Brexit-exposé - exposé sur le Brexit PDF

Title Brexit-exposé - exposé sur le Brexit
Author Maxime DIENGER
Course économie et commercial
Institution Université Paris Dauphine
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Summary

exposé sur le Brexit...


Description

PRÉSENTATION DU BREXIT :

Le brexit est une abréviation de British Exit qui désigne la sortie du Royaume-Uni de l’Europe. C’est le 23 juin 2016 que les Britanniques ont décidé de quitter l’Europe. Cette décision a été prise suite à un référendum organisé le même jour par David Cameron, l’ancien Premier ministre. Le vote pour sortir de l’UE avait recueilli 51,9% des voix contre 48,1% pour rester dans l’UE. Le pays a choisi de quitter l’Europe pour 5 raisons principales : Réguler le flux migratoire : Depuis plusieurs années se répand un sentiment de « trop plein » en Grande-Bretagne. Les eurosceptiques estiment qu'en dehors de l'UE, le Royaume-Uni pourrait enfin reprendre le contrôle de ses frontières et de sa politique migratoire. · Restaurer la souveraineté nationale : La souveraineté de la représentation nationale britannique, « mère de tous les Parlements », est sacrée dans l'esprit des Anglais. Les politiques vivent très mal le sacrifice qu'impose l'appartenance à l'UE, d'où seraient originaires 70% des textes de lois applicables. Ils dénoncent le déficit démocratique des décisions d'une Commission non élue. · Quitter un navire qui prend l’eau : La crise de la zone euro qui n'en finit pas, le renflouement de la Grèce à coups de milliards d'euros (auquel le Royaume-Uni n'a pas participé), le naufrage des migrants nourrissent la vision britannique d'échec du projet européen et d'un continent à la dérive. Par contraste, le dynamisme retrouvé depuis deux ans de l'économie britannique les conforte dans l'idée qu'il est grand temps de « se détacher de ce cadavre » pour survivre et prospérer.

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S'affranchir des régulations de Bruxelles : Si les multinationales sont largement en faveur du maintien dans l'UE, les patrons de petites et moyennes entreprises se plaignent des entraves des normes et régulations imposées par Bruxelles sur leur liberté d'entreprendre. Les agriculteurs critiquent les contraintes de la politique agricole commune. Les pêcheurs souffrent des restrictions imposées par l'UE. Le Brexit permettrait également au Royaume-Uni d'économiser les 11 milliards de livres de sa contribution nette au budget européen.

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Commercer librement avec le monde : les eurosceptiques estiment que Londres pourrait faire mieux hors du cadre de l'UE. Ils voudraient voir Londres reprendre son siège à l'Organisation mondiale du commerce pour signer ses propres partenariats avec des pays extérieurs, comme la Chine, l'Inde, les émergents d'Asie ou d'Amérique latine, et retrouver sa place sur la scène internationale.

Le Royaume-Uni a choisi de respecter l’article 50 du Traité de l’UE qui prévoit que la sortie du Royaume-Uni se fera dans un délai de 2 ans après l’activation de l’article faite par le gouvernement du Royaume-Uni. Et c’est le 25 nov que cet article a été ratifié par le gouvernement Britannique. Le pays s’est donc laissé 2 ans pour préparer sa sortie de l’UE qui devait se faire le 29 mars 2019. L’article 50 prévoit également qu’un « pays non membre de l’Union, qui n’a pas à respecter les mêmes obligations qu’un État membre, ne peut avoir les mêmes droits et bénéficier des mêmes avantages qu’un Etat membre ». Il s’agit donc de préserver les intérêts des états membres afin que d’autres pays ne fassent pas la même chose que les E-U. L’Europe Au cours de ces 2 ans et encore aujourd’hui de nombreuses négociations entre l’UE27 et le RoyaumeUni ont eu lieu. Et quelques accords découlent de ces négociations ; le principal est celui du 13 nov

2018. Ce dernier a abouti à un accord de retrait et à une déclaration politique commune sur les relations futures entre l’Europe et le Royaume-Uni. L’accord prévoit que directement après la sortie du Royaume-Uni les relations entre l’UE et le RU seront précisées afin de mettre en place un partenariat étroit, spécifique et équilibré. Du fait de la volonté des 2 parties de ne pas mettre de frontière physique entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande, un filet de sécurité, le backstop, sera mis en place. Le RU restera dans l’Union douanière et le Marché Unique, jusque fin 2020, tant que n’aura pas été imaginé un dispositif futur. 4 positions dans le pays : ·

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Remainers veulent rester dans l’UE et réclament un second référendum, persuadés qu’ils gagneront cette fois-ci et que le RU restera dans l’UE, suite aux problèmes actuels pour organiser le Brexit. Le problème est qu’organiser un second référendum ne serait pas très démocratique car cela ne respecterait pas les votes du premier organisé en 2017. Hard brexiters sont prêt à sortir sans négociations et sans accord. Après être sortie sans accord le RU pourra alors négocier ses relations avec l’UE sur une base égalitaire. Le risque est que cette sortie sans accord annonce un Brexit dur et des négociations bcp plus compliqués et moins en faveur du RU. Partisans d’un Brexit négocié qui acceptent l’accord de novembre 2018 que j’ai expliqué avant Renégociation de l’accord de nov afin qu’il soit selon eux plus équitable et que le RU reste dans le Marché unique de l’UE tout en contribuant au budget européen et en appliquant la réglementation européenne.

Conséquences pour le Royaume-Uni Le Royaume-Uni subit une forte pression et de nombreuses règles strictes mise en place par l’Union Européenne à leur insu car l’Europe veut montrer aux autre pays de l’Union Européenne que le Brexit a un coût économique important, sans gain budgétaire notable et que si le Royaume-Uni sort, il doit continuer à accepter une partie importante des règles européenne et qu’il ne peuvent prétendre bénéficier des avantages du marché unique sans en supporter les coût (cad appartenir aux marchés européen). L’Europe veut éviter que d’autres États membres soient tentés de suivre l’exemple britannique. De plus, pour le Royaume-Uni, cette situation de « bréxit » est très longue et laisse la population britannique dans l'insouciance depuis de nombreux mois. En effet, Les négociation dure depuis plus de six mois et sont très difficiles : il recouvrent de nombreux enjeux tels que droits des citoyens, règlement financier, frontière en Irlande et futur partenariat entre le Royaume-Uni et l’UE27. C’est négociation seront bien sûr très difficile pour le Royaume-Unis et il ne vont pas toujours avoir gain de cause. De plus, l’Europe refuse de négocier sur ces relations commerciales avec le Royaume-Uni, ce dernier doit d’abord sur soit sur trois points seulement : les droits des citoyens européens au Royaume-Uni, le règlement financier de la séparation et la frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord à Tout ce qui arrange l’Europe en gros. Ensiuite après avoir négocier de ça et que l’Europe soit satisfaite de cette négociation, il parleront alors des relations futures entre l’UE et le Royaume-Uni L’UE est en position de force puisque le commerce avec l’UE est 5 fois plus important pour le RU que le commerce avec le RU ne l’est pour l’UE. Le plus gros risque de cette séparation serait que les multinationales relocalisent en Europe continentale leurs usines et sièges sociaux, que de façon générale il devienne moins attractif d’investir au Royaume-Uni et qu’une large partie des activités bancaires et financières de la zone euro quittent Londres pour Paris, Francfort, Amsterdam ou Dublin.

Londres pouce cependant jouer la carte de la concurrence fiscale (en particulier par la baisse du taux de l’impôt sur les sociétés) et du paradis réglementaire, surtout en matière financière.

CONSÉQUENCES POUR LA FRANCE Le Brexit a accentué la crise politique tant en France que dans le reste de l’Europe. En effet le Brexit a impacté la France et va continuer de l’affecter dans les années à venir. Notre pays se classe comme le 5ème pays qui sera le plus impacté en UE par le Brexit avec accord de libreéchange restreint. La chute des importations britanniques en provenance de zone euro aurait un impact direct et nonnégligeable sur les exportations françaises. Les pertes pour les exportateurs français pourraient se chiffrer à -3 Mds EUR cumulés entre 2017-2021. Les secteurs les plus touchés seraient la chimie, les machines et équipements, et l’agroalimentaire, avec des pertes respectives jusqu’à 0,6 Milliards €. Les exportations de la France (de l’UE) vers le Royaume-Uni représentaient en 2015 1,45% de son PIB (2,2%). Le Brexit est perdant-perdant. La décision du peuple britannique a déjà fait perdre 6 milliards € aux exportateurs français. Ce scénario devrait conduire à un désinvestissement des entreprises françaises au Royaume-Uni, et des entreprises britanniques en France, même si ce désinvestissement devrait rester limité. Une potentielle perte en investissements pourrait représenter 3,2 Mds EUR entre 2017 et 2021 Le produit intérieur brut de la France serait amputé à plus long terme de 0,6 % dans le cas d'un sof Brexit et de 1,7 % dans le cas d'un hard Brexit (sortie sans accord), même si la France semble moins exposée que l’Allemagne ou de l'Irlande. Avec un Brexit dur il y aurait des répercussions sur la vie quotidienne, notamment avec l'application de taxes sur les produits britanniques. Le départ du Royaume-Uni va augmenter le poids du couple franco-allemand, ce qui peut déstabiliser l’Europe. De plus, si l’Ecosse quitte le Royaume-Uni pour adhérer à l’UE, des mouvements indépendantistes d’autres régions vont se répandre ce qui peut influencer notamment la Région française Corse. Le Brexit va inciter les entreprises multinationales à relocaliser en Europe continentale leurs usines et sièges sociaux. Elles vont aussi fermer l’accès du marché européen des banques britanniques de façon à les inciter à rapatrier l’activité bancaire et financière de la zone euro à Paris notamment. Après le départ britannique, il faudra arbitrer entre deux stratégies : renforcer l’Europe au risque d’accroître encore le sentiment de dépossession des peuples ou réduire l’ambition de la construction européenne. Nous sommes donc dans période d’incertitude économique, financière et politique. L’Europe devra engager une réflexion sur son avenir. L’Europe doit mettre en œuvre une stratégie macroéconomique et sociale, forte et cohérente.

NOTRE AVIS A notre avis, cela ne va pas changer beaucoup de choses à l’échelle d’individus habitant au RoyaumeUnis. Et dans le pire des cas, si le Brexit se fait et que l’Angleterre refuse le libre passage, alors nous pensons que pour les 3 Millions d’européens (qui représente 5% de la population d’Angleterre), ils devraient avoir l’autorisation de régulariser leurs papiers et ne devraient pas être renvoyés du pays.

De plus, comme le Royaume-Unis ne voudra pas sortir du marché unique, même les plus grands eurosceptiques ne le souhaitent pas, nous pourrons imaginer que le libre passage sera accepté, tout comme la participation à la production et vente de biens, services et de capitaux. Ainsi, comme la Suisse, si le RU accepte le libre passage, elle pourra toujours traiter avec l’union-européenne. Cela confirme notre idée pas que le Brexit va changer quelque chose à la vie des millions d’européens qui vivent là-bas, ni changer de manière drastique le commerce. Nous avons la sensation que le RU voit l’Union Européenne comme un contrat, qui doit avoir des avantages commerciaux et économiques. C’est vrai, ils ont raison, mais ce n’est pas que ça, c’est un projet politique de paix et d’harmonie, de pays qui se sont entre eux déchirés, et qui montrent à d’autres parties du monde qui peuvent être en conflit, que l’on peut arriver à s’accorder, à vivre en paix. Surtout en remplaçant la guerre par le commerce. Et pour nous, vouloir quitter l’Union Européenne, ça signifie aller à l’encontre de paix et d’harmonie. De plus, il faut savoir que toute démocratie est très fragile en période de crise. Et c’est toujours le même schéma : on a un ou des démagogues charismatiques qui vont pointer du doigt un bouc émissaire, et qui vont monter la population contre lui et qui vont proposer des solutions miracles si l’on se débarrasse de lui. Et pour moi, si l’on regarde tout ce que rapporte l’union européenne, il y en a bien plus des côtés positifs que négatifs. Donc pour nous, quand on voit les conséquences qu’il y avait lorsque l’Europe était désunie, et chaque pays renfermé sur soi et méfiant des pays aux alentours, je pense que de rester dans l’union européenne est la meilleure des solutions, car peut être que la sortie de l’Angleterre pourrait enclencher la sortie d’autres pays. https://www.ofce.sciences-po.fr/blog/10483-2/ https://www.ofce.sciences-po.fr/blog/brexit-au-bord-de-la-falaise/ https://www.ofce.sciences-po.fr/blog/linvestissement-entreprises-penalise-brexit/ https://www.ofce.sciences-po.fr/blog/10652-2/ http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/brexit-quelles-lecons-pour-leurope/ http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/leconomie-europeenne-2017-ou-lue-apres-le-brexit/ https://www.ofce.sciences-po.fr/blog/9776-2/...


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