Approche systémique - Cours dispensé par Mme DEROMEDI Géraldine en M1 S1 PCPPS à Amiens PDF

Title Approche systémique - Cours dispensé par Mme DEROMEDI Géraldine en M1 S1 PCPPS à Amiens
Course Psychologie
Institution Université de Picardie Jules Verne
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Cours dispensé par Mme DEROMEDI Géraldine en M1 S1 PCPPS à Amiens ...


Description

APPROCHE SYSTEMIQUE Introduction Vidéo de présentation « Le savoir, le monde et moi » Sorciers, philosophes, confrontation entre les deux, scientifique (méthode expérimentale), sciences de l’homme (sciences molle) Systémie : Appréhender comprendre et maitriser la complexité entre science dur et science molle. Prendre en compte les interactions entre les sujets et avec l’extérieur Individu : mélange entre les chromosomes, son vécu et son environnement. Modèles ouvert (capable de comprendre et adaptation) # fermés (va vers la mort) Rétroaction négative : maintient l’homéostasie Rétroaction positive : augmente l’écart Un des principes de bases de la systémie c’est de se centrer sur les interactions. Analyser les interactions du sujet avec son environnement (école, famille, professionnel). On va analyser l’individu comme un système. On est dans l’observation d’un système dynamique qui évolue dans le temps et qui va subir des changements. On va essayer de comprendre comment se système s’équilibre et s’auto-organise, notamment à travers la cybernétique. Les 3 piliers fondamentaux de l’approche systémique sont :  La théorie générale des systèmes  L’approche cybernétique  Les théories de la communication (toute interaction est communication) Albert Einstein - « Si nous ne changeons pas notre façon de penser, nous ne serons pas capables de résoudre les problèmes que nous créons avec nos modes actuels de pensée » La façon de penser linéaire ne marche pas dans le modèle systémique, il faut utiliser un modèle circulaire de pensée. L’approche systémique est aussi une façon d’observer les relations humaines, tout en sachant que l’interaction en est le principe fondamental. On s’intéresse donc à la circulation de l’information dans les relations humaines. La thérapie familiale systémique s’est déployée aux Etats Unis avec l’école de Pablo Alto. Cela a créé un bousculement épistémologique, car on a abandonné le mode de pensée linéaire au profit circulaire, mais également car les thérapeutes familiaux ont eu une approche du symptôme novatrice : il cherche à définir une fonction au symptôme. Il y a un nouveau regard sur la souffrance du patient : pas uniquement des conflits internes, mais que celle-ci peut provenir de l’environnement. L’approche systémique est a abordé comme l’un des 5 modèles en psychologie clinique :  Modèle dynamique  Modèle cognitif  Modèle comportemental  Modèle humaniste  Modèle systémique

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APPROCHE SYSTEMIQUE

Celle a la base est l’approche stratégique, puis structurale.

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APPROCHE SYSTEMIQUE Chapitre 1 : Les racines de l’approche systémique et leurs applications à la thérapie familiale I/ Théorie générale des systèmes A. Le système : un objet complexe Le système est un objet complexe. C’est une assise sur la théorie générale des systèmes. KARL LUDWIG VON BERTALANFFY : biologiste d’origine autrichien comme comme le fondateur de la théorie systémique grâce à son ouvrage « General System Theory ». Il a cherché à organiser les connaissances. Le système : Ensemble d’éléments considérés dans leurs relations à l’intérieur d’un tout fonctionnant de manière unitaire : le système nerveux, les différents systèmes politiques. Etymologie : du latin systema, emprunté au grec ancien systèma « combinaison » ; « assemblage ». Pour BERTANLANFFY il faut connaitre les éléments qui composent le système, leurs relations et leurs interactions avec l’environnement. Il a donc ouvert la voix aux scientifiques pour changer de regard, qui ne travaillait que sur des modèles prédictifs. Le système donné est envisagé comme un système complexe. Dans le système on retrouve des éléments qui sont en interactions. Chaque système va avoir des propriétés spécifiques à ce système, puis on va chercher à comprendre le sens que les éléments prennent les uns par rapport aux autres et auquel le tout n’est pas irréductible. 2ème définition : Un système est un ensemble d’éléments en interaction dynamique, organisé en fonction d’un but qui évolue dans le temps. EXEMPLE : Si on voit la famille comme un système : La famille Adams Les éléments : Le père, la mère, le frère, la sœur, l’oncle, la main, le cousin Organisation : Elle passe par les règles, qui vont être induite par la culture, l’éducation. Elles permettent d’instaurer la hiérarchie, d’organiser les interactions, etc. Les règles sont propres à chaque système. Le but : garder son identité : mythe familial Evolution : vieillir ; les évènements de vie internes (divorce, mariage) ou externes (licenciement) au système B. Propriétés de tout système 1) Un contexte Un élément ne peut être compris que si on le prend en compte dans son environnement. C’est l’élément constitutif d’une situation, et la confusion des contextes entraîne la confusion des significations. 2) Des sous-systèmes Tout systèmes est amenés à être connectés avec d’autres systèmes en son sein ou à l’extérieur. Un sous-système est une partie, un élément d’un système. EX : Famille : parents, enfants, filles, garçons, grands, petits, etc. Les sous-systèmes ne sont pas uniquement générationnels 3) Ouvert ou fermé 3

APPROCHE SYSTEMIQUE Déterminé par son degré d’interaction avec l’environnement. Un système est ouvert quand il y a beaucoup d’échanges avec l’environnement, et fermé s’il n’y a aucun échange. Dans les thérapies familiales on interroge les enfants sur les interactions qu’ils ont avec leurs pairs, interactions entre les adultes ou avec de la famille élargie  permet de voir l’ouverture de la famille. 4) La totalité Le tout est différent de la somme des parties. Toute modification d’un élément du système entraîne la modification du tout ou la modification du tout entraîne la modification de chaque élément du système. Pour une famille, les interactions dans la famille sont orientées vers le but de la famille, (induit par le mythe familial) EX : Dans la famille W on n’exprime pas ses émotions ouvertement ; dans la famille D. on est boucher de père en fils ; dans la famille Z on est dans les métiers de la restauration. Si un des enfants ou autre dit « Je ne veux pas être dans la restauration mais psychologue ». Quel impact ?  Exclue du système  Changer le regard que les autres éléments du système ont sur lui Idée qu’un individu d’un système sert le système. 5) L’homéostasie/auto-organisation Tout système tend vers l’homéostasie et s’auto-organise pour tendre vers l’équilibre. Il s’autoorganise au moyen de feedback (FD). Il y a des FD positif et négatif Tout système est confronté à 2 pressions contradictoire : le changement et le maintien. L’homéostasie est l’équilibre entre les deux. La famille n’aime pas trop ce qui bouge car cela nécessite une réorganisation (EX : l’arrivée d’un enfant) Les règles familiales assurent le fonctionnement de la famille : elles vont agir comme des rétroactions négatives qui vont servir au non changement. Les règles découlent du mythe familial : ensemble de croyances partagées par les membres de la famille et qui donnent une identité à celleci. C’est l’image que la famille se donne d’elle-même. Il y a toujours un mythe qui sous-tend une identité familiale et les règles en vigueur dans la famille s’articulent avec le mythe. Le FB négatif va permettre de corriger voire annuler l’action des facteurs externes et internes pour éviter tout changement et conserver l’équilibre connu. Le FB positif va accentuer les effets perturbateurs pour déstabiliser le système : les tensions deviennent trop fortes et poussent au changement (EX : tous les conflits car personne ne peut rester dans un conflit permanent). Toutes les crises amènent au changement. Il arrive que cette auto-régulation échoue : le système se rigidifie par la présence de trop de FB négatif ou s’emballe et explose, influencée par le FB positif. Si aucune sortie de crise n’est possible, un symptôme apparaît. Le symptôme est en systémie l’expression de l’impossibilité de changer. Le symptôme ou la pathologie sera alors entendu comme l’expression d’un dysfonctionnement familial. Le patient désigné est celui qui se montrera capable de porter les tensions du système : c’est la personne qui sera le mieux à même d’exprimer les tensions du système mais sans le vouloir forcément, de manière inconsciente. Le symptôme est à la fois porteur de non changement et de changement :  Non changement car l’attention de la famille va se focaliser sur le symptôme. (EX : enfants turbulents que les parents amènent en consultation, on comprend qu’il y a un conflit conjugal).  Changement : le système trouve un moyen de s’auto-organiser autrement. 4

APPROCHE SYSTEMIQUE 6) L’équifinalité LUDWIG : « Le même état final peut être atteint par à partir d’états initiaux différents, par des chemins différents » Ce principe d’équifinalité souligne le fait qu’il existe différentes manières d’atteindre le même but. Un système peut réaliser ses objectifs à partir de différents points de départ et par différents moyens. En TF cela va relativiser l’importance de l’histoire au profit de l’interaction que l’on va avoir dans l’ici et maintenant. EX : on retrouve souvent une enfance difficile dans les cas de pathologie sociale MAIS tous les individus perturbés n’ont pas connu une enfance difficile. Le principe d’équifinalité sert aussi à délimiter le système familial. On considère comme système opératoire ce qu’il y a autour du patient désigné. Il conditionne également la manière d’aborder le problème : on va tenter de comprendre le fonctionnement actuel de la famille et non de chercher la cause des troubles dans l’histoires et les motivations individuelles  « Le pourquoi c’est arrivé devient le comment ça fonctionne »  Ce qui nous préoccupe c’est : comment ça fonctionne aujourd’hui dans cette famille-là ?

II/ Les cybernétiques Terme créer en 1948 par le mathématicien Norbert WIENER. Définition : science de l’action orientée vers un but, fondée sur l’étude des processus de commande et de communication chez les êtres vivants, dans les machines, les systèmes sociologiques et économiques ; science du contrôle des systèmes vivants ou non vivants. Approche phénoménologique pour saisir dans les phénomènes ce qui est de l’autonomie ou de l’origine, ce qui singularise les phénomènes, modélise le fonctionnement du système. Peut être défini commun un ensemble d’éléments en interaction (matière, énergie, information). Met en avant les notions d’émetteur, de récepteur et de feedback. Ces échanges d’informations constituent des éléments de communication à laquelle les éléments réagissent en changeant d’état ou en modifiant leur interaction. Communication, signal et rétraction sont des notions centrales en cybernétique pour tous les systèmes. A. 1ère cybernétique Conférence déroulée à la fondation MACY (NY) à l’initiative de Waren Mc CULOC Objectif : édifier une science générale du fonctionnement de l’esprit. Groupe interdisciplinaire regroupant sciences « dures » et sciences « molles » : intérêt commun pour la causalité circulaire qu’ils étudient tous dans leur discipline propre. WIENER : « Le comportement de tel système peut être interpréter comme dirigé vers l’accomplissement d’un but ». Les principes de WIERNER :  Approche phénoménologique  Etude de la structure et de la fonction de l’information  Prise en compte dans les interactions systémiques  Moyens d’expliquer et comprendre tous les mécanismes rencontrés

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APPROCHE SYSTEMIQUE

L’émetteur agit sur l’environnement en envoyant de l’information L’info passe dans la boite noire et en ressort sous une autre forme On étudie ce qui en sort, et renvois en feedback une info en retour Le feedback peut être positif ou négatif : Négatif : sert à rétablir l’équilibre initial Positif : sert à augmenter le déséquilibre, et permet la création d’un nouvel équilibre Le système est capable de changement : auto-régulation mais aussi évolution. Boucle de rétraction = mécanisme circulaire : permet l’homéostasie. 1ère cybernétique : comprendre comme les systèmes maintiennent l’équilibre. 2ème cybernétique : comment les systèmes évoluent et créent des nouvelles structures, ou comment d’un nouvel équilibre peut émerger une situation de déséquilibre. B. 2ème cybernétique Vient des travaux de William ROSS ASHBY qui parle d’auto-organisation du système, mais aussi des biologistes/philosophes Chilien Umberto MATURANA et Fransico VARELA qui parlent d’autopoièse : propriété d’un système de s’auto-produire en permanence et en interaction avec son environnement, et ainsi de maintenir sa structure malgré les changements de ses composants. Donnent naissance à la 2ème cybernétique qui étudie les processus qui permettent l’évolution des systèmes et le développement de nouvelles structures ou organisation ; s’intéresse donc aux mécanismes qui à partir d’une situation de déséquilibre permettent l’émergence d’un nouvel équilibre. 1. Apports de Prigogine PRIGOGINE : physicien chimiste connu pour sa présentation sur l’auto-organisation des systèmes. Il étudie des systèmes en évolution : quand déséquilibre, il n’y a pas mort mais évolution. Promouvoir d’autres formes d’organisation induites par quelque chose qui va perturber le fonctionnement d’un système (provenance interne ou externe). Appliqué à la thérapie familiale systémique : les interactions entre les membres sont telles qu’un changement au niveau d’un des membres se répercutera sur les autres. Ces interactions spécifiques ont une finalité précise au service de la cohérence et de la préservation du système familial 2. Apports de Von Foester 6

APPROCHE SYSTEMIQUE Heinz VON FOERSTER : scientifique physicien et philosophe, fondateur de la cybernétique de 2ème ordre, contributeur important du constructivisme radical. « Pour écrire une théorie du cerveau, il faut un cerveau » Influence de l’observateur : le fait de regarder un système va changer son fonctionnement  Concept de l’observation participante. Il existe une implication réelle de l’observateur qui est pour le coup très éloignée d’une posture de neutralité. L’observateur exerce une influence sur les phénomènes qu’il appréhende. L’étude du système va s’entendre comme l’étude du système incluant l’étude de l’observateur du système. Le thérapeute familial systémicien doit se connaitre (pour connaitre sa part de subjectivité), mais il faut aussi savoir ce qui peut raisonner chez soir dans le cadre d’un cas C. Comprendre l’apport des cybernétiques à la thérapie familiale 1. 1ère cybernétique et TF Les cybernétiques ont changé fondamentalement la manière d’observer dans de nombreux domaines. La famille : Système ouvert à l’état d’équilibre Son fonctionnement interne est organisé par des lois. Peut manifester des problèmes, des dysfonctionnements persistants (symptômes) d’un de ses membres  les symptômes seront analysés comme ayant une fonction régulatrice, maintient de l’équilibre initiale pour éviter tout changement. Le thérapeute : En position d’expert qui intervient sur le système. Les interventions seront dites « correctrices », pour changer ce qu’il perçoit comme étant déséquilibré. Effectue des interventions correctrices  diagnostiqueur, prescripteur, garant du traitement. 2. 2ème cybernétique et TF Décentrer l’observation d’un système. La famille : Système dynamique, doté de compétences, apte à l’auto-gestion Caractérisé par des interactions interne, intenses et complexes (un changement intervenant au niveau de l’un de ses membres se répercutera sur les autres). Confronté à des crises en relation avec son contexte évolutif Le thérapeute : Co-acteur du jeu en train de se dérouler  faciliter la communication, cherche un sens, créer des solutions. Partage le savoir avec la famille Miroir émotionnel de la famille, partage ses émotions nées de cette rencontre. On ne va plus s’intéresser au système décrit mais sur le système observateur (système thérapeutique familial).

III Etude de la communication humaine

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APPROCHE SYSTEMIQUE A. Qu'est-ce que la communication ? 1) Définitions • •

Signifie mettre en commun, on retrouve dans l’étymologie la relation avec l'autre C'est l'action de communiquer : processus qui correspond à établir une relation avec autrui, à transmettre quelque chose à quelqu'un Communication interpersonnelle qui peut être duel, triadique, groupale Elle va être perçue comme un système complexe, englobant tout ce qui se passe quand des individus entrent en interaction. Comprend :  Communication verbale (ne pas confondre avec orale) : qui sert à exprimer une réalité à travers le langage  Communication non verbale : postures, gestes, conduites, expressions...  Métacommunication : communiquer sur la communication qui se déroule en séance •

Schéma de Wilner sur la communication

Le message peut prendre un mode différent (tel, conversation, mail) qui peut avoir un impact sur le message ; le message subit une transformation à nouveau = décodage qui sera fait sur les attribut du récepteur. Le silence est une parole. Il y a 3 grands types de communication : -Interpersonnelle -De groupe : va dépendre des caractéristiques de la com inter perso et on y rajoute les caractéristiques du groupe -De masse : les médias, internet, la politique ; diffusion d'un émetteur vers un très grand nombre de récepteur à l'aide de moyen de diffusion collective ; pas forcément d'interaction entre les individus exposés à cette communication b) Cadres de références • Cadre de référence de la personne : L’être humain encode des messages selon habitudes, valeurs, normes, savoirs, humeurs, croyances... Plus les cadres de références sont proches entre 2 personnes, plus la communication est fluide. • • • •

c) Communication et TF Com n'est pas un simple message vocal, les émetteurs et récepteur ne sont pas de simples objects L'info n'est pas contenue uniquement dans le message L'approche systémique se base sur l'observation de la communication manifeste, l'interaction a l'oeuvre dans et par la communication Privilégier l'étude de la pragmatique : privilégier l'étude du comment de la communication interpersonnelle 8

APPROCHE SYSTEMIQUE Pragmatique : concerne les usagers des signes et la manière dont ceux ci agissent dans le contexte des évènements globaux tels qu'ils adviennent • Thérapeute va s'adapter au langage de la famille, mimiques, tournures de phrases... • Etude de la pragmatique va analyser plusieurs aspects de la communication lors des échanges ; on retrouve les 3 types de communication : -Communication verbale de type digitale : Elle possède sa syntaxe logique, souple, précise et pratique ; se prête facilement à l'abstraction, communication de nature symbolique (symboles=mots) ; elle définit le contenu de la relation -Communication non verbale de nature analogique : sémantique riche, plutôt primitive, riche de sens, qui va être directement compréhensible Transmission d'information entre 2 personne intuitive et signifiante mais manque de souplesse. Elle définit la relation. -Métacommunication : analyse des conduites interactives elles mêmes et du contexte dans lequel elles se déroulent → TF : aider des gens qui sont dans des modes de communication pathogène et rétablir une communication clair entre les sujets B. Théorie des types logiques Bertrand Russel (1872- 1970) Mathématicien, logicien, philosophe, épistémologue, homme politique et moraliste britannique. Russel est considéré comme l’un des plus importants philosophes du 20C. C’est l’in des fondateurs de la logique contemporaine. « Les mathématiques sont une science dans laquelle on ne sait jamais de quoi on parle, et où l’on ne sait jamais si ce que l’on dit est vrai » Paradoxe de Russel : Avec Whitehead il a construit la théorie des types logiques « L’ensemble des ensembles n’appartenant pas à eux-mêmes appartient-il à lui-même ? » (Principia Mathematica avec Alfred North Whitehead) Une classe ne peut être membre d’elle-même car « classe » et « membre » sont d’un type logique différent. Par ce paradoxe on aboutit dans les deux cas « oui » et « non » à une contradiction. La confrontation à un paradoxe entraine un blocage. Russel a proposé de sortir du cadre fixé par le paradoxe pour déceler la contradiction cachée. Le paradoxe du barbier Le conseil municipal d’un village arrête une ordonnance qui enjoint à son barbier (masculin) de r...


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