S1 UE4.1 - Cours IFSI PDF

Title S1 UE4.1 - Cours IFSI
Course IFSI S1 UE4.1 Soins de confort et de bien-être
Institution Université de Limoges
Pages 12
File Size 861.6 KB
File Type PDF
Total Downloads 56
Total Views 155

Summary

Download S1 UE4.1 - Cours IFSI PDF


Description

IFSI SEMESTRE 1

UE 4 : Sciences et techniques infirmières, interventions

4.1 Soins de confort et de bien-être Autonomie, perte d’autonomie, indépendance, dépendance

1) L’autonomie C’est le pouvoir de décider seul : montre que la personne est capable de VOULOIR FAIRE, qu’elle a le pouvoir de disposer librement d’elle-même. Etre autonome nécessite 2 conditions : - Une possibilité de choix. - Une volonté ou un désir de choisir.

1 4.1 Soins de confort et de bien-être

IFSI SEMESTRE 1

UE 4 : Sciences et techniques infirmières, interventions

Par extension, l’autonomie c’est la capacité et le droit d’une personne à choisir les risques qu’elle est prête à encourir. Elle sera autonome si elle peut décider. Cela ne signifie pas l’obliger à faire par elle-même des gestes qu’elle refuse (par exemple se laver ou se lever si elle n’en a pas la force ou le désir). Il est essentiel de rappeler un principe important : le respect de la volonté de la personne et de ses capacités. IMPORTANT ! L’autonomie est sans cesse en mouvement. Il est donc important de l’évaluer régulièrement. Il faut s’astreindre à comprendre pourquoi la personne veut ou ne veut pas. 2) L’indépendance C’est le pouvoir de faire seul : montre que la personne a la possibilité, le pouvoir de faire les actes de la vie quotidienne, ce qui la rend indépendante d’autrui. L’indépendance peut se définir comme suit : c’est l’atteinte d’un niveau acceptable (ou optimal) de satisfaction des besoins de la personne qui adopte en fonction de son état des comportements appropriés ou qui accomplit elle-même des actions sans l’aide d’autrui. Le niveau acceptable de satisfaction des besoins est celui qui permet le maintien de l’équilibre physiologique, psychologique, social et spirituel de la personne, manifesté par un état de bien-être. Selon Virginia Henderson, l’indépendance est l’état où l’être humain satisfait tous ses besoins seul et sans effort, il est indépendant = conception de la santé. Le modèle de Virginia Henderson propose d’aider la personne à devenir indépendante dans la mesure du possible mais toute contrainte serait contraire à la charte des droits et des libertés de la personne. 3) La dépendance C’est l’état de la personne qui se trouve dans l’incapacité d’accomplir seule certains ou la totalité des actes suivants de la vie courante : se lever, se coucher, se déplacer, se vêtir, s’alimenter… IMPORTANT ! Le jeune enfant ne fait pas seul les activités de la vie quotidienne (marche, continence, alimentation…) Ceci est en lien avec les étapes du développement psychomoteur, donc il n’est pas dépendant. Selon Virginia Henderson, la dépendance est la non-satisfaction d'un ou plusieurs besoins de l'être humain due à des actions inappropriées qu'il accomplit. Il devient dépendant s'il doit recourir à une autre personne pour lui enseigner ce qu'il doit faire et pour vérifier s'il le fait bien. Sa dépendance devient plus grande s'il doit recourir à l'assistance d'une autre personne pour l'utilisation d'un appareil, d'un dispositif de soutien ou d'une prothèse, ou pour accomplir les actions nécessaires à la satisfaction de ses besoins tout en étant capable d'y participer. Il devient complètement dépendant lorsqu'il doit s'en remettre entièrement à une autre personne parce qu'il est dans l'incapacité d'accomplir par lui-même les actions nécessaires à la satisfaction de ses besoins. Est-ce que le patient : - PEUT : manque de force ? - VEUT : manque de volonté ? - SAIT : manque de connaissances ? L’infirmière pourra ainsi déterminer l’état de dépendance du patient et agir en fonction des réponses à ces 3 questions.

Une personne peut être : 2 4.1 Soins de confort et de bien-être

IFSI SEMESTRE 1

-

-

UE 4 : Sciences et techniques infirmières, interventions

AUTONOME ET INDEPENDANTE : elle est capable de choisir d’effectuer sans aide les activités de la vie courante : physiques, mentales, économiques ou sociales (état le plus courant). DEPENDANTE MAIS AUTONOME : elle ne peut faire seule certains actes mais elle est capable de décider. DEPENDANTE ET NON AUTONOME : elle ne peut faire seule, ni décider seule. INDEPENDANTE ET EN PERTE D’AUTONOMIE : elle peut effectuer seule les actes de la vie quotidienne, mais doit être dirigée car elle commence à perdre sa liberté de choix. Exemple « Dépendant et non autonome »

Exemple « Indépendant et en perte d’autonomie »

3 4.1 Soins de confort et de bien-être

IFSI SEMESTRE 1

UE 4 : Sciences et techniques infirmières, interventions

Exemple de Clémentine : Clémentine, 40 ans, victime d’une agression, présente une fracture de l’os temporal droit et de l’os frontal. Elle présente un état de comas : elle est dépendante et non autonome. Exemple de Madame D. : Madame D., 80 ans, se rend en consultation, pour un suivi cardiologique, au volant de sa voiture. Elle vit dans un appartement, au 3ème étage sans ascenseur : elle est indépendante et autonome. Exemple de Nicolas : Nicolas, informaticien, 33 ans, victime d’un accident de la voie publique, présente de multiples fractures au niveau des membres : il est dépendant et autonome. L’évaluation de la dépendance Evaluation physique Elle est réalisée par le soignant à partir du recueil de données d’entrée et complétée par le médecin (examen physique et examens complémentaires). Evaluation psychique Elle dépiste les troubles des fonctions cérébrales. Elle est réalisée par un interrogatoire en s’appuyant sur des outils d’évaluation comme le Mini mental ou sur un test de critères : orientation, apprentissage, attention et calcul, rappel, langage, praxies constructives (score de 0 à 30).

Géronte et Isis (interventions sanitaires / interventions sociales) 4 4.1 Soins de confort et de bien-être

IFSI SEMESTRE 1

UE 4 : Sciences et techniques infirmières, interventions

Géronte : il évalue ce que fait ou ne fait pas le sujet âgé et il permet de suivre son évolution. Isis : il permet d’évaluer les actions mises en place.

GRILLE A.G.G.I.R. (Autonomie Gérontologique Groupe Iso Ressource)

5 4.1 Soins de confort et de bien-être

IFSI SEMESTRE 1

UE 4 : Sciences et techniques infirmières, interventions

Objectifs : - Elle sert à déterminer des ensembles de ressources nécessaires et les standardiser. - Elle permet de classifier en groupes iso ressources. - Elle sert à attribuer ou non l’allocation prestation autonomie → 6 Groupes iso ressources. Groupe 1 : Personnes confinées au lit ou au fauteuil, fonctions intellectuelles gravement altérées, présence continue indispensable. Personnes en fin de vie. Groupe 2 : Personnes confinées au lit ou au fauteuil, fonctions intellectuelles non totalement altérées, nécessitent un soutien. Déments déambulant. Groupe 3 : Fonctions intellectuelles conservées, peuvent se déplacer, besoin d’aide pour les soins d’hygiène, l’élimination… Groupe 4 : N’assument pas seules les transferts, aide pour la toilette ou l’habillage ou pas besoin d’aide pour les transferts mais besoin pour les soins d’hygiène et les repas. Groupe 5 : Nécessitent une aide ponctuelle pour la toilette, la préparation des repas et le ménage. Groupe 6 : Personnes capables d’assumer les actes de la vie courante. Une grille est un outil qui permet de repérer les difficultés ponctuelles d’une personne mais elle ne reflète pas l’objectivité de l’ensemble de la situation de soins. Il faut être vigilant sur la manière dont elle est remplie (problème de subjectivité) et ne pas réduire la personne âgée à l’expression d’une grille !

Dignité, intimité, pudeur 6 4.1 Soins de confort et de bien-être

IFSI SEMESTRE 1

UE 4 : Sciences et techniques infirmières, interventions

Soins infirmiers : La majorité des interventions soignantes nécessite de rechercher auprès du patient des informations personnelles et de dévoiler le corps de ce dernier pour approfondir l’examen clinique ou produire un soin. Tous les soins nécessitent d’instaurer une relation. Qu’en estil de nos paroles, gestes et attitudes ? 1) La dignité Dignitas vient de l’adjectif Dignus c’est-à-dire qui vaut, qui a de la valeur. Selon l’article L.1110-2 du CSP, la personne malade a droit au respect de sa dignité. D’après l’article R.4312-2 du CSP, l’infirmier ou l’infirmière exerce sa profession dans le respect de la vie et de la personne humaine. Il respecte la dignité et l’intimité du patient et de la famille. Selon l’article 1er de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, « la dignité est inviolable. Elle doit être respectée et protégée ». La notion de dignité renvoie à l’idée que quelque chose est dû à l’être humain du fait même qu’il est humain. Cela signifie que tout homme mérite un respect inconditionnel quels que soient son âge, son sexe, sa santé physique ou mentale, sa religion, sa condition sociale ou son origine ethnique.

La dignité est intrinsèque à l’être humain, elle est inaliénable, elle renvoie au caractère inestimable de l’être humain. Il faut faire la différence avec le sentiment de dignité qui est subjectif, qui varie d’une personne à une autre et qui varie dans le temps : quand une personne est traitée comme une chose, quand elle a l’impression de ne plus exister…

2) Le respect

7 4.1 Soins de confort et de bien-être

IFSI SEMESTRE 1

UE 4 : Sciences et techniques infirmières, interventions

C’est un sentiment qui porte à traiter quelqu’un ou quelque chose avec beaucoup d’égards. C’est une valeur personnelle et professionnelle permettant de réguler l’équilibre des échanges et les comportements.

Selon Didier Sicard, « reconnaître la dignité du malade âgé, dément, couvert d’ulcères, souillé de ses excréments, c’est reconnaître notre propre dignité. Nous serons peut-être un jour cette personne même si nous ne le souhaitons pas et préférons comme une grande majorité des citoyens ne pas survivre à cet état. Toujours est-il que cet état n’est pas indigne, il constitue une situation où le regard de l’autre qui s’approche doit me reconnaître avant tout dans ma dignité ontologique ». 3) L’intimité Selon l’article R.4312-2 du CSP, l’infirmier ou l’infirmière exerce sa profession dans le respect de la vie et de la personne humaine. Il respecte la dignité et l’intimité du patient et de la famille. D’après l’article L.1110-4 du CSP, toute personne prise en charge par un professionnel, un établissement, un réseau de santé ou tout autre organisme participant à la prévention et aux soins a droit au respect de sa vie privée et du secret des informations la concernant. La charte des droits de la personne hospitalisée met l’accent sur le respect de l’intimité. Selon l’article 8, la personne hospitalisée est traitée avec égards. Ses croyances sont respectées. Son intimité est préservée ainsi que sa tranquillité. D’après l’article 9, le respect de la vie privée est garanti à toute personne ainsi que la confidentialité des informations personnelles, administratives, médicales et sociales qui la concernent. L’intimité c’est le mystère mais c’est un mot paradoxal : ouverture à l’autre (être intime avec quelqu’un) et fermeture à l’autre (MON intimité). Selon la culture, des règles assurent l’intimité de l’Homme (ex : Louis XIV reçoit sur la chaise percée !) L’intimité c’est ce qui existe au plus profond de nous, ce qui est secret, ce qui constitue l’essence de l’être. C’est ce qui appartient à quelqu’un et reste caché et secret. L’intime relève de ce qui est privé et très personnel et ne se dévoile pas. L’intimité c’est la manière d’être avec autrui, la forme de relation. La notion d’intimité se tient en retrait du regard public et se rapproche du privé.

8 4.1 Soins de confort et de bien-être

IFSI SEMESTRE 1

UE 4 : Sciences et techniques infirmières, interventions

L’intimité n’est pas un état définitif : cela permet à l’Homme de vivre en groupe et d’acquérir une richesse émotionnelle (celle-ci doit être aussi entretenue par des moments de solitude permettant l’évacuation des émotions comme les pleurs ou les rires). L’intimité est un besoin : c’est la conviction qu’a une personne que les autres doivent être exclus de quelque chose qui est son affaire (ex : sa toilette). C’est un besoin de se réserver des zones de liberté. L’intimité se développe dans l’espace : Edward T. Hall parle de la distance intime avec le mode rapproché (du contact à 15 cm) et le mode éloigné (15 à 40 cm). La majorité des soins se réalisent dans cette distance intime inférieure à 15 cm.

L’intimité de l’espace est indispensable à la survie de l’individu pour éviter les tensions et l’agressivité : lors des soins, la notion d’espace intime est-elle préservée ? Il y a une importance pour la personne de garder pour elle des informations la concernant et qu’elle ne souhaite pas dévoiler (donc ce n’est pas seulement une notion d’espace géographique). Les différents aspects de l’intimité : - Corporelle : C’est la façon dont le malade voit et vit son corps (corps déformé, amaigri, amputé) et la façon dont il ressent les soins donnés à ce corps. Le malade peut ne plus 9 4.1 Soins de confort et de bien-être

IFSI SEMESTRE 1

UE 4 : Sciences et techniques infirmières, interventions

reconnaître son corps et est obligé à l’exposer : sentiment de honte (rejoint la notion de pudeur). - Psychique, affective et intellectuelle : C’est ce qui fait la réalité du malade, ce qu’il est par rapport à un passé, présent, futur. C’est ce qu’il ressent dans sa vie sociale, familiale et professionnelle. C’est tout ce qui fait ses joies, ses problèmes, ses envies et ses insatisfactions. C’est la façon dont l’individu vit sa maladie, le sens qu’il donne à sa vie, à la mort, quelles sont ses angoisses… - Morale : Il s’agit des opinions politiques, philosophiques et des croyances religieuses. Il faut être conscient de l’intimité du patient ! 

Intimité et soins

Dans la relation authentique à l’autre, une part de nous est engagée (c’est dévoiler un peu de soi, de son intimité). Lorsque le patient se confie, il doit avoir l’assurance que ce qu’il dit ne sera pas répété (il faut avoir une relation basée sur la confiance et le respect). Côtoyer l’intimité de l’autre constitue le quotidien de l’hôpital. L’intrusion dans la vie des patients peut être vécue comme une grande violence (patient mais aussi soignant). Intimité et soins sont-ils confondus ? Etre gêné signifierait-il être mauvais soignant ? Il faut trouver sa propre façon de faire en respectant ses valeurs, ses représentations et sa sensibilité. Le patient devenu objet voit son intimité violée par des soins intrusifs : par exemple, le médecin découvre la personne et palpe son abdomen devant d’autres soignants (non-respect de l’intimité et de la pudeur). A l’hôpital, l’intimité est souvent malmenée : ne pas frapper avant d’entrer dans la chambre, ne pas mettre les vêtements personnels de la personne… Respecter l’intimité c’est établir une communication plus profonde et plus impliquante. C’est laisser un espace au patient pour qu’il exprime ses émotions et ses difficultés face à une angoisse. Cependant, le soignant doit aussi trouver ses limites et trouver la posture de l’intime. Il faut savoir trouver la juste distance : c’est la capacité pour le soignant à ne pas se laisser emporter par ses émotions, son jugement, ses sentiments. Le patient renvoie des émotions, des souffrances qui nous font écho et il ne faut pas se laisser envahir (empathie). L’empathie est la capacité d’une personne à se mettre à la place d’une autre afin de mieux la cerner. L’empathie est indispensable dans le milieu médical. En effet, les professionnels de la santé doivent faire preuve d’empathie pour comprendre un patient et surtout lui expliquer le déroulement des examens ou d’un traitement. L’infirmier appréhende cette posture de l’intime par : - Une présence à soi : écoute de sa sensibilité, de ses émotions. - Une présence à l’autre par le regard, les attitudes, les gestes, les mots et les silences. Respecter l’intimité du patient c’est respecter ce qu’il y a de plus profondément humain en soi et chez l’autre. L’intimité d’un patient peut être violée simplement par la façon d’entrer dans sa chambre : entrer sans frapper, manière de dire bonjour, irruption brutale de la lumière… La façon d’entrer dans cet espace intime est très importante : il y a la nécessité d’y être autorisé. Cette notion d’intimité définit un espace personnel du corps et du psychisme de l’individu (patient). Lui seul peut révéler des éléments de son histoire de vie, accepter que l’autre (soignant) entre dans sa sphère géographique, physique et psychique.

4) La pudeur

10 4.1 Soins de confort et de bien-être

IFSI SEMESTRE 1

UE 4 : Sciences et techniques infirmières, interventions

Les conceptions de la pudeur varient selon les époques, les règles sociales et les personnes. Par exemple, la nudité sur les plages et au moyen-âge dans les bains publics, ne posait aucun problème. La pudeur des sentiments : Au 17 ème siècle, se déclarer, rire ou pleurer devant une personne socialement plus élevée était très inconvenant. « La pudeur des japonais n’est (…) absolument pas menacée par prise du bain, nu, en commun, de toutes les générations et professions. Mais le baiser dans la rue leur parait l’impudeur même ». La pudeur est une attitude faite de discrétion et de retenue qui empêche de faire et de dire ce qui pleut blesser la décence. C’est une réserve qui évite de choquer les autres et de les blesser moralement. « Parce qu’elle est spontanéité, la pudeur ne saurait s’intimer à la manière d’une contrainte extérieure ». La pudeur est une attitude de réserve, de gêne envers ce qui évoque la sexualité ou à l’égard de la nudité. C’est l’intention de se cacher autant chez l’homme que chez la femme. Selon Marcel Pagnol, « la pudeur est un sentiment délicat et nuancé, c’est un sentiment très fin et très joli ». « La pudeur c’est cette gêne émouvante que l’homme éprouve lorsqu’il réalise qu’il est à la fois un esprit et un corps. La pudeur, c’est l’esprit qui rougit du corps ». 

Pudeur ou honte

Ces deux sentiments sont souvent confondus. Pudeur vient du verbe « pudere » qui signifie avoir honte. La pudeur est la condition de possibilité de la honte : le passage de la pudeur à la honte est toujours possible (et pas seulement à l’adolescence) et l’évènement qui provoque ce passage n’est rien d’autre que le regard d’autrui, quand ce regard manque de tact. Avoir honte signifie cacher quelque chose que nous mésestimons (sentiment négatif). La pudeur vient voiler une part de nous que nous n’avons pas forcément envie de présenter au monde (ce n’est pas forcément négatif). La pudeur c’est ce mouvement de recul qui surgit lorsque notre intimité se sent menacée, une réserve qui vient nous protéger du regard d’autrui. La pudeur est un équilibre entre ce que nous sommes prêt à partager et ce qui ne regarde que nous. La pudeur a un rôle de frontière (si nous nous livrions entièrement, nous n’existerions plus en tant que personne). La pudeur est une notion essentielle qui dépend de la définition que chacun a de sa propre intimité (construite à partir de son éducation et de son histoire personnelle et familiale). La pudeur c’est choisir devant qui et jusqu’où l’on veut se dévoiler, c’est toute la saveur et la magie que donne la pudeur aux rencontres. Mais à l’hôpital…… Concept de la pudeur : « la pudeur renvoie au corps, fait référence au sexe, englobe les fonctions excrétoires ». La pudeur est à la fois individuelle et collective. La pudeur c’est aussi de soustraire à la vision d’autrui lors de certains actes. La perception de la pudeur évolue en fonction du contexte social et se construit avec l’éducation et la culture.



Pudeur et soins

11 4.1 Soins de confort et de bien-être

IFSI SEMESTRE 1

UE 4 : Sciences et techniques infirmières, interventions

Lors des...


Similar Free PDFs