ADM1022-Fiche-6 - l’Agence norvégienne pour le développement international ou NORAD PDF

Title ADM1022-Fiche-6 - l’Agence norvégienne pour le développement international ou NORAD
Course Introduction au développement international
Institution Université TÉLUQ
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Summary

l’Agence norvégienne pour le développement international ou NORAD...


Description

ADM 1022 Introduction au développement international

FICHE THÉMATIQUE 2,5 points – 2,5 %

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Feuille d’identité Nom Plamondon

Prénom Léa

Numéro d’étudiant 12195887

Trimestre Automne 2017

Adresse 675 Veillon, Québec, Qc Code postal Téléphone

Domicile

G1C 5T9

Travail

Cellulaire 418-473-2308 Courriel

[email protected]

Nom de la personne tutrice Afef Benessaieh Date d’envoi 29 mai 2017

Réservé à l’usage de la personne tutrice Date de réception Note

Date de retour

ADM 1022 Introduction au développement international

Pour cette sixième fiche du cours Introduction au développement international . Nous allons poursuivre notre recherche sur le travail effectué par l’Agence norvégienne pour le développement international ou NORAD. Dans la précédente fiche, il était question d’un programme très important pour NORAD, «Oil for development». Actuellement, ce programme est en place dans 12 pays : Angola, Ghana, Kenya, Mozambique, Soudan et Soudan du Sud, Ouganda, Tanzanie, Myanmar, Liban, Irak et Cuba. Pour chacun d’entre eux, la longévité de leur collaboration avec NORAD, leur région géographique et leur contexte socioéconomique respectif, sont des facteurs importants à considérer dans l’élaboration d’un programme qui doit s’adapter aux particularités de chaque endroit. Ainsi, il est préférable de faire une analyse spécifique à chaque pays et c’est pourquoi cette fiche sera dédiée à l’un des pays les plus dépendants économiquement de l’exploitation pétrolière : l’Irak. Ce graphique circulaire préparé par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) fait état de la proportion des réserves de pétrole brut de ses pays membres. L’Irak détient 11,7% des réserves mondiales, derrière le Vénézuela, l’Arabie Saoudite et l’Iran. Source: opec.org, OPEC Share of World Crude Oil Reserves 2015 , 2016, (Consulté le 23 mai 2017).

Une coopération était en place entre l’Irak et la Norvège au milieu des années 2000, mais le programme actuel qui existe depuis 2013 se concentre sur la négociation, les questions légales, les politiques, les mesures fiscales, la formation en géosciences, l’économie, la gestion des données, le contenu local ainsi que les études d’impact environnemental.

L’image ci-contre est tirée du contrat de coopération entre le ministère du Pétrole irakien et le ministère norvégien du Pétrole et de l'Énergie qui décrit les obligations et les responsabilités des parties, ainsi que les modalités du programme tels que la confidentialité, l’emploi de sous-contractants, la facturation, le règlement des litiges, etc. Il a été signé en 2013 par Odd Sverre Haraldsen, à l’époque directeur général pour le ministère norvégien et Fayadh Hassan Nima, le sous-

ADM 1022 Introduction au développement international

Source: norad.co, The Institutional Cooperation Contract, 2013, (Consulté le 23 mai 2017).

Tel qu’énoncé dans ce contrat, le but ultime de ce programme est de contribuer au développement des ressources irakiennes de pétrole et de gaz, afin de créer de la richesse pour le pays, mais de le faire d’une manière durable sur le plan économique, social et environnemental pour que les générations présentes et futures en Irak en bénéficient. Du côté de l’Irak, c’est le ministère du pétrole et le ministère de l’environnement qui sont les principaux responsables de la mise en œuvre du projet et du côté norvégien, il s’agit aussi de l’équivalent de ces deux ministères auxquels s’ajoute respectivement leurs organismes indépendants de réglementation, soit le Norwegian Petroleum Directorate and Petroleum Safety Authority et le Directorate for Nature Management and Norwegian Climate and Pollution Authority. Enfin, les dépenses pour le projet varient autour de 880 000$ US à un peu plus de 350 000$ US de 2013 à 2015. Un rapport d’observation a été publié en mai 2016 pa r un institut indépendant norvégien œuvrant dans le domaine de la bonne gouvernance, de la paix et du droit international, ILPI.

«Strengthening the Oil and Gas Sector in Iraq» par la chercheure Cecilie Hellestveit fait état, entre autre, des progrès réalisés jusqu’à maintenant, mais aussi des facteurs de risques qui font Source : ilpi.org, Summary overview of risks, 2016 ,(Consulté le 29 mai 2017).

Ainsi, comme on peut le constater dans l’extrait d’un tableau présenté dans le rapport et dont les chiffres de 1à 4 déterminent de façon croissante le degré de gravité des conséquences et les probabilités de concrétisation de certains risques identifiés, la plupart d’entre eux sont peu encourageants. La barrière de la langue des participants, la coordination déficiente entre les parties prenantes ou encore la détresse économique y sont très problématiques. Le fait que l’Irak soit aussi dépendant des ressources pétrolières, que la corruption y soit endémique et que la stabilité politique soit aussi fragile fait décroitre les chances de réussite d’un tel programme, d’autant plus que les conflits armés y sont actuellement trop importants pour que des actions

ADM 1022 Introduction au développement international

concrètes puissent être réalisées. C’est donc présentement hors du pays que les principaux protagonistes travaillent sur les politiques et mesures du projet, ce qui ne facilite aucunement la logistique. NORAD a commencé à s’impliquer il y a plus d’une décennie alors que la situation n’était guère mieux, ce qui laisse croire que cela ne freine pas sa volonté d’aider le pays et son peuple à travers cette voie et ce, malgré des obstacles évidentes....


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