Automne malade alcools plan détaillé PDF

Title Automne malade alcools plan détaillé
Course Français
Institution Lycée Général
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ceci est un plan détaillé du texte automne malade d'alcools d'apollinaire...


Description

PLAN DE COMMENTAIRE « Automne malade »

I – UNE DESCRIPTION POETIQUE DE LA FIN DE L’AUTOMNE 1) Un tableau où le poète procède par touches suggestives, fragments éparpillés = esthétique cubiste -

Vers libres : effet de discontinuité + déponctuation Temps présent dominant : valeur descriptive Eléments disparates : champ lexical de la nature (fleurs, fruits, animaux, vent) Répétitions de mots (« automne », « feuille », évocation de la neige) Lexique des sensations : visuelles et auditives (musicalité des vers avec sonorités), tactiles (« feuilles qu’on foule »)

2) Une saison associée aux motifs de la chute et de la mort = fin de l’automne - Champs lexicaux dominants de la chute et de la mort + typographie évocatrice à la fin (verticalité du poème) - Présence obsédante de la mort, mélancolie profonde de la nature : personnifications « Automne malade », futur « tu mourras », impératif « meurs » = qqch d’inéluctable, registre pathétique (hyperbole « pleurent toutes leurs larmes ») II – UN PAYSAGE ETAT D’AME 1) -

Un poème lyrique : une célébration de l’automne Présence discrète du « je » : anaphore « que j’aime » Interjection « ô » dans l’apostrophe « ô saison » Adjectifs appréciatifs : « pauvre automne », « automne (…) adoré » : crée une proximité familière entre la saison et le poète

2) -

L’automne assimilé à une personne Personnifications de l’automne et de la nature Dialogue avec l’automne : tutoiement, impératif, apostrophes Reflet de la mélancolie du poète : saison mentale : champ lexical de la mort, tristesse (« pleurent », « larmes ») et de la fin : « malade » ; oiseau de proie « épervier », « qui n’ont jamais aimé » = amours malheureuses du poète, assimilation des « feuilles » qui tombent à des « larmes » qui coulent

III – UNE MEDITATION SUR L’ECOULEMENT DU TEMPS 1) Des signes tangibles du passage du temps - Futur de certitude : « tu mourras », « soufflera », « aura neigé » (futur antérieur) : rôle destructeur des éléments (vent, neige) avec allitérations en « r » (consonne dure) - Passé composé : « ont bramé », « n’ont jamais aimé » = temps révolu - Eloignement spatial = éloignement temporel : CC de lieu (« au fond du ciel », « aux lisières lointaines ») - Passage de l’été à l’hiver : antithèses « neige » / « fruits mûrs » ; « blancheur / richesse »

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Derniers vers : image condensée du temps qui passe et de la vie qui s’efface : effet de gradation + élément de modernité (« train ») + vers très courts à l’image de la brièveté de la vie. Présent de vérité générale (« La vie s’écoule »).

2) Hantise de la mort (Automne = symbole du passage de la vie à la mort) - Champ lexical de la mort - « Neige », « blancheur » =linceul - Images de destruction : « ouragan », « éperviers » (oiseaux de proies), ‘fruits qui tombent » (pourrissement, décomposition), faillite de l’amour (« nixes nicettes ») - Titre : « Automne malade » : personnification qui annonce destin funeste...


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