Macroéconomie cours S1 PDF

Title Macroéconomie cours S1
Course Introduction à la macroéconomie
Institution Université Lumière-Lyon-II
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Nicolas Chaigneau...


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Analyse macroéconomique PARTIE I : INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE CHAPITRE 1 - LES PRINCIPAUX AGRÉGATS DE LA MACROÉCONOMIE I. Qu’est-ce que la macroéconomie? 1. Définition: La macroéconomie est une approche théorique du fonctionnement de l’économie, dont l’objet est l’étude des variables économiques agrégées (niveau de chômage, consommation des ménages…) « Macro » du grec = grand  « micro » On pourrait penser que la macroéconomie est un prolongement de la microéconomie, étant donné que la microéconomie étudie les différents marchés économiques et donc que économie=somme des marchés. Mais la connaissance des marchés est trop insuffisante pour que la conception de la macroéconomie telle que prolongement de la microéconomie soit opérationnelle. En outre, même si la connaissance était parfaite, la présentation macroéconomique serrait aussi complexe que la réalité et inutile. Macroéconomie  microéconomie et part directement de l’étude de variables économiques agrégées. 2. Pourquoi la macroéconomie? -La macroéconomie détermine l’origine des maux qui affectent l’économie (chômage, crises financières, inflation qui ne s’accompagne pas d’une augmentation des salaires etc.…). Pour trouver l’origine de ces problèmes il faut simplifier la réalité et étudier un univers plus simple que le monde réel. En macro, on suppose souvent qu’il n’y a qu’un seul type de travail ou bien qu’un seul type de biens, pour construire des structures simples et interpréter l’économie. Ce sont des modèles macroéconomiques  ensemble d’hypothèses simplificatrices qui permettent des conclusions au moyen d’un raisonnement purement logique. La macroéconomie construit des modèles pour expliquer les dysfonctionnements économiques. -La macroéconomie veut remédier aux maux qui affectent l’économie elle propose des politiques macroéconomiques  c’est l’aspect sensible de la macro. Il existe malheureusement des divergences entre les macro-économistes vis-à-vis de la bonne ou mauvaise politique macroéconomique car chaque macro économiste fait des recommandations qui dépendent de sa vision du fonctionnement de l’économie, de son modèle macroéconomique. Il existe des « modèles concurrents ». Ex: le modèle néoclassique et le modèle Keynésien. Pour les néoclassiques, le revenu dans une économie est déterminé par la fonction de production et le marché du travail. Les entreprises emploient la quantité des

travailleurs qui fait en sorte que la productivité marginale du travail est égale au salaire réel. L'équilibre émergent est toujours un équilibre de plein emploi. Les ajustements se font à travers des changements de prix qui changent les décisions des agents en vue de les rendre mutuellement compatibles, par exemple équilibrer entre épargne et investissements. Pour les keynésiens, le revenu d'équilibre dans une économie est défini par la propension des ménages à consommer et par les décisions d'investissement. Ce n'est que par hasard que cet équilibre dans la production équivaudrait à un équilibre sur le marché du travail. L'essence de la théorie keynésienne consiste à dire que, du fait de l'interdépendance entre la consommation, l'épargne et le revenu, chaque processus d'ajustement dans une économie passe par des variables réelles, notamment par le revenu et le chômage. De plus, alors que dans une perspective néoclassique, la monnaie est neutre, dans l'optique keynésienne, elle exerce une influence considérable sur les variables réelles. En conséquence, ces deux écoles de pensée ont des attitudes différentes vis-à-vis de la politique économique notamment vis-à-vis de la politique monétaire. Même si les économistes partagent la même vision par le modèle de la synthèse, ils peuvent rester en désaccord au sujet des priorités qu’il faut établir entre les différents objectifs de la politique macroéconomique. Ex: courbe de Phillips  désaccord constant entre la priorité qu’il faut donner au chômage ou bien a l’inflation. Certains accordent une priorité absolue aux inégalités des revenus même si cela peut signifier une augmentation des taux d’imposition et donc entrainer une diminution de l’activité. D’autres pensent que la priorité absolue est d’augmenter le niveau de la production agrégée même si cela peut entrainer une augmentation des inégalités, tandis que d’autres pensent que la priorité est de réduire le taux de chômage, même si cela entrainerai une augmentation de l’inflation, et d’autres pensent que la priorité est la baisse de l’inflation même si elle entraine une augmentation du chômage.

3. Trois objectifs des politiques macroéconomiques:   

Obtenir une croissance rapide de la production agrégée. S’approcher du plein emploi. Garantir un faible taux d’inflation.

*Inflation = hausse continue du niveau général des prix. Si tous les prix augmentent avec la même proportion, et que de plus, les salaires augmentent avec la même proportion  inflation pure  les prix relatifs des biens restent inchangés, et le salaire réel reste inchangé  les individus peuvent toujours acheter la même quantité de bien et le pouvoir d’achat reste constant. Mais les inflations pures ne se produisent jamais, prix et salaires n’augmentent pas proportionnellement.

Cela a trois conséquences: 

 

L’inflation impure modifie la répartition des revenus. Ex: Dans les pays ou les retraites ne sont pas recalculées en fonction de l’inflation, cela entraine une baisse des revenus des retraités relativement à d’autres catégories. Elle crée des distorsions de prix (= modification des prix relatifs) dans le cas ou certains prix sont fixés par l’Etat et d’autres par le privé. La modification des prix relatifs crée de l’inhabitude dans l’économie, ce qui rend les décisions des entreprises (investisseurs) plus difficiles.

Les trois objectifs entraient donc une première exigence: disposer d’une mesure précise des phénomènes étudiés (chômage…) II. La croissance ou l’augmentation de la production agrégée: 1. PIB, VA et revenu: (A) : Généralités: niveau du PIB, croissance du PIB, cycle. PIB  indicateur publié par l’INSEE, on évoque deux mesures: -le niveau du PIB sur une période donnée (1 mois, 1an)  En France, en 2007, le PIB est de 1900 milliards d’euros. -le taux de croissance de ce niveau donné pour une période  En France, en 2007 2,1%.

Le niveau du PIB n’augmente pas de façon régulière, car le taux de croissance n’est pas constant. On observe des cycles ou il y a fluctuation de l’activité. Ce sont des phases qui se succèdent au cours desquels le niveau d’activité économique varie plus ou moins vite.

Phases d’accélérations, de ralentissement, négatives… Premier type de phase: phase d’expansion  le niveau du PIB augmente à un taux de plus en plus élevé. Ex: de 83 à 88, de 97 à 2000. Deuxième type de phase: le niveau du PIB augmente de moins en moins vite  ralentissement de la croissance. Ex: de 88 à 91, de 2000 à 2002. Troisième type de phase: niveau du PIB diminue  taux de croissance diminue  récession (2trimestres de suite). Si la phase est durable  dépression. Ces phases traduisent la fluctuation de l’activité économique. L’un des problèmes majeurs est de comprendre ces fluctuations et de les anticiper. (B) : Première définition du PIB  valeur des biens et services finaux.

Dans cette économie, le PIB comme valeur des biens et des services finaux vaut 210 euros (production automobile).L’acier, ici comme bien intermédiaire ne dois pas être comptabilisé comme biens intermédiaire. Cette définition est celle appliquée Par l’INSEE pour mesurer le PIB. (C): 2eme définition  somme de la valeur ajoutée. (Tableau 2):les services composent plus de la moitié du PIB Le PIB d’une économie sur une période donnée est la somme de la VA dans cette économie au cours de la période. Dans le tableau 1, la VA par l’entreprise métallurgique est de 100 euros, celle de l’entreprise automobile est de 210-100=110 euros. Cette définition est liée à la première car la valeur des biens et services finaux peut également être pensée comme la somme de la VA par l’ensemble des entreprises au cours du processus de production. Dans cet exemple, le PIB est uniquement constitué de biens physiques. (D): 3eme définition  somme des revenus. (Tableau 3, graphique 2) Graphique n° 2 PART DES SALAIRES DANS LE PIB : JAPON ET EUROPE

Tableau n° 3 COMPOSITION DU PIB AMERICAIN PAR TYPE DE REVENU

Le PIB dans une économie donnée, sur une période donnée = la somme des revenus distribués dans cette économie, pendant la période. La différence entre la valeur de la production finale et la valeur des biens intermédiaires doit nécessairement se diriger vers l’une des 3 destinations possibles: -les travailleurs (salaires). -les détenteurs du capital (profit). -l’Etat (taxes). Pour le tableau 1, PIB= (80+70) + (20+40)=210 euros; Rem: dans cet exemple, les revenus du travail comptent pour 71% du PIB et le profit représente 29% du PIB. Tableau 3  l’exemple est très réaliste! Graphique 2  tendance à la baisse!

2. PIB nominal et PIB réel: (A): définition du PIB nominal. Le PIB nominal d’une année donnée est la somme des quantités de biens finaux produits cette année là, multipliées chacune par les prix courants. Tableau 4 partie 2 encadrés 1

Le PIB nominal augmente la plupart du temps, d’une année à l’autre car les quantités de biens produites d’une année à l’autre augmentent, mais aussi car le prix en euros de la plupart des biens augmente aussi d’une année à l’autre. Si l’on veut mesurer la production et son évolution dans le temps, il faut éliminer l’effet d’augmentation lié au prix. (B): le PIB réel. Il permet d’éliminer l’effet des prix en choisissant précisément pour ces prix une « année de base ». Le PIB réel est la somme des quantités produites l’année en question multiplié par les prix de l ‘année de base. Tableau 4 partie 2 encadrés 2 et 3 C): quelques exemples.

Dans cet exemple, calculons le PIB réel: - l’année 0: PIB réel= 200 000 euros = valeur du PIB nominal. - l’année 1 de base 0: 50 000x2+ 11x 10 000= 210 000 euros. Donc le taux de croissance du PIB réel avec l’année de base 0 est de 5%. Si l’année de base est l ‘année 1: - l’année 0: 50 000 x 2,40 + 10 x 10 000 = 220 000 euros. - l’année 1: PIB réel= PIB nominal =230 000 euros. Donc le taux de croissance du PIB réel avec l’année de base 1 est de 4,5 %.  Le choix de l’année de base affecte la croissance. Voir graphique 3. Courbe verte = PIB nominal et courbe rouge =PIB réel. (D): quelques comparaisons. Graphique 4: comparaison du taux de croissance du PIB réel entre la France, les pays de la zone euro et l’OCDE  les fluctuations du PIB en France sont assez similaires

aux fluctuations du PIB dans la zone euro et presque opposées a celles dans l’OCDE. L’évolution du PIB dans certains pays de l’OCDE (Etats Unis ou Corée) est manifestement très différente de celles de la France. Une des questions essentielle est de comprendre l’origine de ces différences.

III. Le chômage: 1. Le taux de chômage: Définition et mesures: (A): Population active totale, occupée et chômeurs. La notion de chômage doit être envisagée à travers deux agrégats: la population active totale, et la population active occupée. La population active totale (L) est la somme de la population active occupée(E) + les chômeurs(U). L=E+U. Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et la population active totale. Graphique 5 Quels sont les éléments permettant de classer un individu dans une catégorie plutôt qu’une autre? Augmentation continue de L sur le long terme. Quelles sont mes relations entre L, E et U? (B): la mesure du chômage. Graphique 6 et tableau 5 et 6. - Jusque à une période récente, la seule source de données sur le chômage était les personnes enregistrées dans les agences pour l’emploi (ANPE). Mais cette mesure était une mesure incertaine, car seuls les individus ayant l’intérêt d’être enregistrés étaient comptabilisés. Les pays dont le système d’indemnisation étaient les moins généreux avaient souvent les taux de chômage les plus faibles. - la plupart des pays mesurent le chômage par le biais d’enquêtes menées au biais des ménages (INSEE) par une enquête emploi. Au sens du BIT, un chômeur est une personne sans occupation professionnelle, immédiatement disponible et cherchant activement un emploi. Le ministère de l’emploi publie les chiffres du nombre de chômeurs de l’ANPE.

Graphique n° 6 TAUX DE CHOMAGE EN FRANCE AU SENS DU BIT NOUVELLE DEFINITION (MOYENNES TRIMESTRIELLES EN % DE LA POP. ACTIVE) -de 1986 à 2001,  - de 2001 à 2006, -de 2006 à 2007,  (C): Chômage et taux de participation. *Seul sont comptés comme chômeurs ceux qui cherchent activement du travail  les gens ne cherchant pas d’emploi ne sont ni comptabilisés comme chômeurs, ni dans la population active totale. Or, quand le taux de chômage est très élevé, il est possible que des chômeurs abandonnent leurs recherches d’emploi et donc ne soient plus comptabilisées  travailleurs découragés. Généralement, taux de chômage élevé  faible taux de participation. Taux de participation= pop. Active totale / pop. En âge de travailler. 2. La relation population active totale-chômage: (A): Une relation difficile à appréhender.

Pour certains économistes, l’augmentation du chômage dans les années 70 s’expliquerait par une augmentation de la population active due à 3 critères: - Une augmentation du taux de participation des femmes, - Une augmentation des mouvements migratoires, -Et l’arrivée à l’âge actif des enfants du baby-boom. On peut imputer une augmentation du taux de chômeurs tout autant à une augmentation de la population active qu’a un manque de création d’emploi: U augmente  L augmente ou E décroit. Il n’y a donc pas de relation stable entre le taux de croissance de la population active totale et le taux de chômage. (B): Illustration. Graphique 7  absence de relation stable entre le taux de croissance de la population active et le taux de chômage. Le cas isolé de certains pays suggéreraient une tendance croissante, une relation positive: + la population active augmente, + le taux de chômage augmente.

Mais, a contrario  RU, ALL et ITA suggèrent une relation décroissante, ou négative : + la population active décroit, +le chômage augmente.  PAS DE RELATION. Dans le cas de la France, on ne peut pas espérer qu’une baisse de la population active totale entraine une baisse du taux de chômage. 3. La relation croissance-chômage: (A): La loi d’OKUN. Relation stable entre le taux de croissance du PIB réel et du taux de chômage. « Une augmentation de la production agrégée est associée à une baisse du taux de chômage et, inversement, une baisse du taux de croissance de la production agrégée est associée à une augmentation du taux de chômage. » OKUN décrit la corrélation entre le taux de chômage et la croissance du PIB mais n’indique pas de causalité. *Corrélation  2 phénomènes se produisant simultanément. On peut y interpréter de deux façons : - L’augmentation du taux de chômage provoquerait une diminution du taux de croissance du PIB réel

- Une diminution du taux de chômage entrainerait une augmentation du taux de croissance du PIB réel Selon cette optique, la croissance dépendrait de l’évolution de l’emploi et donc celle du chômage Causalité Emploi ->baisse chômage ->croissance Sur le marché du travail, les variations du salaire déterminent un niveau d’emploi (l’offre et la demande de travail sont égales) et un certain niveau de production agrégée découle de ce niveau d’emploi. (Modèle classique) - L’augmentation de la croissance du PIB qui provoquerait une diminution du taux de chômage On peut supposer qu’une augmentation de la croissance qui serait consécutive à une demande plus forte conduirait à augmenter le niveau d’emplois et donc une diminution du taux de chômage.

Causalité Augmentation de la Croissance-> emploi ->diminution chômage (Interprétation keynésienne) GRAPHIQUE 8 Ce graphique suggère qu’il existe une corrélation entre l’évolution du taux de croissance du PIB réel et celle de l’évolution du taux de croissance de l’emploi Remarques - L’évolution de l’emploi en pourcentage, est toujours inférieure à celle du PIB

- Au cours de certaines périodes, on observe que la variation en pourcentage du niveau de l’emploi et celle de la croissance sont radicalement différentes (1996-1997 et 2004) a) Estimation de la loi d’Okun : le cas des Etats-Unis On a fait l’objet d’une estimation empirique sur les Etats-Unis notamment sur la période 1951-1994 La variation en pourcentage du PIB réel est égale à 3%-2*(variation en % du taux de chômage) On peut appliquer à cette estimation : - Causalité : variation du chômage entraine une variation de la croissance Ex : si le taux de chômage passe 7.5 à 8.5% Donc le taux de croissance du PIB s’établit à 1% De la même manière Si le taux de chômage passe 8.5 à 7.5% alors le taux de croissance du PIB s’établit à 5%

- Causalité : croissance vers le chômage Si le taux de croissance du PIB est de 3% alors le taux de chômage ne varie pas. Il faudrait que la croissance du PIB soit supérieure à 3% pour obtenir une baisse du taux de chômage. Il faudrait atteindre un taux de croissance du PIB de 5% pour espérer obtenir une baisse du taux de chômage d’un point de pourcentage. La relation a une implication simple en matière de politique économique, elle permet d’avoir une idée du taux de croissance désirable pour obtenir une baisse significative du taux de chômage

b) Une croissance plus ou moins riche en emplois (graphique 8et9) Le raisonnement de causalité (croissance -> emplois ->chômage) est moins simple qu’il n’y parait notamment certains éléments viennent perturber cette relation de cause à effet : 

C -> E -> chômage

Perturbation du lien entre création d’emploi et baisse du taux de chômage. Notamment, la création d’emplois peut avoir pour conséquence de faire appel à une main d’œuvre immigrée ou insister des individus inactif à retourner sur le marché du travaille dans ces cas la on n’obtiendra pas une baisse significative du nombre de chômeurs. Un certain niveau de création d’emploi n’entraine pas une baisse équivalente du nombre de chômeurs.  Augmentation de la croissance et création d’emplois L’augmentation de la croissance ne repose pas seulement sur une augmentation de la quantité de facteur de travail utilisé. Il existe d’autres déterminants de la croissance (investissement capital physique donc plus de machine, l’augmentation du niveau d’instruction de la main d’œuvre {capital humain}, progrès technique. Par exemple, le progrès technique permet d’augmenter rapidement la production agrégée avec une quantité de travail constante c'est-à-dire avec une productivité du travail plus élevée, c'est-à-dire le rapport entre la quantité totale produite/le nombre de travailleurs on observe donc des gains de productivité

GRAPHIQUE8 En 2004 la croissance française a reposée en partie sur des gains de productivité très élevé de sorte que l’emploi a stagné Une croissance peut donc être plus ou moins riche en emplois suivant l’évolution de la productivité du travail GRAPHIQUE 9 Des pays qui ont des taux de croissance annuel moyen presque identiques sur la période (Pologne, Grèce ou Espagne) connaissent des taux de croissance annuels moyens de l’emploi très différent.

SECTION 4 : l’inflation 4.1) le taux d’inflation Définition L’inflation désigne une hausse continue du niveau général des prix Le taux d’inflation est le taux auquel ce niveau augmente Désinflation est un niveau général des prix qui augmente moins vite donc un taux d’inflation qui diminue (reste positif) Déflation est une baisse du niveau général des prix et donc un taux d’inflation n négatif Comment définir ce niveau général des prix ? En macro économie on utilise deux mesures de l’évolution du niveau des prix  Déflateur du PIB 

Indice des prix à la consommation

a) Le déflateur du PIB Ex : entre une année 0(année de base) et une année 1. Le PIB réel reste inchangé mais que le PIB nominal a augmenté. Dans ce cas, l’intégralité de la hausse du PIB nominal est le résultat d’une hausse des prix car l...


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