’investissement consiste à acquérir un bien d’investissement et que ce bien d’investissement est un bien de capital —> distinction capital fixe//capital immatériel. L’investi en capital fixe consiste en l’achat de biens durables utilisables dans l’entreprise pendant plusieurs cycles de production. L’investissement immatériel a une nature différente rassemble les dépenses en r&d, dépenses pour la formation du personnel, publicité, l’achat de logiciel mais également l’achat de brevet, de marque… Il est plus difficile d’évaluer les retombées de l’investi immatériel que celles en capital fixe. B) La distinction par fonction Si on considère l’investissement, on peut distinguer 3 fonctions principales. Premièrement: l’investi de capacité: investi destiné à augmenter les capacités de production de l’entreprise pour que cette dernière puisse produire plus. Très souvent il s’accompagne de création d’emplois. L’investissement de remplacement, est destiné à remplacer des biens d’investi, de capital cadd remplacer équipements usés, obsolètes… Cet investi n’a pas pour effet d’accroitre le volume de production. Pas de création d’emplois. L’investissement de modernisation: fonction particulière qui s’applique à des statuts d’investisseurs particuliers, investisseurs qui ont pour volonté de suivre l’évolution technologique, pour être positionné par rapport à la concurrence et pourquoi pas tenter d’abaisser les couts de production.

Section 3: Les administrations publiques

L’existence de ces administrations c’est s’interroger sur l’existance de l’Etat, qu’est ce que l’Etat? Etudier leurs comportements, c’est chercher à cerner le poids de ce secteur non marchand. Ceci ne peut pas être effectuer sans le regard des économistes sur la structure des échanges publics. Ce secteur non marchand a de l’importance dans l’économie.

I- Les différentes conceptions de l’Etat

3 élements nous permettent de caractériser le concept Etat: - le territoire/frontière: important car bornent l’exercice de son autorité politique - une population, des citoyens qui ont des droits et des devoirs: droit l’expression politique (pays démocratique) - souveraineté nationale: principe d’unité sur l’ensemble du territoire, sensée résoudre —> cette unité à un rôle sur le plan international, fonde le principe de l’égalité juridique des états, rappelle également les limites que les pressions extérieures ne sauraient franchir Il est important de porter un regard précis sur l’exercice du pouvoir de l’Etat car l’exercice du pouvoir de l’Etat nécessite l’utilisation d’un pouvoir approprié. 2 approches de l’états permet de les prendre en compte: approche stricte qui ne considère que les administrations centrales et une approche plus large qui considère certes les administrations centrales mais aussi et surtout les administrations locales. Ici on s’interroge sur les interventions économiques et sociales de l’Etat, sur les marchés, et interventions effectuées aussi bien par les administrations centrales que locales. En ce qui concerne le degré d’intervention de l’Etat, il est important de noter que chaque pays, territoire, pop, définit son propre niveau d’intervention économique. Il y a des pays très peu interventionniste et d’autres fortement interventionniste. Évoquer l’intervention économique de l’Etat c’est évoquer quelque part le degré de liberté économique de la

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population ou des citoyens. Plus l’intervention de l’Etat est présente plus le niveau de liberté économique est faible. Parmis les économistes il y a des partisans d’un interventionnisme accru. Il y a 2 courants: Keynes, pour l’intervention de l’Etat // Hayek, pour la liberté économique, il est le chef de file de tous les économistes qui défendent cette idée. Quelles sont concrètement les fonctions économiques de l’Etat? En 1959, cette question fut traitée par R.Musgrave, économiste americain spécialiste en finances publiques. Il va définir les fonctions éco de l’Etat en trois parties: - fonction 1: fonction d’allocation (d’affectation): cette fonction concerne la production de b&s non march...


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