S2 UE2.3 - Cours IFSI PDF

Title S2 UE2.3 - Cours IFSI
Course IFSI S2 UE2.3 Santé, Maladie et Handicaps (FAC)
Institution Université de Limoges
Pages 26
File Size 1.3 MB
File Type PDF
Total Downloads 97
Total Views 126

Summary

Download S2 UE2.3 - Cours IFSI PDF


Description

IFSI SEMESTRE 2

UE 2 : Sciences biologiques et médicales

2. 3 Santé, maladie, handicap, accidents de la vie Les représentations du handicap et de la maladie chronique Le handicap : C’est une pathologie qui peut être visible (moteur) ou invisible (psychologique). Le handicap peut être héréditaire, génétique ou consécutif à un accident ou à une maladie dégénérative. Il est nécessaire de s’adapter à chaque sorte d’handicap (actions, aménagements, prise en charge…) Le handicap n’est pas quelque chose que l’on choisit. Des traitements peuvent être mis en place dans certains cas pour améliorer les conditions de vie. Pour certains, les personnes en situation de handicap ne rentrent dans les normes et peuvent être sujet à du rejet, des moqueries ou du harcèlement. Ils n’ont pas la liberté de faire ce qu’ils veulent : par conséquent, ils peuvent avoir des difficultés à s’intégrer dans la société et à s’accomplir complètement. Certains ressentent un malaise, un sentiment d’impuissance face au tabou et à l’inconnu qu’est le handicap. D’autres encore peuvent ressentir le besoin de donner aux personnes handicapées de l’affection et de la compassion. Les réactions diffèrent selon le type de handicap et de l’âge de la personne handicapée. La maladie chronique : C’est une maladie évolutive qui se répète ou qui revient. La maladie chronique peut se soigner ou se guérir. Il peut y avoir des difficultés pour accepter une telle maladie et son traitement qui peut être lourd et long. Parfois, cela peut évoquer la mort (cancer) et avoir un fort impact psychologique sur la personne malade.

1 UE 2.3 Santé, maladie, handicap, accidents de la vie

IFSI SEMESTRE 2

UE 2 : Sciences biologiques et médicales

Législation et handicap Le droit des personnes handicapées Introduction Trente ans après la loi du 30 juin 1975, la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a sans aucun doute changé le regard de la société française sur le handicap et la considération dans laquelle elle tient la personne handicapée. Cette nouvelle politique du handicap peut se définir ainsi : A l’inadaptation de la cité, la loi répond par l’accès à tout pour tous ; aux conséquences des déficiences de la personne, elle répond par la reconnaissance d’un droit à la compensation des conséquences du handicap par la solidarité nationale.  Définition du handicap Constitue un handicap au sens de la loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société, subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive, d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. 1) Les interlocuteurs institutionnels 

Les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH)

Elles exercent une mission d’accueil, d’information, d’accompagnement, de conseil des personnes handicapées et de leur famille ainsi que de sensibilisation des citoyens au handicap. C’est un véritable guichet unique pour l’accès aux droits et prestations. Elles aident à la formulation du projet de vie de la personne. Elles disposent d’une équipe pluridisciplinaire qui évalue les besoins de compensation de la PH et son incapacité permanente afin d’élaborer le plan personnalisé de compensation du handicap. Chaque MDPH gère un fonds départemental de compensation du handicap chargé d’accorder des aides financières permettant de faire face aux frais de compensation restant à leur charge, après déduction de la prestation de compensation. 1 MDPH par département, sous tutelle du conseil départemental. 

La Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH)

Elle prend les décisions relatives à l’ensemble des droits de la personne handicapée sur la base de l’évaluation réalisée par l’équipe pluridisciplinaire et des souhaits exprimés par la personne handicapée concernant son projet de vie. Elle est donc compétente pour : - Se prononcer sur l’orientation de la PH et les mesures propres à assurer son insertion scolaire ou professionnelle et sociale. - Désigner les établissements ou services correspondant aux besoins de l’enfant, de l’adolescent ou concourant à la rééducation, à l’éducation, au reclassement et à l’accueil de l’adulte handicapé et en mesure de l’accueillir. - Apprécier les taux d’incapacité pour justifier d’allocations, de cartes, de la prestation de compensation. - Reconnaître la qualité de travailleur handicapé.

2 UE 2.3 Santé, maladie, handicap, accidents de la vie

IFSI SEMESTRE 2

UE 2 : Sciences biologiques et médicales

2) Les prestations aux personnes handicapées 

Les aides financières

La loi du 11 février 2005 améliore les ressources des personnes handicapées grâce à : - L’AAH : revenu d’existence, cumulable avec d’autres ressources. Son montant mensuel est de 860€ (devrait passer à 900€). Elle est attribuée sur décision de la CDAPH avec conditions (âge + 20 ans et – 60 ans, de résidence, d’handicap permanent ≥ 80 % ou si entre 50 % et 80 % existence d’une restriction substantielle et durable à l’accès à l’emploi et conditions financières (plafonds de ressources), soit 1320€ pour une personne seule et 19505 € pour un couple (par enfant à charge + 5160€). - La majoration pour la Vie Autonome : 104,77€ mensuels pour ceux qui sont au chômage en raison de leur handicap. - Le Complément de Ressources : 179,31€ mensuels pour ceux qui sont dans l’impossibilité de travailler du fait de leur handicap et qui disposent d’un logement indépendant. - Le Complément d’AAH attribué avant le 1 er juillet 2005, continue d’être versé à ses bénéficiaires jusqu’au terme de la période pour laquelle l’AAH leur a été attribuée : 100,50€ mensuels. L’AEEH (ex AES) : Prestation familiale pour soulager les familles d’une partie des frais supplémentaires engendrés par l’éducation d’un enfant handicapé de moins de 20 ans, sans qu’il soit tenu compte de leurs ressources. Modulable, elle se décline en allocation de base et en 6 compléments accordés en fonction des dépenses liées au handicap et /ou à la réduction d’activité professionnelle des parents ou encore au recours à une tierce personne rémunérée. Son montant est de 131,818€ par mois. Depuis le 1er avril 2008, les bénéficiaires d’une AEEH assortie d’un complément peuvent choisir entre ce complément ou la PCH. Une majoration spécifique pour parent isolé peut aussi être attribuée (tarifs variables selon type de complément).

-



La Prestation de Compensation du Handicap

La loi affirme le droit à la compensation et instaure une prestation de compensation du Handicap (PCH). Notion de difficulté absolue pour la réalisation d’une activité de la vie quotidienne ou grave pour la réalisation d’au moins deux activités de la vie quotidienne et le Handicap doit être apparue avant le 60ème anniversaire. La prestation de compensation peut financer des dépenses : - Liées à un besoin d’aides humaines. - Liées à un besoin d’aides techniques. - Liées à l’aménagement du logement et du véhicule de la personne handicapée ainsi qu’à d’éventuels surcoûts résultant de son transport. - Liées à un besoin d’aides spécifiques ou exceptionnelles - Liées à un besoin d’aides animalières.

3 UE 2.3 Santé, maladie, handicap, accidents de la vie

IFSI SEMESTRE 2



UE 2 : Sciences biologiques et médicales

L’allocation Compensatrice de Tierce Personne (ACTP)

Les bénéficiaires de l’ACTP (loi 1975) en conservent le bénéfice. Elle est non-cumulable avec la PCH mais il y a possibilité d’opter pour la PCH en fonction des besoins. Le montant est de 442,99€/mois à 885,99 €/mois ACTP frais professionnels : 885,99 €/mois Rappel : ACTP attribuée si au moins 80% d’incapacité permanente. 3) La personne handicapée et le monde du travail 

Le milieu ordinaire de travail

La loi impose la non-discrimination en raison du handicap : obligation d’emploi des travailleurs handicapés pour toute entreprise de plus de 20 salariés, soit 6% des effectifs. Il y a la nécessité pour la personne handicapée d’avoir obtenu au préalable la reconnaissance de travailleur handicapé par la CDAPH. Les réseaux CAP EMPLOI : dispositifs de placement, de suivi et de maintien dans l’emploi des personnes handicapées, concourent à cette insertion professionnelle ainsi que les SAMETH et les équipes COMETE. Les dispositifs Agefiph et Fiphfp (fonds pour l’insertion des personnes handicapées) financent des aides techniques et humaines, les aménagements des postes de travail, la formation et l’information des travailleurs handicapés. Les Entreprises Adaptées, les Centres de distribution de travail à domicile emploient principalement des personnes handicapées (statut de salarié). 

Le milieu protégé

Les ESAT (établissements et services d’aide par le travail) sont des institutions sociales et médicosociales à vocation sociale d’intégration de la personne handicapée et vocation économique de productions de biens ou de services. Notion d’invalidité : Capacité de travail réduite aux 2/3 avec nécessité d’accompagnement, soutien médical, éducatif, social, psychologique. Absence de contrat de travail et impossibilité de licenciement pour ces travailleurs mais droit à la formation professionnelle. Principe de la Rémunération Garantie (55% ou 110% du SMIC) cumulable avec l’AAH. 4) L’accessibilité La loi a mis en place le principe de l’accessibilité pour tous, quel que soit le type de handicap. 

L’accès à la scolarisation

4 UE 2.3 Santé, maladie, handicap, accidents de la vie

IFSI SEMESTRE 2

UE 2 : Sciences biologiques et médicales

Elle donne la priorité à l’intégration scolaire avec un projet personnalisé de scolarisation validé par la CDAPH : - Individuelle en milieu scolaire ordinaire. Octroi éventuel d’une AVS-AVU, matériels et locaux adaptés, dispositions particulières pour les examens. - Collective ou adaptée : CLIS- ULIS. - Scolarisation avec un accompagnement médico-social : SESSAD, SSAD, SAFEP, SSEFS, SAAAIS. - Scolarisation au sein d’une structure médico-sociale : IME, IMP, IMPRO, ITEP, IEM, IEAP. - Scolarisation à distance en partenariat avec le CNED.



L’accès aux transports publics et au cadre bâti (normes et obligations)

Elle a modifié le régime des cartes d’invalidité, de priorité, de stationnement et a renforcé les obligations des constructeurs et propriétaires de bâtiments en matière d’accessibilité au cadre bâti. 

Les cartes

La carte mobilité inclusion invalidité : Elle atteste la situation de handicap de son détenteur dès 80% d’incapacité permanente et lui procure certains avantages fiscaux. Elle est attribuée définitivement ou pour une période déterminée. La carte mobilité inclusion stationnement : Elle remplace les macarons GIC et GIG, pour toute personne atteinte d’un handicap réduisant de façon importante et durable sa capacité et son autonomie de déplacement à pied, ou imposant un accompagnement par une tierce personne lors des déplacements. La notion « besoin d’accompagnement » ou « besoin d’accompagnement et cécité » peut être rajoutée. Conclusion Constat d’une situation complexe : - Financement-moyens humains et matériels à mettre en œuvre. - Inégalités selon les départements. Nécessité de changements profonds au sein de la société pour surmonter les résistances dans le corps social (inclusion scolaire, emploi, vie quotidienne c’est-à-dire loisirs, transports, logement…) La loi du 11février 2005 représente une avancée considérable grâce à un regard nouveau sur le Handicap). L’Engagement Associatif a favorisé l’émergence de cette loi. Le gouvernement a décrété le dossier du handicap prioritaire sur l’année 2019 : limiter les démarches administratives vers la MDPH, augmentation du budget lié au handicap, augmentation de l’AAH, droit de vote et de mariage pour les personnes sous tutelle, ascenseur obligatoire pour tous les logements de 3 étages et plus…

5 UE 2.3 Santé, maladie, handicap, accidents de la vie

IFSI SEMESTRE 2

UE 2 : Sciences biologiques et médicales

Les moyens non médicamenteux dans la prise en charge de la douleur  Cadre législatif Selon l’article L.1110-5 du Code de la santé publique, « toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée » (loi du 4 mars 2002). Selon l’article 2 de la Charte du patient hospitalisé, « au cours des traitements et des soins, la prise en compte de la dimension douloureuse, physique et psychologique des patients et le soulagement de la souffrance doivent être une préoccupation constante de tous les intervenants ».  Définition de la douleur La douleur est définie par l’Association Internationale pour l’Etude de la Douleur(IASP) comme « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite en termes d’un tel dommage ». On peut opposer : - La douleur aiguë (durée d’évolution inférieure à 3 mois). - La douleur chronique (durée d’évolution supérieure à 3 mois, maladie à part entière avec un fort retentissement psycho-social. Il y a trois grandes catégories de douleurs : - Les douleurs par excès de nociception : Ce sont les plus fréquentes. Elles résultent d’une lésion des tissus périphériques (douleurs de brûlure, traumatismes, suites d’opération, grand nombre de maladies…) Celles-ci engendrent tantôt des douleurs aiguës (rage de dents, infarctus du myocarde, occlusion intestinale…), tantôt des douleurs chroniques (rhumatismes, maux de dos, cancers…) - Les douleurs neurogènes : Elles sont dues à des lésions du système nerveux au niveau périphérique (amputation, section d’un nerf, zona, neuropathie diabétique ou alcoolique…) ou central (après un traumatisme médullaire, un infarctus cérébral…) Ce sont des douleurs très invalidantes + anxiété et fond dépressif. - Les douleurs psychogènes : Ce sont toutes celles que n’on ne sait pas classer dans les deux catégories précédentes. Ce sont des douleurs sans lésions apparentes ou bien des douleurs réelles. Les autres catégories de douleurs : - Les douleurs cancéreuses : Elles occupent une place à part entière. Elles peuvent à la fois présenter des composantes nociceptives, neurogènes et psychogènes. - La migraine : Elle atteint 12% de la population adulte et représente la cause de douleur la plus fréquente. - Les douleurs induites provoquées par les soins : Tous les soins de pratique courante sont potentiellement douloureux (prélèvement sanguin, ponction, pose et soins de sondes, soins 6 UE 2.3 Santé, maladie, handicap, accidents de la vie

IFSI SEMESTRE 2

UE 2 : Sciences biologiques et médicales

de nursing, mobilisation, pansements, transfert sur une table d’examen…) Ces douleurs peuvent être prévenues et pour beaucoup soulagées : traitement antalgique, soin relationnel, organisation réfléchie des soins… 1) Les thérapies physiques 

La physiothérapie

C’est la science qui utilise es moyens physiques tels que, la chaleur, le froid, l’électricité, l’eau, les champs magnétiques, les exercices… Elle a des actions sur les problèmes articulaires et musculaires pour les troubles de l’équilibre, la coordination, la sensibilité, la force, l’endurance, la douleur ainsi que sur beaucoup de déséquilibres physiologiques. o

La chaleur ou la thermothérapie

Effet myorelaxant : Par réduction du tonus musculaire. Effet vasomoteur : Par une vasodilatation des vaisseaux périphériques qui favorisent les conditions métaboliques locales. Effet antalgique : Par élévation du seuil de la douleur et ralentissement ou blocage de la conduction de l’influx douloureux. La sensation de chaleur est généralement associée à une détente physique ou psychique qui peut contribuer à diminuer la sensation de douleur. Indications

Contre-indications Difficulté de vigilance de la personne. Toutes douleurs musculaires, cervicalgies, Zone d’insensibilité. lombalgies, douleurs de l’arthrose. Saignements et œdèmes.

o

Le froid ou la cryothérapie

7 UE 2.3 Santé, maladie, handicap, accidents de la vie

IFSI SEMESTRE 2

UE 2 : Sciences biologiques et médicales

Le froid a une action sur la vitesse de conduction nerveuse et donc sur la conduction du message douloureux : le froid entraîne une vasoconstriction et une diminution de l’inflammation. Le froid est utilisé pour ses propriétés antalgiques, antiseptiques, anti-inflammatoires. Indications

Contre-indications Certaines précautions à prendre chez les Douleurs musculaires. personnes présentant des troubles sensitifs Douleurs post-chirurgicales, traumatologie, importants, des troubles circulatoires. ORL, céphalées, douleur d’IM, d’IV… Cela implique une vigilance de la personne.

Depuis peu se développe, en France, l’usage de la cryothérapie du corps entier qui consiste à faire passer le patient par trois stades de refroidissement allant de -10°C à -110°C en 3 minutes. Cette technique a des effets importants sur la douleur, les contractures musculaires ainsi que sur certaines inflammations. Des études allemandes prouvent l’efficacité sur le sommeil et la récupération chez le sportif. o

La paraffinothérapie

La paraffine s’utilise depuis l’époque des Romains pour soigner douleurs et blessures. Elle doit être appliquée très chaude sur la peau, à l’état liquide (se liquéfie à environ 50°C). Lorsqu’elle se solidifie, elle diminue de volume et a pour effet de comprimer (effet anti-œdème) mais elle a aussi un effet antalgique et décontractant (arthrose), soulage les spasmes musculaires, améliore l’élasticité des tissus et stimule la circulation. Enfin, elle a un effet analgésique donné par l’élimination des substances algogènes (histamine, acide lactique…) avec une augmentation du seuil de la douleur. Dans les atteintes périphériques, le bain de la main ou du pied pendant 20 minutes, facilite la mobilisation des extrémités. o

L’hydrothérapie

Le traitement est basé sur une utilisation externe de l’eau (mer, source, minérale ou même celle du robinet) sous sa forme liquide, mais aussi gazeuse et à des températures variables. L’eau est donc utilisée comme agent thérapeutique (ex : bains, jets, compresses balnéothérapie, thalasso, cure thermale…) Indications Contre-indications Attention aux bains chauds prolongés en cas de Lombalgies Symptômes de la fibromyalgie (baisse du seuil migraine, couperose, varices, HTA et certaines pathologies cardiovasculaires (avis médical). de la douleur, nombre des points douloureux) Arthrose 8 UE 2.3 Santé, maladie, handicap, accidents de la vie

IFSI SEMESTRE 2

UE 2 : Sciences biologiques et médicales

Symptômes de l’arthrite et des troubles articulaires. Réduit la douleur de l’accouchement 

La neurostimulation transcutanée

Il s’agit d’une administration d’un courant électrique de faible voltage par voie transcutanée, technique utilisée depuis 1965. Elle est réalisée à l’aide d’un stimulateur électrique relié par deux câbles à des électrodes appliquées sur la peau près de la région douloureuse, le long du nerf spécifique ou autres emplacements stratégiques. On distingue deux mécanismes d’action et donc deux types de stimulation, suivant la fréquence (nombre d’impulsion par seconde) : - La NST conventionnelle : Elle stimule les fibres A. Masquage de la douleur en produisant une sensation de paresthésie dans la zone douloureuse. Le courant électrique est envoyé aux nerfs contribuerait à bloquer le passage de l’information douloureuse vers le cerveau ? - La NST endorphinique dite acupuncturale : Certains travaux rapportent que lorsqu’on stimule à très basse fréquence, le taux d’endorphines dans le ...


Similar Free PDFs